
« (Jésus) vint chez Lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom » Jean 1. 11 et 12.
RELIGION OU LIEN DE VIE ?
Deux voyageurs étaient arrivés tôt à la gare. Leur train était déjà à quai, et ils se cherchèrent les meilleures places dans la dernière voiture. Alors qu’ils discutaient, l’employé du train vint leur recommander de passer dans une voiture de l’avant du train. Qu’est-ce qui ne va pas avec cette dernière voiture ? demandèrent les voyageurs étonnés. Rien, répondit l’employé en riant. C’est seulement qu’elle n’est pas accrochée au train !
Ces dernières années, le mot adéquat revient toujours plus dans les discussions, et pour de bonnes raisons ! Il faut que les moyens et les méthodes que nous choisissons conduisent réellement au but souhaité.
Cela est particulièrement important quand il est question du but céleste. Il y a en effet beaucoup de wagons qui veulent nous prendre et nous promettent le ciel. Mais quel wagon nous amène réellement au but ?
Il n’est pas question d’enseignement religieux ou de rituels. La deuxième partie du verset ci-dessus montre ce qui atteint son but : c’est une relation vivante avec Christ. Celui qui croit en Lui et L’a avec soi dans sa vie, devient un enfant de Dieu et reçoit l’assurance qu’il atteindra en sûreté le but céleste.
Jésus Christ a assuré être le seul chemin vers Dieu (Jean 14. 6). Cela est contredit dans notre temps post-moderne. Cependant, si vous désirez vraiment avancer avec sûreté et connaître la vérité, croyez à cette affirmation du Fils de Dieu.
D’après die gute Saat janvier 2025
« En tout travail il y a profit, mais la parole des lèvres ne mène qu’à la disette » Proverbes 14. 23.
ÉCOUTER AVANT DE PARLER
Ce proverbe peut sembler être une platitude, une affirmation tellement évidente qu’il n’est pas nécessaire d’y insister. Il nous enseigne que des paroles prononcées facilement et à la légère, des expressions qui n’ont pas de saveur, ne produiront que des fruits sans valeur. S’il en est bien ainsi dans la vie courante, en famille, dans les magasins ou à l’école, combien plus dans le domaine spirituel.
Certains d’entre nous ont ce don naturel de parler, depuis leur enfance, librement et sans hésitation sur n’importe quel sujet. Il ne s’ensuit pas, cependant, qu’un tel parleur, même dans une réunion, soit capable de toucher l’âme de ses auditeurs. Ceux qui l’écoutent avec attention et sensibilité remarquent presque instinctivement si l’orateur a été, ou non, sur ses genoux dans la présence du Seigneur avant d’exprimer ses pensées. Ses paroles sont-elles seulement le produit de son intelligence, ou jaillissent-elles d’un amour fervent pour le Seigneur et pour ses auditeurs ? Même si certains lui disent ensuite qu’ils ont joui de son ministère, ce n’est pas une preuve que ses paroles étaient réellement les oracles de Dieu. Le parler en public dans l’assemblée, quelque fluide et intéressant qu’il soit, n’est jamais aussi profitable qu’un humble travail d’amour patient, diligent, sérieux et humble avec les âmes.
De plus, gardons-nous de clichés, d’expressions dénuées de sens, surtout si elles ont simplement été empruntées à d’autres. Souvenez-vous que « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures, un argent affiné dans le creuset de terre, coulé sept fois » (Ps. 12. 6).
Tout cela, cependant, ne signifie pas que nous devions aller agir à l’opposé comme David qui dit, au Psaume 39. 2 : « J’ai été muet, dans le silence ; je me suis tu à l’égard du bien ». Plutôt, tout en étant attentifs à écouter et lents à parler, parlons comme oracles de Dieu.
D’après The Lord is near février 1987
« Il ne criera pas, et il n’élèvera pas sa voix, et il ne la fera pas entendre dans la rue. Il ne brisera pas le roseau froissé, et n’éteindra pas le lin qui brûle à peine » Ésaïe 42. 2 et 3.
