TRADUCTION DE FEUILLETS (86)

« Ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres » Actes 2. 42.

RESTER ATTACHÉ À L’ENSEIGNEMENT DE LA BIBLE ELLE-MÊME

Toute personne qui a accepté par la foi le Seigneur Jésus comme son Sauveur personnel ne peut pas avoir de plus grand désir que de Lui plaire et de vivre pour Lui. La vie nouvelle qu’un chrétien reçoit à sa conversion est la vie du Seigneur Jésus Lui-même – elle a le désir naturel de communion et d’accord avec Lui. Mais le nouveau converti trouve bientôt des obstacles dans son chemin. Il a besoin de prendre garde de ne pas trébucher. Le Seigneur a dit autrefois : « Malheur au monde à cause des occasions de chute ! Car il est inévitable qu’il arrive des occasions de chute ; mais malheur à l’homme par qui l’occasion de chute arrive ! » (Mat. 18. 7)

L’une des fautes les plus sérieuses de notre temps est la division et le désaccord entre ceux qui confessent le nom de Christ. Combien de groupements différents il y a dans la chrétienté ! Ils prétendent tous avoir leur autorité de la part de Dieu et de sa Parole, la Bible.

Comment une âme droite, en recherche, peut-elle trouver le droit chemin au milieu de la confusion des opinions ? L’apôtre Jean, qui a vécu pour voir les premiers signes d’apostasie dans la chrétienté, a donné aux croyants le conseil suivant : « Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous » (1 Jean 2. 24). Si vous désirez connaître la vérité, vous devez la voir au début de la foi chrétienne, dans « la doctrine des apôtres ».

Les épîtres de l’apôtre Paul ont particulièrement une importance fondamentale pour la vie terrestre du chrétien, à la fois pour sa vie personnelle et pour sa vie en communion avec d’autres croyants. Une étude des écrits apostoliques montrera bientôt que de nombreuses pratiques de la chrétienté ne sont pas en accord avec la doctrine des apôtres, mais sont le produit de la pensée de l’homme.

D’après The Lord is near août 1986

« L’Éternel dit à Noé : entre dans l’arche ».

« Dieu parla à Noé, disant : sors de l’arche » Genèse 7. 1 ; 8. 15 et 16.

LE TEMPS DANS L’ARCHE

Noé a vécu dans l’arche avec sa famille pendant plus d’un an. Au début, il a plu abondamment pendant 40 jours. Tout fut couvert d’eau tandis que l’arche se mit à flotter. Même si elle était assez stable et avait les mêmes proportions que les cargos modernes, elle devait certainement ressentir des remous.

L’arche flotta sur l’eau recouvrant la terre pendant cinq mois. Puis un vent fort se leva. Le niveau de l’eau baissa et l’arche s’échoua sur le mont Ararat. Mais il fallut encore dix semaines pour que les sommets des montagnes deviennent visibles. Puis encore trois mois s’écoulèrent jusqu’à ce que l’eau soit complètement évacuée. Au cours des 57 jours suivants, le sol sécha. Ce n’est qu’alors que Noé et sa famille ont pu quitter l’arche.

Nous nous demandons : que faisaient-ils dans l’arche pendant tout ce temps ? En plus de leurs devoirs quotidiens, ils attendaient simplement le moment où Dieu dirait à Noé : sortez de l’arche. De nombreux croyants en la Bible ont vécu des expériences similaires. Abraham attendit 25 ans le fils que Dieu lui avait promis. Joseph a attendu plus de 20 ans pour que les rêves que Dieu lui avait donnés deviennent réalité. Caleb a attendu 45 ans pour prendre possession de l’héritage promis.

Le simple fait d’attendre dans une période difficile met notre foi à l’épreuve. Faisons confiance à Dieu, qui ne nous abandonnera pas et nous aidera toujours à temps.

D’après Näher zu Dir octobre 2024

« J’ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin » Psaume 119. 162.

LE CHANGEMENT DE MA VIE

Alex dit : J’avais l’intention de construire ma vie sur la réussite sociale et matérielle. En tant que personne active et talentueuse, je pourrais facilement poursuivre plusieurs projets en même temps. Néanmoins, j’étais insatisfait et malheureux. J’ai essayé de supprimer ce sentiment de vide avec toutes sortes de plaisirs. Mais la réalisation espérée ne s’est pas concrétisée. J’ai pris conscience avec amertume que ma vie avait peu à peu dégénéré en un désastre. La mort me semblait la seule issue.

