TRADUCTION DE FEUILLETS (88)

« Éternel ! tu m’as sondé et tu m’as connu ! Tu connais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée » Psaume 139. 1 et 2.

JUSTE UN DÉPLIANT

Il y avait un dépliant dans la boîte aux lettres. Encore quelque chose de ces gens pieux, murmura la propriétaire. Puis ses yeux tombèrent sur un passage biblique du traité qui la mit soudain mal à l’aise : « Car c’est du cœur que viennent mauvaises pensées, meurtres, adultères, fornications, et vols… » (Mat. 15. 19). La femme a emporté le dépliant dans la maison.

Pleine d’anxiété, elle se souvenait qu’elle avait souvent pris quelque chose dans un magasin discount sans le payer. Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle n’était pas pauvre ! Elle avait cédé à la tentation à maintes reprises. Devait-elle tout rapporter maintenant ? Non, pensa-t-elle, les magasins gagnent assez d’argent !

Elle a déposé le dépliant sur le bureau de son mari. Il fallait lui rappeler que ses contacts avec une autre femme n’étaient pas vraiment « innocents ». Il a lu le dépliant puis, en colère, l’a jeté à la poubelle.

Mais la femme ne parvenait plus à trouver la paix. De plus en plus de péchés lui venaient à l’esprit. Que devait-elle faire ? Elle a pris la Bible et a lu le chapitre 15 de l’Évangile de Matthieu. Alors elle a pris conscience : Je suis une pécheresse ! Je suis perdue ! Elle s’est alors confiée à un chrétien pieux qui l’a aidée à trouver la foi au Seigneur Jésus. Comme elle est devenue heureuse lorsqu’elle a reçu l’assurance que Dieu lui avait pardonné tous ses péchés !

Après un certain temps, son mari a également acquis une foi vivante au Sauveur.

D’après Näher zu Dir octobre 2024

« S’ils avaient été sages, ils auraient compris ceci, ils auraient considéré leur fin » Deutéronome 32. 29.

DU TEMPS À L’ÉTERNITÉ

En temps de crise, de nombreuses personnes s’inquiètent quant à la protection de leur vie et de leur intégrité physique. Ils réfléchissent à la manière dont ils peuvent éviter les dangers qui les guettent. Ils accumulent des provisions pour se protéger des difficultés et des privations.

Mais la question la plus importante de notre vie, c’est : Où passerons-nous l’éternité ? Pour éviter d’être perdus à jamais, ni les mesures de protection, ni les stocks ne sont utiles. La question, c’est de savoir si nous pouvons nous tenir devant le Dieu saint. Cela ne dépend pas de la situation mondiale, mais de notre position personnelle devant Lui.

À cause des choses mauvaises que nous avons faites, nous sommes devenus coupables devant Dieu et à l’égard de nos semblables. C’est pourquoi nous menons une bataille perdue d’avance. Le jugement que Dieu porte sur nous dans la Bible est dramatique : « Ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble corrompus ; il n’y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul » (Ps. 14. 3).

Seul Jésus-Christ, le Fils de Dieu, peut nous libérer de cette situation difficile. Il est mort sur la croix pour effacer nos péchés devant Dieu. Lorsque, par la foi, nous acceptons le Seigneur Jésus comme notre Sauveur, Dieu nous lave de tout péché et de toute culpabilité.

Nous avons désormais un libre accès à Dieu et une espérance sûre qui va au-delà de la vie sur terre : nous serons un jour éternellement au ciel avec Dieu et le Seigneur Jésus, où nous attend un bonheur impossible à comprendre aujourd’hui.

D’après Näher zu Dir octobre 2024

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » Romains 8. 1.

DEVANT LE JUGE DIVIN

La jurisprudence humaine n’est pas toujours claire. Il existe souvent une marge de manœuvre dans l’interprétation et l’application des lois et règlements, que le juge utilise à sa discrétion. Il arrive que les tribunaux supérieurs annulent les jugements rendus par les tribunaux inférieurs. C’est pourquoi on ne peut jamais être sûr de la décision d’un juge.

Certains estiment que cela vaut également pour la jurisprudence divine : Vous devriez attendre et voir si vous êtes acquitté ou condamné. Ils pensent que Dieu pèsera et équilibrera soigneusement le bien et le mal dans chaque vie humaine. Il n’est pas encore possible de dire ce qu’il adviendra de cela.

Il est vrai que Dieu sait tout exactement et en tient compte dans son jugement. Cependant, dans le « Livre de la Loi du Ciel », il y a un paragraphe décisif : « Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3. 18).

