
« Ta parole est bien affinée, et ton serviteur l’aime » Psaume 119. 140.
LA PAROLE DE DIEU A-T-ELLE DU PRIX POUR NOUS, COMME POUR LE PSALMISTE ?
Est-ce que j’aime la Parole de Dieu ? La place qu’elle tient dans ma vie montre bien si j’aime mon Dieu. Est-ce que je lis sa Parole ? Est-ce que je la lis soigneusement et avec attention ? Est-ce que je la médite ? Est-ce que je la lis pour qu’elle me transforme ? Pour apprendre de Dieu et de sa Parole, j’ai besoin de temps et de persévérance – et d’amour.
Deux femmes, en 1943, dans un camp japonais de détenus, commencèrent à transcrire de mémoire, sur des morceaux de papier – les notes de morceaux de musique – des passages de Brahms et de Beethoven. Finalement ces voix instrumentales furent chantées dans le camp – par des femmes qui n’avaient plus la force de se lever, et chantaient assises. Pour les détenus du camp de prisonniers – de camps de la faim – c’était merveilleux dans leur misère.
Ces deux femmes aimaient tellement la musique qu’elles connaissaient par cœur des œuvres entières et pouvaient les transcrire. Qu’est-ce que je pourrais citer ou écrire par cœur de la Bible ? De quels passages est-ce que je me souviens ?
Le psalmiste, alors, ne connaissait pas la richesse de la révélation de Dieu, que nous avons maintenant. Mais on découvre sa faim, son désir et son amour pour cette Parole. Les premiers chrétiens connaissaient bien les écrits de l’Ancien Testament. Sinon ils n’auraient pas pu montrer aux Juifs, à l’improviste, par les Écritures, que Jésus était le Christ (Act. 9. 22 ; 18. 28)
Dieu nous parle par sa Parole. Il nous révèle ses pensées et sa volonté, nous montre ce qui est important pour Lui et ce en quoi Il trouve son plaisir. Aimons-nous tellement sa Parole que nous y sommes chez nous ?
D’après der Herr ist nahe décembre 2024
« Confie-toi en l’Éternel et pratique le bien ; habite le pays et repais-toi de fidélité, et fais tes délices de l’Éternel : et il te donnera les demandes de ton cœur. Remets ta voie sur l’Éternel, et confie-toi en lui ; et lui, il agira » Psaume 37. 3 à 5.
FAITES CONFIANCE À DIEU
En tant qu’étudiant, j’ai travaillé dans une entreprise pendant les vacances pour gagner un peu d’argent. Le propriétaire de cette entreprise était un chrétien fervent. J’ai pu rester avec lui pendant ces semaines et déjeuner chez lui. Au cours de ces repas, il me raconta à plusieurs reprises sa vie et comment il avait vécu des expériences particulières avec Dieu.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, il décida de ne pas travailler dans le domaine des armements. En tant que chrétien, il ne pouvait en répondre devant Dieu. Il ne lui restait plus que sa décision, une entreprise et de nombreux employés : quels biens devait-il produire maintenant que le commerce international était au point mort ?
Alors qu’il servait dans l’armée, il a rencontré un entrepreneur qui fabriquait des vélos dans son usine. Mais à cette époque, il lui manquait des transmissions manuelles. Ils ont donc convenu que le chrétien lui ferait des transmissions à vélo. C’est ainsi que lui et sa compagnie ont survécu à la guerre. Comme il était reconnaissant envers Dieu pour cette solution ! Après la guerre, il s’est tourné vers d’autres produits.
Cette histoire m’a vraiment impressionné. Une fois de plus la promesse de Matthieu 6. 33 s’accomplissait : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus ».
D’après Näher zu Dir décembre 2024
« Tes paroles ont été pour moi l’allégresse et la joie de mon cœur » Jérémie 15. 16.
UNE VIE AVEC DIEU
Un chrétien de 95 ans que je connaissais est décédé. On m’a demandé de faire un service dans la maison de retraite où il vivait. Il avait choisi trois textes de la Bible à lire à haute voix le jour de son enterrement. L’ensemble du personnel et de nombreux résidents de la maison étaient présents. Tout le monde était très triste et accablé.