Alors, j’ai pris la Bible, que je n’avais jamais lue auparavant. J’ai été étonné de voir le Dieu vivant me parler à travers ce livre. J’ai commencé par le récit de la création, et j’ai appris que Dieu aime tout le monde. J’ai pris conscience du sens de la vie, du sort des impies, et la signification de l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. J’ai compris que seul Dieu pouvait donner un sens et de la profondeur à ma vie. Quand j’ai reconnu que le Fils de Dieu était venu sur terre pour mourir sur la croix pour moi personnellement, je Lui ai donné ma vie. C’est alors que j’ai vécu un changement radical : je me suis libéré de mes passions destructrices, parce que le Seigneur Jésus avait désormais pris la direction de ma vie. J’ai personnellement fait l’expérience : « Jésus-Christ est le Même, hier, et aujourd’hui et éternellement » (Héb. 13. 8).

D’après die gute Saat octobre 2024

« Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites » Jean 13. 17.

NOUS N’AIMONS PAS TON CONSEIL !

Un missionnaire raconte que lorsqu’il voyage en Afrique, il parle souvent avec les habitants des villages. La plupart du temps, ce sont des hommes, surtout des hommes plus âgés, qui s’asseyent ensemble pour discuter des choses « importantes » de la vie. Alors ils perdent leur journée pendant que leurs femmes, leurs sœurs et leurs mères travaillent dans les champs.

Un jour, quelques hommes se sont plaints à lui : Missionnaire, nous avons un problème. Nos femmes ne font pas ce que nous voulons. Il leur a demandé s’ils savaient ce que Dieu avait dit à Adam lorsqu’Il l’a mis hors du paradis. Et il leur a lu : « Maudit est le sol à cause de toi : tu en mangeras en travaillant péniblement tous les jours de ta vie. Et il te fera germer des épines et des ronces, et tu mangeras l’herbe des champs. À la sueur de ton visage tu mangeras du pain » (Gen. 3. 17 à 19).

Le missionnaire leur a expliqué : vous les hommes, vous n’obéissez pas à Dieu parce que vous ne travaillez pas. C’est pourquoi vous ne devez pas être surpris d’avoir ce problème. Commencez à obéir à Dieu – alors Il vous aidera aussi à résoudre votre problème. Les hommes se consultèrent brièvement, puis ils lui dirent : Missionnaire, rentre chez toi. Nous n’aimons pas ton conseil !

Quelle réponse moderne : Nous n’aimons pas votre conseil ! Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes, souvent croyantes, connaissent les pensées de Dieu sur le travail et la famille, la sexualité et le mariage, la dignité humaine et la propriété. Mais ils n’en tiennent pas compte, les rejettent, les contredisent – puis s’étonnent que la voie qu’ils empruntent suscite autant de problèmes. Dieu n’a promis sa bénédiction que sur le chemin de l’obéissance – pour chacun personnellement, pour le mariage et la famille, et aussi pour la vie en société.

D’après die gute Saat octobre 2024

« Mais Jonas trouva cela très mauvais… Et l’Éternel dit : fais-tu bien de t’irriter ? » Jonas 4. 1 et 4.

DÉSIRONS-NOUS CONNAÎTRE LE CŒUR DE DIEU ?

L’histoire de Jonas contient une leçon très profonde pour tous ceux qui professent connaître Dieu : Dieu demeure fidèle à Lui-même tandis que nous manquons à Lui obéir. Sa volonté souveraine, c’est que tous les hommes se repentent et viennent à la connaissance de la vérité, qu’ils soient Juifs, Ninivites du temps de Jonas, ou hommes du vingt-et-unième siècle.

Jonas, le prophète au caractère volontaire, avait imaginé qu’il pouvait fuir loin de la présence de l’Éternel en partant à Tarses plutôt qu’à Ninive. Dans le ventre du grand poisson, l’Éternel le ramena dans sa présence.

