
« Avant qu’ils crient, je répondrai, et pendant qu’ils parlent, j’exaucerai » Ésaïe 65. 24.
VOIR L’INTERVENTION DE DIEU CHAQUE JOUR
Dans la précipitation, je me mets en route pour une longue distance. Peu après, je m’aperçois que j’ai oublié le calendrier évangélique que je voulais donner. Je ne peux pas retourner chez moi, et la librairie chrétienne est déjà fermée. Comment puis-je maintenant me procurer ce calendrier ? Je pourrais peut-être rencontrer le frère X., de notre ville, qui doit avoir des calendriers dans sa voiture. Mais dans une ville d’un million d’habitants, une telle rencontre est presque exclue.
Si le Seigneur le veut, Il peut faire en sorte que je rencontre cet ami. Ce n’est pas une prière, mais une pensée qui me traverse l’esprit.
Il faut que je reprenne de l’essence. L’entrée chez mon pompiste habituel est bloquée par un immense camion. Je poursuis donc jusqu’au pompiste suivant. Au moment de payer, je croise le frère X. Il est en chemin pour aller visiter un hôpital, et doit aussi faire le plein d’essence.
Naturellement, cet ami a des calendriers évangéliques dans son coffre – par hasard ?
Que mon problème soit résolu, parce que deux chrétiens, au même moment, se rencontrent à un poste d’essence d’une ville d’un million d’habitants, et qu’il puisse m’aider – cela n’est certainement pas un hasard !
Est-ce que nous comptons vraiment sur la bonté de Dieu qui veut nous conduire aussi dans notre vie de tous les jours ? Prions donc chaque jour, de manière concrète, pour être dirigés par Lui. Alors nous ferons l’expérience que nous avons un grand Dieu, qui prend soin de nous, même dans les plus petites choses.
D’après der Herr ist nahe novembre 2024
« Mes adversaires m’outragent comme un brisement dans mes os quand ils me disant tout le jour : Où est ton Dieu ? » Psaume 42. 10.
MON DIEU, MONTRE-TOI !
Lors de tremblements de terre, d’éruptions volcaniques, d’inondations, ainsi que de malheurs ou de catastrophes personnelles, on entend souvent la question : Et où est Dieu ? – parfois comme une expression de moquerie ou de colère face à sa propre impuissance, mais parfois aussi comme un véritable cri de détresse.
La question « Où est Dieu ? » n’est pas nouvelle. Au Moyen Âge, lorsqu’il y avait une menace de peste, on sonnait ce qu’on appelait les cloches de la peste. L’une de ces cloches spéciales porte l’inscription impressionnante : Mon Dieu, montre-toi ! D’une part, c’est un cri d’urgence devant une catastrophe devant laquelle on est impuissant, mais d’autre part, il exprime la confiance en Dieu : seul Dieu peut aider.
Dans le Psaume 42, on se moque de l’auteur, on le tourmente et on lui jette au visage : « Où est ton Dieu ? », comment réagit Celui à qui l’on s’adresse ? Le fidèle rappelle ses expériences avec son Dieu et s’exhorte : « Attends-toi à Dieu » (v. 10 et 11) Le croyant est certain que son Dieu a tout en main et que rien ne lui échappera. Bien qu’il attende toujours que Dieu intervienne dans sa situation difficile et lui montre une issue, il est toujours certain qu’il continuera à louer et glorifier Dieu.
Mais il ne peut faire confiance à Dieu de cette façon que parce que Dieu est vraiment son Dieu, parce qu’il a un lien personnel de confiance avec Lui. C’est pourquoi il Lui laisse la manière de le secourir, parce que son Dieu sait mieux. Il sait qu’il est en sécurité auprès du « Dieu de sa vie » (v. 8).
Ainsi, quiconque entretient une relation de foi avec le Dieu de la Bible, Le connaît, Lui fait confiance tout au long de sa vie – même s’il ne comprend pas toujours immédiatement Dieu et ses voies.
D’après die gute Saat novembre 2024
« Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent » Psaume 103. 13.
RETOUR À LA MAISON
Les nationaux-socialistes avaient tué son père parce qu’il était en contact avec la résistance ; son mari s’était caché en Italie. Elle-même avait été emmenée dans un camp de concentration près de Dantzig. Ses deux garçons, âgés de 3 et 2 ans, lui avaient été enlevés et avaient reçu d’autres noms. Un an plus tard, en septembre 1945, elle part à leur recherche. Sont-ils encore en vie ? Où sont-ils ? La reconnaîtront-ils tous les deux ?
