
« Priez en même temps aussi pour nous afin que Dieu nous ouvre une porte pour la Parole, en vue d’annoncer le mystère du Christ » Colossiens 4. 3.
UN MESSAGE D’ÉVANGÉLISATION EN AMÉRIQUE CENTRALE
Des étudiants chrétiens avaient employé leurs vacances à annoncer l’Évangile. Avec un petit bus de location, ils désiraient, un certain jour, passer la frontière du Guatemala, où ils étaient attendus à des réunions publiques. Le passage de la frontière se trouvait de l’autre côté d’une rivière, par-dessus laquelle un pont en bois improvisé, de résistance au poids douteuse, y conduisait. Aussi le groupe traversa à pied, tandis que le bus fit un détour de plus de 50 kilomètres pour essayer de traverser à un autre endroit – ce qui prit presque la moitié de la journée.
Que pouvait-on faire de plus, pendant ce temps d’attente, que de se rassembler sur la place et de chanter des cantiques ? Le maire passa par là et s’arrêta. Il écouta un instant, puis invita le groupe chez lui pour chanter et parler avec sa femme, qui était restée à l’intérieur avec ses enfants malades.
Là les étudiants prirent leurs bibles, expliquèrent l’évangile, et prièrent – et le cœur des auditeurs s’ouvrit à la Parole de Dieu. Le maire et sa femme étaient prêts à recevoir Jésus Christ dans leur vie.
Ce fut une expérience inoubliable pour tous ceux qui la vécurent. Oui, Dieu peut, même par un empêchement apparemment désagréable, ouvrir une porte à la Parole, et qu’il en résulte une riche bénédiction.
« Aujourd’hui le salut est venu pour cette maison… car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19. 8).
D’après der Herr ist nahe novembre 2024
Jésus dit à Marthe « Moi, je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra pas, à jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu qui vient dans le monde » Jean 11. 25 à 27.
UNE MAISON QUI PARLE
Sur une ferme délabrée qui porte l’indication de l’année 1828 se trouve le verset :
Je vis et je ne sais pas combien de temps.
Je suis en train de mourir et je ne sais pas quand.
Je conduis et je ne sais pas où.
Je suis surpris d’être heureux.
La maison qui parle est beaucoup plus ancienne ; son existence est attestée dès le 15ème siècle. Depuis, ce texte a été maintes fois commenté, complété, modifié ou réécrit. Le poète Detlev von Liliencron (1844-1909) a écrit à son sujet : Quelle parole païenne, glorieuse et incroyablement touchante !
Martin Luther (1483-1546) a répondu à cette « rime des impies » en disant que le chrétien sait très bien qu’il vient de Dieu et va vers Dieu, et que sa vie est entièrement entre les mains de Dieu. Il a contredit ces déclarations avec son propre poème, dans lequel il précise dans la dernière ligne que même le chrétien n’est pas toujours à l’abri des défis dans le monde et face à la mort :
Je vis aussi longtemps que Dieu le veut.
Je meurs quand et comme Dieu le veut.
J’avance et je sais où je vais.
Je suis surpris, je suis triste !
Les deux poèmes donnent matière à réflexion – sur le contenu, le but et la fin de la vie – et des paroles de Celui qui seul puisse nous donner une certitude sur le « pourquoi » et le « où se dirigent » nos vies.
D’après die gute Saat octobre 2024
« Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » Genèse 1. 1.
LA CRÉATION
La première phrase de la Bible nous met directement en contact avec le Dieu éternel. Il est le créateur du ciel et de la terre.
Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles. Il a assigné une place et une orbite à tous les corps célestes. En Ésaïe 40. 25 et 26, il est dit à propos du Créateur : « À qui donc me comparerez-vous ?… Levez vos yeux en haut, et voyez ! Qui a créé ces choses, faisant sortir par nombre leur armée ? Il les appelle toutes par nom. Par la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, pas une ne manque ».
Le Créateur a créé toutes les plantes et tous les animaux sur terre. Les lois de la nature découlent également de son sage plan. Dieu lui-même témoigne : « Moi, j’ai fait la terre, l’homme et la bête qui sont sur la face de la terre, par ma grande puissance et par mon bras étendu » (Jér. 27. 5).
Le couronnement de la création, c’est l’homme. Dieu l’a formé de la poussière du sol et a insufflé dans ses narines le souffle de vie. Ainsi l’homme est devenu « une âme vivante » (Gen. 2. 7).
Le récit biblique de la création, en Genèse 1, est écrit de manière si simple que n’importe qui peut saisir la vérité divine sur la création du ciel et de la terre. Quiconque croit à cette simple description de la Bible reconnaît Dieu comme son Créateur.
