1 PIERRE 1. 18 à 21

« Un agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde… ».

C’est Lui que Jean le baptiseur a salué en disant : « Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1. 29).

Il est remarquable de voir que Jean, dans sa deuxième interpellation (au v. 36) en regardant Jésus marcher, dit simplement : « Voilà l’agneau de Dieu ! »

En tournant les pages, nous lisons dans l’Apocalypse ces mots : « Je vis… un agneau qui se tenait là, comme immolé » (5. 6).

Ce qui est merveilleux et ce qui est encore plus glorieux, c’est qu’Il soit appelé dans l’Apocalypse, « l’Agneau ».

« Digne est l’Agneau ». Agneau est son titre de gloire. C’est parce qu’Il a été immolé qu’Il recevra cette louange éternelle du cœur de ses rachetés.

C’est Lui qui resplendit dans la sainte cité : « l’Agneau est sa lampe » (21. 23).

L’Agneau n’a pas besoin pour lui-même d’une lumière extérieure pour briller. Il est la gloire qui brille de tout son éclat. Il a été glorifié, mais Il entre glorieux dans la gloire, et nous en avons l’image dans deux expressions de l’Ancien Testament.

Au Psaume 21, verset 3, il est dit : « Tu as mis sur sa tête une couronne d’or fin » et au Cantique des cantiques, au chapitre 5, verset 11, la bien-aimée dit : « Sa tête est un or très fin ». Et nous pouvons dire que sa tête est plus glorieuse que la couronne. Ne l’oublions jamais.

M. Seignobos (1971)