Quiconque vient à Jésus-Christ, le Fils de Dieu, avec sa culpabilité, et l’accepte comme son Sauveur personnel, est immédiatement acquitté par Dieu et n’a plus à craindre son juste jugement. Mais tous ceux qui rejettent le Seigneur Jésus comme leur Sauveur seront un jour condamnés au châtiment éternel.

D’après Näher zu Dir octobre 2024

« Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni pouvoirs, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » Romains 8. 38 et 39.

SÉCURITÉ : LE CHEMIN DU SALUT

Le Seigneur Jésus est allé à la croix du Calvaire « amené comme un agneau à la boucherie » (És. 53. 7). Là, Il « a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pier. 3. 18). Il « a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Rom. 4. 25). Ainsi Dieu ne néglige pas les revendications de sa justice contre le péché quand Il justifie le pécheur qui croit en Jésus (cf. Rom. 3. 26), parce que Jésus en a payé toute la juste peine.

Croyez-vous au Fils de Dieu ? S’il en est ainsi, alors Dieu vous fait bénéficier de la pleine valeur du sacrifice de Jésus.

Cela n’est-il pas une voie extraordinaire de salut, digne de Dieu Lui-même ? Son amour, la gloire de son Fils précieux, et le salut du pécheur sont liés. Quelle abondance de grâce et de gloire, que le Fils même de Dieu ait accompli toute l’œuvre, et reçoive toute la louange, et que vous et moi, croyant en Lui, nous recevions toute la bénédiction !

Mais vous demanderez peut-être : Pourquoi est-ce que je n’ai pas l’assurance de mon salut ? Si mes sentiments me permettent de dire, un jour, que je suis sauvé, ils vont probablement anéantir tout espoir le lendemain. Je suis comme un bateau battu par la tempête, qui ne sait plus où jeter l’ancre. C’est là qu’est votre erreur. Avez-vous jamais entendu parler d’un capitaine qui essaie de jeter l’ancre de son bateau en la fixant à l’intérieur du navire ? L’ancre doit être accrochée à quelque chose de ferme en dehors du bateau. Il se peut que vous compreniez que seule la mort de Christ vous donne la sécurité, mais que vous pensiez que c’est ce que vous ressentez intérieurement qui vous donne l’assurance. Mettez votre confiance en Jésus Christ et en ce qu’Il a fait, et non pas sur vous-même et sur vos sentiments.

D’après The Lord is near septembre 1986

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela, ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » Éphésiens 2. 8.

CERTITUDE : LA CONNAISSANCE DU SALUT

Comment puis-je être sûr que j’ai la bonne sorte de foi ? Eh bien, mettez votre confiance dans la Personne qu’il faut – dans le Fils de Dieu. Ce n’est pas la question de votre mesure de foi, mais du fait que la Personne en laquelle vous mettez votre confiance en est digne. Un homme se saisit de Christ en s’y agrippant comme un noyé, tandis qu’un autre touche seulement le bord de son vêtement, mais tous deux sont également en sûreté. Ils se reposent tous deux avec confiance sur la valeur éternelle de son œuvre accomplie. Cela c’est « croire en Lui ».

Assurez-vous que votre confiance ne se base par sur vos œuvres, sur l’observance religieuse ou des sentiments, ou une éducation morale. Vous pourriez avoir la foi la plus forte en de telles choses, et être perdu éternellement. La plus faible foi en Christ sauve pour l’éternité, tandis que la plus forte en soi-même ne sert à rien.

Je crois en Jésus, m’a dit une fois une jeune fille, mais quand on me demande si je suis sauvée, je n’aime pas répondre : Oui, de crainte de mentir. Cette jeune fille était la fille d’un modeste boucher d’une petite ville. Son père n’était pas rentré du marché. Aussi je lui dis : Supposez que vous demandiez à votre père combien il a acheté de brebis aujourd’hui, et qu’il réponde : Je ne veux pas le dire, parce que je risquerais de mentir. En colère, sa mère, qui était là, répondit : Mais ce serait faire de son père un menteur !

De la même manière, cette jeune fille faisait Christ menteur en disant : Je crois en Lui, mais je n’aime pas dire que je suis sauvée parce que je pourrais mentir – alors que Christ a dit : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6. 47).

D’après The Lord is near septembre 1986

« Et les disciples étaient remplis de joie et de l’Esprit Saint » Actes 13. 52.

« (Jésus) qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché nous vivions pour la justice » 1 Pierre 2. 24.