Cela, toutefois, ne signifiait pas que Jonas ait été maintenant conscient de ce qui était dans le cœur de Dieu. Pour réaliser cela, Dieu dut lui enseigner encore quelques leçons de plus. Le déplaisir du prophète quant aux voies de Dieu n’était rien d’extraordinaire : il ressentait, agissait et parlait comme un vrai Juif. Qu’il est impossible au cœur de la nature humaine de s’élever à la grâce du cœur de Dieu !

L’appel de Dieu : « Fais-tu bien de t’irriter ? » perce la conscience de quiconque prétend le connaître. Un véritable enfant de Dieu ne se satisfait pas de connaître la volonté de Dieu. Il trouve son plaisir à plaire au cœur de son Père.

Dieu, dans sa fidélité, se sert des circonstances pour enseigner à ses enfants ce qui est dans son cœur. Il ne nous est pas dit précisément à quel point Jonas apprit cette leçon, mais ce qui est plus important, c’est de savoir à quel point nous avons appris à connaître le cœur de Dieu.

D’après the Lord is near août 1986

« Un homme avait deux fils ; le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part du bien qui me revient. Alors il leur partagea son bien… Le plus jeune fils vendit tout et partit pour un pays éloigné ; là il dissipa ce qu’il avait, en vivant dans la débauche » Luc 15. 11 à 13.

NOUS AVONS TOUS ÉTÉ DES ENFANTS PRODIGUES

Les enfants peuvent apporter une grande joie quand ils agissent loyalement, avec intégrité et sagesse. Cependant ils causent beaucoup de souffrance quand ils agissent de manière déraisonnable et se rebellent sans conscience. Les enfants rejettent la retenue morale de leurs parents et ruinent leur propre vie sans réflexion. Ils gaspillent leurs ressources pour quelques plaisirs passagers. Dieu connaît aussi ces temps de peine dans le cœur. Il remarque quand nous, ses enfants, ne l’écoutons pas, quand nous nous détournons de sa volonté, quand nous ne tenons pas compte de ses directives, et quand nous allons notre propre chemin.

Il y a un fils prodigue en chacun de nous. Il y a des occasions où nos propres désirs prennent le dessus dans notre esprit et où nos propres plans sont seuls à décider. Dans ces moments-là nous attachons peu d’importance à ce que notre Père céleste veut pour nous ; nous ne tenons pas compte de ce qu’Il nous a déjà enseigné ; nous oublions tout ce qu’Il nous a déjà donné ; nous Lui tournons le dos ; nous prenons ce que nous avons ; et nous suivons nos voies.

À un moment donné tout le poids de la situation nous frappe. Nous sommes très perturbés à la pensée d’avoir agi ainsi. Nous prenons conscience que nous avons tourné le dos à Dieu et que nous nous sommes écartés. Nous nous demandons si Dieu nous recevra après ce que nous avons fait. Mais nous pouvons arrêter de nous poser des questions. Dans la parabole du Seigneur Jésus, le père a couru pour rencontrer son fils, lui a témoigné son amour, et était débordant de joie de ce que le vagabond soit revenu à la maison. Nous pouvons certainement voir que cette parabole décrit la nature de l’accueil que nous, comme enfants prodigues, pouvons attendre de Dieu, notre Père céleste.

D’après the Lord is near août 1986

« Et Hénoc marcha avec Dieu ; et il ne fut plus, car Dieu le prit » Genèse 5. 24.

LA COMMUNION AVEC DIEU, BASE DE LA PIÉTÉ

Il n’y a de piété aussi profonde ou réelle que là où le cœur est en communion avec Dieu en toutes choses et continuellement. Cela, c’est vivre dans la présence de Dieu – sous le regard de ses yeux. « Je te conseillerai, ayant mon œil sur toi » (Ps. 32. 8) – c’est sa promesse. Vérité merveilleuse – un enfant de Dieu sur la terre enseigné par l’œil de son Père au ciel ! C’est la proximité, la direction, la communion – communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ, par la direction et la puissance du Saint Esprit.

Quand notre âme est dans cet état, nous marchons dans la lumière de Dieu. Nous sommes heureux que tout ce qui nous concerne soit vu dans cette lumière. Christ est révélé à l’âme dans sa plénitude et sa gloire par le Saint Esprit. Notre joie est entière. Les difficultés s’évanouissent. Les nuages et l’obscurité disparaissent de la vue devant sa clarté. D’où l’importance de regarder à Jésus.

