TRADUCTION DE FEUILLETS (89)

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » Genèse 1. 1.

LA CRÉATION

La première phrase de la Bible nous met directement en contact avec le Dieu éternel. Il est le créateur du ciel et de la terre.

Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles. Il a assigné une place et une orbite à tous les corps célestes. En Ésaïe 40. 25 et 26, il est dit à propos du Créateur : « À qui donc me comparerez-vous ?… Levez vos yeux en haut et voyez ! qui a créé ces choses, faisant sortir par nombre leur armée ? Il les appelle toutes par nom : par la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, pas une ne manque ».

Le Créateur a créé toutes les plantes et tous les animaux sur terre. Les lois de la nature découlent également de son plan plein de sagesse. Dieu lui-même témoigne : « J’ai créé la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la surface de la terre, par ma grande puissance et par mon bras étendu » (Jér. 27. 5).

Le couronnement de la création, c’est l’homme. Dieu l’a formé de la poussière du sol et a insufflé dans ses narines le souffle de vie. Ainsi l’homme est devenu « une âme vivante » (Gen. 2. 7).

Le récit biblique de la création en Genèse 1 est écrit de manière si claire que n’importe qui peut saisir la vérité divine sur la création du ciel et de la terre. Quiconque croit à cette description si simple de la Bible reconnaît Dieu comme son créateur.

D’après die gute Saat novembre 2024

« À l’Éternel, en ma détresse, j’ai crié ; et il m’a répondu » Psaume 120. 1.

« La main de l’Éternel n’est pas devenue trop courte pour délivrer, ni son oreille trop appesantie pour entendre » Ésaïe 59. 1.

DEMANDEZ À L’EXPERT !

Je voyageais en voiture pour affaires. Sur l’autoroute, le moteur s’est soudainement mis à cracher. Finalement la voiture s’est arrêtée. Je l’ai laissé rouler lentement sur la bande d’arrêt d’urgence. Je suis sorti, j’ai ouvert le capot et j’ai essayé de localiser les dégâts. J’ai travaillé jusqu’à me mettre en sueur, essayant encore de redémarrer le moteur. Vainement.

Je n’avais pas d’autre choix que d’appeler l’assistance routière. Un mécanicien est venu. En un rien de temps, il a identifié le problème et l’a résolu.

J’ai remercié l’aide amicale, nettoyé mes mains grasses et j’ai continué. L’incident m’avait coûté une heure entière. Si j’avais appelé immédiatement le spécialiste, cela aurait été beaucoup plus rapide. Mais j’avais l’ambition de résoudre le problème moi-même, et j’ai échoué.

C’est souvent ce que je ressens, je me l’avoue en ce moment. Sur les petits et grands chantiers et pannes de ma vie, je travaille seul, au lieu de me faire aider par un professionnel. Des amis m’ont montré Dieu à maintes reprises. Ils m’ont dit qu’Il pouvait remettre le navire de ma vie sur le cap. Peut-être que je devrais l’essayer. Dieu est sage et tout-puissant. Il peut résoudre n’importe quel problème. Il est également miséricordieux et veut le meilleur pour moi, disent mes amis. Si Dieu est réellement le Créateur de toute vie et qu’Il se soucie de moi, alors Il connaît aussi le bon chemin pour moi.

« Éternel, le matin tu entendras ma voix ; le matin, je disposerai ma prière devant toi et j’attendrai » (Ps. 5. 3).

D’après die gute Saat novembre 2024

« Un homme se cachera-t-il dans quelque cachette où je ne le voie pas ? dit l’Éternel ? » Jérémie 23. 24.

« Les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre, afin qu’il se montre fort envers ceux qui sont d’un cœur parfait envers lui » 2 Chroniques 16. 9.

DIEU VOIT TOUT !