LES CONDUCTEURS DOIVENT USER DE DOUCEUR DANS LEURS RÉPRÉHENSIONS
Le sens du verset 2 est éclairé par les directives de Paul aux serviteurs en 2 Timothée 2. 24 : « Il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous ». Les exclamations, le ton hystérique n’étaient pas entendus de la part du Serviteur, et ne doivent pas être entendus de la part de ses serviteurs. Dans un esprit de douceur, et capable d’enseigner, le serviteur de Christ doit se conduire d’après le modèle de son Maître dans son service, en attendant, avec prières, que Dieu intervienne et amène à la repentance les opposants à la foi.
« Il ne brisera pas le roseau froissé, et n’éteindra pas le lin qui brûle à peine ». C’est là un beau trait du Serviteur. Sa tâche exige de lui une grande persévérance, et les opposants, par millions, doivent être surmontés avant que le royaume soit assuré ; mais Il n’écrase pas les faibles afin de l’établir.
Il est vrai que les regards hautains de l’homme doivent être abaissés en ce jour-là, mais « Il ne brisera pas le roseau froissé, et n’éteindra pas le lin qui brûle à peine ».
« Le lin qui brûle à peine » – il y a un moment où toucher le lin qui brûle à peine peut l’éteindre, ou des soins attentifs peuvent ranimer la flamme. Il y a un moment où toucher veut tout dire. Simon Pierre était certainement un lin qui brûle à peine quand, ayant renié le Seigneur avec des imprécations, il sortit et pleura amèrement. Le Maître n’a pas éteint le lin qui fumait. Par sa prière profonde et fervente, Il avait déjà intercédé pour Pierre, afin que sa foi ne défaille pas, que la flamme qui brûlait à peine ne s’éteigne pas : un regard au moment critique, et ensuite des paroles fortes et tendres ont restauré Pierre qui avait défailli, afin qu’il serve le Seigneur.
D’après The Lord is near février 1987
« Car je n’ai personne qui soit animé d’un même sentiment avec moi pour avoir une sincère sollicitude pour ce qui vous concerne ; en effet tous cherchent leurs propres intérêts, non pas ceux de Jésus Christ. Mais vous savez que Timothée a été connu à l’épreuve, pour avoir servi avec moi la cause de l’évangile comme un enfant sert son père » Philippiens 2. 20 à 22.
L’HUMILITÉ, CARACTÈRE NÉCESSAIRE DU CHRÉTIEN
Il y avait là du renoncement. Timothée consentait à être séparé de son inestimable ami et père dans la foi, pour tranquilliser l’esprit de celui-ci quant à l’état des Philippiens. C’était vraiment la preuve d’un dévouement et d’un renoncement à soi-même sans prix.
Timothée ne parlait pas de ces choses – il les mettait en pratique. Il ne se vantait pas de ce qu’il faisait ; mais Paul, conduit par le Saint Esprit, les gravait sur une tablette où elles ne pouvaient jamais être effacées, ce qui était infiniment mieux. Qu’un autre vous vante, mais pas vous-même. Cela est divin. Le moyen assuré d’être élevé, c’est de s’abaisser. Telle est la loi du chemin du ciel. Un homme qui se donne beaucoup d’importance épargne aux autres la peine de le faire pour lui. On ne peut rien faire de deux personnes faisant la même chose.
La satisfaction de soi-même est une mauvaise herbe qu’on ne trouve nulle part dans toute la création. Malheureusement, on la trouve souvent dans les voies de ceux qui professent appartenir à la création bénie et sainte, mais elle ne vient pas du ciel. Elle fait partie de la nature tombée – une mauvaise herbe qui pousse brillamment dans le terrain de ce monde. Les hommes de cette génération pensent qu’il est louable de se pousser et de se faire un chemin par eux-mêmes. Mais notre Maître céleste était tout le contraire de cela. Celui qui avait fait les mondes s’abaissait à laver les pieds d’un disciple ; et si nous Lui ressemblons, nous ferons de même. Il n’y a rien de plus étranger aux pensées de Dieu, à l’esprit du ciel, à l’esprit de Jésus, que de se rendre soi-même important, et de s’occuper de soi-même. Et d’autre part, rien n’a plus le parfum de Dieu, du ciel, et de Jésus, que le renoncement à soi-même.
