
« En ceci est l’amour : non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima, et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés » 1 Jean 4. 10.
L’AMOUR DE DIEU
Dieu nous a aimés, nous les humains, et c’est pourquoi il nous a envoyé son Fils Jésus-Christ comme Sauveur. Il ne voulait pas que nous soyons perdus pour toujours à cause de nos péchés. C’est pourquoi Il a Lui-même fait le premier pas pour résoudre le problème de notre culpabilité devant Lui. Le fait qu’Il ait agi pour nous découle de son grand amour pour nous.
Ce qui est incroyable, c’est que Dieu nous a aimés alors même que nous étions ses ennemis et que nous nous étions rebellés contre Lui. Nous n’aimions pas Dieu et ne cherchions pas à Le connaître. Mais Lui nous a montré son amour : Jésus Christ, le Fils de Dieu, s’est fait homme et est mort sur la croix pour nous racheter de notre culpabilité afin que nous puissions être sauvés en croyant personnellement en Lui.
Comment réagissons-nous à l’amour de Dieu ? Acceptons-nous son offre de salut et de pardon de nos péchés ? Ou fermons-nous notre cœur à son amour, qui ne veut que le meilleur pour nous ? Chacun de nous doit y répondre personnellement.
Lorsque nous faisons confiance à l’amour de Dieu, nous nous tournons vers Lui et Lui confessons nos péchés. Nous croyons également que le Seigneur Jésus a pris sur Lui, sur la croix, le châtiment divin que nous avions mérité. Alors Dieu nous pardonne. Mais Il veut nous donner encore plus : Il fait de nous ses enfants ! Quel bonheur de connaître maintenant le grand Dieu du ciel comme notre Père !
D’après Näher zu Dir décembre 2024
« L’Éternel des armées est avec nous. Le Dieu de Jacob nous est une haute retraite » Psaume 46. 7.
LA GRÂCE DE DIEU POUR CEUX QUI ONT MANQUÉ
Le Dieu de Jacob est le Dieu de ceux qui ont manqué. Il ne les écarte pas, mais fait d’eux des canaux de bénédiction. Selon toute évaluation humaine, la vie de Jacob fut une vie de trompeur. Il trompa son père, il trompa sa mère. Il trompa son frère, il trompa son oncle. Il trompa ses épouses. Il trompa ses fils. Mais Dieu ne trompa pas Jacob. Il l’aimait, lui destinait de la bénédiction, et finalement, par une discipline appropriée, fit de lui une de ces âmes choisies qui portent du fruit dans la blanche vieillesse (Ps. 92. 14).
Il y a un Jacob en chacun de nous. Comme lui, nous devons apprendre toujours à nouveau le prix de la propre volonté et de la vanité. Dieu éduque ses Jacob en les mettant avec des personnes même pires qu’eux. Il permet qu’ils voient, dans la tromperie des Laban de ce monde, la tromperie de leur propre cœur.
Dieu est apparu cinq fois à Jacob. Il l’a corrigé, et lui a donné une nouvelle occasion de se confier en Lui. Le Dieu de Jacob ne laisse pas de tâche incomplète. Jacob pourrait oublier ses vœux, mais Dieu ne manque pas d’être fidèle.
Jacob fut béni après que sa force humaine fut brisée. Alors Jacob (le supplanteur) devint Israël (un prince de Dieu). Il est heureux de voir ses dernières années – par la foi il bénit les fils de Joseph et adora Dieu.
D’après the Lord is near janvier 1987
« Étant pleinement fortifiés, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et toute persévérance, avec joie » Colossiens 1. 11.
LE BUT ET LE RÉSULTAT DES ÉPREUVES
Les épreuves nous enseignent la patience. Apprendre à endurer est une longue école, et la patience est la grâce finale de la vie chrétienne. Quand elle a complété son œuvre, nous sommes « parfaits et accomplis, ne manquant de rien » (Jac. 1. 4). C’est pourquoi, souvent, la dernière leçon de la vie spirituelle est apprise dans l’école de la souffrance.
