
Bonjour chers amis,
J’aimerais insister aujourd’hui sur des points importants qui déterminent la valeur de notre relation, de notre intimité avec notre Père et avec notre Seigneur.
La profondeur de cette relation dépend du temps que nous passons avec lui…
Dans les prières
Dans une journée, combien de temps est-ce que je passe à parler à mon Père céleste et à mon « Ami » ?
Du Seigneur il est dit : « Et s’étant levé sur le matin, longtemps avant le jour, il sortit et s’en alla dans un lieu désert ; et il priait là » (Marc 1. 35) ; « or il arriva, en ces jours-là, qu’il s’en alla sur une montagne pour prier. Et il passa toute la nuit à prier Dieu » (Luc 6. 12).
L’apôtre Paul en action : « priant nuit et jour très-instamment » (1 Thess. 3. 10) ; « priant toujours pour vous » (Col. 1. 3) ; « sans cesse je fais mention de vous » (Rom. 1. 9) ; « il y a ce qui me tient assiégé tous les jours, la sollicitude pour toutes les assemblées » (2 Cor. 11. 28).
Il peut donc nous exhorter à prier « par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints » (Éph 6,18). En résumé : « Priez sans cesse » (1 Thess. 5. 17).
De Corneille, il est dit : « priant Dieu continuellement » (Act. 10. 2).
Écoutons le Seigneur lui-même nous stimuler à la prière insistante. « Et il leur dit aussi une parabole, pour [montrer] qu’ils devaient toujours prier et ne pas se lasser, disant : Il y avait dans une ville un certain juge qui ne craignait pas Dieu et qui ne respectait pas les hommes ; et dans cette ville-là il y avait une veuve, et elle alla vers lui, disant : Venge-moi de mon adversaire. Et il ne le voulut pas pour un temps. Mais après cela, il dit en lui-même : Quoique je ne craigne pas Dieu et que je ne respecte pas les hommes, néanmoins, parce que cette veuve m’ennuie, je lui ferai justice, de peur que, revenant sans cesse, elle ne me rompe (qu’elle ne vienne perpétuellement me rompre) la tête. Et le Seigneur dit : Écoutez ce que dit le juge inique (injuste). Et Dieu ne ferait-il point justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et il use de patience [avant d’intervenir] pour eux ? Je vous dis que bientôt il leur fera justice. Mais le fils de l’homme quand il viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ? » (Luc 18. 1 à 8).
Le Seigneur nous dit – dans un langage actuel – que nous devons insister auprès de Dieu par nos prières. Nous comprenons mieux cette expression lorsque nous en sommes les objets. Mais contrairement à notre Père céleste, cette attitude d’insistance soutenue ne le dérangera jamais ; au contraire Il désire que nous nous approchions avec confiance de Lui en assiégeant en permanence le trône de la grâce « afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun » (Héb. 4. 16). « Au moment opportun » ; dans le passage de Luc 18, « il use de patience avant d’intervenir pour eux ». Nous avons à apprendre à patienter sans jamais désespérer même si la réponse tarde à venir : les temps de Dieu ne sont pas les nôtres !
Cette parabole du juge inique nous concerne tous, mais n’est-elle pas un encouragement particulier pour vous, chères veuves ou femmes seules, confrontées aux difficultés liées à la solitude, à l’âge avancé, à la faiblesse physique ? Vous avez aussi l’exemple d’Anne… « (veuve d’environ quatre-vingt quatre ans)… servant [Dieu]… en prières, nuit et jour » (Luc 2. 37).
J’aimerais ici faire une petite parenthèse pour remercier toutes celles et tous ceux d’entre vous qui ne m’oubliez pas dans vos prières. Qu’il est réconfortant, principalement dans les moments où la foi vacille et l’énergie diminue, de se rappeler qu’une telle ou qu’un tel prie pour soi. Vous ne pouvez peut-être plus faire grand-chose, mais cette activité, ce service est d’une si grande importance pour les saints, pour l’assemblée locale, pour l’Assemblée de Dieu, pour les serviteurs ayant un ministère public, pour l’évangélisation et le salut des âmes… !