Il peut y avoir des difficultés de toute part quant aux circonstances que nous traversons, mais au milieu d’elles notre cœur est calme, paisible, rapportant tout à Dieu. La foi ne regarde qu’à Lui, ne se confie qu’en Lui : « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent » (Ps. 25. 14).

J’aimerais encourager tous mes amis à marcher ainsi avec le Seigneur. Si quelqu’un que nous aimons est au loin, non seulement nous pensons à lui mais, instinctivement, nous faisons part à l’absent de tout ce qui nous intéresse. Sans y penser, nous nous demandons ce qu’il penserait de ceci, ce qu’il dirait de cela. C’est naturel, c’est la communion de cœurs qui aiment ; la distance ne l’empêche pas. Il devrait en être de même pour l’enfant de Dieu et son Père – pour le disciple et son Seigneur.

D’après the Lord is near août 1986

« L’un de ses disciples, que Jésus aimait, était à table, tout contre le sein de Jésus » Jean 13. 23.

L’AMOUR DE DIEU ET L’AMOUR DE CHRIST POUR LES CROYANTS

De nombreuses vérités précieuses furent données à l’apôtre Jean, qui sont une source inépuisable de joie et de rafraîchissement pour tout croyant dans le Seigneur Jésus. Ces vérités, bien que données avec simplicité et facilement compréhensibles, sont néanmoins de grandes révélations. Car elles se rapportent, entre autres choses, au grand cœur d’amour du Père, et à notre communion et notre marche avec le Seigneur Jésus et Dieu notre Père.

Quel exemple Jean est pour nous ! Bien qu’ayant reçu ces vérités précieuses pour nous les révéler, il ne se vante pas, ne se glorifie pas du fait qu’il ait été employé par Dieu au moyen de l’Esprit. Cinq fois dans cet évangile (ch. 13. 23 ; 19. 26 ; 20. 2 ; 21. 7 et 20), il parle simplement de lui-même comme « le disciple que Jésus aimait ». Jean ne se vante pas d’être employé par Dieu, ni de son amour pour le Seigneur, mais il se réjouit plutôt dans l’amour de Christ pour lui.

Alors que c’est une grande joie de savoir qu’on est appelé (comme nous le sommes tous de manière différente) et d’être employés par Dieu de la manière qu’Il choisit, cependant les dons et l’appel ne doivent jamais être en eux-mêmes un sujet de vanterie, ou occuper tellement notre cœur et notre esprit au point de nous faire perdre de vue le grand amour de Christ pour nous.

Christ nous a tellement aimés, vous et moi, que, alors que nous étions ses ennemis Il est mort pour nous, afin que nous soyons réconciliés avec Dieu (Rom. 5. 10). Le « Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2. 20). Cela est individuel. Mais Christ nous a aussi aimés collectivement, comme il est dit en Éphésiens 5. 2 : « le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous ».

D’après the Lord is near août 1986

« Ils marchèrent trois jours dans le désert, et ne trouvèrent pas d’eau… Et l’Éternel lui enseigna (à Moïse) un bois, et il le jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces » Exode 15. 22 et 25.

LE BOIS QUI REND DOUCES LES EAUX AMÈRES

Moïse est un type, une image, de notre Seigneur Jésus. Dieu l’envoya pour qu’il délivre son peuple des mains de l’ennemi. Le peuple, échappé miraculeusement au Pharaon dans la traversée de la mer Rouge, regarda en arrière et vit l’ennemi sur le rivage après sa défaite, englouti par les eaux qui avaient été une muraille de sauvetage pour eux-mêmes. Quel cantique de délivrance ils chantèrent : « Le cheval du Pharaon est entré dans la mer, avec son char et ses cavaliers, et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer » (ch. 15. 19) ! Dieu avait fait que l’ennemi subisse une défaite complète.

Peu de temps après, les fils d’Israël se trouvent dans le désert. Qu’y trouvent-ils ? Ils trouvent que les eaux de Mara sont amères, des eaux amères qu’on ne peut pas boire. Dieu donna là aussi la solution. Il indiqua à Moïse un bois, qu’il jeta dans les eaux, et elles devinrent douces.