« Toi grand Dieu, quand je regarde le monde que Tu as créé par Ta parole de toute-puissance, quand je porte mon attention sur tous ces êtres que Tu gouvernes et nourris continuellement, alors mon cœur s’écrie : ô Souverain, comme Tu es grand ! »
C. Boberg (1859-1940)
D’après die gute Saat novembre 2024
« Tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos » Ésaïe 38. 17.
« Le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché » 1 Jean 1. 7.
THOMAS
Thomas est découragé. Il est chrétien depuis des années, mais il vit actuellement une phase difficile dans sa vie de foi. Il mène une vie retirée et se sent faible face à la tentation. Il pense aussi beaucoup aux erreurs de sa vie antérieure. Je suis chrétien, explique-t-il à un ami croyant, mais au fond, je me sens avant tout pécheur devant Dieu !
L’ami lui lit alors un passage de la Bible : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9). Et il demande à Thomas : – Penses-tu que cette affirmation est vraie ?
– Oui, j’y crois certainement. C’est dans la Bible !
– Mais est-ce que cela s’applique aussi à toi ?
– Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
– Je veux dire, est-ce que ce verset s’applique à toi ?
Thomas réfléchit. Bien sûr, il ne peut pas répondre non. Mais s’il dit oui, cela voudrait dire que Dieu lui a déjà pardonné. Soudain, cela s’éclaire en lui et il répond doucement, presque timidement, mais avec une joie nouvelle : – Oui, ce verset s’applique à moi, et je n’ai plus besoin de m’inquiéter de mes péchés passés.
– Tu vois, Thomas, tu ne dois jamais penser que Dieu te fera ressentir tes péchés si tu les Lui as sincèrement confessés. Dieu pardonne avec une justice parfaite. Parce que Jésus a porté nos péchés sur la croix, tu n’es plus un accusé, mais un juste.
D’après die gute Saat novembre 2024
« Si même notre évangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent, les incrédules en qui le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu, ne resplendisse pas pour eux » 2 Corinthiens 4. 3 et 4.
L’ÉVANGILE AU JAPON
Pour Kouri, un marin japonais, une seule chose compte : le plaisir. Cela ne sert à rien d’aller vers lui avec Jésus Christ – pour lui, c’est le dieu des étrangers.
Un soir, Kouri est de nouveau sorti et rôde dans un quartier de mauvaise renommée de Tokyo. Il sent une main lui toucher la manche. Quelqu’un lui tend un traité. Qu’est-ce que c’est ? Encore un de ces messages chrétiens. Il le froisse et le jette par terre.
Un peu plus tard, Kouri est dans la même rue. Un groupe de chrétiens chante un cantique de leur foi. Kouri se rapproche et écoute. Ensuite, un jeune homme japonais s’avance et lit « La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu » (1 Cor. 1. 18).
Kouri écoute ; il trouve le début du texte intéressant et vrai. « La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent ». Mais ensuite il y a cette suite ennuyeuse à propos d’être perdus. Et maintenant le lecteur ajoute à voix forte : Oui, folie pour ceux qui sont perdus. Si quelqu’un ici pense que l’évangile est une folie, c’est la preuve qu’il s’en va vers la destruction. Les mots frappent Kouri comme un éclair : il est donc parmi ceux qui périssent ?
À la fin de ce moment, Kouri s’approche du jeune prédicateur de l’évangile. Il a un profond désir d’en connaître plus au sujet de « la parole de la croix ». Il désire en savoir plus au sujet de la puissance de Dieu qui peut le sauver.
D’après the good Seed novembre 2024
« Prépare-moi aussi un logement, car j’espère que, en réponse à vos prières, je vous serai donné » Philémon 22.
SE RENDRE SERVICE LES UNS AUX AUTRES
L’apôtre Paul était un prédicateur et un enseignant doué, mais il nous montre ici comme il désirait des preuves pratiques d’amour de la part des croyants. Et il accueille aussi l’aide avec joie. Espérant être libéré de son emprisonnement, il le rapporte aux prières des croyants.
Qu’il est rafraîchissant pour notre cœur de remarquer, dans cette lettre personnelle, avec quelle confiance cordiale et fraternelle il écrit, depuis sa cellule de prison, à un ami qui demeure loin. « Oui, frère, que je tire ce profit de toi dans le Seigneur : rafraîchis mes affections en Christ ». Un tel langage, spécialement dans une lettre, rappelle la confiance affectionnée et sans artifice du Maître, que l’apôtre avait goûtée lui-même.