Un autre passage de la Parole qui associe les veuves et les sœurs seules à la prière est 1 Tim. 5. 5 : « Or celle qui est vraiment veuve et qui est laissée seule, a mis son espérance en Dieu, et persévère dans les supplications et dans les prières nuit et jour ».
Une insomnie peut devenir un moment privilégié avec Dieu !… SI vous optez pour cette décision-là ! Quand je me souviens de toi sur mon lit, je médite de toi durant les veilles de la nuit… à l’ombre de tes ailes je chanterai de joie (Ps. 63. 6 et 7).
Dans la reconnaissance, la louange et l’adoration
Persévérez dans la prière (c’est ce que nous venons de voir), veillant en elle avec des actions de grâces (Col. 4. 2). Les actions de grâces sont aussi des prières, non pas des demandes, mais des offrandes à Dieu. « Approchez-vous, et amenez des sacrifices et des offrandes de louanges dans la maison de l’Éternel » (2 Chron. 29. 31). « Agrée, je te prie, ô Éternel ! les offrandes volontaires de ma bouche » (Ps. 119. 108). « Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres (et du cœur !) qui confessent son nom » (Héb. 13. 15).
Bien-aimés, dans une journée (et pendant la nuit), combien de temps passons-nous à nous plaindre, à gémir, à nous lamenter, à ressasser nos soucis, à nous morfondre dans un sentiment d’insatisfaction, de tristesse, d’irritation, voire de colère ? Je pense qu’il y a une réponse commune à nous tous : beaucoup trop de temps !
Quel est donc le remède pour sortir de ces pensées noires et destructrices ? Cultiver un esprit de reconnaissance. Plutôt que de nous attarder sur ce qui ne va pas (et ce sont des réalités, je ne veux pas les sous-estimer), attachons-nous à voir tous nos privilèges en Christ.
« Quand le vol de la tempête
Vient assombrir ton ciel bleu,
Au lieu de baisser la tête,
Compte les bienfaits de Dieu !
… mets-les tous devant tes yeux,
tu verras en adorant,
combien le nombre en est grand
… Bénis donc, bénis sans cesse ce Père… »
Venez à Moi n°226
« Souvenez-vous de ses œuvres merveilleuses qu’il a faites, de ses prodiges…. Célébrez l’Éternel, invoquez son nom ; faites connaître parmi les peuples ses actes ! Chantez-lui, chantez-lui des cantiques ! Méditez toutes ses œuvres merveilleuses. Glorifiez-vous de son saint nom ; que le cœur de ceux qui cherchent l’Éternel se réjouisse ! » (Ps. 105. 5, 1 à 3)
« Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu » (Apoc. 3. 3).
« Ses compassions sont grandes » (2 Sam. 24. 14), « sont très-grandes » (1 Chron. 21. 13), « ne cessent pas, elles sont nouvelles chaque matin » (Lam. 3. 22 et 23).
=> « C’est pourquoi, Éternel ! je te célébrerai parmi les nations, et je chanterai des cantiques à [la gloire de] ton nom » (Ps. 18. 49).
Je suis sauvé de la mort et de l’enfer, Dieu m’a donné son Fils Jésus, il a voulu m’adopter pour que je sois son enfant, le Seigneur est mon Berger, mon Rocher, il m’a promis son secours et il m’a préparé une place dans le ciel pour être avec Lui pendant l’éternité. Ne sont-ce pas là des motifs suffisants pour que nous Lui en ayons une profonde reconnaissance ? – Sans compter nos privilèges terrestres : une sécurité sociale remarquable, des soins médicaux exceptionnels – il suffit d’appuyer sur un bouton pour avoir de l’électricité, de tourner un robinet pour avoir de l’eau froide ou chaude, nous avons la liberté de lire la Bible, de nous réunir, de chanter des cantiques sans être opprimés, nous sommes loin de vivre dans la misère et la pauvreté, etc. Sommes-nous conscients qu’une grande majorité de la population mondiale n’a pas ces privilèges ? Nous sommes parfois confondus lorsque nous lisons des récits de croyants vivant dans ces conditions humainement difficiles et qui vivent dans la joie et la reconnaissance envers Dieu !