Les épreuves nous enseignent le courage. Elles nous libèrent de la crainte de souffrir alors que nous faisons l’expérience de la grâce de Dieu qui nous soutient. Elles nous poussent à nous revêtir de sa force et de son courage, et à nous élever au-dessus de l’action de la crainte jusqu’à ce que nous supportions le conflit, et finalement que nous en sortions du conflit avec les blessures de la lutte, mais avec la victoire comme bons soldats de Jésus Christ.
Les épreuves font de nous des modèles en pratique pour aider d’autres croyants, et pour la gloire de Dieu. Elles montrent au monde ce que Christ peut faire pour les enfants de Dieu, et ce que des vies remplies de Christ peuvent accomplir là où d’autres faillissent. Dieu désire que nous soyons des épîtres vivantes de Christ (2 Cor. 3. 3) devant le monde, devant les anges et devant les hommes. Nous pouvons leur montrer par notre exemple que Christ peut nous garder dans toutes les situations, et que la puissance de sa grâce est en pratique, surnaturelle, et adaptée à toutes les vies humaines.
Les épreuves nous rendent à même d’en aider d’autres, par les leçons que nous avons apprises par notre propre expérience (2 Cor. 1. 4). Le cœur insensible et peu exercé est peu qualifié pour réconforter, conseiller, et bénir un monde qui souffre. Dieu doit tout d’abord brûler ce qui est en nous pour que nous donnions quelque chose à nos proches. L’épreuve douloureuse de l’expérience réelle nous qualifie pour réconforter, fortifier et encourager l’âme de ceux auxquels le Seigneur doit nous envoyer, et auxquels nous pouvons dire : J’ai passé par là, et je peux vous dire, de ma propre expérience que « Mon Dieu comblera tous vos besoins selon ses richesses en gloire dans le Christ Jésus » (Phil. 4. 19).
D’après The Lord is near janvier 1987
« Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin » Jean 13. 1.
LE SEIGNEUR JÉSUS GARDERA LES SIENS JUSQU’À LA FIN DE LEUR COURSE DANS CE MONDE
À mesure que nous nous approchons, dans l’évangile, des scènes finales de la présence du Seigneur avec ses disciples, nous apprenons le motif qui poussait le Seigneur, dans cet acte de grâce, à prononcer ces paroles d’adieu, et à exprimer sa dernière prière. Si l’occasion était le fait que le Seigneur passait au Père, le motif en était son amour pour les siens. Il quitte ce monde, mais il y a ceux qu’Il laisse dans le monde, que le Seigneur se plaît à nommer « les siens ».
C’est une compagnie de croyants sur la terre qui appartiennent à Christ dans le ciel. Ils sont à Lui comme les fruits de son œuvre : ils sont à Lui comme donnés par le Père. Ils peuvent n’avoir que peu de valeur aux yeux du monde, mais ils sont très précieux aux yeux du Seigneur.
« Ayant aimé les siens… il les aima jusqu’à la fin ». Il les laisse peut-être, mais Il ne cessera pas de les aimer. L’amour humain cesse souvent. Nous nous laissons les uns les autres, nous nous oublions les uns les autres, et nous nous désintéressons les uns des autres. Le prophète nous dit qu’une femme peut même oublier son enfant, « mais moi, je ne t’oublierai pas » (És. 49. 15). Si le Seigneur allait quitter ce monde, Il n’oublierait pas les siens et ne cesserait pas de les aimer. Hélas ! Nos cœurs peuvent se refroidir envers Lui, nos mains peuvent se lasser de bien faire, nos pieds peuvent errer ; mais nous pouvons être assurés de ceci, c’est que Lui ne nous manquera jamais. Son amour nous portera et prendra soin de nous « jusqu’à la fin », et à la fin l’amour nous recevra dans la demeure de l’amour éternel, où il n’y a pas de cœurs froids, ni de mains qui retombent, ni de pieds qui s’écartent du chemin.
D’après the Lord is near janvier 1987
« La hauteur de l’homme sera humiliée, et l’élévation des hommes sera abaissée, et l’Éternel seul sera haut élevé en ce jour-là » Ésaïe 2. 17.