Même si sa mère le lui a défendu, Léna sort les bons ciseaux du tiroir sans rien demander. Elle veut faire un découpage dans un morceau de papier. Mais elle se rend compte qu’elle a coupé la nappe. Elle range rapidement les ciseaux, jette le papier, retourne dans sa chambre et se cache sous la couverture. Lorsque la maman découvre les dégâts, elle part à la recherche de sa fille. Elle entre dans la pièce, relève la couverture et demande : Léna, qu’as-tu fait ?

La Bible raconte comment Adam et Ève, les deux premiers humains, ont violé le commandement de Dieu en mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ils ont su immédiatement qu’ils étaient coupables devant Dieu. Parce qu’ils avaient peur de Lui, ils se sont cachés. Mais Dieu les a trouvés et a d’abord interpellé Adam. Puis il a dit à la femme : « Qu’as-tu fait ? » (Gen. 3. 1 à 13).

Encore aujourd’hui, beaucoup de gens se cachent de Dieu. Certains tentent de L’écarter de leurs pensées en niant son existence. D’autres se cachent derrière la tolérance humaine envers le mal et croient pouvoir ainsi éviter la punition.

Mais Dieu nous voit toujours. Rien ne Lui échappe. Il connaît tout le mal que font les gens et Il leur en demandera des comptes. Se cacher ne sert donc à rien.

Ce que beaucoup ne savent pas non plus, c’est que Dieu est « un Dieu de pardon, faisant grâce, et miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté » (Néh. 9. 17). Il attend que nous venions à Lui en reconnaissant notre culpabilité. Répondons à sa grâce !

D’après die gute Saat novembre 2024

« Ne dites pas conjuration de tout ce dont le peuple dira conjuration, et ne craignez pas leurs craintes, et ne soyez pas effrayés ; l’Éternel des armées, lui sanctifiez-le et que lui soit votre crainte, et lui, et votre frayeur » Ésaïe 8. 12 et 13.

THÉORIES DU COMPLOT

Le complot signifie que des gens se réunissent en secret pour atteindre un objectif commun. Cependant, ils nuisent souvent à autrui. Il y a suffisamment d’exemples de cela dans la Bible. Par exemple, Absalom, fils du roi David, conspira contre son propre père pour s’emparer du royaume.

Outre ces complots avérés, il existe également de nombreuses théories du complot. Aujourd’hui, on peut toucher beaucoup de personnes en très peu de temps via les réseaux sociaux. De telles théories sont particulièrement efficaces en période d’incertitude, après des accidents, en temps de guerre ou lors de pandémies. Les adeptes du complot sont convaincus que quelqu’un est derrière les événements et les provoque ou les influence pour son propre bénéfice. Si les informations et les faits ne confirment pas les hypothèses, elles sont ignorées. C’est ainsi qu’apparaissent les affirmations les plus étranges qui déstabilisent de nombreuses personnes.

Le verset biblique ci-dessus n’est-il pas totalement exact ? Le prophète Ésaïe avertit le peuple de ne pas croire à chaque conspiration et de ne pas en être effrayé. Ils connaissaient le Dieu du ciel qui est au-dessus de tout. Ils devraient Le craindre. Cela ne signifie pas avoir peur de Lui, mais plutôt vivre dans la crainte de Lui déplaire, et respecter sa Parole. Ceux qui Lui font confiance avec foi n’ont pas besoin de se laisser intimider par les idées et les menaces humaines. Dieu aura le dernier mot car Il est l’autorité suprême.

D’après die gute Saat novembre 2024

« Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être né de nouveau » Jean 3. 7.

RACCOMMODER OU REMPLACER ?

Je connais un artisan, dans le Norfolk, qui est constructeur de bateaux. C’est un homme de confiance. Quand il repère un endroit en mauvais état sur un vieux bateau, il ne se contente pas d’y mettre du mastic, mais il le nettoie soigneusement et remplace le matériau abîmé par du bon bois neuf. Il est fier du bon travail qu’il fait pour ses clients satisfaits.