N’en est-il pas de même pour le croyant ? Après avoir été sauvés de nos péchés, nous nous trouvons dans le désert. Le monde devient pour nous un désert. Nos expériences dans un monde gâté par le péché sont trouvées être amères pour nos nouveaux désirs de chrétiens. Quel est le remède ? N’y a-t-il pas un bois ?

Ce bois précieux sur lequel notre Sauveur a été attaché – jetez le bois dans l’expérience, et il la rendra douce. Traverser les épreuves et les tensions de ce monde avec le Sauveur fait toute la différence. Il a passé avant nous par ce chemin. Une douce proximité se joint à la communion de ses souffrances. En Le voyant, peut-être, beaucoup plus clairement que jamais, nous sommes amenés à voir les choses dans la lumière de sa présence.

D’après the Lord is near août 1986

« Il (Jésus) passa plus loin et vit deux autres frères, Jacques, le fils de Zébédée, et Jean son frère, dans la barque avec Zébédée leur père, en train de raccommoder leurs filets, et il les appela. Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent » Matthieu 4. 21 et 22.

L’APPEL SOUVERAIN DU SEIGNEUR JÉSUS

Avant d’appeler Jacques et Jean, le Seigneur Jésus avait appelé Pierre et André alors qu’ils jetaient le filet dans la mer. Cela illustrait bien l’œuvre à laquelle le Seigneur les avait appelés, l’acte évangélique de pêcher des hommes. Pierre avait été préparé pour cette œuvre de manière publique, comme nous le voyons en Actes 2. 14 à 41, et il n’y a pas de doute que André avait été rendu propre pour annoncer l’évangile de façon personnelle (Jean 1. 40 et 41). À l’appel du Seigneur ils laissèrent immédiatement leurs filets et suivirent Jésus pour être pêcheurs d’hommes.

Jacques et Jean, également frères, sont dans une barque avec leur père, raccommodant des filets. On remarque là une relation de famille. Raccommoder a le sens de restaurer. Cela n’implique-t-il pas l’action d’édifier les saints afin qu’ils puissent être employés dans l’œuvre du Seigneur, plutôt que l’évangélisation ? Cela comporte l’enseignement et les soins d’un berger, ce qui était certainement l’œuvre particulière de Jacques et Jean. Dans ce cas aussi l’appel du Seigneur Jésus amène une réponse immédiate : ils quittent la barque et leur père. La foi les rend capables, pour l’amour du Seigneur, de renoncer aux moyens même de leur entretien matériel ; et plus que cela, à un lien naturel de famille.

Il n’y avait toutefois pas de négligence à l’égard des besoins de leur père, car Marc 1. 20 nous dit qu’il y avait aussi des serviteurs payés dans la barque. L’appel du Seigneur ne dispense jamais des responsabilités de quelque relation que ce soit, mais aucune relation naturelle ne doit interférer avec son appel. Ses appels sont souverains, et n’admettent pas d’excuses pour que l’on hésite : ils Le suivirent aussitôt.

D’après the Lord is near août 1986

« Les biens du riche sont sa ville forte, et comme une haute muraille, dans son imagination » Proverbes 18. 11.

NOUS REPOSER SUR LES PROMESSES DE DIEU

Il est bon pour nos cœurs de noter que, dans ce verset, Dieu, dans les cieux, est conscient du besoin de tous les hommes d’être protégés contre les malheurs inattendus, et cependant communs à tous. Le verset met aussi en garde contre les faux rêves de sécurité, qui sont également communs.

En pratique, tous les gouvernements modernes donnent à leur citoyens une certaine sécurité sociale. Par une législation libérale ils pourvoient aux besoins de l’âge avancé, du chômage, et de beaucoup plus de besoins. Ils font cela malgré l’endettement public grandissant, qui à son tour entraîne une sérieuse inflation. Comment cela se terminera ? C’est une question qui alarme de nombreux économistes.