Tout ce que nous sommes, tout ce que nous avons est don et grâce de la part de Dieu !
« Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jean 3. 1). « Le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6. 23). « Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? » (Rom. 8. 32).
=> Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! (2 Cor. 9. 15).
« Ma bouche est pleine de ta louange [et] de ta magnificence, tout le jour… je redirai sans cesse toutes tes louanges. Ma bouche racontera tout le jour ta justice [et] ton salut, car je n’en connais pas l’énumération » (Ps. 71. 8,14 et 15).
COMMENT POURRIONS-NOUS RENDRE À DIEU ASSEZ D’ACTIONS DE GRÂCES ? (1 Thess. 3. 9). « Rendons sans cesse grâces à Dieu » (1 Thess. 2. 13).
Le Psaume 95 commence ainsi : « Venez, chantons à haute voix à l’Éternel ; poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut ! Allons au-devant de lui avec la louange, poussons vers lui des cris de joie en [chantant] des psaumes… Venez, adorons et inclinons-nous, agenouillons-nous devant l’Éternel qui nous a faits ! » Ensuite au v 8 à 10, il se poursuit d’une triste manière : « N’endurcissez pas votre cœur comme à Meriba (= contestation), comme au jour de Massa (= tentation), dans le désert, Où vos pères m’ont tenté, éprouvé, et ont vu mes œuvres… J’ai dit : C’est un peuple dont le cœur s’égare… ». On peut passer de la joie, de la louange et de l’adoration, à la contestation, à la colère, à l’ingratitude et à la rébellion. Gardons-nous de cet état d’esprit qui est desséchant pour notre âme, qui est un triste témoignage pour ceux qui nous entourent, et qui déshonore Dieu !
« Ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits (1 Tim. 6. 8) ; « Soyez contents de ce que vous avez présentement » (Héb. 13. 5) ; « soyez reconnaissants » (Col. 3. 15).
Dans la lecture de la Bible
« Que ce livre de la loi ne s’éloigne pas de ta bouche, et médite-le jour et nuit… car alors tu feras réussir tes voies, et alors tu prospéreras » (Jos. 1. 8).
« Bienheureux l’homme… qui a son plaisir en la loi de l’Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit ! Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eaux, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit pas ; et tout ce qu’il fait prospère » (Ps. 1.1 à 3).
Tout le Psaume 119 est une ode à la Parole de Dieu sous toutes ses formes et parle de ses effets sur le cœur du croyant. En voici quelques versets : (v. 11) : « J’ai caché ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche pas contre toi ». v. 18 : « Ouvre mes yeux, et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi ». v. 44 : « Je garderai ta loi continuellement, à toujours et à perpétuité » ; v. 97 : « Combien j’aime ta loi ! tout le jour je la médite ». v. 105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier ». v. 162 : « J’ai de la joie en ta parole, comme un [homme] qui trouve un grand butin ». v. 165 : « Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi ; et pour eux il n’y a pas de chute ».
Pourquoi est-ce si important de ne pas négliger la Parole de Dieu ? – « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 3. 16) ; « Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur » (Héb. 4. 12). => « Que la parole du Christ habite en vous richement, – en toute sagesse vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs à Dieu dans [un esprit de] grâce » (Col. 3. 16). « Attache-toi à la lecture » (1 Tim. 4. 13).
Dans l’obéissance, la foi et la confiance en Dieu
« Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir pour héritage ; et il s’en alla, ne sachant où il allait ; … Par la foi, Abraham, étant éprouvé, a offert Isaac ; et celui qui avait reçu les promesses offrit son fils unique… ayant estimé que Dieu pouvait le ressusciter même d’entre les morts, d’où aussi, en figure, il le reçut » (Héb. 11. 8, 17 à 19). Abraham est l’exemple même de celui qui a obéi à Dieu, qui a agi avec foi, qui avait une confiance illimitée en Dieu et en ses promesses.