D’après The Lord is near février 1987 (C.H.M.)
« Mieux vaut celui qui est d’humble condition, et qui a un serviteur, que celui qui fait l’important et qui manque de pain » Proverbes 12. 9.
NOTRE MODE DE VIE PRÉSENT AURA SES CONSÉQUENCES
Bien sûr ! Nous n’avons pas de mal à être d’accord avec une telle affirmation. C’est une autre question, de voir pourquoi le Seigneur nous dit, dans sa Parole, quelque chose d’aussi évident.
Quel bénéfice spirituel pourrait-il y avoir là ? Mais, poser cette dernière question nous met sur la bonne voie pour trouver la réponse. Les déclarations de l’Écriture ont toujours une signification spirituelle.
Êtes-vous allé au Seigneur Jésus en confessant vos péchés ? Croyez-vous en Lui et désirez-vous réellement Le suivre, en prenant votre croix dans ce monde ? Si vous le faites, vous serez peu estimé dans le monde, car « tous ceux qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus seront persécutés » (2 Tim. 3. 12). Le monde ne pense pas grand-chose de ceux qui sont tellement vieux-jeu pour croire au Seigneur Jésus.
Mais êtes-vous conscient que vous avez quelqu’un qui vous sert ? Qui cela peut-il être ? Le Seigneur Lui-même ! Pour ceux qui s’attendent à Lui, Il viendra, les fera mettre à table, et Il les servira. En vérité, pour eux, il ne manquera pas de nourriture, le pain ne manquera pas.
Que cela est différent pour ceux qui prétendent se suffire, qui se considèrent comme trop hauts pour avoir besoin d’un Sauveur ! Pas de serviteur pour eux ! Et ils n’ont pas non plus un repas préparé pour eux. Au contraire, pour eux il n’y a pas de pain. Vides et affamés, ils doivent errer dans ce monde, et quand la fin viendra, ils n’auront rien.
Quel encouragement pour ceux qui sont maintenant méprisés. Quelle riche provision ils ont ! Comme ils seront bien nourris ! Mais même maintenant, leur Seigneur prépare une table pour eux en présence de leurs ennemis. Qu’il vaut mieux être méprisé que de vivre avec la fausse prétention que nous méritons d’être honorés.
D’après The Lord is near février 1987
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » Romains 8. 1.
LE MIRACLE DU SALUT PAR JÉSUS CHRIST
Avant d’être sauvé, vous étiez dans les ténèbres, et aveuglé par le péché. Bien que vous ayez eu une conscience qui vous convainquait de vos péchés, vous n’aviez pas conscience que votre nature était complètement pécheresse. Mais vos yeux ont été ouverts et vous avez l’Esprit de Dieu demeurant dans votre cœur ; vous avez aussi une nature nouvelle, divine, que vous avez reçu de Dieu – qui aime Dieu, se réjouit dans sa volonté, et hait le péché ; et en conséquence vous ressentez et êtes conscient du péché dans votre vieille nature, comme jamais auparavant. Et dans votre nouvelle nature vous détestez votre vieille nature et désirez en être débarrassée, pour vivre entièrement pour Dieu, car là votre nouvelle nature trouve réelle liberté et joie.
Or, la première leçon difficile à apprendre, c’est que votre vieille nature ne sera jamais meilleure. Elle ne pourra jamais être améliorée, et Dieu non plus n’essaie pas de l’améliorer. Ce que Dieu a fait, c’est de la condamner et de la crucifier. Quand Christ était sur la croix, Il était là comme votre Substitut. Dieu vous voyait là, et toute votre vie – non seulement les choses que vous faites et que vous dites, mais tout ce que vous êtes dans votre nature tombée que vous avez reçue d’Adam – et Dieu a déclaré une sentence de mort sur vous, et l’a exécutée sur vous dans la Personne de Christ, votre Substitut. Dieu vous a vu là et toute votre vie – non seulement ce que vous faites et dites, mais tout ce que vous êtes dans votre nature pécheresse que vous avez reçue d’Adam – et Dieu a décrété la sentence de mort sur vous – et l’a exécutée sur vous dans la Personne de Christ, votre substitut. Ainsi, votre histoire qui se déroule maintenant jour après jour dans votre vie présente est comme si elle était, pour Dieu, une chose passée, qui s’est terminée par une sentence de mort et son exécution. En conséquence, il n’y a maintenant absolument plus de condamnation pour vous.