JOUISSANCE : LA JOIE DE LA COMMUNION

Bien que vous soyez sauvé par l’œuvre de Christ et assuré par la Parole de Dieu, votre joie est maintenue par le Saint Esprit qui habite en vous. L’œuvre de Christ et votre salut demeurent ou se perdent ensemble ; votre marche et votre joie demeurent ou tombent ensemble. L’œuvre de Christ ne peut pas manquer, donc votre salut ne peut pas manquer. Cependant, votre marche peut manquer et quand cela arrive, votre joie disparaît aussi. Autrement dit, votre joie spirituelle sera en rapport direct avec le caractère spirituel de votre marche après que vous avez été sauvé.

Vous êtes-vous trompé en mélangeant joie et sûreté ? Lorsque, par égoïsme, manque de calme, ou mondanité, vous avez attristé le Saint Esprit et perdu votre joie, avez-vous pensé que votre sécurité était aussi perdue ? Votre sécurité repose sur l’œuvre de Christ pour vous ; votre assurance dépend de la Parole de Dieu pour vous, et votre jouissance dépend de ne pas attrister le Saint Esprit en vous. Quant un enfant de Dieu attriste l’Esprit, sa communion avec le Père et le Fils est interrompue. Quand il se juge lui-même et confesse son péché, la joie de la communion est restaurée. Par exemple : Votre fils a fait quelque chose de mal, sa communion avec vous est interrompue à cause de sa désobéissance. Vous l’avez assuré de lui pardonner s’il confesse sa faute, mais l’orgueil et la volonté propre le retiennent de faire cela. Toute sa joie a disparu parce que la communion a été interrompue.

Qu’est-il arrivé à votre relation ? A-t-elle également disparu ? Bien sûr que non. La relation dépend de la naissance – la communion, de la conduite. Dès que votre fils confesse sa faute, vous le prenez dans vos bras, et sa joie est restaurée parce que la communion est restaurée. La communion que nous avons avec le Seigneur est la joie que nous avons du salut.

Ne pensez pas que le jugement de Dieu sur les péchés des croyants soit moindre que sur les péchés des inconvertis. Quand un croyant pèche, la question de la criminalité ne peut pas être soulevée contre lui parce que le Juge a réglé cela à la croix ; mais la question de la communion se pose chez le croyant par le Saint Esprit chaque fois qu’Il est attristé.

Une nuit de clair de lune, un homme, regardant le reflet de la lune dans un étang calme, admire ce reflet de la lune. Soudain, quelqu’un lance une pierre dans l’étang, et l’homme s’exclame : La lune a volé en éclats ! Son ami lui répond : Regarde. La lune n’a pas changé. C’est l’état de la mare qui a changé. Votre cœur, c’est la mare. Quand vous ne laissez pas entrer du mal dans votre vie, le Saint Esprit révèle les gloires de Christ pour votre encouragement et votre joie. Mais au moment où entre le péché, le Saint Esprit intervient et vos expériences heureuses sont troublées. Vous êtes agité et perturbé intérieurement. Mais quand vous confessez le péché, la joie calme et sereine de la communion est restaurée.

Pendant le temps où votre cœur est dans un état de tourment, l’œuvre de Christ a-t-elle changé ? Non ! Donc votre salut n’a pas changé non plus. La Parole de Dieu a-t-elle changé ? Non ! Donc la certitude de votre salut n’a pas changé non plus. Qu’est-ce qui a changé, alors ? L’action du Saint Esprit en vous a changé. Au lieu de remplir votre cœur du sens de la valeur de Christ, Il est attristé et doit vous remplir de la conscience de votre péché. Il vous retire votre joie jusqu’à ce que vous jugiez et résistiez au mal qui L’a attristé. Alors Il restaure votre communion.

D’après The Lord is near septembre 1986

« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel a perdu sa saveur, avec quoi sera-t-il salé ? Il n’est plus bon à rien qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes » Matthieu 5. 13.

LES CHRÉTIENS, AUJOURD’HUI COMME ALORS, ONT LA RESPONSABILITÉ : ÊTRE LE SEL DE LA TERRE

La responsabilité du chrétien aujourd’hui : c’est de rendre témoignage au Seigneur Jésus et à son œuvre.

Le Seigneur Jésus, Celui qui est saint et ne connaissait pas le péché, savait que cette terre était corrompue par le péché. Il était venu dans le but de faire la purification des péchés par Lui-même. Ayant accompli l’œuvre sur la croix, Il nous a laissés, nous ses disciples, sur la terre comme témoins, et pour annoncer la bonne nouvelle que la vie et l’incorruptibilité sont maintenant amenées dans la lumière.

Le Seigneur, ici, nomme les porteurs de ce message « le sel de la terre ». Il est évident que seuls les vrais croyants peuvent donner au monde cette protection. Ni les adhérents de religions sans Christ, ni les philosophes, ni les scientifiques – qui n’étudient que les phénomènes naturels visibles, et pour lesquels la résurrection d’entre les morts est folie – ne peuvent en aucune manière retenir la marée toujours montante du péché dans le monde.