Finalement, elle découvre deux frères dans un foyer pour enfants en Autriche. Elle et son mari y vont. On leur amène les deux garçons qui les regardent mais ne disent pas un mot. Puis l’aîné court et pose les pieds sur les chaussures de son mari, s’accrochant à son pantalon – comme il le faisait toujours auparavant. Mais le plus petit court vers elle, monte sur ses genoux et reste longtemps assis sans dire un mot. La famille est réunie.
Aujourd’hui encore, des enfants grandissent sans père ni mère : dans les zones de guerre, dans les pays où les gens sont persécutés, à travers le monde. Quels souvenirs gardent-ils d’une maison ? Qu’imaginent-ils être un père ou une mère ? Et quelle image ont-ils de Dieu qui veut être pour eux un Père ?
Ce sont précisément ces enfants que Dieu invite à connaître son amour. La Bible dit : « Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent » (Ps. 103. 13) et : « Si donc vous, qui êtes méchants, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! » (Mat. 7. 11). Quiconque croit en Jésus-Christ sait que « Le Père lui-même vous aime » (Jean 16. 27).
D’après die gute Saat novembre 2024
« De sa plénitude, en effet, nous tous nous avons reçu et grâce sur grâce » Jean 1. 16.
(Le Seigneur dit) : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » 2 Corinthiens 12. 9.
« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis » 1 Corinthiens 15. 10.
LA GRÂCE SURPASSE TOUT
Seigneur, quand les problèmes de ma vie prennent le dessus et que ma confiance en Toi est mise à l’épreuve, quand je crois que Tu ne réponds pas à mes prières, Tu me rappelles que Ta grâce me suffit.
Quand je deviens arrogant et que j’oublie que je ne peux rien faire sans Toi, Tu me rappelles que j’ai besoin de ta grâce.
Quand je me sens dépassé et que je perds courage, quand j’atteins mes limites – même alors Tu me rappelles Ta grâce.
Quand je réussis et que je me sens fort ; quand je suis fier de ce que j’ai accompli, Tu me rappelles que cela n’est qu’à mon détriment, car cela fait obstacle au développement de Ta puissance.
Quand la maladie, la tristesse ou la souffrance me frappe – lorsque je suis déprimé ou plein d’anxiété, Tu me rappelles encore une fois que Tu m’entoures de ta grâce.
Quand je vais bien et que je prends cela pour acquis ; quand j’oublie que tout don vient uniquement de Toi, Tu me rappelles que je dois tout aux soins de Ta grâce.
Quand je m’éloigne de Toi et que mes péchés m’accablent, Ta grâce est là pour me pardonner, me relever et me ramener à Toi.
Merci, Seigneur, car pour pouvoir m’accorder cette grâce incommensurable, Tu as donné Ta vie sur la croix du Calvaire !
D’après die gute Saat novembre 2024
« Ne crains point, car je t’ai racheté ; je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi » Ésaïe 43. 1.
SE RECONNAÎTRE
Elle sort de la maison, les épaules affaissées. Elle porte les deux lourds sacs-poubelles dans lesquels elle a collecté les déchets du bureau. Fatiguée, elle se dirige vers le conteneur pour s’en débarrasser. En chemin vers mon lieu de travail, je peux bien observer cette femme. En la dépassant, je la salue chaleureusement et lui dis : « Bonjour ! » Puis quelque chose d’étrange se produit. La femme, qui venait de se pencher, s’avance en traînant le pas, se redresse et ses yeux s’illuminent lorsqu’elle me salue en retour.
Quelques jours plus tard, nous nous retrouvons. Je la salue à nouveau amicalement et j’ajoute : Je vous souhaite une bonne journée ! Elle me sourit avec reconnaissance et répond dans un allemand approximatif : Bonjour, bonne journée. Désormais, ce petit rituel se répète chaque fois que nous nous rencontrons. J’ai maintenant appris son nom et elle est heureuse quand je l’appelle par son nom. Désormais, je ne rencontre plus une femme aux épaules affaissées. Au lieu d’attendre que je lui dise bonjour, elle me salue joyeusement de loin. Parfois, j’ai même l’impression de l’entendre chanter.