Voilà le grand fait de l’évangile de Dieu ! Dieu n’a pas jugé seulement vos péchés quand Christ les a portés sur la croix, mais Il a jugé que vous étiez si complètement pécheur par nature qu’Il ne pouvait retirer aucune chose de vous. Aussi Il vous a simplement condamné à mort et a exécuté la sentence sur la Personne de Christ, qui a été fait péché pour vous – c’est-à-dire qu’Il a été traité comme s’Il était ce que vous êtes. Grâce merveilleuse !
D’après The Lord is near février 1987
« Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et l’amena vers l’homme » Genèse 2. 22.
LE MIRACLE DE LA CRÉATION DE LA FEMME
Quelle façon merveilleuse, pour Dieu, de faire les choses ! Après avoir formé l’homme à partir de la poussière, Il s’occupa de former une femme à partir de la côte de l‘homme. Nous pouvons bien, tous, nous identifier avec la petite fille aux yeux grand ouverts qui demandait à sa mère : Mais pourquoi a-t-il fait ainsi ?
Sans prétendre avoir des réponses finales à cette question, je voudrais suggérer que Dieu a agi de cette manière afin de nous donner une leçon pratique au sujet de son Fils et de l’épouse de son Fils : tout comme l’homme, dans le beau jardin d’Éden désirait avoir quelqu’un qui en jouirait comme lui, ainsi, depuis l’éternité passée, le Fils de Dieu s’est réjoui dans les fils des hommes. Il voulait en avoir de tels qui jouissent des gloires du ciel avec Lui.
Dieu n’a pas fait la femme indépendamment de l’homme, mais l’a façonnée à partir d’une de ses côtes, de sorte que l’homme pouvait dire : « Celle-ci est os de mes os et chair de ma chair ». Ce n’était pas simplement un autre animal à nommer et à admirer, mais quelqu’un tout comme lui – quelqu’un qui pouvait parler avec lui, l’aimer, et partager les choses les plus intimes de la vie avec lui. De même, le Seigneur Jésus aura pendant toute l’éternité un peuple comme Lui-même, délivré du pouvoir des ténèbres, et conforme à son image.
Pour qu’une femme soit façonnée à partir d’une côte de l’homme, l’homme devait passer par un profond sommeil. Mais, pour le Seigneur Jésus, cela représentait infiniment plus : Il fallait, qu’Il soit abandonné par Dieu et souffre sous son jugement contre le péché, puis qu’Il descende dans la poussière de la mort. Il n’y avait pas d’autre moyen pour qu’une épouse pour Lui soit rachetée, purifiée, et préparée pour être à Lui. Quel Sauveur !
D’après The Lord is near février 1987 (G.W. Steidl)
« La parole de l’Éternel vint à lui, disant : … celui qui sortira de tes entrailles, lui, sera ton héritier… Regarde vers les cieux, et compte les étoiles, si tu peux les compter… ainsi sera ta descendance » Genèse 15. 4 et 5.
CROIRE SANS DOUTER AUX PROMESSES DE DIEU
Il fut donné un rêve à Abraham – une révélation de la bénédiction à venir de Dieu – qui semblait impossible. Après des dizaines d’années de mariage avec une épouse stérile, et bien qu’il ait été âgé de soixante-quinze ans – et Sara, de soixante-cinq ans, Dieu promit à Abraham qu’il aurait sa propre famille. Abraham crut Dieu. Mais il se passa de nombreuses années, et le rêve n’était toujours pas devenu une réalité.