Le premier texte était : « C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole m’a fait vivre » (Ps. 119. 50). L’homme avait vécu dans une clinique spéciale pour handicapés pendant plus de vingt ans avant de venir dans cette maison de retraite. Le texte qu’il avait choisi dans les Saintes Écritures était un résumé de cette période de sa vie. Sa foi en Jésus-Christ l’avait soutenu ! Oui, pour ceux qui acceptent la Bible comme étant la Parole de Dieu, c’est une graine de vie qui germe, s’épanouit et porte du fruit.
Le deuxième texte était : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé » (2 Cor. 4. 13). Lorsqu’il a été amené dans cette maison de retraite, il a d’abord été si perturbé qu’il est resté dans sa chambre pendant une année entière sans aucun contact extérieur. Puis un jour, il est sorti et a parlé à tous ceux qu’il rencontrait de son bonheur de croire au Seigneur Jésus. Il avait compris que Dieu appelle le croyant chrétien à témoigner de son Sauveur.
Le troisième texte représentait un point culminant : « L’amour ne périt jamais » (1 Cor. 13. 8). Notre ami âgé avait voulu donner une dernière fois, à tous ceux qui l’avaient connu, cette référence à l’amour de Dieu. Lui-même avait apprécié et rayonné cet amour dans sa vie.
D’après die gute Saat décembre 2024
« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » Matthieu 11. 28.
LE VRAI REPOS N’EXISTE QU’AVEC DIEU
L’ère numérique fait désormais partie intégrante de notre quotidien. Toujours en ligne, toujours disponible, des actualités et des offres alléchantes en un seul clic. Le monde du marketing nous attire avec un flot de produits attractifs. Chaque jour, nous recevons de nombreux courriels qui réclament notre attention. La devise, c’est d’être toujours à jour.
Notre cerveau est inondé d’informations. La numérisation est censée nous soulager, mais d’une certaine manière, c’est le contraire qui se produit. Si l’on regarde autour de nous, on voit des personnes stressées se précipiter d’un rendez-vous à l’autre. Nous avons également du mal à nous détendre. L’actualité, avec de nouvelles histoires d’horreur chaque jour, nous terrifie. La dépression et l’épuisement professionnel ont augmenté rapidement dans la société et les délais d’attente pour les psychologues sont longs.
Derrière la façade du monde numérique se cache un voile sombre de stress, de désespoir, de peur et de pensées paralysantes. Les techniques de yoga et de méditation sont en plein essor. Mais elles ne donnent pas la vraie paix – au contraire, elles endorment la conscience.
Un seul peut donner le repos, c’est Jésus-Christ. Ceux qui viennent à Lui ne seront pas à l’abri du stress quotidien, mais ils trouveront la paix intérieure – alors que le péché provoque le plus grand malaise intérieur : il nous prive de la paix et de l’espoir, dont nous avons absolument besoin.
Jésus est venu sur la terre et est mort sur la croix du Calvaire pour apporter le salut, afin que les gens puissent se réconcilier avec Dieu et trouver la paix. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix », a assuré Jésus à ses disciples. Quiconque croit en Lui est en paix avec Dieu, qui lui donne une « paix qui surpasse toute intelligence » dans la vie quotidienne trépidante et dans les tempêtes de la vie (Col. 1. 20 ; Jean 14. 27 ; Phil. 4. 6 et 7).
D’après Die gute Saat décembre 2024
« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » Romains 3. 23.
L’ACTION DE LA PAROLE DE DIEU SUR L’HOMME
Nous étions sur la route, dans le quartier de la drogue et des lumières rouges d’une grande ville allemande, et voulions apporter l’évangile pour annoncer aux gens que Quelqu’un les aime et qu’Il est mort pour eux : Jésus Christ. Pour entrer en conversation avec eux, nous avions de petits cadeaux avec nous.
Trois semaines plus tard, quand nous étions là, à parler avec le tenancier d’un bar, il nous demanda s’il pouvait échanger son cadeau pour un autre. Il expliqua : Avant, on m’avait donné une lampe avec un verset de la Bible dessus : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Je ne peux pas supporter de lire et relire ce verset de la Bible…
Oui, il y a des versets de la Bible qui sont gênants, qui accusent, qui nous brûlent. Quelquefois ils nous rappellent quelque chose que nous ne pouvons pas oublier. Mais peut-être que c’est par ce verset-là que Dieu veut nous parler personnellement. Aussi, au lieu de réagir par ennui, nous ferions bien de nous demander ce que Dieu veut nous dire par ce moyen.