Je ne sais pas si son changement est simplement dû à mon salut. Mais cela me rappelle que de petites choses qui semblent évidentes peuvent faire une grande différence. « Bonjour » – un mot, deux syllabes et un nom. Cela ne demande aucun effort, mais cela montre à l’autre personne que je la remarque et qu’elle est importante pour moi. Être amical dans les relations les uns avec les autres a souvent un grand impact ! Pour cette femme, c’est comme un rayon de lumière dans sa situation déprimante – que quelqu’un la remarque, connaisse son nom et soit heureux de la voir.
Comme cela est plus merveilleux, que le Dieu éternel nous connaisse, vous et moi, par notre nom ! Il n’y a personne sur la terre à qui Dieu ne prête pas attention et à qui Il ne porte pas intérêt, pour lui révéler son amour et son salut par la foi en son Fils Jésus Christ.
D’après die gute Saat novembre 2024
« Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » Jean 11. 25.
ÊTRE ASSURÉ DE LA RÉSURRECTION APRÈS LA MORT
Quand j’étais jeune, nous vivions à la campagne. Nous avions un beau jardin, avec un ruisseau au bord du jardin. Un jour, un garçon et une fille sont passés de l’autre côté. Je vis la petite fille arracher des touffes de cresson avec leurs racines et les tremper dans l’eau, et je l’entendis qui disait : elles vont ressusciter et commencer à pousser. – Quoi ! s’exclama le garçon en secouant la tête. Pense donc, quand on est mort, on va revenir à la vie ?
Cette petite conversation m’a interpellé. J’avais été élevé par des parents chrétiens et je trouvais presque incroyable qu’un garçon de huit ou neuf ans n’ait, apparemment, jamais entendu le message chrétien de la résurrection.
Maintenant je ne m’en étonne plus. Malheureusement, de nombreuses personnes ne connaissent pas la Bible. Elles ne connaissent pas le récit de la résurrection de Jésus Christ, ou sa déclaration, que tous les morts ressusciteront.
Et pourtant, tôt ou tard, tous seront confrontés à cette question : Quand je serai mort, est-ce que je ressusciterai ? Dieu Lui-même, et Lui seul, peut donner une réponse valable à cette question, dans sa Parole.
Et la Bible affirme clairement que tous ceux qui sont morts ressusciteront – soit en « résurrection de vie », soit en « résurrection de jugement » (Jean 5. 28 et 29). Jésus Christ est Celui par qui la résurrection est devenue un fait historique. La résurrection est en même temps l’heure de vérité quant à la vie de chacun de nous.
Est-ce peut-être pour cela que tellement de gens ne s’arrêtent pas sur cette question ?
D’après the good Seed novembre 2024
« Ainsi donc, sortons vers lui, hors du camp, portant son opprobre » Hébreux 13. 13.
LE CONTRASTE ENTRE JUDAÏSME ET CHRISTIANISME
Ce passage ne se réfère pas à Moïse, mais à Christ qui « a souffert hors de la porte » (Héb. 13. 12). Les croyants doivent s’identifier avec Christ dans son rejet. Ils doivent voir que le christianisme est le passage complet de ce qui est charnel et religieusement mondain – comme c’était le cas pour le Judaïsme – à ce qui est purement spirituel et céleste. La croix a été la fin du système religieux sur la terre, convenant à l’homme dans la chair – aussi bien que la fin de nos péchés – et maintenant, comme chrétiens, nous possédons ce qui est entièrement nouveau et éternel.
Avons-nous compris, et gardons-nous en mémoire le contraste entre le Christianisme et le Judaïsme, et l’exhortation à sortir « vers lui, hors du camp ». Nous détachons-nous clairement de ce qui fait appel, comme religion, à la vue et aux sens, en nous attachant à notre position parfaite en Christ, et au caractère purement spirituel et céleste du christianisme ?
Avons-nous été enseignés de Dieu, et avons-nous gardé en mémoire que ce n’est que lorsque Christ est reproduit en nous qu’il y a quelque fruit pour Dieu ? Sommes-nous continuellement conscients que, porter du fruit, c’est reproduire Christ, dans l’obéissance et la dépendance, dans la douceur et l’humilité, dans l’amour et la patience, dans le support et la persévérance ?
D’après the Lord is near décembre 1986
« Non seulement cela, mais nous nous glorifions aussi dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance » Romains 5. 3 et 4.