« … Espérez parfaitement dans la grâce – comme des enfants d’obéissance… » (1 Pier. 1. 13 à 15). En Romains 16. 26, il est parlé de « l’obéissance de la foi ».
Ce chapitre 11 des Hébreux nous donne une grande liste d’hommes et de femmes de foi, et le v. 6 nous avertit : « sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que [Dieu] est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent ». Paul dira à la fin de sa vie : « J’ai gardé la foi » (2 Tim. 4. 7). Puissions-nous l’imiter !
« Et c’est ici la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute… » (1 Jean 5. 14). « Que, pleins de confiance, nous disions : « Le Seigneur est mon aide et je ne craindrai point… » (Héb. 13. 6). Que nous puissions dire avec l’auteur du Psaume 71 : « Car toi tu es mon attente, Seigneur Éternel ! ma confiance dès ma jeunesse » (v. 5).
Voici encore une parole d’exhortation pour vous, chères veuves : « Que tes veuves se confient en moi » (Jér. 49. 11).
Chers frères et sœurs, nous l’avons vu, la richesse de notre communion pratique avec Dieu, dont découlent nos forces, nos encouragements, notre joie et notre paix, dépendra du temps que nous passerons à lire et méditer sa Parole et à prier, c’est-à-dire être à son contact et à jouir de sa présence vivifiante et aimante comme s’Il était à nos côtés.
« Le Seigneur s’est tenu près de moi »(1 Tim. 4. 17).
C’est ainsi qu’il nous sera facile de Lui obéir de cœur (Rom. 6. 17), que notre foi s’affermira et que nous pourrons dire comme David au désert : « Ô Dieu ! tu es mon Dieu ; je te cherche au point du jour ; mon âme a soif de toi, ma chair languit après toi, dans une terre aride et altérée, sans eau… Car ta bonté est meilleure que la vie ; mes lèvres te loueront. Ainsi je te bénirai durant ma vie, j’élèverai mes mains en ton nom. Mon âme est rassasiée comme de moelle et de graisse, et ma bouche [te] louera avec des lèvres qui chantent de joie… tu as été mon secours, et à l’ombre de tes ailes je chanterai de joie. Mon âme s’attache à toi pour te suivre, ta droite me soutient » (Ps. 63).
« Recherchez l’Éternel et sa force, cherchez continuellement sa face » (1 Chron. 16. 11).
« Je chercherai celui qu’aime mon âme » (Cant. 3. 2), « toute sa personne est désirable » (5. 16), « sa bannière sur moi, c’est l’amour » (2. 4).
En fait, quand nous relisons ces versets, il ne nous est pas difficile de nous rendre compte que le chrétien qui établit une relation suivie avec le Seigneur possède une paix profonde qui ne dépend pas des circonstances, et manifeste une joie communicative, dénote une foi et une confiance à toute épreuve, communique des paroles de grâce et de bonté et dévoile un cœur rempli de reconnaissance et de louange. C’est le chrétien de Philippiens 4 : il se réjouit dans le Seigneur, sa douceur est reconnue de tous, il ne s’inquiète de rien grâce aux prières, il est reconnaissant (avec des actions de grâces), il vit dans la paix, ses pensées sont occupées de choses aimables et bonnes, et il peut affirmer : « j’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve. Je sais être abaissé, je sais aussi être dans l’abondance ; en toutes choses et à tous égards, je suis enseigné (initié) aussi bien à être rassasié qu’à avoir faim, aussi bien à être dans l’abondance qu’à être dans les privations ». Sa recette : « Je puis toutes choses en celui qui me fortifie ». C’est pour cela que Paul peut dire : « Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ » (1 Cor. 11. 1).