Le résultat de telles relations est vraiment incalculable. Rien ne trouble la consolation que ces relations apportent en cas d’emprisonnement et d’afflictions. Elles transforment même ces épreuves en victoires pour la foi.
Une fois ou l’autre, l’un de nous peut dire avec confiance : Frère, j’aimerais… De même, à l’un quelconque parmi nous, homme ou femme, jeune ou enfant, il peut être demandé – ou donné – de « laver les pieds » des croyants par un service d’amour. Apprenons donc de cela à avoir les yeux ouverts sur les besoins des croyants, de manière pratique et positive, en étant pour eux une aide et pas une entrave.
D’après the Lord is near octobre 1986
« Qui est sage et intelligent parmi vous ? Que par une bonne conduite il montre ses œuvres avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez une jalousie amère et un esprit de querelle dans vos cœurs, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité » Jacques 3. 13 et 14.
NE NOUS COMPARONS PAS À NOTRE PROFIT
L’épître de Jacques est une portion de la Parole de Dieu qui est destinée à nous humilier, nous ses enfants, et à nous abaisser dans notre esprit devant Lui, notre Dieu. Des prétentions sans fondement et des distinctions artificielles, s’appuyant en particulier sur la richesse et l’orgueil religieux, sont mises à nu par Celui pour lequel il n’y a pas de distinctions de personnes. Nous lisons dans cette épître la comparaison entre l’amour fraternel véritable ou faux, la foi agissante ou stérile, la sagesse d’en-haut et celle qui est terrestre et perverse, la religion devant Dieu le Père, pure et sans tache – et la prétention à la religion.
Selon le passage ci-dessus, Dieu recherche, parmi ceux qui se disent chrétiens, des hommes et des femmes qui aient une compréhension spirituelle réelle de sa volonté. Nous, ses enfants, devrions rechercher cela les uns chez les autres, et désirer en même temps l’avoir dans notre âme. On le discerne facilement par des œuvres marquées par la douceur dans notre vie quotidienne, à la maison, à l’école, et au travail.
Nos relations mutuelles dans la famille débutent par là. Là, nous sommes journellement devant une série régulière d’épreuves de sagesse et de douceur. Ce qui en résulte peut n’être vu qu’en partie par les humains qui nous observent, mais ne peut être caché aux yeux de Celui dont les yeux sont comme une flamme de feu.
La deuxième partie de ce verset met en évidence l’habitude foncière de l’homme de se comparer aux autres, cherchant par là à se montrer plus sage, plus spirituel et plus digne d’être honoré. Ce faisant, nous nous vantons en fait contre la vérité de n’avoir été sauvés que par la seule grâce de Dieu.
D’après the Lord is near novembre 1986
« De même que le corps est un, et qu’il a un grand nombre de membres, mais que tous les membres du corps, malgré leur nombre, sont un seul corps, ainsi est aussi le Christ. Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit Juifs, soit grecs, soit esclaves, soit hommes libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit » 1 Corinthiens 12. 12 et 13.
LA VÉRITABLE ET SEULE ÉGLISE DE DIEU
L’Église de Dieu est composée de tous les vrais croyants, où qu’ils se trouvent, de quelque nationalité, de quelque position sociale qu’ils soient : « Il n’y a pas Grec et Juif, circoncision et incirconcision, Barbare, Scythe, esclave, homme libre ; mais Christ est tout et en tous » (Col. 3. 11).
À Colosse, il y avait dans l’église Philémon et son esclave Onésime « le fidèle et bien-aimé frère » (ch. 4. 9). Ainsi la grâce triomphe avec bonheur des distinctions qui règnent dans le monde, et sont reconnues par Dieu, mais qui sont dépassées par quelque chose qui est infiniment plus grand, et sur un autre niveau dans l’Église de Dieu.
Il s’ensuit que l’Église de Dieu, étant une, ne peut pas être limitée par la nationalité. Lui attacher un nom géographique, ou le nom d’un homme quelconque, ou d’une doctrine particulière, ou un nom décrivant un genre particulier de gouvernement de l’église, tout cela est étranger à l’Écriture. Le chrétien éclairé, obéissant à la vérité de Dieu, ne peut s’associer à aucune de ces choses.
Quelle liberté, pour l’âme, de n’être en relation qu’avec l’Église de Dieu, de n’avoir pas d’autre nom que celui du Seigneur, de n’avoir aucun credo fait par l’homme, ni constitutions ecclésiastiques, de n’être guidé que par la Parole de Dieu et par le Saint Esprit – bref, de ne reconnaître que la communion à laquelle tous les chrétiens sont appelés.