RECONNAÎTRE ET ACCEPTER LA DISCIPLINE DE LA PART DE DIEU
Tribulation, épreuves, déceptions, chagrins – ces choses portent un coup mortel à la tranquillité et au relâchement du pécheur, mais ce sont les choses même que Dieu, maintenant, prend en main et dont Il se sert pour faire prospérer son œuvre dans l’âme de tous ceux qu’Il a justifiés. Ainsi, le croyant, au lieu d’être ému et découragé par ces choses, peut se glorifier en elles, « sachant que la tribulation produit la patience, la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ».
La patience est cette attitude de soumission et de renoncement à notre propre volonté vis-à-vis de Dieu dans ses actes providentiels quand nous sommes dans des circonstances qui sont déplaisantes pour l’homme naturel. Elle parle ainsi : Lui sait mieux, et Il ne se trompe pas. Il a choisi mes circonstances, Il m’a guidé par sa sagesse infinie, et m’a fortifié par son amour immuable. Mais quelqu’un pourra dire : Oui, c’est très bien si c’est Dieu qui envoie l’épreuve, mais qu’en est-il si c’est le diable ou des hommes méchants qui en sont la cause ? Nous répondons : Cela ne fait aucune différence car, ce que Dieu n’empêche pas, Il le permet, et si, dans sa sagesse et son amour, Il voit qu’il convient de le permettre, c’est toujours pour notre bien. C’est exactement ce que nous voyons dans le cas de Job.
Quoi que ce soit que Dieu permette, Il le permet pour notre bien, afin que, au travers de l’épreuve, nous puissions gagner une riche bénédiction pour notre âme, une expérience plus profonde de son amour qui nous soutient – et apprécier toujours plus notre espérance de la gloire. Et de plus, chaque épreuve est aussi une occasion pour exercer la fidélité, la patience – et la confiance en Lui, qui a toujours sa récompense.
D’après the Lord is near décembre 1986
« C’est nous qui sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions dans le Christ Jésus et qui n’avons pas confiance dans la chair » Philippiens 3. 3.
QUE SIGNIFIE LA CIRCONCISION POUR LE CHRÉTIEN ?
On dit souvent, et avec raison, que le diable ne se soucie pas de vous, que vous vous vantiez ou que vous vous grondiez, aussi longtemps que vous êtes occupé de vous-même. Car vous devez savoir que vous ne pouvez jamais être plus grand ni vous élever plus haut que ce dont vous êtes occupé ; et aussi longtemps que votre moi remplit votre regard, Christ est éclipsé.
Si vous avez dit qu’il n’y a rien de bon dans la chair, vous avez dit tout ce qu’il est nécessaire de dire. Vous avez maintenant le droit et le privilège de vous en détourner vers Celui qui est bon, pleinement et pour toujours – et d’être occupé de Lui.
Quand un vote de non-confiance est passé et appliqué, à la Chambre des Communes, en Angleterre, le gouvernement tombe, et un nouveau ministère le remplace. C’est ce que vous devez faire : passer un vote de non-confiance dans la chair. Comment faire cela ? Cessez de l’encourager. Détournez-vous-en et tournez-vous vers le Seigneur, et laissez le Saint Esprit de Dieu prendre les rênes et vous guider désormais. Vous ne pouvez pas demander quelque chose à une personne en qui vous n’avez pas confiance ; vous ne lui communiqueriez pas vos secrets, et ne lui permettriez encore moins de diriger et contrôler votre vie ; et pourtant, n’est-ce pas ainsi que vous avez traité la chair ? – D’où l’échec et l’esclavage. Prenez donc l’épée à deux tranchants de la vérité de Dieu quant à cette indignité, et plongez-la jusqu’à la garde – jusqu’au cœur. Finissez-en avec la chair – n’ayez plus de relations avec elle – et marchez désormais dans l’heureuse liberté de l’Esprit, vous occupant de Christ.
Il sera alors visible que vous êtes arrivé à la conclusion de Dieu quant à cette question, et que vous serez fidèle au sens de votre circoncision.
D’après the Lord is near décembre 1986 (J.T. Mawson)
« Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu ; et les choses révélées sont à nous et à nos fils, à toujours, afin que nous pratiquions toutes les paroles de cette loi » Deutéronome 29. 29.
LE DEVOIR DES CHRÉTIENS : MONTRER, PAR NOTRE MARCHE ET NOS PAROLES, LA GRANDEUR DE DIEU
La création est l’œuvre visible de Dieu. L’homme peut s’y plonger et l’observer avec de puissants télescopes, microscopes, et autres instruments. Plus il fait cela, plus il doit se rendre compte que sa grandeur infinie va bien au-delà de la capacité de l’homme à l’expliquer. S’il est honnête, il admettra qu’il y a des limites à la compréhension qu’il a, aussi bien de l’ampleur que de la minutie de la création. Après avoir dépensé des milliards de dollars pour la recherche, l’homme est encore incapable de comprendre le mystère de la vie.