Pendant longtemps, il pensait qu’il pouvait aussi plaire à Dieu par des bonnes œuvres. Pour les gens autour de lui, tout paraissait être en bon ordre dans sa vie.

Un jour je suis allé le voir comme il se tenait près d’un bateau fraîchement peint.

– Un nouveau bateau ? lui ai-je demandé.

– Non, juste repeint, m’a-t-il répondu.

– Il a pourtant l’air tout neuf. La peinture est fraîche, et je ne vois pas une seule tache.

– Oui, mais moi je connais les taches, parce que j’ai fait le travail. Il peut vous sembler en très bon état, pourtant vous ne pouvez pas appeler neuf un bateau qui a été radoubé.

– Tout à fait juste, ai-je répondu, et vous ne pouvez pas non plus qualifier un homme pécheur de nouvel homme, si bon que soit le vernis qu’il se met sur lui-même par des bonnes œuvres. Vous devez être né de nouveau ! Personne ne peut vraiment changer ou améliorer son caractère et sa nature. Mais Dieu peut créer quelque chose de complètement neuf à partir de vous.

Ce jour-là, le constructeur de bateaux reconnut en lui-même qu’il ne pouvait pas devenir un nouvel homme par ses propres moyens. Il reconnut devant Dieu qu’il était un pécheur, et il put faire l’expérience que « en Christ » il n’y a pas de raccommodage, mais quelque chose complètement nouveau.

D’après the good Seed octobre 2024

« La foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » Galates 2. 20.

JÉSUS EST MORT POUR MOI

Isaac B. Singer (1904-1991) était né dans une famille de rabbins. Il écrivait des poèmes et des récits, d’abord en hébreu, puis en yiddish. Il émigra aux États-Unis en 1935, et reçut le prix Nobel de littérature en 1978.

Lorsqu’il décrit son enfance à Varsovie, il consacre un chapitre entier à Reb Asher, le laitier. Cet homme avait sauvé sa vie et celle de sa famille. Il raconte :

– Chez nous, tout était prêt pour la célébration de la Fête des Tabernacles. Il était tard et nous sommes allés nous coucher. Mais nous avions oublié d’éteindre les bougies. Tard dans la nuit, Reb Asher alla à la gare chercher du lait. Il passa devant notre maison et vit une lumière inhabituelle dans le séjour. Cela brûlait. Il appuya sur la sonnette, donna l’alerte et tambourina à la grille. Il grimpa dans l’escalier et frappa de toutes ses forces à la porte de l’appartement, qui lâcha prise. Tout le monde dormait – alors que les pupitres et les livres de prière avaient déjà pris feu. Il cria fort, saisit quelques couvertures et éteignit le feu.

Isaac Singer écrit : Reb Asher était la seule personne qui ait été debout à cette heure-là, le seul qui n’eut pas peur de faire du bruit jusqu’à ce que quelqu’un vienne, et le seul qui accepta de mettre sa vie en danger pour nous.

De Reb-Asher mes pensées vont vers Jésus Christ, le Fils de Dieu qui, non seulement mit sa vie en danger, mais qui « s’est livré pour moi ». Il était le seul qui pouvait me sauver, le seul qui ne soit pas indifférent à ma condition de perdition, le seul qui aie bien voulu aller jusqu’à la mort pour moi. Il « m’a aimé », et m’a sauvé de la mort éternelle. Je Le remercierai éternellement de cela.

D’après the good Seed octobre 2024

« Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous (et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme d’un Fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité » Jean 1. 14.