Tout cela n’est pas nouveau. Babylone et Tyr n’étaient-elles pas des villes fortes, riches, avec de hautes murailles, se confiant dans leurs richesses et leurs fortifications ? Elles n’avaient cependant aucune protection contre les jugements de Dieu qui s’abattirent inévitablement. Pour quiconque lit les prophéties de l’Apocalypse, peut-on considérer la richesse actuelle problématique comme une protection contre la colère de Dieu qui balaiera de nombreuses villes et nations en un seul jour ?

Où, alors, doit se trouver notre sécurité ? Nous avons une ville de refuge en Christ. Nous attendons aussi une cité qui est à venir, que Dieu a construite, éternelle, dans les cieux. Ses portes sont des perles, ses fondations, des pierres précieuses, sa rue, d’or pur. Hors d’elle sort un fleuve d’eau vive. C’est un endroit de repos et de sécurité. Aucun adversaire ne peut perturber sa paix. Levons les yeux de la foi vers cette cité. Nous ne serons pas alors trompés par notre imagination ou nos illusions, mais sur un terrain solide, nous confiant dans les promesses de Dieu.

D’après the Lord is near août 1986

« Il disait à Jésus : souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ; Jésus lui dit : en vérité, je te dis : aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » Luc 23. 42 et 43.

UNE CONVERSION À LA DERNIÈRE HEURE

Ce malfaiteur n’était pas du tout repenti, regrettant ses mauvaises actions, quand il fut amené à la croix. Nous lisons qu’il contribuait aux reproches adressés au Seigneur alors qu’il était pendu à la croix : « ceux aussi qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient » (Marc 15. 32). Que cet homme, condamné à mort, pensait peu à la montagne de culpabilité entre lui-même et Dieu ! Il est clair qu’il ne craignait pas la mort ou le jugement d’un Dieu saint qui est « un feu consumant » (Héb. 12. 29) quand il est question du mal.

Humainement parlant, ce criminel semblait perdu sans espoir, et cependant l’amour insondable de Dieu trouva un chemin vers son cœur endurci. Plein de miséricorde, notre grand Dieu abaissa les yeux sur lui et permit que les paroles exprimées par son Fils bien-aimé trouvent le chemin de ses oreilles et de son cœur – des paroles telles qu’on n’en avait jamais entendues sur la terre auparavant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23. 34). Un tel amour fit fondre son cœur endurci, aussi, reconnaissant sa culpabilité personnelle, il demanda pardon : « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ». Le Seigneur plein de grâce, endurant Lui-même une peine inouïe, répondit sans délai à sa foi et lui accorda le pardon. Le malfaiteur avait demandé à être reçu dans le royaume qui devait être instauré plus tard (dans le Millénium), mais le Seigneur Jésus le prit au paradis ce jour-même – comme étant sa possession. Quelle grâce insondable !

Vous aussi trouverez le pardon et la paix si vous vous tournez vers le Seigneur Jésus en ressentant le poids de votre culpabilité. Ne voulez-vous pas le faire aujourd’hui même ?

D’après the Lord is near août 1986

« Ainsi vous dit l’Éternel : ne craignez pas, et ne soyez pas effrayés à cause de cette grande multitude ; car cette guerre n’est pas la vôtre, mais celle de Dieu » 2 Chroniques 20. 15.

DIEU AVEC NOUS, CELA ÔTE LA CRAINTE

Que c’est beau ! L’œuvre est de Dieu. Le témoignage entier est de Dieu. Et il est très heureux de laisser Dieu accomplir son propre ouvrage. Nous croyons qu’Il ne peut pas se passer de nous – mais Il le peut. Dieu peut prendre soin de sa propre arche : Christ.

Le point important, c’est d’avoir la certitude que Dieu œuvre toujours pour la gloire de son Fils bien-aimé. Je crois pourtant que nous verrions beaucoup plus de son action s’il y avait plus de prière et de jeûne. Quand les chrétiens ne sont pas très heureux, ils soupirent. S’ils sont heureux, ils chantent. Si vous marchez avec Dieu, vous prierez avec celui qui est affligé, et si vous êtes heureux dans votre âme, vous chanterez avec le frère qui chante. C’est l’Esprit qui produit la joie dans l’âme et cela se manifeste par le chant. La question d’avoir de la voix, comme disent les hommes, n’a rien à faire avec cela.