Pensons donc à ce message de la Bible comme venant de Quelqu’un qui est bon et honnête avec nous. Quand un médecin nous fait part de notre mauvais diagnostic, ce n’est certainement pas plaisant non plus, mais c’est le premier pas vers la guérison. Et peu de gens seront assez insensés pour éluder les recommandations qui peuvent apporter la guérison : habituellement, nous en sommes reconnaissants et nous nous procurons les médicaments dès que possible.
L’homme avait lu : Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. – et il savait que cela voulait dire : J’ai péché et je suis privé de la gloire de Dieu. Et cela était un bon commencement.
D’après the good Seed décembre 2024
« Mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui et, le voyant, fut ému de compassion : il s’approcha et banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre bête, le mena à l’hôtellerie et prit soin de lui » Luc 10. 33 et 34.
LE SENS DE LA PARABOLE DU BON SAMARITAIN
Blessé, dépouillé, et laissé à demi-mort par des brigands, cet homme est une image frappante de chacun de nous dans notre état naturel sur la terre. Le pouvoir de Satan nous a causé beaucoup plus de dommages que nous ne pouvons l’imaginer, et la source de notre aide n’est pas plus en nous-mêmes qu’elle ne l’était pour cette pauvre victime. Il avait un besoin désespéré d’une autre aide, et nous de même. Le sacrificateur ritualiste passe à côté de lui sans s’arrêter, car qu’est-ce qu’un rite peut faire pour un homme tombé si bas ? Le Lévite ne fit rien non plus : il devait être le serviteur, l’actif, mais il ne fit rien pour l’homme à demi-mort. Personne non plus n’a jamais, par ses œuvres, amené quelqu’un d’autre au ciel.
Mais un Samaritain – celui qui était méprisé par les Juifs et considéré comme inférieur – passa où était l’homme et fut ému de compassion envers lui. Cela illustre d’heureuse manière la miséricorde du Seigneur Jésus – quoiqu’Il n’ait pas été un Samaritain. Cependant Il était traité comme tel par son propre peuple, les Juifs, qui parlaient de Lui de cette manière par mépris (Jean 8. 48).
Ayant bandé les plaies de l’homme, le Samaritain y versa de l’huile et du vin. « Christ a été blessé pour nos transgressions » (És. 53. 5). Il est certainement bien qualifié pour bander les blessures du péché pour nous. L’huile parle de l’Esprit de Dieu qui nous est donné par pure grâce – le vin, du sang de Christ qui purifie de tout péché et apporte la joie au lieu de la misère, car le vin parle aussi de joie. Mettre le blessé sur sa propre bête indique que Christ nous met à sa propre place – c’est-à-dire que nous sommes vus par Dieu comme étant « en Christ ». L’auberge à laquelle le blessé est amené est un type de l’Église, la demeure de Dieu sur la terre. L’hôtelier parle de l’Esprit de Dieu qui préside dans l’Assemblée, et le Seigneur nous remet à ses soins jusqu’à ce qu’Il revienne comme Il l’a promis. Provision de grâce précieuse et merveilleuse !
D’après the Lord is near janvier 1987 (L.M.Grant)
« Il est bon pour moi que j’aie été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. La loi de ta bouche est meilleure pour moi que des milliers de pièces d’or et d’argent » Psaume 119. 71 et 72.
LE RÉSULTAT HEUREUX DES ÉPREUVES
Les épreuves nous enseignent à prier et nous obligent à être beaucoup seuls avec Dieu. Elles amenèrent Jacob sur ses genoux aux gués de Jabbok (Gen. 32. 23 à 30). Elles enseignèrent au psalmiste à trouver « la demeure secrète du Très-Haut » (Ps. 91). Elles firent, de la vie de l’apôtre Paul, une dépendance continuelle de la présence de son Seigneur, et elles ont inspiré et soutenu la communion divine que nous avons appris à éprouver comme la ressource suprême et la solution aux questions de notre vie.
Il est très humiliant que Dieu soit obligé de rapprocher ses enfants de Lui par des souffrances et des besoins. Mais hélas, trop souvent l’aise et le confort nous amènent à être, au moins en partie, indépendants de Lui. Nos périodes marquées par plus de piété et les temps qui ont amené Dieu le plus près de nous ont été celles dont nous avons pu dire : Tu as connu mon âme dans l’adversité.
