
Les symboles
La colombe : Gen. 8. 8 et 9 ; Jean 1. 32.
La rosée : Nomb. 11. 9 ; Ps. 133. 3.
L’eau : Ex. 17. 5 et 6 ; 1 Cor. 10. 4 ; Jean 4. 13 et 14 ; Jean 7. 37 à 39 ; Apoc. 22. 17 ; Ps 1. 3.
L’huile : Ex. 27. 20 ; 40. 9, 1 Pierre 1. 2 ; 1 Rois 17. 4 ; 2 Rois 4. 4 ; Éph. 5. 18 ; És. 1. 6 ; Luc 10. 34.
Le Saint Esprit prend corporellement la forme d’une colombe en Jean 1, ce qui nous rappelle qu’Il est une personne divine qui compose la trinité. Lors du baptême du Seigneur, les trois personnes de la déité sont présentes : le Seigneur Jésus, le Saint Esprit sous la forme d’une colombe et Dieu le Père qui s’exprime (Mat. 3. 16 et 17).
Les autres symboles ou images nous aident à comprendre comment Il agit.
La manne, image de Christ, ne descendait pas sur une terre sèche mais après la rosée. Ainsi les cœurs doivent être préparés par l’Esprit Saint avant de pouvoir recevoir Christ.
En Jean 7. 37, le Seigneur montre que l’eau est un symbole du Saint Esprit. Comme l’eau Il vient rafraîchir le croyant, Il l’abreuve de Christ. C’est l’eau vive qui apporte ce rafraîchissement, à la différence de l’eau stagnante, qui nous parle de la Parole, comme l’eau de la cuve d’airain par exemple.
L’eau qui coule du rocher, c’est une eau courante qui est l’image du Saint Esprit.
Proche de Dieu, comme l’arbre planté près du ruisseau, le croyant va porter du fruit, Ps 1. 3.
L’image de l’huile traverse toute la Parole : l’huile dans les lampes du chandelier, l’huile de l’onction pour consacrer au service sacerdotal (Ex. 29. 7), pour oindre les rois…
Le Saint Esprit agit pour purifier, sanctifier, consacrer ou mettre à part pour Dieu, pour exercer un service, il rend intelligent pour comprendre les pensées de Dieu, il agit dans les croyants et dans l’Assemblée.
En Matthieu 25, les vierges sages ne peuvent pas donner de l’huile aux vierges folles. Nous ne pouvons pas transmettre la vie de Dieu à celui qui ne l’a pas, il faut que chacun se l’approprie et alors il reçoit le Saint Esprit en lui.
1 Rois 17 et 2 Rois 4 nous montrent que cette ressource de l’Esprit de Dieu est inépuisable. La limite est toujours de notre côté, l’huile s’est arrêtée quand il n’y a plus eu de vase. Il peut toujours nous apporter ce dont nous avons besoin, direction et connaissance, seulement il peut être attristé par l’état de notre cœur.
Onction, sceau et arrhes
Éphésiens 1. 13 et 14 ; 2 Corinthiens 1. 21 et 22, Romains 8. 14 à 16.
« En qui aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse » (Éph. 1. 13).
Un sceau royal était un signe d’appartenance au roi, il marquait ainsi sa propriété. Le croyant est scellé de l’Esprit, ce sceau atteste que nous appartenons à Dieu et nous apporte la certitude que nous sommes sauvés, que notre place est acquise.
C’est la marque de l’autorité de Dieu sur l’enfant de Dieu.
Le Saint Esprit habite dans le croyant et dans l’Église.
Il est parlé de l’onction en Lévitique 2. 2 et 4 pour l’offrande de gâteau, figure de Christ dans son humanité. Le Seigneur a été oint du Saint Esprit, Actes 10. 38, et le croyant l’est lui aussi.
Christ signifie oint pour une œuvre spécifique.
Les arrhes sont une avance qui est donnée sur ce qui est acquis, sur l’héritage, c’est aussi une garantie.