Ni télescope ni microscope ne peuvent découvrir ce qui est dans le cœur de Dieu. C’est un mystère qui ne peut pas être connu à moins que Dieu ne décide de le révéler. Mais à la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, et à la Pentecôte le Saint Esprit est venu du ciel pour demeurer dans ceux qui avaient cru au Fis de Dieu. Le Fils de Dieu et le Saint Esprit nous ont tous deux révélé des mystères extraordinaires. Le Fils a révélé le Père et son cœur d’amour infini. Le Saint Esprit, par les apôtres et leurs écrits, nous a fait connaître que tous ceux qui ont cru l’évangile sont maintenant des membres du corps de Christ, pendant que Christ est maintenant au ciel comme Chef (comme Tête) de ce corps. C’est une révélation tellement grande que même les anges s’en étonnent. Ils apprennent maintenant, dans l’Église, à connaître la sagesse si variée de Dieu.
Notre responsabilité, c’est de témoigner, et d’affirmer ce mystère par nos paroles, notre marche, et par la position que nous prenons dans ce monde, en nous séparant de tout ce qui est faux et ne vient pas de Dieu.
D’après the Lord is near décembre 1986
« En ces jours-là, il n’y avait pas de roi en Israël ; chacun faisait ce qui était bon à ses yeux » Juges 21. 25.
LA VOLONTÉ PROPRE ET L’INSOUMISSION DES INDIVIDUS AMÈNE LA RUINE D’UN PAYS
Dès le début du livre de Ruth, nous apprenons qu’il traite d’événements qui se produisirent « dans les jours où les juges jugeaient ». Dans le dernier verset du livre précédent, Juges, nous apprenons que le temps des Juges était caractérisé par deux choses. D’une part, « il n’y avait pas de roi en Israël », et d’autre part, « chacun faisait ce qui était bon à ses yeux ».
La condition d’un pays qui a rejeté le principe d’autorité, ce qui entraîne forcément un peuple sans un chef qui le dirige ou une autorité qui le gouverne – sa condition est bien sérieuse. Là où c’est le cas, il s’ensuit que tout homme fait ce qui est bon à ses yeux, et par suite rien n’est fait comme cela doit être fait.
La perte de la royauté implique la montée de la démocratie, ce qui conduit au règne de la propre-volonté – de l’anarchie – à la suppression de toute retenue, et l’indulgence pour tout genre de licence.
Le peuple de Dieu était réduit à une telle condition au temps des Juges. Hélas ! Sous bien des aspects cette basse condition trouve sa contrepartie dans le monde de nos jours, et au milieu des chrétiens de nom. Les mêmes principes sont à l’œuvre et produisent les mêmes résultats. La propre-volonté de l’homme, qui ne supporte aucune retenue, rejette de plus en plus l’autorité. La royauté s’efface devant la volonté du peuple – chaque personne cherchant à faire ce qui est juste à ses propres yeux. Les conséquences inévitables de la démocratie sapent l’autorité dans tous les domaines de la vie. Le peuple cherche à régner à la place du roi et de ses représentants ; les hommes cherchent à régner à la place des maîtres, et les enfants à la place de leurs parents. Le résultat, c’est que tout le système du monde est démoralisé et tombe rapidement dans la ruine et le chaos.
D’après the Lord is near décembre 1986
« Le matin, comme il retournait à la ville, il eut faim. Voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha ; et il n’y trouva rien que des feuilles » Matthieu 21. 18 et 19.
L’HOMME, DANS SON ÉTAT NATUREL, NE PEUT PAS PRODUIRE DE FRUIT POUR DIEU
Accomplissant des prophéties de l’Ancien Testament, le Seigneur Jésus était entré le jour précédent comme un roi venant dans sa capitale. Il avait été acclamé et salué par les foules enthousiastes. Cependant, quand Il regardait à la cité bien-aimée depuis le Mont des Oliviers, Il prévoyait son sort terrible. Il emploie maintenant cet incident du figuier stérile pour chercher à éclairer ses disciples à cet égard.