Les épreuves nous enseignent l’amour. Quand Dieu désire nous adoucir et affiner notre esprit, et répondre à nos prières demandant la patience et l’amour, Il doit permettre que la discipline de mauvais traitements, d’injustice, et souvent de maux sévères nous oblige à aller vers Lui pour avoir l’amour qui « supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout » (1 Cor. 13. 7). Bien sûr, nous trouvons d’abord que nous n’avons pas l’amour qui endure la mise à l’épreuve. Mais quand le Saint Esprit nous convainc de nos péchés, Il nous conduit à la source de la force. Alors, en apprenant progressivement la leçon humiliante, nous sommes conduits par Lui, jour après jour, à plus de mise à l’épreuve et à un raffinement plus doux, jusqu’à ce que nous puissions Le remercier pour le feu qui nous a apporté plus de grâce de son Esprit, et son propre amour insurpassable.
D’après the Lord is near janvier 1987
« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » Jean 8. 32.
« Qu’est-ce que la vérité ? » Jean 18. 38
LA QUESTION CRUCIALE
Lorsque Jésus Christ a été amené devant Ponce Pilate, la Vérité absolue et permanente s’est trouvée devant le relativiste confus. À mesure que l’interrogatoire se poursuivait, et que Pilate cherchait des réponses aux questions qui se posaient alors, Christ lui offrait la vérité pour l’éternité. Quand Pilate cherchait à convaincre Christ de trahison, pour Lui faire admettre que l’accusation de royauté était vraie, Christ lui présenta la vérité : « Tu le dis, que moi, je suis roi. Moi je suis né pour ceci, et c’est pour ceci que je suis venu dans le monde, pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jean 18. 37).
Ponce Pilate a-t-il écouté Christ ? A-t-il écouté le Roi des rois qui lui disait qu’Il était à la fois le Témoin de la vérité, et la Vérité elle-même ? Non. Il a manqué l’occasion, le demi-tour de sa vie. Il était tellement occupé de la décision du moment qu’il a manqué de prendre la décision pour l’éternité. Quand Christ l’a confronté avec la vérité, tout ce qu’il a réussi à dire était la faible défense d’un penseur confus : « Qu’est-ce que la vérité ? »
Il était tellement pris par les détails techniques de ce cas – comment il pourrait paraître aux yeux de Anne, de Caïphe, du sanhédrin, de César, du peuple, même de sa femme, qu’il oublia ces yeux qui étaient fixés sur les siens, et qui lui offraient la vérité qui sauve pour l’éternité. Pilate était pris par ses circonstances présentes et, frustré à ce moment-là, il posa la question classique de l’éthique : « Qu’est-ce que la vérité ? » L’homme, tout seul, ne peut pas répondre à cette question, parce qu’il ne connaît pas la vérité. Avec Christ, on ne pose plus la question, parce qu’on a la Vérité.
D’après the Lord is near janvier 1987
« Combats le bon combat de la foi ; saisis la vie éternelle, pour laquelle tu as été appelé et tu as fait la belle confession devant beaucoup de témoins » 1 Timothée 6. 12.
ÊTRE FIDÈLES À JÉSUS CHRIST DANS LES COMBATS JOURNALIERS
Il a été estimé que, pendant la terrible bataille sur Omaha Beach le Jour J, pendant la deuxième guerre mondiale, un cinquième seulement des hommes dans les compagnies les plus effectives employèrent leurs armes. Pourquoi cela ? Il y a sans doute plusieurs raisons. Peut-être que certains étaient épouvantés, ou ne pouvaient pas voir l’ennemi, ou avaient été blessés. Nous qui jouissons de la liberté à cause de leur grand sacrifice ne pouvons certainement pas porter de jugement.
Cependant, nous pouvons tirer un parallèle frappant avec notre combat spirituel : Combien de chrétiens, aujourd’hui, emploient leurs armes spirituelles dans notre combat contre Satan et ses armées ? Il nous a été dit de combattre le bon combat de la foi, en employant des armes qui ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction de forteresses.
Certains d’entre nous se sont-ils retirés de la bataille par peur ? Avons-nous perdu de vue l’ennemi, en regardant plutôt dans d’autres directions quand il porte ses assauts contre Christ et les siens ? Peut-être que certains d’entre nous avons été blessés – toute notre force et notre énergie sont tournées vers nous-mêmes et nos blessures. Pire que tout, certains des soldats de l’armée du Seigneur ont-ils pointé leur arme l’un vers l’autre plutôt que vers l’ennemi ?