LE MYSTÈRE DE LA GRÂCE DE DIEU EN JÉSUS CHRIST

Des mots sont employés pour exprimer nos pensées ; mais Dieu a exprimé la somme entière de ses pensées dans son Fils bien-aimé, qui est appelé « la Parole », l’expression de toutes les pensées de Dieu. Ce Dieu de gloire, saint, éternel, merveilleux, est devenu chair, s’abaissant en amour et en grâce inégalables. Dans l’humble beauté de l’incarnation, Il a habité au milieu des hommes. Ceux qui avaient des yeux pour voir ont « contemplé sa gloire ». D’autres se sont étonnés de ses paroles de grâce et ont été impressionnés par les miracles extraordinaires de grâce qu’Il accomplissait, des œuvres qu’aucun homme n’avait jamais faites. Mais les disciples ont contemplé, non seulement ses paroles et ses actions, mais Lui-même.

La gloire de sa personne est celle « d’un Fils unique de la part du Père ». Ils ont contemplé cela, Jean lui-même aussi, dans la proximité qu’il a connue avec le Seigneur, se reposant sur le sein du Seigneur. Ce Fils de Dieu, vivant, proche, fidèle, plein de grâce, était Lui-même dans la relation la plus proche et la plus précieuse avec son Père. Ceux dont le cœur a été attiré à Lui peuvent ressentir la douce réalité de cette relation vitale, et s’en réjouir. En connaissant le Fils de Dieu ils connaissent aussi son Père.

Jésus a dit à ses disciples : « Si vous m’aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père » (Jean 14. 7). Même s’ils ont peu compris ce qui est impliqué dans la connaissance du Père et du Fils, ils peuvent se réjouir dans la grâce précieuse et dans la pureté de la vérité brillant dans cette face bénie qu’ils contemplent.

Nous Le connaissons maintenant dans la gloire, à la droite du Père, le même précieux Seigneur de tous, mais ayant accompli la rédemption par le sacrifice de Lui-même, et ayant été ressuscité d’entre les morts. Vision merveilleuse qui remplit nos cœurs d’adoration !

D’après The Lord is near octobre 1986 (L.M.G.)

« Vous êtes bienheureux quand les hommes vous haïront et vous excluront de leur société, quand ils vous insulteront et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez de joie, car voici, votre récompense est grande dans le ciel ; en effet, leurs pères faisaient de même aux prophètes » Luc 6. 22 et 23.

LA FIDÉLITÉ D’UN HOMME, MÉPRISÉE PAR LES HOMMES, RECONNUE PAR DIEU

La fidélité de Daniel, la confiance dont il était digne, et son élévation qui en résulta, firent qu’il était haï. Être foncièrement haï pour l’amour de Christ est une chose magnifique. Quand un homme est ici réellement pour Dieu, et que la lumière, la vérité et la grâce de Dieu brillent à travers cet homme, il est certain qu’il sera haï, et s’il est haï pour la cause de Christ, qu’il en remercie Dieu.

La racine de la haine contre Daniel était sa promotion continue par les monarques successifs, qu’il servit fidèlement pendant une période de soixante-dix ans. Nebucadnetsar l’avait fait juge ; Belshatsar le fit premier ministre ; et Darius le maintint dans ce poste, avec, en plus, ce que nous pouvons appeler la fonction de trésorier général du roi.

Daniel n’était pas seulement un homme d’un esprit supérieur, mais un homme de justice pratique, car tous ses comptes étaient exacts. Tous vos comptes sont-ils exacts ? Sa droiture et son intégrité morales en toutes choses de confiance élevaient sa valeur aux yeux du roi Darius, qui « pensa à l’établir sur tout le royaume » (Dan. 6. 3). Cela excita la colère des Chaldéens, qui cherchèrent à le faire trébucher, mais « ne pouvaient trouver aucun sujet d’accusation ni aucune faute (ch. 6. 4). Un homme d’un esprit excellent, fidèle, et en qui ne se trouvaient ni erreur ni faute : quel caractère remarquable ! Oh, comme Christ ! « Je ne trouve aucun crime en cet homme » (Luc 23. 5), c’est ce qui fut dit au sujet de notre Seigneur béni – et ici son serviteur Lui ressemble.