D’après the Lord is near novembre 1986
« Et, je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont ici présents, il y en a quelques-uns qui ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le royaume de Dieu » Luc 9. 27.
LA SCÈNE DE LA TRANSFIGURATION, MANIFESTATION D’UN TEMPS À VENIR
Le royaume à venir et la gloire du Seigneur Jésus sont un sujet du plus haut intérêt, par lequel le Seigneur cherchait à toucher les cœurs et les esprits de ses disciples. Ces paroles furent accomplies quelques jours après qu’Il en ait parlé, quand Il prit Pierre, Jean et Jacques sur la montagne, et que le tableau béni du royaume fut déployé devant leurs yeux. Alors que Jésus priait, son apparence fut changée. Matthieu parle de cela en disant que sa face brillait comme le soleil, ce qui nous rappelle sa gloire personnelle et intrinsèque comme Dieu ; tandis que ses vêtements, blancs et étincelants, parlent de la gloire dont Il est investi, en relation avec les offices qu’Il gère. Ces gloires seront déployées devant le monde seulement dans le jour à venir, où le royaume de Dieu sera manifesté ; mais cela nous est donné à l’avance pour notre encouragement présent.
Moïse et Élie apparaissent et parlent avec le Seigneur, un miracle vraiment merveilleux. Moïse représente les enfants de Dieu qui sont morts mais seront ressuscités pour avoir leur part dans le royaume céleste – Élie, ceux qui ont été emmenés au ciel sans passer par la mort. Le côté terrestre du royaume est représenté par les trois apôtres. Moïse et Élie parlent au Seigneur de la mort qu’Il allait accomplir à Jérusalem. Comme ils avaient plus de sympathie que les apôtres avec l’épreuve du Seigneur !
Les apôtres s’étaient endormis, même en présence de la gloire du Seigneur, et il semble qu’ils n’avaient rien compris du sujet de la conversation de Moïse et Élie. Pourtant, quelle importance vitale a la relation entre la mort du Seigneur Jésus et sa venue future en gloire !
D’après the Lord is near octobre 1986 (L.M.G.)
« Car je veux que vous sachiez quel grand combat je soutiens pour vous, pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu en personne » Colossiens 2. 1.
LE BUT DE L’APÔTRE PAUL : QUE LES CROYANTS SOIENT ÉDIFIÉS ET FORTIFIÉS DANS LA FOI ET LA CONNAISSANCE
Le grand désir de l’apôtre était que les Colossiens puissent être conscients de leur union avec Christ. Il ne les avait pas vus, mais avait entendu parler d’eux, et comprenait les dangers qui les menaçaient par de faux docteurs. Il cherchait maintenant à mettre Christ devant eux comme l’objet de leur cœur, afin que chaque croyant, par la vérité présentée, soit un reflet de Christ, et croisse à sa ressemblance. L’apôtre désirait que leur cœur soit encouragé et qu’ils soient unis ensemble dans l’amour, et pour toutes les richesses de la pleine assurance de compréhension, jusqu’à la pleine connaissance du mystère de Dieu, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.
L’apôtre savait que l’union avec Christ, réalisée dans leurs cœurs, les garderait des ruses de l’ennemi de leurs âmes. C’est pourquoi il combattait par la prière afin qu’ils puissent être conscients que Christ était tout ce dont ils avaient besoin, et que tous les trésors de la sagesse et de la connaissance se trouvaient dans cette merveilleuse vérité : qu’ils étaient un en Christ.
D’après the Lord is near novembre 1986
« Quel est l’homme parmi vous qui, s’il a cent brebis et en a perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ? Quand il l’a trouvée, il la met sur ses épaules, tout joyeux » Luc 15. 4.
PERSÉVÉRANCE ET VIGILANCE DE LA GRÂCE
Oh ! la persévérance de la grâce ! « Jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ». Le bon berger ne se relâche pas de ses efforts jusque-là. Et jusqu’où a-t-il dû aller après « celle qui est perdue » ? Jusqu’où elle était, égratignée, blessée, à moitié morte ? Et est-ce tout ? N’a-t-il pas dû aller dans la mort elle-même pour en sortir la brebis ?
« Le bon berger met sa vie pour les brebis ». N’a-t-Il pas souffert cela pour vous ? « qui s’est donné lui-même en rançon pour plusieurs ».