Il les enseigne aussi par ce signe. Le figuier semblait prometteur, mais était absolument sans fruit. Il est vain de s’attendre à un fruit spirituel venant de la nature humaine. Celle-ci peut produire des feuilles et peut-être des fleurs, mais jamais de fruit pour le cœur de Dieu. Les habitants de Jérusalem avaient manifesté leur enthousiasme par leurs acclamations, mais il n’y avait pas de véritable fruit de l’Esprit manifesté en cela.
Quelle est alors la différence entre du fruit authentique de l’Esprit, et de simples feuilles ? C’est ceci : la simple profession peut bien produire des feuilles, impressionnantes pour l’homme. La foi véritable, cependant, produira des feuilles et aussi du fruit, acceptable pour Dieu et en bénédiction pour l’homme.
La faim du Seigneur fut déçue ce jour-là par le figuier stérile. Mais Il attend le jour de sa puissance, quand ses souhaits seront satisfaits. Il jouira alors du fruit du figuier – Israël – quand Il régnera en justice comme le vrai Fils de David.
D’après the Lord is near décembre 1986
« Il y avait une petite ville, et peu d’hommes dedans ; et un grand roi vint contre elle, et l’investit, et bâtit contre elle de grandes terrasses ; or il s’y trouva un homme pauvre et sage, qui délivra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre » Ecclésiaste 9. 14 et 15.
L’ESTIMATION DE DIEU N’EST PAS CELLE DE L’HOMME
Que nos pensées naturelles sont perverties ! Si un homme jouissant d’un grand honneur et de dignité concevait un plan sage pour délivrer sa ville d’une terrible attaque par un grand adversaire, il serait hautement acclamé, et peut-être qu’on érigerait un monument en son honneur. Mais un homme pauvre qui montre une telle sagesse, celui-là est oublié !
Dieu, dans sa sagesse, a ordonné que son propre Fils bien-aimé, Lui qui est digne d’un honneur infiniment plus grand que les plus grands hommes, vienne dans ce monde comme un Homme pauvre. Il est venu dans une humilité et une grande bonté, remarquables dans un monde si petit comparé à l’univers qu’Il avait créé, et si faible en comparaison des grandes forces de puissance satanique qui ont complètement entouré les hommes, ne leur laissant aucun moyen d’y échapper.
Cet Homme pauvre a agi avec une sagesse merveilleuse dépassant la pensée, non seulement en concevant un plan pour sauver le monde, mais en sacrifiant sa propre vie afin de mener à bien ce plan jusqu’à une merveilleuse perfection. L’œuvre est accomplie par laquelle le monde sera finalement libéré de tout danger, et par laquelle, déjà maintenant, d’innombrables âmes ont été éternellement sauvées d’une fin terrible.
Combien y en a-t-il dans le monde, aujourd’hui, qui se souviennent réellement de ce pauvre Homme sage ? Malheureusement, pour la grande majorité, Il est « oublié de leur cœur comme un mort » (Ps. 31. 12). Que tout croyant, en contraste visible, se souvienne de Lui avec joie, de tout son cœur, et dans la reconnaissance et l’adoration.
D’après the Lord is near décembre 1986 (L.M. Grant)
« Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons » Ecclésiaste 11. 6.
À NOUS DE SEMER – À DIEU DE FAIRE PROSPÉRER
Une dame de la noblesse se promenait un jour dans son jardin, près de l’endroit où un ouvrier réparait le mur d’enceinte. Elle s’arrêta et parla à l’homme de son âme, insistant sur la nécessité d’être sauvé et prêt à rencontrer Dieu ; mais ses paroles semblaient avoir peu d’effet.
Des années plus tard, parlant à un autre ouvrier, elle lui dit : – Thomas, je crains que vous n’ayez pas encore regardé à Christ pour être sauvé.
– Vous vous trompez, Madame, répondit l’ouvrier. J’ai regardé à Lui et je suis sauvé.
– Comment cela est-il arrivé ? demanda la comtesse.
– C’est pendant que vous parliez à Jacques, mon compagnon de travail, quand nous réparions le mur du jardin.
– Mais comment avez-vous entendu ?
– J’étais de l’autre côté, et je vous ai entendue par un trou dans le mur.
Un mot dit en son temps, que cela est bon, et comme Dieu a souvent employé ce mot comme message de vie pour des âmes. Ayez le courage de parler pour Jésus Christ partout et en tout temps. Dieu se servira de sa propre Parole.
« Semez près de toutes les eaux ». Nous ne savons pas où la semence peut tomber et prospérer. Notre devoir, c’est de semer.
D’après the Lord is near décembre 1986