Mais le Seigneur connaissait aussi le danger que ses disciples deviennent ternes, formels, et sans vie par leur manque de séparation d’avec les éléments du monde. Le Seigneur décrit, de manière vivante, leur condition comme insipide – du sel sans goût. Nous sommes souvent coupables de cela, si notre attitude vis-à-vis du monde n’est pas la même que celle du Seigneur Lui-même. Il expose la haine du monde envers la lumière divine, et son attrait pour les ténèbres – souvent même par le fait qu’Il recevait des pécheurs et mangeait avec eux.

La chrétienté apostate, en dépit de tout ce qu’elle a fait au nom de Christ, sera jugée avec le monde. Aujourd’hui le Seigneur appelle tout vrai croyant : « Sortez du milieu d’eux et soyez séparés » (2 Cor. 6. 17). Même le monde méprise un chrétien ramolli. Pourquoi être sans goût, insipide, jeté dehors et piétiné sous le pied des hommes ?

D’après The Lord is near septembre 1986

« Assis en face du Trésor, Jésus regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor ; de nombreux riches y jetaient beaucoup. Une veuve pauvre vint et y jeta deux pites, ce qui fait le quart d’un sou » Marc 12. 41 et 42.

SE RENONCER SOI-MÊME POUR LA CAUSE DE CHRIST

Que ces hommes savaient peu quel œil les surveillait lorsqu’ils jetaient leurs offrandes ! Qu’ils étaient peu conscients qu’ils étaient observés par Celui dont les yeux peuvent pénétrer jusqu’aux profondeurs de leur cœur, et y lire les motifs qui les faisaient agir dans ce qu’ils faisaient ! Il se peut que le pharisien ait été là, étalant sa richesse et faisant montre avec pompe de sa religiosité. Peut-être que le formaliste froid était là aussi, jetant par routine sa pièce dans le trésor. Jésus voyait tout, jugeait tout.

Il est bon de penser à cela toutes les fois que nous sommes appelés à contribuer à la cause du Seigneur. Qu’il est sage de se souvenir, au moment de la collecte, que Jésus est assis en face de nous ! Ses yeux voient, non pas la bourse, mais le cœur. Il ne compte pas la somme, mais les motifs. Si le cœur est droit, le montant sera juste, selon son jugement. Quand le cœur bat pour Lui, la main sera ouverte pour son cœur.

Tous ceux qui aiment réellement Christ estimeront comme leur privilège de se renoncer eux-mêmes pour contribuer à son œuvre. Il est merveilleux qu’Il condescende à nous demander cela. Et ce doit être pour nous une joie sincère et profonde d’y répondre selon que Dieu nous aura fait prospérer, car Il aime celui qui donne joyeusement ; c’est exactement ce qu’Il est Lui-même. « Mais Dieu est puissant pour faire abonder toute grâce envers vous, afin qu’ayant toujours, à tous points de vue, tout ce qui suffit, vous abondiez pour toute bonne œuvre ». (2 Cor. 9. 8).

D’après The Lord is near septembre 1986

« En toi, Éternel, j’ai placé ma confiance… délivre-moi dans ta justice… hâte-toi, délivre-moi ; sois pour moi un rocher, une forteresse, une maison qui me soit un lieu fort, afin de me sauver. Car tu es mon rocher et mon lieu fort » Psaume 31. 1 à 3.

« Et le rocher était le Christ » 1 Corinthiens 10. 4.

LE SALUT DANS LE ROCHER

Il y a quelques années, l’ingénieur d’un train passant par une voie rétrécie du circuit remarqua soudain deux petits enfants jouant sur les voies. Il fit immédiatement fonctionner le sifflet et appuya sur les freins ; mais il était trop tard pour arrêter le train à temps sur sa voie de descente.

L’accident était-il inévitable ? L’aînée des enfants, une fillette, consciente du danger imminent, poussa rapidement son petit frère dans une petite niche dans la roche, qui s’était formée quand on faisait sauter la roche pour préparer la voie, puis s’y mit aussi à l’abri. Le conducteur du train retint son souffle un moment, jusqu’à ce qu’il ait vu le petit garçon, obéissant à sa sœur, se coller contre le rocher. Les deux enfants furent sauvés.

