
« Ils… donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, en ajoutant : – Dites : ses disciples sont venus de nuit et l’ont dérobé pendant que nous dormions » Matthieu 28. 12 et 13.
LE PRIX D’UN MENSONGE
Les dirigeants juifs ne voulaient pas croire que Jésus-Christ était ressuscité. Ils ont donc payé beaucoup d’argent pour que les soldats de garde mentent. On devait dire partout que les disciples avaient volé son corps dans le tombeau pendant la nuit (Mat. 28. 11 à 15).
Sous la direction de sa mère, Jacob a eu recours au mensonge et à la tromperie pour obtenir la bénédiction de son père (Gen. 27). Cela leur a coûté très cher à tous les deux. Jacob a dû fuir. La mère et le fils ne se sont plus jamais revus. Lorsque Jacob revint plusieurs années plus tard, sa mère, Rebecca, était déjà décédée.
Après que les frères eurent vendu Joseph comme esclave, ils mentirent à leur père. Ils ont fait croire à Jacob qu’un animal sauvage avait tué Joseph. Cela avait son prix. Jacob a pleuré Joseph pendant de nombreuses années et a perdu confiance en ses autres fils (Gen. 37. 23 à 35).
Ananias et Saphira vendirent un champ et se réservèrent une partie du prix de la vente. Ensuite, ils ont apporté le montant restant à l’apôtre Pierre, affirmant qu’il s’agissait de l’intégralité du produit de la vente. Ils ont payé ce mensonge de leur vie (Act. 5. 1 à 11).
De tels exemples tirés de la Bible montrent clairement que le mensonge a des coûts matériels, émotionnels et spirituels – non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres qui en sont affectés. C’est pourquoi nous voulons éviter tout mensonge et toujours nous en tenir à la vérité.
D’après Näher zu Dir septembre 2024
« Nous avons ainsi la parole prophétique rendue plus ferme, et vous faites bien d’y être attentifs (comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur), jusqu’à ce que le jour commence à luire » 2 Pierre 1. 19.
L’AVENIR
Nous vivons une époque mouvementée. Les crises stressantes changent nos vies. Cela peut nous causer de la peur et de l’anxiété. Mais nous ne voulons pas oublier que notre Dieu contrôle tout. Rien ne lui échappe. Aucun de nous qui sommes la propriété du Seigneur Jésus n’a besoin de craindre l’avenir.
Le monde continue son chemin sans Dieu. Le mal continuera de croître. Nous ne pouvons pas arrêter cette évolution. Mais nous savons, grâce à la Bible, ce qui va arriver au monde. Nous possédons la parole prophétique comme une lampe qui brille dans un lieu sombre. Cela calme notre cœur.
Dieu nous a décrit en détail dans la Bible ce qui se passera après l’enlèvement des croyants. De terribles jugements s’abattront sur la terre jusqu’à ce que Jésus-Christ apparaisse avec puissance et gloire pour apporter la justice et la paix. Mais avant que tout cela n’arrive, Il viendra prendre ses rachetés auprès de Lui au ciel.
Nous ne savons pas ce qui se passera d’ici l’enlèvement. Cela est entre les mains de Dieu et Il contrôle tout. Les événements prophétiques projettent leurs ombres devant nous. Mais nous ne voyons pas seulement les ombres, mais aussi la lumière qui projette ces ombres. Plus le monde devient sombre, plus nous voyons clairement que le Seigneur Jésus revient bientôt.
D’après Näher zu Dir septembre 2024
« Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » 1 Tim. 2. 5 et 6.
POURQUOI UN INTERMÉDIAIRE EST-IL NÉCESSAIRE ?
Lorsqu’une grande entreprise négocie avec le syndicat de ses salariés, il peut y avoir des points de friction qui rendent un accord impossible. Un médiateur extérieur est alors nécessaire. Il est capable d’évaluer de manière neutre les arguments des deux parties et de parvenir à une décision commune dans la négociation.
Job reconnaissait son état de péché et savait que Dieu est saint et juste. Il était également clair pour lui que sans un tel médiateur, il ne pouvait pas se tenir devant Dieu. C’est pourquoi il se plaignait : « Il n’y a pas entre nous un arbitre qui mettrait sa main sur nous deux » (Job 9. 33).
Nos péchés ont créé entre nous, les humains, et le Dieu saint, un fossé que nous ne pouvons pas combler nous-mêmes. Nous avons besoin d’un médiateur qui répondra à la fois aux exigences de Dieu et à nos besoins.
Ce médiateur est Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui s’est fait homme et a donné sa vie sur la croix. Dans sa mort, Il a pleinement répondu à l’exigence de Dieu quant à l’expiation de nos péchés et de notre besoin de salut. Ce faisant, Il a construit pour nous un pont vers Dieu.
Lorsque nous nous tournons vers Jésus-Christ et croyons en Lui comme la Bible nous Le présente, nous traversons ce pont et entrons dans une relation ordonnée avec Dieu.