L’élévation de Daniel par le roi ne l’exaltait pas dans sa pensée. Plus il était élevé, moindre il était à ses propres yeux. Quel homme béni !

D’après The Lord is near octobre 1986

« Et la main de notre Dieu fut sur nous, et il nous délivra de la main de l’ennemi et de toute embûche sur le chemin. Et nous arrivâmes à Jérusalem » Esdras 8. 31.

LA DIRECTION ET LA PROTECTION DU SEIGNEUR PENDANT NOTRE COURSE TERRESTRE

Pendant toute notre vie de chrétien, notre ennemi est occupé à mettre des embuscades sur notre chemin. Satan lance n’importe quoi sur notre chemin pour empêcher nos progrès spirituels.

Quel genre d’embuscades y a-t-il pour le chrétien ? Certainement, tout ce qui nous empêcherait de passer du temps avec le Seigneur dans la prière et dans la lecture de sa Parole. Satan veut nous montrer des choses qui sont plus urgentes à accomplir, pour que nous manquions de temps pour lire la Parole – tellement urgentes que nous n’avons vraiment pas le temps de nous agenouiller pour prier.

Une autre embuscade peut nous empêcher de nous rassembler avec les enfants de Dieu. Encore une autre, c’est de nous retenir pour que nous n’annoncions pas les bonnes nouvelles de Christ à ceux qui sont autour de nous.

Quel est le remède ? Voyons le texte ci-dessus : « la main de notre Dieu fut sur nous ». Les embuscades peuvent ne pas être faciles à identifier par l’œil humain, mais Dieu les voit. Nous n’ignorons certainement pas les desseins de l’ennemi. Soyons donc sur nos gardes. Peut-être qu’une embuscade nous attend.

Revêtons l’armure de Dieu. Elle nous est enseignée dans la Parole, mais l’employons-nous ? Dieu a pourvu à notre délivrance et à l’issue du voyage. Le texte ci-dessus se termine ainsi : « Et nous arrivâmes à Jérusalem ». Le Seigneur peut accomplir ce qu’Il a commencé quand Il nous place sur le chemin dans lequel nous suivons Christ.

D’après The Lord is near octobre 1986

« Ésaïe s’écrie au sujet d’Israël : Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, le reste seul sera sauvé » Romains 9. 27.

LE PETIT NOMBRE DES CROYANTS ATTACHÉS SEULEMENT AU SEIGNEUR JÉSUS

Dieu a parlé autrefois et a donné des promesses aux pères. Il nous a parlé dans le Fils, invitant tous les hommes : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous, tous les bouts de la terre » (És. 45. 22). Cependant, ceux qui croient vraiment à cet évangile sont un très petit résidu au milieu de la masse des professants sans vie. Et ce résidu n’est pas seulement petit, mais aussi, souvent faible, sans puissance, méprisé, et inconnu. Ils forment cependant le lien effectif entre la terre et le ciel, ils sont ceux que Dieu voit comme son héritage ; ils Lui sont chers comme la prunelle de son œil.

La voix de ce résidu est entendue dans les Psaumes, alors qu’ils crient avec ferveur : Combien de temps, ô Éternel ? Quand viendras-tu accomplir Tes promesses ? Personne ne peut nier que ces promesses étaient la bénédiction de Dieu pour eux sur la terre. Il y eut des accomplissements partiels, tels que le retour de la captivité. Cependant, quand le Messie promis est venu, Il a été rejeté et crucifié par les Juifs incrédules. Mais même alors, il y a eu un résidu – Zacharie et Élisabeth, Marie et Joseph, Anne, Siméon, et plus tard, les disciples du Seigneur, et beaucoup d’autres.

Et qu’en est-il aujourd’hui ? Quelqu’un pourrait-il nier que la masse de la profession chrétienne ne le professe que de leurs lèvres ? En contraste avec cela, les croyants sincères et fidèles continuent à former un résidu très petit et faible. Certains d’entre eux essaient de ne reconnaître aucun autre nom que celui de Christ comme leur centre de rassemblement, en ne dépendant que de sa présence avec eux. C’est vraiment le témoignage d’un résidu.