Je me souviens d’un cher frère, un pêcheur écossais, qui, en rentrant du culte, disait : Oh ! c’était magnifique, la présence du Seigneur, et le chant était tellement beau. Vous savez, docteur, je n’ai pas de voix, aussi je ne peux pas chanter, mais je faisais un bruit joyeux.

Son cœur débordait de la grâce du Seigneur. Que le Seigneur nous pousse un peu plus à cela ! Il aime entendre nos cantiques.

« Tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel qui est avec vous. Juda et Jérusalem, ne craignez pas et ne soyez pas effrayés ; demain, sortez à leur rencontre, et l’Éternel sera avec vous » (2 Chron. 20. 17). Cela a dû être pour eux une parole des plus encourageantes et réconfortantes dans ce jour difficile. Si le Seigneur est avec nous, tout va bien pour nous. Mais si le Seigneur n’est pas avec nous, c’est une chose terrible.

D’après the Lord is near août 1986

« Et Josaphat s’inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem tombèrent sur leur face devant l’Éternel, pour adorer l’Éternel » 2 Chroniques 20. 18.

UNE VICTOIRE SANS BATAILLE, DONNÉE PAR DIEU

Il y a là une action différente. Le témoignage de Dieu conduit maintenant, non à la prière et au jeûne, mais à l’adoration. Josaphat est un adorateur, et tout Juda avec lui. La pensée de la réponse de Dieu en grâce à leur cri suscite un temps d’adoration. Vous ne pouvez pas créer cela. L’adoration est ce qui déborde d’un cœur rempli de la présence de Dieu, et vous ne pouvez jamais le connaître sauf par la puissance de l’Esprit de Dieu – et vous ne pouvez pas en jouir sans la joie de l’âme en Christ. Quand Christ remplit la vue de notre âme, il y a vraie adoration.

Nous voyons maintenant éclater le cantique. Il y a eu le jeûne, la prière, et l’adoration, et maintenant débute le cantique. Tout était très simple, et très bienséant. La foi de Josaphat était pleinement exercée, comme il le dit : « Croyez à l’Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis ; croyez ses prophètes, et vous prospérerez » (ch. 20. 20). La confiance en Dieu assure une pleine délivrance, et la foi chante ses cantiques de victoire avant même qu’un coup ne soit porté. C’est-à-dire qu’ils eurent une réunion d’actions de grâces pour la victoire, avant que la bataille ne commence.

Les chantres engagés conduisent l’armée, et au moment où le chant commence à s’élever vers l’Éternel, Il commence à intervenir. Il n’y a pas de bataille ni de luttes. Toutes les difficultés s’évanouissent lorsque les ennemis se détruisent les uns les autres. Quelle victoire ! Le seul travail qu’ils eurent à faire, était de rassembler le butin pendant trois jours, et le quatrième jour eut lieu une nouvelle réunion d’adoration dans la vallée de Beraca, puis le retour chez eux avec joie.

D’après the Lord is near août 1986

« Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Matthieu 9. 11

L’HUMILITÉ, CONDITION DU SALUT

En vérité, pourquoi l’Enseignant n’aurait-Il pas mangé avec ces hommes ? Pourquoi Lui, le Seigneur de gloire, voilant un temps sa majesté, a-t-Il même condescendu à descendre au milieu des hommes ?

Y aurait-il eu un meilleur groupe de personnes que celles avec qui Il mangeait ? Qui donc ? Les pharisiens, peut-être ? – Non, le Seigneur leur conseille d’aller apprendre la simple vérité de l’Écriture : qu’Il désirait la compassion et non le sacrifice.

D’autres pourraient paraître très pieux extérieurement, évitant ceux qui l’étaient moins, comme ils les estimaient. Notre Seigneur voyait clairement cela. En fait, ils étaient tous semblables, malades moralement, et ayant besoin d’un médecin apportant la guérison spirituelle.

Ces publicains et ces pécheurs réagirent. Ils se rassemblèrent dans la maison de Matthieu et se joignirent à Jésus pour un repas. Lesquels étaient-ils en meilleure condition ce jour-là, ceux qui refusaient d’être vus avec ceux que la société jugeait inacceptable, ou ceux qui désiraient être avec Jésus de Nazareth, où qu’Il soit ?