LES TEMPS DE LA FIN
Toute la création soupire pour le jour du Seigneur, un jour dans le plus grand contraste avec le jour de l’homme, auquel il a été permis de durer plusieurs siècles. Le jour de l’homme arrivera à sa terrible apogée quand l’homme de péché, le fils de perdition, dressera une image idolâtre, nommée « l’abomination de la désolation » dans le lieu saint, c’est-à-dire dans le temple à Jérusalem (Mat. 24. 15 ; Apoc. 13. 11 à 19).
Jusque-là Dieu aura permis à l’homme de suivre son propre chemin dans un monde qu’il a continuellement mal employé et corrompu. Alors ce grand champion du défi de l’homme envers le Dieu vivant affirmera hardiment être lui-même Dieu (2 Thess. 2. 3 et 4). Ce qui est encore plus tragique, c’est que beaucoup le suivront dans sa manœuvre audacieuse pour bannir leur Créateur de sa propre création. Là, l’orgueil de l’homme s’élèvera jusqu’à insulter et défier l’autorité de Dieu et de son Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus Christ.
Que peut-on espérer d’autre, sinon que Dieu accepte le défi, bien qu’Il ait supporté pendant des siècles les voies de péché de l’homme ? Le jour de l’homme a donné la preuve de ce qu’est l’homme. Ensuite le Jour du Seigneur prouvera ce qu’est le Seigneur. Il se lèvera pour secouer terriblement la terre, pour abattre l’orgueil hautain de l’homme, pour causer des désolations sur la terre, les pires que l’histoire ait jamais vues. Toute élévation de l’homme sera abaissée, toute fière arrogance de l’homme sera humiliée dans la poussière.
Le Seigneur seul sera exalté en ce jour-là. Le croyant, du fond de son cœur, approuve ce résultat merveilleux, car le Seigneur Jésus, auparavant, aura pris son Église dans sa présence. Là, nous nous réjouirons profondément de Le voir recevoir tout honneur au ciel et sur la terre, car le Jour du Seigneur ne se terminera pas par le jugement, mais par une bénédiction merveilleuse.
D’après the Lord is near janvier 1987
« Écarte l’homme de parti après un premier et un second avertissement, sachant qu’un tel homme est perverti et pèche : il se condamne lui-même » Tite 3. 10 et 11.
COMMENT GÉRER UN ESPRIT D’HÉRÉSIE
Les hérésies ne sortent pas tout à coup de nulle part. Derrière toute hérésie, il y a un hérétique, un homme qui insiste sur un point quelconque pour diviser les frères. L’hérétique est un homme qui divise, qui crée des partis.
Alors que certains hérétiques prêchent des contre-vérités, la plupart insistent sur une partie de la vérité au détriment de l’ensemble du sujet. Ce déséquilibre qu’ils créent par leurs demi-vérités est cause de beaucoup plus de divisions dans les rassemblements que les nombreux problèmes qui sont survenus à cause de fausses doctrines. Les mots « hérétique » et « secte », dans l’Écriture, sont dérivés de la même racine grecque, qui veut dire prendre position ou diviser.
Les versets ci-dessus nous disent ce qu’il faut faire au sujet de l’hérésie quand nous la trouvons au milieu de nous : Allez à la source du problème – à l’hérétique lui-même – et prévenez-le. S’il écoute l’admonestation, et renonce à insister sur son point de vue hérétique, Dieu en soit béni. Sinon, avertissez-le de nouveau. Si, après la seconde mise en garde, il persiste dans sa voie sectaire, en cherchant encore à rassembler des adhérents à sa cause ou à son point de vue, repoussez-le comme un opposant à l’unité. Autrement dit, refusez de l’écouter, car sa version de la vérité est réellement devenue une perversion. Il s’est condamné lui-même.