Oh ! la persévérance et la diligence de la grâce ! « Quelle est la femme qui, ayant dix drachmes, si elle perd une drachme, n’allume la lampe, ne balaie la maison et ne cherche soigneusement jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvée ? Quand elle l’a trouvée, elle assemble les amies et les voisines et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue. Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. Le fait extraordinaire a-t-il déjà pénétré votre esprit, qu’il y a une Personne divine dans le christianisme – le Saint Esprit – qui est ici dans le but même d’apporter les rayons pénétrants de lumière et de conviction sur le cœur et la conscience de pécheurs perdus ?
D’après the Lord is near novembre 1986
« Toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, et, après avoir fermé ta porte, prie ton père qui demeure dans le secret » Matthieu 6. 6.
L’IMPORTANCE DE LA PRIÈRE PERSONNELLE
Lorsque nous négligeons la prière personnelle, nous perdons bientôt la communion avec Dieu. Quand la prière dans le secret décline, alors « toute la tête est malade et tout le cœur défaut ». Le manque de prière personnelle montre une perte d’intérêt et d’appétit spirituels, et aura pour résultat un manque de paix et de puissance.
Si nous n’allons pas à la réunion de prières, les frères le voient, et il peut – et il doit – nécessaire de faire des efforts pour nous restaurer dans la communion avec eux. Cependant, l’absence de prières dans le secret n’est pas vue – mais ses effets sont bientôt vus pleinement ! Il y a un manque d’intérêt : on comprend qu’il y a quelque chose qui émousse la force spirituelle. Il y a ensuite négligence de responsabilité spirituelle, et finalement on ne recherche même plus la compagnie de ceux qui marchent avec le Seigneur.
Que cela est différent quant à ceux qui apprécient et estiment le temps de la prière personnelle ! Tout leur genre de vie montre clairement qu’ils ont été là où les trésors de l’amour sont manifestés. Les autres les voient comme possédant l’atmosphère du ciel lui-même, de paix et de puissance. Lorsque Abraham était dans une heureuse communion avec Dieu, la destruction proche de Sodome et Gomorrhe lui fut révélée, à lui et pas à Lot. De même, c’était ceux qui appréciaient la compagnie du roi David qui savaient qu’il désirait boire de l’eau du puits de Bethléhem, et qui risquèrent leur vie pour lui en apporter. Ceux qui sont en communion, ce sont ceux qui obéissent, ceux qui ont de la connaissance, des hommes de puissance et des hommes de paix.
Nous tous, à quoi que ce soit qu’il nous faille renoncer, attachons-nous à l’habitude de la prière personnelle, puisqu’elle est vraiment essentielle pour une vie de paix et de puissance. Sinon, tout notre service se montrera stérile et sans fruit. Ce devrait vraiment être nos délices d’être dans la compagnie du Seigneur, buvant à la source éternelle et nous nourrissant de la nourriture qui demeure.
D’après the Lord is near novembre 1986
« Ils se confient en leurs biens et se glorifient en l’abondance de leurs richesses… Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon. (Car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais) » Psaume 49. 6 à 8.
RECONNAÎTRE SON ÉTAT DE PÉCHEUR POUR ÊTRE SAUVÉ
– Tout de même, je ne peux pas comprendre pourquoi un homme qui a essayé de mener une vie de bonne moralité n’ait pas plus de chances d’aller au ciel qu’un méchant.
C’est ce que disait récemment une dame dans une conversation avec d’autres personnes sur le sujet du salut.
– Simplement pour cette raison, lui a-t-on répondu. Supposez que vous et moi, nous désirions aller dans un endroit intéressant où le prix de l’admission est d’un dollar. Vous avez cinquante centimes, et moi, je n’ai rien. Lequel aurait le plus de chances d’être admis ?
– Ni l’un ni l’autre, fut la réponse.
– Exactement ; et ainsi, l’homme de bonne moralité n’a pas plus de chances que le pécheur avoué. Mais supposez qu’une personne bonne et riche, qui verrait que nous sommes perplexes, nous offre un billet à chacun, à ses frais. Alors ?
– Eh bien, alors nous pourrions entrer tous les deux ; c’est évident.
Ainsi, quand le Sauveur nous a vus perplexes, Il est venu, Il est mort, et ainsi Il nous a acquis « une rédemption éternelle » (Héb. 9. 12), et maintenant Il nous offre, à vous et à moi, un billet gratuit.Mais faites seulement attention que vos cinquante centimes ne vous rendent pas assez fier pour refuser le ticket gratuit, et que l’entrée ne vous soit refusée à la fin.
Le moment de vérité est proche ! Avez-vous bien votre billet d’entrée ?
« Car tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3. 23)
« Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Tim. 1. 15).
D’après the Lord is near novembre 1986