Je vous embrasse. Que le Seigneur vous accompagne et vous bénisse ! Marco. Novembre 2024
Béni soit le Seigneur, notre Dieu, notre Père,
Qui de mille bienfaits nous comble chaque jour
… Et fais-nous demeurer sans cesse
en ton amour.
Hymnes et Cantiques n°99
Enfants de Dieu, vivons sans cesse
Dans cet amour qui nous unit
Hymnes et Cantiques n°107
Chantons, chantons sans cesse
La bonté du Seigneur
… Sans cesse il nous convie
À savourer ses dons…
Ah ! vivons chaque jour
Dans son fidèle amour
Hymnes et Cantiques n°128
Que dans la lumière
Marchant avec toi,
Sans cesse en prière,
Nous vivions de foi !
… Forme à ton service
Des cœurs plus joyeux
… Toujours sous tes yeux ;
Qui chantent…
Hymnes et Cantiques n°226
Tiens-nous près de ton cœur,
ô Sauveur…
De toi nous approcher est toute notre envie…
Hymnes et Cantiques n° 61
Et savourons les eaux qui coulent nuit et jour
Du trône que pour nous éleva son amour
… Jésus-Christ est pour nous et toujours avec nous :
Demeurons constamment près d’un Berger si doux
… Pour nous brûle son cœur,
ce cœur plein de tendresse…
Hymnes et Cantiques n°63
Ô Sauveur plein de grâce !
Donne-nous chaque jour
En contemplant ta face
De goûter ton amour
… Jouir de ta présence
Est le plus heureux sort.
Hymnes et Cantiques n°66
Jésus…notre âme
… fais-la nuit et jour
Brûler de ta flamme
… Que ton amour est grand !
Ah ! que tout notre cœur,
Voyant ta tendresse,
Te loue, ô cher Sauveur,
T’exalte sans cesse !
… Que toujours notre cœur
Sur toi se repose,
Te remettant, Seigneur,
En paix toute chose !
Hymnes et Cantiques n°68
Fais que notre vie
T’honore en tout temps
… Puissions-nous sans cesse
Marcher par la foi.
Hymnes et Cantiques n° 77
Mon cœur brûle au-dedans de moi
De te voir face à face
… De ta présence m’approcher
Fait mon constant délice
… Fais qu’à jamais ton serviteur
Te demeure fidèle.
Hymnes et Cantiques n°96
Partout avec Jésus !
Lui seul est mon appui.
Sans le quitter jamais,
que je reste avec lui !
Que, pour suivre ses pas,
nul effort ne me coûte :
Partout avec Jésus qui m’a frayé la route.
Partout avec Jésus !
Si ce tendre Berger
En des sentiers ardus me fait parfois marcher,
S’il m’éprouve…
et m’ôte ceux que j’aime,
Quand tout vient à manquer,
il me reste lui-même.
Partout avec Jésus,
sous l’ardeur de l’été ;
Partout avec Jésus,
dans l’hiver redouté ;
…Partout avec Jésus,
à l’aube qui rayonne,
Partout avec Jésus,
quand la nuit m’environne !
Partout avec Jésus !
Conduit par mon Sauveur,
Que ce soit la fournaise
ou la sombre douleur ;
Dans les jours de repos,
de travail, ou de peine,
Partout avec Jésus,
où son amour me mène !
Partout avec Jésus !
Rien ne peut m’émouvoir.
Avec lui, la mort même a perdu son pouvoir.
Il marche devant moi,
m’encourage à le suivre.
Partout avec Jésus,
pour mourir et pour vivre !
Hymnes et Cantiques n°199
ET BIENTÔT :
Pour toujours avec toi
dans la maison du Père,
Jésus-Christ, mon Sauveur,
qui t’es livré pour moi !
Avec toi, Dieu de paix,
d’amour et de lumière ;
Pour toujours avec toi !
Dans la sainte cité,
que ta gloire illumine
Et que déjà les tiens
contemplent par la foi,
Je goûterai le fruit de ta grâce divine,
Pour toujours avec toi !
Hymnes et Cantiques n° 187