Dieu a ses raisons pour permettre l’hérésie. En 1 Corinthiens 11. 19, Paul nous donne le côté positif : « Car il faut aussi qu’il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés apparaissent clairement parmi vous ». Si vous vous trouvez au milieu d’une situation dans laquelle un hérétique se manifeste, prenez courage. C’est le moyen dont Dieu se sert pour nettoyer la maison, et fortifier ce qui reste.
D’après the Lord is near janvier 1987
« L’homme… ses jours sont comme l’herbe ; il fleurit comme la fleur des champs » Psaume 103. 15.
LE TEMPS EST TROP COURT POUR QU’ON REPOUSSE LE MOMENT DE CROIRE EN JÉSUS CHRIST
Le niveau de vie élevé des nations industrialisées, et notre entière façon de vivre, pèsent sur l’environnement au-delà de ce qu’il peut supporter. À cause de cela, de grands efforts sont faits pour essayer de diminuer la pollution de l’air et la pollution de l’eau. Les gens craignent que, sans cela, la terre puisse, un de ces jours, ne plus être habitable. Et souvent les croyants sont interpellés par des questions telles que : Pourquoi ne faites-vous pas quelque chose pour cette planète ? Pourquoi ne travaillez-vous pas de toutes vos forces à créer un meilleur environnement ?
La réponse que nous pouvons donner à ce genre de questions est simple : Environ quatre milliards d’humains vivent aujourd’hui sur notre planète. Au siècle prochain, pratiquement tous ceux-là auront disparu de sa surface – ils seront morts et leurs corps seront en décadence. Mais selon la parole de Dieu, la terre durera au moins encore un millier d’années. Il est donc évident que notre devoir n’est pas d’améliorer le monde, mais plutôt d’annoncer l’évangile de la grâce de Dieu, le message d’espérance pour toute l’humanité ; car chacun de ces plus de quatre milliards d’humains en vie actuellement a une âme immortelle.
La vie de l’homme est terriblement courte, comparée à l’âge de la terre, et cependant elle est décisive pour l’éternité à venir. Quiconque ne reçoit pas, dans cette vie présente, le Seigneur Jésus Christ dans son cœur et dans sa vie, comme le Sauveur des pécheurs perdus, Le rencontrera après la mort comme Juge – sans espoir de grâce. Il est encore temps maintenant. Il est encore possible aujourd’hui de fuir loin du jugement et de la condamnation éternels qui sont proches.
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Act. 16. 31).
D’après the Lord is near janvier 1987
« Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui » 2 Timothée 2. 19.
« Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela » Matthieu 6. 32.
« Éternel ! tu m’as sondé et tu m’as connu !» Psaume 139. 1.
DIEU ME CONNAÎT !
Les guillemots sont des oiseaux marins arctiques qui fréquentent les falaises rocheuses des régions côtières du Nord. Des milliers d’entre eux vivent ensemble en colonies sur des superficies relativement petites.
En raison de l’exiguïté, les femelles déposent leurs œufs en forme de poire en une longue rangée les uns à côté des autres sur un rebord étroit. Étant donné que presque tous les œufs se ressemblent, il semble impossible pour une mère oiseau d’identifier son œuf. Mais des études montrent qu’elle peut retrouver son propre œuf à tout moment, même si vous le placez à un autre endroit. La mère oiseau ramasse ensuite son œuf sur ses pattes palmées et le remet à son emplacement d’origine.
Dans la Bible, nous lisons que Dieu connaît tous ceux qui croient en Lui. Plus encore : Il connaît leurs pensées et leurs sentiments : « Tu connais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée. Tu connais mon sentier et mon coucher, et tu es au fait de toutes mes voies » (Ps. 139. 2 et 3).
C’est incroyable pour moi ! Mon Dieu et Père sait tout ce que je pense et fais. Il connaît aussi les mots que je m’apprête à dire.
Cette merveilleuse omniscience de Dieu n’est pas du tout effrayante. Au contraire, elle me pousse à Le louer et à L’adorer de tout mon cœur. Elle me procure un sentiment indescriptible de sécurité et de confiance. Si Dieu sait tout dans ma vie, je n’ai rien à craindre ni à m’inquiéter de rien.
D’après die gute Saat décembre 2024