Cet incident nous fait penser à Jésus Christ, le Fils de Dieu. Il est le Rocher, offrant un refuge éternel. Beaucoup de gens ne sont pas conscients qu’ils sont en grand danger. Leur vie sur la terre se terminera tôt ou tard ; et à la mort succédera le jour du jugement. Tous seront appelés à comparaître devant le Juge de toute la terre, pour rendre compte de leur vie, selon tout ce qu’ils auront fait, soit bien, soit mal. Qui pourra se tenir devant Lui ? La Parole de Dieu affirme que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Mais tous ceux qui ont trouvé refuge en Jésus Christ, le rocher des âges, sont épargnés du jugement. Ils ont reçu le pardon de leurs péchés, la paix du cœur, et la vie éternelle.

D’après The Lord is near septembre 1986

« Le cœur du peuple se découragea en chemin. Et le peuple parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? Car il n’y a pas de pain, et il n’y a pas d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable » Nombres 21. 4 et 5.

RELATIONS ENTRE FRÈRES DANS L’ASSEMBLÉE

Les difficultés dans les assemblées d’enfants de Dieu sont permises par le Seigneur. Il ne désire pas que les croyants aient des sentiments blessés l’un envers l’autre, ni qu’ils montrent un esprit de rancune, de rivalité, ou d’orgueil. Il préférerait leur donner l’occasion de s’estimer eux-mêmes pratiquement pour morts, et qu’ils aient et montrent une foi simple et confiante. Une telle foi voit la main du Seigneur par-dessus tout et les croyants comme étant précieux à sa vue, tout en regardant à Lui pour la victoire. Ces épreuves sont permises par le Seigneur, non pas pour donner une occasion à la chair, mais comme une bonne occasion pour le nouvel homme de croître en bonté, en humilité et dans la patience de Christ, qui est le fruit de l’Esprit et le résultat de la communion avec le Seigneur. Que c’est triste si l’attitude du cœur est tellement centrée sur soi qu’elle manque à saisir ces occasions de développement spirituel, et les détourne au contraire en occasions pour la chair.

Oh ! être plus vidé de soi-même et rempli de Christ – c’est certainement la prière qui nous convient à tous. Mais si nous l’exprimons en vérité, nous pouvons être sûrs que le Seigneur nous fera traverser des circonstances qui nous feront apprendre en pratique à nous renier nous-mêmes et à manifester la douceur, l’humilité, la patience et la débonnaireté de Christ. Ces circonstances sont aussi destinées à montrer en pratique l’action de cet amour de notre nouvelle nature, qui s’élève au-dessus de nos rancunes et de nos sentiments charnels, et se déploie pour le bien de ceux pour lesquels nous avons le plus de raisons d’avoir de la rancune.

D’après The Lord is near septembre 1986

« Dans toutes ces circonstances, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » Romains 8. 37.

LA GRÂCE DU SEIGNEUR SUFFIT À TOUT

Les épreuves ont pour résultat des couronnes éternelles. Elles deviennent des occasions de victoire et de récompenses qui ne disparaîtront jamais. Quand l’histoire sera oubliée et que les faits du temps seront effacés, quand le système solaire se sera évanoui, et que de nouveaux cieux et une nouvelle terre entreront dans les orbites de l’immensité, les résultats éternels de ces épreuves brilleront dans nos vies, alors que nous partagerons avec Dieu Lui-même les nouveaux cieux et la nouvelle terre, et les gloires de l’avenir pour lequel toutes choses se préparent.

Aurons-nous du profit de nos chagrins ? En gagnerons-nous une couronne ? Obtiendrons-nous tout ce que Christ a pour nous comme suite des choses qui nous arrivent maintenant ? Serons-nous « plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés ? » Et endurerons-nous des épreuves comme de bons soldats de Jésus Christ ? S’il en est ainsi, nous entendrons un jour le Seigneur nous dire : « Bien, bon et fidèle esclave ; entre dans la joie de ton Maître ».

Les épreuves nous aident à connaître les ressources de Dieu. C’est seulement dans des circonstances difficiles que nous apprenons à connaître sa pleine suffisance. Israël, à la Mer rouge, devait d’abord rester tranquille et contempler le salut de Dieu. C’est pourquoi Il leur dit, aussi, que la raison pour laquelle Il les conduisait dans le désert, les mettant dans une situation où il n’y avait pas d’aide naturelle d’aucune sorte, c’était pour leur enseigner qu’Il était capable de répondre à tous les besoins. Plus grande est la conscience de nos besoins, plus Dieu nous devient réel lorsqu’Il répond à ces besoins. Ainsi, toute situation difficile n’est que l’occasion pour Lui de se montrer dans sa sagesse infinie, sa puissance et sa grâce sans limites. L’apôtre nous dit qu’il était exposé à toutes sortes de difficultés afin que la puissance de Christ puisse se reposer sur lui selon ses besoins. C’est pourquoi il accueillait chaque nouvelle situation comme une nouvelle occasion pour le Seigneur de lui dire : « Ma grâce te suffit » (2 Cor. 12. 9).