D’après The Lord is near octobre 1986

« Que toute amertume, tout emportement, toute colère, tout éclat de voix, toute injure soient ôtés du milieu de vous, de même que toute méchanceté » Éphésiens 4. 31.

SE GARDER DE LA MÉDISANCE

Dire du mal est l’une des manifestations de notre nature charnelle, et c’est souvent, peut-être inconsciemment, un manteau pour l’orgueil. Beaucoup de personnes qui ne seraient pas assez hardies pour prétendre être supérieures à une autre, trouvent très commode d’abaisser l’autre, de sorte que le même effet est produit.

Parmi de nombreux passages sur ce sujet se trouve l’ordre positif de Jacques 4. 11 : « Ne parlez pas l’un contre l’autre, frères ». Enfreindre cet ordre clair de la Parole de Dieu n’est pas seulement une transgression, mais cela révèle que nous manquons à nous ranger à d’autres injonctions de l’Écriture. Il nous est dit de nous occuper des vertus les uns des autres.

Dans de nombreux cas où des accusations sont faites, il s’édifie un problème dans l’esprit de celui qui reçoit l’accusation, et si l’accusé a l’occasion de répondre, c’est devant quelqu’un qui est tellement prédisposé par un jugement préalable qu’un entretien normal est impossible. Dans un tel cas, l’exemple du Seigneur Jésus nous montre que la ressource est en Dieu, car « Christ… lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage… mais se remettait à celui qui juge justement » (1 Pier. 2. 23).

En ce qui concerne de fausses accusations, l’Écriture nous dit que nous ne devons, ni porter ni recevoir un faux rapport. Et même quand une chose est vraie, si elle n’est divulguée que pour quelque autre raison que la gloire de Dieu et le bien de la personne impliquée, cela tourne en mauvais commérage. Nous ne devons pas encourager les mauvais propos en les écoutant et en y réfléchissant. Au psaume 15. 3, celui qui est en communion avec Dieu est décrit ainsi : « qui ne médit pas de sa langue ; qui ne fait pas de mal à son compagnon, et qui ne fait pas venir l’opprobre sur son prochain ».

D’après The Lord is near octobre 1986

« Eux l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage ; et ils n’ont pas aimé leur vie même jusqu’à la mort » Apocalypse 12. 11.

FIDÈLES JUSQU’À LA MORT

Quand l’empereur Licinius persécutait les chrétiens en Arménie, la Légion du tonnerre était stationnée à Sébaste. Quarante hommes de cette légion déclarèrent être chrétiens, et furent condamnés à être exposés nus toute une nuit sur un étang gelé. Dans une maison au bord de l’étang, un grand feu était allumé, et de la nourriture et du vin, avec un bain chaud, étaient préparés sous la responsabilité de Sempronius, un centurion, et d’une garde de soldats. Et on annonça aux quarante hommes que si l’un d’eux quittait l’étang et entrait dans la maison, il serait considéré comme ayant renié Christ.

La nuit vint, et le vent perçant du Caucase força les gens à fermer soigneusement portes et fenêtres, et à remettre du combustible dans les foyers de leurs cheminées. Et sur l’étang gelé se trouvaient les quarante combattants, certains debout, priant, d’autres marchant rapidement de-ci-de-là, certains déjà endormis du sommeil de la mort. Et comme les heures passaient lentement, ils priaient : Seigneur, quarante combattants se sont avancés pour combattre pour toi ; permets que quarante combattants puissent recevoir la couronne de gloire.