« Dieu… nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs » (2 Cor. 1. 22). C’est comme un avant goût de ce qui nous attend au ciel, c’est l’action de l’Esprit dans nos cœurs et dans l’Assemblée pour nous rappeler notre héritage.
L’Esprit Saint en nous est une bonne nouvelle : Dieu ne nous dit : tu es à moi, il envoie son Esprit en nous. C’est un Esprit d’adoption (Rom. 8. 15) qui nous donne la certitude que nous sommes enfants de Dieu.
Par le sceau il met son empreinte sur nous ; elle va nous aider à marcher, à être comme le Seigneur.
Quand la vie est difficile, quels que soient les découragements, les tristesses, la banalité du quotidien, pensons que nous avons l’Esprit Saint, que Dieu nous dit : tu es à moi, il nous a déjà donné un avant goût de ce qui nous attend, cela nous aide à relever la tête.
Avant toute chose, quand Dieu nous regarde, il nous dit : tu es mon enfant ; c’est ce que l’Esprit nous dit en premier : tu es un enfant de Dieu.
Et s’il y a des arrhes c’est qu’il y a un héritage !
Le croyant est oint, sanctifié pour Dieu, scellé, une distinction est faite, séparé du monde et racheté, il a reçu les arrhes.
La nécessité de l’opération du Saint Esprit dans le pécheur
Tite 3. 3 à 5 ; Jean 3. 3, 5 ; 16. 7 à 11 ; Actes 7. 51 ; Hébreux 3. 7 et 8 et 10. 29.
On ne peut pas convertir les autres, ni donner à Dieu leur rançon (Ps. 49. 7) mais nous avons à montrer le chemin du salut.
Si on est incapable de toucher un cœur, il y a le rôle du Saint Esprit qui travaille dans les cœurs.
Par exemple, le brigand a réalisé qu’il était un pécheur alors que juste avant il insultait le Seigneur. Le Saint Esprit lui a donné de comprendre qu’il ne pouvait pas se présenter devant Dieu avec ses péchés.
Comment avons-nous réalisé que nous étions perdus ? C’est le Saint Esprit qui nous a donné cette conviction, Jean 16. 8. Ensuite il montre à chaque âme le chemin du salut.
L’homme est incapable de s’approcher de Dieu, il est mort, coupable.
Pour s’approcher de Dieu il faut la nouvelle naissance, c’est l’action du Saint Esprit. Comme la rosée rafraîchit la terre, le Saint Esprit prépare le cœur des incrédules pour qu’ils acceptent Christ.
Le Saint Esprit rend responsable de son état et amène l’âme à reconnaître son état de pécheur.
En Actes 2. 37, ils eurent le cœur saisi de componction, ils prennent conscience de leur état et on voit la conséquence au verset 41 : trois mille âmes ont été sauvées.
« Vous résistez à l’Esprit Saint » (Act. 7. 51). On rencontre des personnes qui ont conscience de leur état et de leur impossibilité de s’approcher de Dieu et ils en restent là, ils résistent (Act. 26. 28, le roi Agrippa).
C’est important de se reconnaître pécheur, incapable de s’approcher de Dieu et de croire au Seigneur Jésus, c’est le pas de la foi qui sauve.
L’Esprit ouvre le cœur, il aide l’homme à se tourner vers Dieu et après il se convertit (Act. 16. 14 ; 2. 37).
Il y a une œuvre initiale pour amener une âme au Seigneur, puis il y a son action dans le croyant qui dès sa conversion fait des choses qu’il ne faisait pas avant, il prie et lit la Parole, cela l’intéresse tout à coup. Ces actions sont activées par le Saint Esprit.
La louange est aussi rendue par l’Esprit.
Quand on voit l’œuvre de l’Esprit dans le cœur, on comprend que le croyant n’a aucun mérite, que tout est de Dieu et qu’il n’y a pas d’excuse pour celui qui refuse tout ce que Dieu pourrait faire dans son cœur par l’Esprit.