D’après The Lord is near septembre 1986

« Je considère toutes choses comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur, à cause de qui j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ » Philippiens 3. 8.

LE LIEN DE LA COMMUNION : UNE MÊME CONSÉCRATION À DIEU

Une entière consécration au Seigneur Jésus est le lien le plus fort entre des cœurs humains. Elle les débarrasse d’eux-mêmes, et ils ne sont qu’un, en pensées, en intentions, et en buts, parce qu’ils n’ont qu’un seul objet. Pouvons-nous dire honnêtement, en ayant la gloire devant nous : Je fais une chose ? De quel côté tournons-nous nos regards ? Dans quel chemin marchons-nous ? Dieu n’a qu’un chemin : Christ.

Paul voit Christ sur le chemin de Damas, et il renonce à sa propre importance, à son pharisaïsme, à son enseignement, à toute autre chose – et il estime tout comme des ordures, afin de gagner Christ. Les gens parlent de sacrifices – mais il n’y a pas grand sacrifice à renoncer à des ordures. Si les yeux étaient tellement fixés sur Christ que les choses prennent ce caractère, ce ne serait pas un problème d’y renoncer. Les choses prennent leur caractère en fonction de ce qui attire le cœur.

Dans toute piété réelle, Christ est le premier objet de décision, ensuite, les siens qui sont sur la terre, puis nos contemporains, d’abord leur âme, puis leur corps, et tous leurs besoins.

L’amour de Christ vu dans la croix nous contraint à nous donner nous-mêmes entièrement à Lui, qui nous tant aimés qu’Il s’est donné Lui-même pour nous. Notre estime de nous-même diminue en présence d’un tel amour. Nous voyons que nous ne sommes pas à nous-mêmes, mais que nous avons été achetés à prix. Cette conscience approfondit ses droits dans nos cœurs, tout en ôtant tout mérite à notre piété. C’est seulement en regardant à Jésus que nous pouvons renoncer à tout.

D’après The Lord is near septembre 1986

« Où est, ô mort, ton aiguillon ? où est, ô mort, ta victoire ? Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la Loi. Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ » 1 Corinthiens 15. 55 à 57.

LE JOUR EST PROCHE OÙ IL N’Y AURA PLUS DE MORT

La mort fait de tristes ravages ici-bas. Qu’il est encourageant de regarder en avant vers le jour qui vient, où il n’y aura plus ni mort, ni chagrins, ni cris, ni peines – où les larmes seront essuyées de tous les visages, et où nous serons avec Celui qui rend cela possible. Et à quel grand prix Il a fait cela ! L’œuvre a été accomplie, et la venue de ce jour n’est qu’un détail. Il n’y aura alors plus de mer – rien pour nous séparer l’un de l’autre. Mais l’avenir est éclairé par l’espérance. Quel contraste il y aura entre le ciel et la terre, et la vue d’avec la foi !

Puisse le Seigneur hâter ce jour glorieux ! Cela a fortifié le cœur des croyants dans toutes les dispensations. Ils voyaient ce jour de loin, et cela avait un effet puissant sur leur vie. Les choses se rapportant à ce jour, ils les voyaient de loin, ils en étaient convaincus et les considéraient, et affirmaient qu’ils étaient étrangers et pèlerins sur la terre. Mais maintenant, pour nous, le jour s’est rapproché. Nous ne voyons plus les choses comme étant lointaines, mais proches.

Mais nous sommes des gens faibles, vacillants, et sans valeur pour personne excepté pour Christ, et Il nous estime comme « les excellents de la terre ». Nous sommes précieux à sa vue. Nous sommes le fruit du travail de son âme, et ce jour le manifestera, pour sa louange éternelle et pour la satisfaction de son cœur – qu’Il en soit béni.

D’après The Lord is near septembre 1986

« Et Élie s’approcha de tout le peuple, et dit : Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, suivez-le ; et si c’est Baal, suivez-le. Et le peuple ne lui répondit mot » 1 Rois 18. 21.

IL FAUT CHOISIR QUELLE VOIE ON SUIVRA

Élie interpella les Israélites indécis, pour qu’ils choisissent. La réaction du peuple fut le silence jusqu’à ce que Dieu montre sa puissance.

Josué, auparavant, avait interpellé tout le peuple pour qu’ils choisissent entre les faux dieux et le seul vrai Dieu. « S’il est mauvais à vos yeux de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous vous voulez servir, soit les dieux que vos pères… ont servis, soit les dieux de l’Amoréen, dans le pays duquel vous habitez. Mais moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (Jos. 24. 15).