Et maintenant, alors que le froid devenait plus intense, l’un des quarante ne put pas le supporter plus longtemps ; il quitta l’étang et alla à la maison où Sempronius et ses hommes montaient la garde. Mais la prière des martyrs continuait à s’élever au ciel : Oh, Seigneur…

Et il fut répondu à la prière. Sempronius, le centurion, fut touché par le courage de ses camarades. Il se déclara être lui-même chrétien, et prit sa place sur l’étang gelé. Et quand le froid eut fait son œuvre, et que quarante cadavres gisaient sur la glace, quarante esprits glorieux, avec Sempronius parmi eux, entrèrent dans la présence de leur Seigneur.

D’après The Lord is near octobre 1986

« Ne t’ai-je pas commandé : Fortifie-toi et sois ferme ? Ne te laisse point terrifier, et ne sois point effrayé ; car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras » Josué 1. 9.

LA CONFIANCE DANS LE SEIGNEUR N’EST JAMAIS DÉÇUE

Fortifiez-vous dans le Seigneur. Confiez-vous en Dieu Lui-même, vous qui êtes effrayés et timides. Vous qui vivez des circonstances difficiles, Appuyez vos espoirs déçus sur le Rocher des siècles. Votre santé se dégrade-t-elle, vos amis vous abandonnent-ils, et la pauvreté menace-t-elle de vous atteindre ? Reposez-vous sur la force éternelle. Les divisions et les disputes dans l’Église font-elles des ravages dans votre cœur, votre famille et vos amis, vous laissant tristement isolé ? Reposez-vous sur la force éternelle. Si vous êtes privé de la communion avec les amis et les frères, cultivez toujours plus la communion avec le Père et avec le Fils (1 Jean 1. 3). Cela fera plus que compenser la perte.

C’est un jour de faiblesse et de petites choses, et c’est de notre faute. Mais nous ne pouvons pas bien définir les limites de ce que Dieu peut ou ne peut pas faire dans les sphères de sa grâce – l’Église et le monde ! Ce qui est nécessaire pour arrêter les disputes cruelles et sans cœur qui déchirent l’Église, la rendant méprisable aux yeux du monde incroyant, c’est une énergie de l’âme qui pousse à se rapprocher du trône de Dieu, dans la foi qui ne s’appuie que sur Lui seul.

« Y a-t-il quelque chose qui soit trop difficile pour l’Éternel ? » (Gen. 18. 14). « Quelque chose est-il trop difficile pour moi ? » (Jér. 32. 27). De quoi est-il besoin aujourd’hui parmi les bien-aimés du Seigneur ? C’est d’être amenés dans une condition d’une telle incapacité qu’elle en produit une confiance absolue dans le Dieu vivant. La faiblesse nous a-t-elle amenés à cette extrémité, que nous ne pouvons rien sans Dieu ? « De même que le sarment… de même… vous non plus ne le pouvez pas » (Jean 15. 4), c’est la leçon depuis toujours, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments. Mais l’inverse est également vrai : « Je peux tout en celui qui me fortifie » (Phil. 4. 13).

D’après The Lord is near octobre 1986

« Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » Ecclésiaste 12. 14.

IL N’Y A RIEN DE CACHÉ AUX YEUX DE DIEU

Croyez-vous réellement ce verset ? Répondez honnêtement. Des millions de personnes passent à côté de cette vérité divine, en refusant d’y prendre garde. Ils se persuadent que la déclaration présomptueuse de l’insensé : « Il n’y a pas de Dieu » (Ps. 14. 1) est vraie – mais ils découvrent bientôt que cela ne les satisfait pas dans toutes les circonstances, en particulier quand on se tient devant la porte de l’éternité. Ils sont nombreux, ceux qui ont pris conscience, dans les derniers moments de leur vie, que Dieu est une Personne vivante, qu’Il est près de leur faire rendre leurs comptes en jugement. C’est la découverte la plus amère que fasse l’homme.