Les paroles de notre Commandant sont claires et simples : « Combats le bon combat de la foi ». Christ a triomphé de Satan à la croix du Calvaire, et nous appelle à partager son triomphe. La bataille impliquera des difficultés, des souffrances, et du renoncement à soi-même ; mais cela n’en vaut-il pas la peine afin que nous puissions plaire à Celui qui nous a engagés comme ses soldats ?
D’après the Lord is near janvier 1987
« Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et le frère Timothée » Colossiens 1. 1.
NOUS TENIR À LA PLACE OÙ DIEU NOUS MET, ET Y ÊTRE FIDÈLES
L’apôtre Paul, avant sa rencontre avec le Seigneur Jésus sur la route de Damas, se considérait être un serviteur de Dieu : il avait été désigné et autorisé par le souverain sacrificateur, qui lui avait donné des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait quiconque était de la voie, homme ou femme, il les amène, liés, à Jérusalem. Dans un sens, il était un apôtre du souverain sacrificateur, vers lequel il était venu, en se recommandant lui-même pour ce qu’il pensait être un devoir nécessaire approuvé par Dieu.
Tout changea quand le Seigneur Jésus le rencontra sur cette route. Pendant les trois jours où il fut aveugle, les yeux de son cœur furent ouverts, et il prit conscience qu’il n’était pas du tout dans la volonté de Dieu. Il appela Seigneur Celui qu’il avait persécuté, et devint son serviteur ; et plus que cela, il devint son apôtre par la volonté de Dieu. Comme tel il fut donné à l’Église pour le perfectionnement des croyants, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ. Il ne se recommanda pas lui-même pour cette tâche ; il fut choisi pour elle par Celui qui le désigna. Et c’est seulement alors qu’il fut réellement le ministre de Dieu.
En tant que chrétiens, vous et moi avons reçu un don de Dieu et avons été donnés à l’Église pour la servir. Nous n’avons pas à nous recommander nous-mêmes pour ce qui nous semble le plus approprié pour nous ; nous n’avons pas à nous contenter d’être engagés par des hommes, quelque haut-placés qu’ils puissent être ; mais nous avons à demeurer à la tâche que notre Maître nous a confiée et autorisée, et pour laquelle Il nous a équipés. Alors nous abonderons dans l’œuvre du Seigneur, sachant que notre travail n’est pas vain dans le Seigneur.
D’après the Lord is near janvier 1987
« Chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise » Jacques 1. 14.
LE DIABLE CHERCHE TOUJOURS À TENTER LES CHRÉTIENS ET À LES FAIRE TOMBER
De nombreux passages montrent que nos convoitises viennent du dedans, de notre propre cœur mauvais. La convoitise est aussi naturelle dans l’homme que le sont les mauvaises herbes dans le champ. « Chacun », croyant ou pécheur, « est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise. » – amorcé par cette convoitise, dont la pratique lui cause du plaisir. Aucune personne ne peut accuser Satan de toutes les mauvaises actions qu’elle peut faire. Ces actions viennent de sa propre convoitise, qu’elle a permise et dont elle a joui, plutôt que de la repousser et de la haïr.
L’activité de Satan a un but tout à fait différent. La suprématie est sa convoitise maîtresse. Il convoite la place de Christ, et il agit avec cela en vue. Nous ne doutons pas qu’il désire beaucoup voir les enfants de Dieu s’adonner à la convoitise. Tout ce qui s’oppose à Dieu et discrédite son nom lui plaît. Maintenant que Dieu œuvre pour remplir le ciel d’âmes sauvées, le diable s’y oppose, comme Éphésiens 6. 10 à 18 le montre bien, mentionnant « les flèches enflammées du Méchant ».
Quand les cieux seront remplis, et que Dieu se tournera vers la terre pour la remplir d’hommes rachetés et de sa gloire, Satan emploiera aussi son pouvoir, comme Apocalypse 12 l’enseigne.
Notre chair, le siège de nos convoitises, n’est pas une chose intelligente, mais ce principe mauvais dans l’homme que les pécheurs aiment et nourrissent – et que les croyants haïssent et refusent. Mais Satan est une créature intelligente, ambitieuse, orgueilleuse. Il est l’ennemi acharné de Dieu, envieux de Christ, et toujours prêt à employer n’importe quoi pour s’opposer à Christ, et spécialement en imitant les choses de Christ. Son grand rôle, depuis toujours, a été de contrefaire. Nous ne sommes pas ignorants de ses desseins. Puissions-nous ne pas le laisser prendre avantage sur nous.