La gloire de l’éternité ne sera pas peuplée par quelque groupe social, racial, ou économique. Une chose est certaine. Ceux qui seront là y seront parce qu’Il est là, et parce qu’ils L’ont écouté.

Ces hommes devinrent quelques-unes des voix que Dieu employa pour répandre la bonne nouvelle de Christ mort, enseveli, ressuscité et monté au ciel pour des pécheurs. Ils ne se vantaient pas, de manière superficielle, d’œuvres de propre-justice, mais ils réagissaient avec une profonde sincérité au Christ des publicains et des pécheurs.

D’après the Lord is near août 1986

« L’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons discerné ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » 2 Corinthiens 5. 14 et 15.

VIVRE TOUT POUR LA GLOIRE DE CHRIST

Vu à la lumière de ce passage, pour quoi vivons-nous ? Est-ce que je vis pour moi-même ou pour Christ ? Mon but continuel est-il de me plaire à moi-même ou de plaire à Christ ? Ces questions importantes se basent sur le propos divin dans la mort de Christ. Il est mort afin que ceux qui étaient morts spirituellement puissent vivre par la foi en Lui. Christ « est mort pour tous » (c’est-à-dire, pour les croyants comme pour les incrédules), afin que ceux qui vivent (les croyants) vivent pour Christ ressuscité. De telles vies, provenant de Christ et ayant une ressemblance avec Christ qui est mort, seraient acceptables pour Dieu.

C’est donc là le seul objet de la vie chrétienne idéale. Il n’y a jamais une question, grande ou petite, se posant dans notre vie journalière, dans laquelle notre décision ne montre pas si nous vivons pour nous-mêmes ou pour Celui qui est mort pour nous et qui est ressuscité. Souvent, hélas, nous pouvons reprocher à notre âme de ne pas donner la prééminence à notre Sauveur. Combien souvent, pour ne pas dire régulièrement, la première impulsion du cœur, c’est d’accepter tout de suite une chose quelconque qui contribue à notre plaisir, ou à notre intérêt, ou à notre élévation ! N’est-ce pas là l’habitude de vivre pour nous-même, ce que la Bible condamne ?

Combien d’entre nous peuvent prononcer en vérité les paroles de l’apôtre Paul : « Pour moi, vivre, c’est Christ » ? Quand une question quelconque se pose, nous disons-nous tout de suite : comment cela touchera-t-il Christ ?

D’après the Lord is near août 1986

« Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as disposées : qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, que tu le visites ? » Psaume 8. 3 et 4

LA GRÂCE DE DIEU OFFERTE À TOUS LES HUMAINS SUR LA TERRE

Quelque part, parmi les millions d’étoiles dans l’univers, une légère brume flotte en spirale : c’est la voie lactée, elle-même une galaxie de millions d’étoiles, l’une d’elles étant notre soleil. Tournant autour du soleil, il y a un certain nombre de petits points. Le troisième est appelé la Terre. Sur cette terre il y a une particule minuscule : ce n’est rien autre que moi. En plus de moi il y a quelques milliards de particules semblables – les autres humains, avec leur vie, leur travail, leur famille, et leurs problèmes. Chacun de nous se sent très important, malgré notre nullité comparée à l’immensité de la création.

Mais, merveille des merveilles ! Le Dieu tout-puissant qui a créé cet univers aime chacun de ces êtres minuscules appartenant à la race humaine – et cela est d’autant plus extraordinaire si nous considérons que nous avions tourné le dos à Dieu avec un orgueil arrogant, en péchant contre Lui sans retenue. Et cependant, Il nous aime encore ! Et cela, tellement qu’Il a donné son unique Fils pour qu’Il meure sur la croix, afin que quiconque croit en Lui ne soit pas perdu, mais qu’il ait la vie éternelle. Avez-vous la vie éternelle ?

Le soleil qui suit sa voie sans marques,

Et verse sur la terre sa lumière dorée,

La multitude d’étoiles brillantes, tous semblent dire

En accents clairs, que Dieu est bon.

Pour tous tes dons, nous te bénissons, Seigneur ;

Mais par-dessus tout pour ton sang rédempteur,

Ta grâce qui pardonne, ta Parole qui vivifie,

Tout nous pousse à chanter que Dieu est bon.

D’après the Lord is near août 1986