Il arrive quelquefois que Dieu agisse en rétribuant des péchés flagrants qu’un individu a commis dans sa vie. Alors qu’Israël prenait possession du pays de Canaan, le roi Adoni-bézek fut capturé vivant. On lui coupa les pouces et les gros orteils, et le prisonnier confessa qu’il avait fait la même chose à soixante-dix rois avant de leur faire ramasser, pour leur nourriture, les miettes qui tombaient de sa table. Il reconnut la main de Dieu en justice à son égard : « Ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Gal. 6. 7).

Dieu est amour. Il désire que tous les hommes viennent à la repentance et au salut. En même temps, Il est lumière, et ne peut donc pas tolérer dans sa présence la moindre injustice. Il ne reste donc qu’une voie pour quiconque désire être sauvé, c’est d’avouer ses péchés sincèrement au Seigneur Jésus. Par la foi en Lui et en son œuvre de rédemption accomplie sur la croix, on peut recevoir le pardon et la paix avec Dieu.

D’après The Lord is near octobre 1986

« Quel est donc l’esclave fidèle et sage que son maître a établi sur les domestiques de sa maison, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? » Matthieu 24. 45 et 46.

LA FIDÉLITÉ DANS L’ASSEMBLÉE DE DIEU

Un serviteur fidèle estime que le plaisir du Seigneur a une importance primordiale. C’est pourquoi il prend très à cœur tous les intérêts du Seigneur. Il sait aussi que ce qui est le plus près du cœur de son Seigneur, ce sont ceux qui sont en relation avec sa maison. Si quelqu’un est placé sur sa maison, il n’est pas seulement là pour gouverner ou pour jouir des avantages de sa position, mais pour fournir la nourriture à ceux de la maison.

La maison de Dieu aujourd’hui, c’est l’Église de Dieu, l’Assemblée (Éph. 2. 19), à laquelle notre Seigneur bien-aimé prend l’intérêt le plus profond et tout son plaisir. Chaque croyant n’a-t-il pas une place de service dans cette maison ? Quel honneur et quelle dignité ne nous a-t-Il pas conférés, que nous ayons le privilège de servir les enfants de Dieu avec humilité, foi et amour, pourvoyant à leur aide et à leur nourriture pour tous les besoins de la vie présente. Pour cela, chacun de nous a besoin d’être nourri des paroles de foi et de bonne doctrine.

Si la venue du Seigneur nous est précieuse – et nous attendons son retour pour que soit évaluée l’œuvre de ses serviteurs – ne rechercherons-nous pas diligemment à nous nourrir de sa précieuse Parole, et à en nourrir d’autres de ce qui est bon « au temps convenable » ? Si nous faisons cela, quelle joie ce sera de L’accueillir quand Il viendra pour prendre ses bien-aimés rachetés dans la bénédiction de sa présence !

Dans sa grande sagesse, le Seigneur ne nous dit pas le moment de sa venue. La foi, avec l’amour, continueront sans relâche dans l’activité, avec un désir de cœur toujours nouveau, de voir sa face à quelque moment que ce soit.

D’après The Lord is near octobre 1986 (L.M.G.)

« Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » Apocalypse 22. 12 et 13.

LES BÉNÉDICTIONS DE LA VENUE DU SEIGNEUR POUR CHERCHER SON ÉGLISE

La venue du Seigneur a une grande place dans les passages du Nouveau Testament. Elle est présentée de façon différente par les quatre évangélistes :

– Matthieu parle d’elle comme elle touche nos pieds (Mat. 25. 6).

« Au milieu de la nuit, un cri retentit : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre ».

– Marc, comme elle touche nos yeux (Marc 13. 35 à 37).

« Veillez donc ; car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, le soir, ou à minuit, ou au chant du coq, ou au matin ».

– Luc, comme elle touche nos mains (Luc 19. 13).

« Faites-les fructifier jusqu’à ce que je revienne »

– Jean, comme elle touche nos cœurs (Jean 14. 1 à 3)

« Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures… je vais vous préparer une place… Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi ».

D’après The Lord is near octobre 1986