LA VALEUR DE LA BIBLE

« Car la parole de Dieu est vivante et opérante, plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants : elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur » Hébreux 4. 12.

Pendant de nombreux siècles il fallait être riche ou vivre dans un monastère pour avoir accès à une Bible – et il fallait connaître le latin pour la lire ! Au temps de Johannes Gutenberg (1400-1468), grâce à l’invention de l’imprimerie, une Bible imprimée coûtait environ 70 florins, alors qu’une copie manuscrite valait de 400 à 500 florins. Aux environs de l’an 1500, son prix était de 15 florins, et quelques dizaines d’années plus tard, de 1 à 2 florins.

Quand Martin Luther (1483-1546) traduisit le Nouveau Testament en allemand avec des mots simples et des expressions courantes, elle fut ainsi mise à la portée de beaucoup de personnes. Ce fut un pas de géant ! Lire et étudier la Bible n’était plus un privilège réservé aux spécialistes : tous pouvaient la lire et fonder leur propre foi sur la Parole de Dieu.

Aujourd’hui, dans les pays occidentaux, il est facile de se procurer une Bible. Cependant, pour certains, elle n’est qu’une œuvre littéraire, pour d’autres un héritage de famille qu’on laisse sur une étagère…

Mais la Parole de Dieu est « vivante » et son message est d’une grande actualité. Elle est « opérante », elle a une action sur notre conscience et sur notre cœur et elle modifie notre comportement en profondeur ; elle est « plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants » : elle déclare ce qui est vrai, avec honnêteté et clarté. Elle nous aide à comprendre les motivations qui sont à l’origine de nos pensées et des intentions de notre cœur.

Lire la Bible est nécessaire pour la vie ! La Bible est « la parole vivante » (1 Pier. 1. 23) qui me fait connaître le chemin qui mène à la vie par la foi en Jésus Christ. Elle est aussi « une lampe à mon pied et une lumière sur mon sentier » (Ps. 119. 105), qui m’aide à suivre fidèlement le Seigneur.

D’après « Il buon seme » janvier 2025