Cette fois-là, le peuple avait choisi de servir l’Éternel.

En Matthieu 6. 24, notre Seigneur nous met en garde contre les conséquences d’un refus de choisir : « Personne ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses ». Dans ces derniers jours d’abandon de la vérité, chacun de nous doit écouter l’interpellation et y réagir. Nous ne pouvons pas continuer à hésiter entre Dieu et les richesses. Notre Seigneur bien-aimé est si profondément affligé de notre indécision et de notre manque d’attachement à Lui, qu’Il écrit à l’assemble de Laodicée : « Je connais tes œuvres, que tu n’es ni froid ni bouillant : Repens-toi donc, sinon je viens à toi rapidement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche » (Apoc. 3. 15 et 16).

Que ferez-vous de ces exhortations de Josué, d’Élie, et de notre Seigneur ? Suivrez-vous le Seigneur et Le servirez-vous ? Ou choisirez-vous les dieux de ce monde ? Et souvenez-vous que, pour le Seigneur, ne pas choisir est le plus mauvais choix de tous !

D’après The Lord is near septembre 1986

« Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret, par crainte des Juifs, demanda à Pilate l’autorisation d’enlever le corps de Jésus ; et Pilate le permit. Il vint donc et enleva le corps de Jésus » Jean 19. 38.

L’HONNEUR RENDU AU CORPS MORT DE JÉSUS CHRIST

Le monde avait fait la pire chose : ils avaient crucifié le Seigneur de gloire. Mais Lui avait accompli l’œuvre que Dieu lui avait donnée à faire. Maintenant, Dieu intervient : Il a deux hommes prêts : Joseph, un conseiller du Sanhédrin, mais dont le cœur avait été attiré au Seigneur Jésus ; et Nicodème – qui est nommé ici pour la troisième fois -, qui vint d’abord à Jésus de nuit, et vient maintenant dans la lumière du jour, pour s’identifier avec ce Bien-aimé dans sa mort, ce qu’il n’avait pas fait auparavant dans sa vie. Merveilleuse œuvre de Dieu dans des âmes attirées par la grâce à une foi réelle dans son Fils. Joseph, qui avait été disciple en secret jusque-là par crainte des Juifs, alla maintenant ouvertement à Pilate, le gouverneur romain. En fait, Marc nous dit que Joseph « prit sur lui d’entrer auprès de Pilate », c’est-à-dire avec le courage de la foi.

Il est évident que ce ne fut pas en secret qu’ils prirent le corps du Seigneur Jésus : cela serait bien connu des Juifs, et Joseph et Nicodème seraient dorénavant des hommes repérés. Mais ici se trouve le rappel précieux de leur foi et de leur amour, mentionné dans l’Écriture pour l’éternité.

La timidité de Nicodème s’était changée en hardiesse, et son dévouement se voit en ce qu’il apporte une très grande quantité d’épices. Pour nous, cela peut bien signifier que la mort du Seigneur Jésus a en elle-même un parfum qui réjouit le cœur de Dieu pour l’éternité. Envelopper le corps dans du fin lin rappelle une vie d’une pureté précieuse dans tous ses détails, donnée volontairement, mais dont on doit toujours se souvenir.

D’après The Lord is near septembre 1986 (L.M.G.)

« Ayant beaucoup de choses à vous écrire, je n’ai pas voulu le faire avec du papier et de l’encre, mais j’espère aller vers vous et vous parler de vive voix, afin que notre joie soit complète » 2 Jean 12.

SE CONFIER ET S’ENCOURAGER MUTUELLEMENT

Quand on lit la deuxième et la troisième épîtres de Jean, on discerne un esprit d’intimité personnelle avec les destinataires de ces lettres. Le désir de l’apôtre Jean, de parler de vive voix avec des amis chrétiens ne nous rappelle-t-il pas ce beau passage du prophète Malachie : « Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel a été attentif et a entendu, et un livre de souvenir a été écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel, et pour ceux qui pensent à son nom » (Mal. 3. 16) ?

La charge du témoignage qui nous a été confiée semble parfois lourde, mais elle devient plus légère si nous pouvons la partager les uns avec les autres. Les apôtres le ressentaient aussi lorsque, dans des jours de conflit, ils pouvaient se décharger dans leurs âmes en écrivant et en ayant de la communion avec des hommes et des femmes fidèles. Il est réconfortant de remarquer qu’ils se réfèrent les uns aux autres, non seulement comme frères et sœurs, mais aussi comme amis. Ils souffraient d’être séparés – quelquefois par les murs d’une prison – mais il se réjouissaient par avance de se revoir l’un l’autre en vérité.