Attendre que Dieu fasse se réaliser nos rêves donnés par Lui est extrêmement difficile : le temps érode lentement notre confiance. Il nous est facile de décider de faire que se réalise notre rêve indépendamment de Dieu. Sara s’impatientait. Vu qu’ils ne pouvaient pas avoir d’enfants ensemble, Sara persuada Abraham de prendre sa servante et d’avoir un enfant par elle.
La voix de l’impatience nous crie : Ne reste pas assis, fais quelque chose, n’importe quoi ! Nous faisons nos plans, et cherchons à faire par nous-mêmes que se réalisent nos plans. Et nos tentatives, faites sans Dieu, ne nous apportent que misère, à nous et autour de nous. Quand Agar fut enceinte, Sara la haït et la tourmenta, et puis Sara blâma Abraham de tout ce qu’elle souffrait. Le rêve donné par Dieu était devenu un cauchemar fait par l’homme.
Le secret, pour qu’un rêve donné par Dieu devienne réel, c’est de laisser Dieu prendre soin de l’avenir. Si nous faisons ce que Dieu veut que nous fassions aujourd’hui, nous pouvons avoir confiance que nous faisons ce qui est nécessaire pour permettre à Dieu de réaliser notre rêve. Dieu prendra soin que notre rêve se réalise au moment fixé par Lui, de quelque manière que les choses nous apparaissent aujourd’hui. C’est pourquoi nous pouvons, avec confiance, retenir le rêve que Dieu nous a donné et oser croire au rêve impossible.
D’après The Lord is near février I987
« Entre dans le rocher, et cache-toi dans la poussière, de devant la terreur de l’Éternel et de devant la magnificence de sa sainteté » Ésaïe 2. 10.
LE SALUT PAR LA SEULE FOI EN CHRIST
Le jour de la grande tribulation est proche, la terreur de l’Éternel est près de tomber avec une violence soudaine sur un monde impie en sommeil. Ésaïe en a parlé il y a bien des siècles et a averti sérieusement Israël de la terreur de ce jour. Mais aujourd’hui les signes abondent de toute part, montrant qu’il est tout proche : Qu’il est encore plus urgent de l’annoncer aux hommes en tout lieu !
Y a-t-il un endroit de sécurité et de protection parfaites en prévision de cette catastrophe mondiale qui secouera le monde, quand Dieu fera connaître la gloire de sa majesté ? Oui, il y a une place de parfaite sécurité, maintenant, pour tous ceux qui veulent en profiter.
« Entre dans le rocher ». Israël finira par découvrir que ce rocher est le Christ (cf. 1 Cor. 10. 4) – le Seigneur Jésus, qu’ils ont autrefois rejeté et crucifié. Comment entrons-nous dans le rocher ? – « À tous ceux qui l’ont reçu (Christ), il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom » (Jean 1. 12). « En son nom », c’est la place de sécurité absolue, le solide Rocher des âges, contre lequel tous les orages du temps ne peuvent rien faire. La foi personnelle dans le Seigneur Jésus est la protection contre la culpabilité des péchés des hommes et devant la juste terreur du jugement de Dieu. Ne restez pas dehors par incrédulité, mais entrez maintenant, par une foi ferme et décidée, croyant en Lui comme votre Sauveur éternel.
« Et cache-toi dans la poussière ». Si le Rocher parle de la forteresse de la sécurité, la poussière, en contraste, est une place d’humiliation et de néant. Car l’orgueil de l’homme doit être abaissé dans la conscience qu’il n’est qu’un pécheur, dépendant de la pure grâce de Dieu pour le sauver, en vertu de la rédemption qui est en Jésus Christ. Entrer dans le rocher, c’est donc donner à Christ sa juste place – se cacher dans la poussière, c’est prendre sa place convenable.
D’après The Lord is near février 1987 (L.M. Grant)
« Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes » Matthieu 11. 29.