D’après the Lord is near janvier 1987
« Ayez donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus, lui qui, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave… étant trouvé quant à son aspect comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » Philippiens 2. 5 à 8.
JÉSUS CHRIST, LE SEUL MODÈLE POUR LE CHRÉTIEN
Le Seigneur Jésus est le divin remède contre l’envie et la jalousie, les luttes et la vaine gloire – contre l’occupation de soi-même, dans toutes ses formes hideuses. L’écrivain inspiré introduit à nos cœurs l’Homme Christ Jésus, humble, vidé de soi-même, obéissant.
Nous voyons là Celui qui possédait tout pouvoir dans le ciel et sur la terre. La majesté et la gloire divines étaient à Lui. Il était Dieu sur toutes choses, béni éternellement. Par Lui toutes choses ont été créées, et par Lui elles subsistent. Et cependant Il est apparu dans ce monde comme un homme pauvre – un serviteur. Les renards et les oiseaux, des créatures qu’Il avait formées, étaient mieux équipées que Lui, leur Créateur. Ils avaient une tanière ou un nid pour s’y reposer. Lui n’avait rien de cela.
Jésus Christ pensait aux autres, prenait soin d’eux, agissait pour eux, pleurait avec eux, les enseignait ; mais Il ne faisait jamais une chose pour Lui-même. Nous ne le trouvons jamais prenant la peine de se procurer quelque chose pour Lui-même. Sa vie était un parfait renoncement à soi-même. Lui, qui était tout, se fit n’être rien. Il était en contraste absolu avec le premier Adam qui, n’étant qu’un homme, voulut être comme Dieu, et devint l’esclave du serpent. Le Seigneur Jésus, qui était le Dieu suprême, prit la place la plus basse au milieu des hommes.
Il est absolument impossible qu’aucun homme puisse prendre une place aussi basse que Jésus. Il était la racine qui sort d’un terrain sec. Il n’avait ni forme ni éclat, aucune beauté aux yeux des hommes. Il était l’Homme méprisé, négligé, vidé de soi-même, doux et humble, du début à la fin. Il donna tout, jusqu’à sa propre vie. Son renoncement était entier.
D’après the Lord is near janvier 1987 (C.H.M.)
« Quel est donc l’esclave fidèle et sage que son maître a établi sur les domestiques de sa maison, pour leur donner leur nourriture au temps convenable ? Heureux cet esclave-là que son maître, quand il viendra, trouvera faisant ainsi. En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens » Matthieu 24. 45 à 47.
ÊTRE FIDÈLES LÀ OÙ LE SEIGNEUR NOUS PLACE
L’esclave fidèle est mis en contraste avec celui des versets suivants, qui est méchant et bat ceux qui sont esclaves avec lui plutôt que de les nourrir. Pour le premier serviteur, la venue du Seigneur est une bénédiction merveilleuse – pour le second, cette venue sera un jugement sans appel. Le premier est un vrai croyant. Pour lui le Seigneur viendra au moins sept ans avant de venir pour le second. Car il y a deux phases distinctes de sa venue. La première, c’est pour prendre tous les vrais croyants hors de ce monde, vers la maison du Père. Toutes ses bonnes œuvres seront pleinement récompensées, et dans le royaume millénaire à venir tous les serviteurs fidèles seront placés sur les possessions de notre Seigneur Lui-même : grâce merveilleuse.
La deuxième phase de cette venue sera pour le juste jugement de tous ceux qui ont refusé sa grâce ou, comme dans le cas du mauvais serviteur, ont abusé de leurs privilèges avec un mépris hautain des serviteurs fidèles de Dieu – et donc du Seigneur Lui-même. Quelquefois, quand l’Écriture parle de la venue du Seigneur, les deux phases peuvent être impliquées. Cependant elles sont toujours distinguées.
Le croyant attend le Seigneur Lui-même. Il est prêt à Le recevoir quand Il viendra, et d’ici-là, il recherche la véritable bénédiction des autres. Le mauvais serviteur ne veille pas du tout, et il n’est pas préparé pour cette terrible venue du Seigneur en jugement.