Quand nous pensons à cela, nous n’avons pas de difficulté à imaginer de quels sujets ils s’entretenaient quand ils se rencontraient – des choses précieuses de Christ qu’ils avaient entendues depuis le commencement. Tout ce qu’ils avaient expérimenté dans le chemin ne servait qu’à rendre ces choses d’autant plus précieuses. Ils pouvaient réellement parler de l’abondance du cœur.

Que le Seigneur nous donne le même désir et la même disposition à nous parler les uns aux autres librement, avec joie, et intelligemment ; de ce que nous avons appris de Lui.

D’après The Lord is near septembre 1986

« Je descendis dans la maison du potier ; et voici, il faisait son ouvrage sur son tour. Et le vase qu’il faisait fut gâté dans la main du potier ; et il en fit un autre vase, comme il plut au potier de le faire » Jérémie 18. 3 et 4.

LA RÉPONSE MERVEILLEUSE DE DIEU AU PÉCHÉ DE L’HOMME, ET L’AVENIR HEUREUX DES CROYANTS

Que cette illustration divine de la vie humaine est vraie et précise ! À partir de la poussière de la terre, Dieu forma ce magnifique réceptacle, le corps humain, « à son image ». Les hommes essaient d’éluder cette vérité en prétendant croire que tout, eux-mêmes compris, a évolué à partir de rien par des lois de nature impersonnelles. Cependant, la Parole de Dieu contredit ce fantasme en affirmant clairement que Dieu Lui-même a formé l’homme (Gen. 2. 7), dans le but précis que nous, ses créatures, Lui obéissions, Le servions, et L’honorions.

Mais le péché a gâté le vase. L’homme n’est plus dans la condition spirituelle ni physique dans laquelle il est sorti de la main de Dieu. Sa nature est corrompue et son corps est défiguré par la maladie, la corruption, et la mort. De quelque côté que nous regardions, nous voyons la mort – l’homme souffrant des conséquences de son propre péché. D’avoir écouté Satan a eu pour lui des conséquences réellement catastrophiques.

Cependant, les desseins de Dieu ne peuvent pas échouer. Il a pourvu à notre état par un remède par lequel Il a été glorifié infiniment plus que par la création : c’est l’œuvre de la rédemption, l’œuvre de son amour – qui a été accomplie à la plénitude des temps sur la croix du Calvaire, par son Fils bien-aimé pour la gloire de son Père. Son propos se verra dans la résurrection physique de ceux qui se sont endormis en Jésus. Dieu recréera de la poussière leur corps, faisant de ce corps d’humiliation un corps spirituel semblable à celui du corps du Seigneur de gloire. C’est ce que Dieu peut faire, et fera pour chacun de nous qui sommes sauvés. Si le Seigneur vient bientôt, nous n’aurons peut-être pas à mourir avant que cette transformation merveilleuse ait lieu, Dieu en soit béni !

D’après The Lord is near septembre 1986

« Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre est six cent soixante-six » Apocalypse 13. 18.

LA SIGNIFICATION SPIRITUELLE DU NOMBRE 666

Ce nombre, 666, a été l’objet de beaucoup de spéculation bizarre dans le monde au cours des siècles. Il est facile, cependant, pour ceux auxquels le Fils de Dieu a donné de l’intelligence pour connaître Celui qui est la vérité (1 Jean 5. 20) de comprendre la signification de ce nombre symbolique de la bête. Si sept est le nombre de la plénitude divine, alors six signifie les vaines tentatives humaines pour atteindre à cette complétude – autrement dit, la limitation, la déficience et l’échec humains. 666 indique l’ultime concentration des capacités humaines dans un effort futile pour s’opposer au Dieu du ciel, en unifiant tous les pouvoirs, religieux, social, politique, et scientifique – et en les plaçant dans les mains d’un seul homme.

Même si nous admirons la perfection apparente et la précision des ordinateurs modernes et des observations scientifiques, ils ne sont pas la perfection : « J’ai vu la fin de toute perfection : ton commandement est fort étendu » (Ps. 119. 96). Où alors se voit la véritable perfection ? Nous connaissons la réponse, Dieu le Père Lui-même trouve ses délices dans la perfection morale de son bien-aimé Fils, le Seigneur Jésus Christ. Et de même que sept dépasse six, la foi en Lui donne au cœur de l’homme un objet qui dépasse les plus hauts sommets du développement humain.

Celui qu’aime notre âme n’excelle pas seulement en sagesse et en puissance. Il nous a achetés comme sa propre possession en souffrant sur la croix pour nous. Qu’est-ce qui peut dépasser cela ?

D’après The Lord is near octobre 1986