SE SOUMETTRE DE BON GRÉ À LA VOLONTÉ DE DIEU
Si nous ne sommes pas disposés à répondre à Dieu et à Lui dire : Père, je te rends grâces, cela prouve seulement que notre volonté ne Lui est pas soumise. Nous n’acceptons pas qu’Il ait son propre plan pour nous. Nous ne désirons pas Le laisser faire ce qui lui semble bon pour nous. Et ainsi nous nous débattons et murmurons, et nous nous plaignons, nous rendant encore plus misérables sans améliorer la situation.
N’oubliez pas que, dans toutes les circonstances où vous vous trouvez, vous répondez à la voix de Dieu qui vous parle par elles. Vous pouvez répondre à Dieu en disant : Oh, Père, je te rends grâces, car c’est ce qui semble être bon à Tes yeux. Ou bien, vous pouvez dire : Père, je ne te remercierai pas, parce que je ne veux pas ce qui semble bon à Tes yeux. Oh ! dites-vous, je n’ai jamais osé dire une telle chose à mon Père céleste ! Bien, peut-être pas avec autant de paroles. Mais si vous vous débattez, et murmurez, et vous plaignez au sujet de vos circonstances, cela a juste ce sens-là pour Dieu. Il vaudrait bien mieux le dire en paroles, pour que l’état de votre cœur soit visible pour votre conscience, dans la présence de votre Père, que d’essayer de faire croire, à vous-même et aux autres, que vous avez des raisons de vous débattre et de vous plaindre, et que vous cherchez à vous justifier.
Portez votre regard sur Celui qui était doux et humble de cœur, et prenez son joug sur vous. Apprenez de Lui le secret de vous réjouir dans des circonstances contraires et douloureuses, et vous trouverez du repos pour votre âme. Le Seigneur Jésus trouvait ses délices dans la volonté de son Père. Il n’avait pas d’autre volonté que celle de son Père. Vous aussi, vous trouverez un chant de joie et de reconnaissance quand vous serez prêt à renoncer à votre volonté et à accepter la sienne, et à répondre à votre Dieu, le Seigneur du ciel et de la terre : Père, je te rends grâces, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi. Essayez cela, et vous verrez quel changement merveilleux en résultera.
D’après The Lord is near février 1987
« Bienheureux le peuple pour qui il en est ainsi ! Bienheureux le peuple qui a l’Éternel pour son Dieu ! » Psaume 144. 15.
AIMER, AGIR, ESPÉRER
On a dit que les trois impératifs pour le bonheur sont : 1. Quelqu’un à aimer. 2. Quelque chose à faire, et 3. Quelque chose à espérer. Cela est vrai, aussi bien dans le domaine naturel que dans le domaine spirituel de la vie.
– Quelqu’un à aimer. Le vrai croyant a la meilleure Personne à aimer : le Seigneur Jésus Christ, car il n’y a aucune imperfection en Lui. « Toute sa personne est désirable » (Cant. 5. 16). Il est le plus grand qui nous ait aimés et Il a montré son amour en mourant sur la croix pour nos péchés. L’amour suscite l’amour ; c’est pourquoi « Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4. 19).
– Quelque chose à faire. Le Seigneur ne permet à personne de travailler pour son salut. La vie éternelle est le don de grâce gratuit de Dieu par Jésus Christ notre Seigneur (Rom. 6. 23). Il a enduré sur la croix le juste jugement de Dieu contre nos péchés. Et là Il s’est écrié : « C’est accompli », puis a baissé la tête et est mort. Maintenant le salut est par la grâce, par la foi, pas par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Mais nous avons été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres dans lesquelles nous avons à marcher (Éph. 2. 8 à 10). Ceux qui ont cru Dieu doivent s’appliquer « à être les premiers dans les bonnes œuvres » (Tite 3. 8).
– Quelque chose à espérer. Le croyant a la meilleure espérance possible ! Son espérance bénie et heureuse, c’est le retour de son Seigneur pour le prendre avec Lui et qu’il soit semblable à Lui. Le Seigneur a promis : « Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14. 3).
Celui qui aime le Seigneur Jésus et Le sert fidèlement aura une vie heureuse en attendant son retour avec patience.
D’après The Lord is near mars 1987