Soyons fidèles et prudents, sensibles aux besoins des autres – et attendant continuellement le Seigneur.
D’après the Lord is near janvier 1987 (L.M.Grant)
« Fortifiez-vous et soyez fermes ; ne craignez point et ne soyez point effrayés devant le roi d’Assyrie… car avec nous il y a plus qu’avec lui : avec lui est un bras de chair, mais avec nous est l’Éternel, notre Dieu, pour nous aider et pour combattre nos combats » 2 Chroniques 32. 7 et 8.
LE COMBAT DU CHRÉTIEN
La Bible ne laisse aucun doute sur le fait que tout chrétien est impliqué dans un combat spirituel. Plusieurs tactiques de Satan, notre ennemi, de même que des principes spirituels pour le vaincre, sont vus en figure dans les batailles de l’Ancien Testament. En 2 Chroniques 32, les tactiques du roi d’Assyrie sont semblables, de manière frappante, aux tactiques de Satan – il insulte (v. 10), il tord la vérité (v. 11 et 12), il menace et cherche à terrifier (v. 13 à 19), et il tente (2 Rois 18. 31 et 32).
Voyons en détail les insultes. Les Assyriens se moquent : En quel genre de Dieu vous confiez-vous, qui vous laisse assiégés ? Cela n’est-ce pas commun ? Où est tout ce bonheur que vous êtes supposés avoir comme chrétien ? Comment pouvez encore croire en ce Dieu de votre école du dimanche, qui vous promet tout, et ne vous le donne pas ? De nombreux chrétiens qui seraient soldats se découragent devant la bataille. Ils ne peuvent pas gérer les tentations du diable. Ils ne voient pas que le Seigneur n’a pas promis une délivrance instantanée dans les batailles spirituelles.
La délivrance de Dieu vint à la fin à la ville assiégée de Jérusalem (2 Chron. 32. 20 à 23). 185 000 soldats ennemis furent abattus en une nuit (2 Rois 19. 35). Quelle délivrance miraculeuse ! Le siège se termina par la délivrance, non pas par la défaite, parce que le peuple de Dieu regarda à Lui et s’attendit à Lui, et ils ne furent pas trompés par les tactiques de l’ennemi. Ne serait-ce pas un grand témoignage à la gloire de Dieu, si vous pouviez dire, au sujet de votre combat spirituel présent : Assiégé, mais pas abattu ?
D’après the Lord is near janvier 1987
« Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure » Matthieu 25. 13.
QUELLE EST L’ISSUE DE VOTRE VOYAGE DE LA VIE ?
Nous sommes tous en voyage. Le riche, le mendiant, le vieillard qui se voit près de sa fin, l’enfant qui saute dans son jeu, le soldat sur le champ de bataille, le marin sur le navire de guerre – ils sont tous en voyage, mais dans quelle direction ?
Que sera la fin ? C’est la question qui se pose toujours. Cette question est infiniment plus sérieuse en ce qui concerne l’éternité et ses questions solennelles. Et cela est d’autant plus sérieux quand nous considérons qu’aucun de nous ne sait quand la fin du voyage – le voyage vers l’éternité – sera atteinte.
Par exemple, dans le cas d’un accident de métro qui se produisit, il y a longtemps, où les 86 passagers de ce train du malheur ne savaient pas que c’était leur dernier trajet – non pas vers leur demeure de banlieue, mais vers la mort et l’éternité !
Il se peut que vous soyez avec ceux-là avant la fin du jour de demain. Êtes-vous prêt ?
La fin viendra, que ce soit aujourd’hui, l’année prochaine, ou dans cinquante ans, mais elle viendra !
Êtes-vous prêt ? Où passerez-vous l’éternité ?
Un groupe de personnes évacuées avait été amené à un endroit considéré comme sûr. Mais la zone de bataille se rapprochait de manière critique. Aussi les autorités leur ordonnèrent de rassembler leurs affaires et de monter sur un navire pour être conduits à un endroit plus sûr. Quand ces personnes évacuées furent à bord du navire, elles savaient qu’elles étaient en voyage, mais ne savaient pas vers quelle destination. Que c’était triste ! Mais c’est exactement la condition de beaucoup sur le voyage de la vie : ils ne savent pas où ils vont. Peut-être en est-il ainsi de vous ?
D’après the Lord is near janvier 1987