D’après Näher zu Dir septembre 2024
« Tous lui rendaient témoignage ; ils s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche et disaient : Celui-ci n’est-il pas le fils de Joseph ? » Luc 4. 22
CROIRE
Lorsque Jésus-Christ vivait sur terre, beaucoup s’émerveillaient devant Lui. Comment pouvait-Il parler ainsi alors qu’Il n’était qu’un charpentier et n’avait jamais fréquenté l’école secondaire ou l’université ? C’est pourquoi ses auditeurs se demandaient : « Comment celui-ci connaît-il les Lettres sans avoir étudié ? » (Jean 7. 15)
Beaucoup étaient également émerveillés par les miracles accomplis par Jésus. Lorsqu’Il guérit un paralytique, les personnes présentes furent profondément émues. Ils rentrèrent chez eux impressionnés et disant : « Nous avons vu aujourd’hui des choses extraordinaires » (Luc 5. 26).
Mais ni l’intérêt ni l’émerveillement devant le Seigneur Jésus ne sauvent les gens. Il faut croire en Lui. Ce n’est que par la foi au Fils de Dieu, venu sur la terre comme être humain et qui a donné sa vie sur la croix, que l’on peut être sauvé. Il faut une foi personnelle au Sauveur et à sa mort en sacrifice pour recevoir le pardon des péchés et la vie éternelle.
Tous ceux qui ne voient Jésus-Christ que comme un simple personnage historique et n’admirent que sa vie et son œuvre seront perdus à jamais. La Parole de Dieu est très claire sur ce point : « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36). Nous vous disons donc : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Act. 16. 31).
D’après Näher zu Dir septembre 2024
« Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent siècle de ne pas être hautains et de ne pas mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais en Dieu, lui qui nous donne tout, richement, pour en jouir ; qu’ils fassent du bien ; qu’ils soient riches en bonnes œuvres… prompts à donner, généreux » 1 Timothée 6. 17 et 18.
UNE ASSURANCE FONDÉE SUR LE ROC
L’entrepreneur américain John Pierpont Morgan (1837-1913) est estimé avoir été le banquier le plus influent de son temps. Avec la banque qu’il fonda, il avait acquis une immense fortune, principalement en reprenant et réorganisant des lignes de chemins de fer en mauvais état. D’autre part il était connu pour être foncièrement opposé à des transactions de spéculation.
À la mort de Morgan, le 31 mars 1913, il laissa un testament de 37 articles, qui fut imprimé in extenso dans le quotidien New York Times trois semaines plus tard. Ce qui est le plus important se trouve dans l’article 1er :
– Je remets mon âme dans les mains de mon Sauveur, dans la pleine confiance que, m’ayant racheté et lavé dans son sang précieux, il me présentera sans défauts devant le trône de mon Père céleste ; et j’exhorte mes enfants à maintenir et à défendre, en toute occasion et à tout prix de sacrifice personnel, la doctrine bénie de la « propitiation complète » pour le péché par le sang de Jésus Christ qui a été offert, et par cela seul.
Morgan n’avait pas placé son espérance dans « l’incertitude des richesses », mais en Dieu et dans la mort expiatoire de son Fils. « Vous avez été rachetés de votre vaine conduite… non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pier. 1. 18 et 19).
D’après the good Seed septembre 2024
« Comme si un homme s’enfuyait de devant un lion, et qu’un ours le rencontrât ; ou qu’il entrât dans la maison et appuyât sa main contre le mur, et qu’un serpent le mordît » Amos 5. 19.
ÊTRE VIGILANT DANS LES PETITES CHOSES
Ce passage parle d’un homme qui échappe à un lion et à un ours. Mais ensuite, chez lui et, on le suppose, en sécurité, il est mordu par un serpent. La mort le guettait là où il ne s’y attendait sans doute pas.
En 1452, quand l’armée ottomane assiégea Constantinople, les soldats romains de l’Est, autour de l’empereur Constantin 11 (1404-1453), le dernier empereur byzantin, luttèrent avec le courage du désespoir. Mais ce fut en vain. Ils perdirent la bataille, et la ville, avec ses œuvres d’art d’une valeur inestimable. Des livres de sagesse centenaire furent détruits, brûlés ou pillés.
Pourquoi la ville tomba-t-elle ? Parce qu’ils avaient oublié la Kerkaporta, une petite porte de côté dans la muraille ! La porte n’avait pas d’importance stratégique militaire, et on l’oublia. Mais elle n’était pas verrouillée, pas fermée à clé ! L’ennemi, par là, entra dans la ville, d’abord avec précaution, suspectant une embuscade, puis avec incrédulité, ensuite avec audace, et finalement victorieux. Une action minime d’insouciance, d’indifférence – et la mort fut dans la ville.
Combien de relations sont détruites par un seul acte, un clic sur Internet, une soirée dehors… tout comme, au commencement, quand « par la désobéissance d’un seul homme » – celle d’Adam, « beaucoup ont été constitués pécheurs » (Rom. 5. 19). C’est alors que la mort est entrée dans le monde.
Mais il y a aussi l’opposé : le miracle de la grâce de Dieu. De même que par un seul homme est venue la corruption, c’est aussi par un seul homme que vint le salut, par Jésus Christ. Cette fois, ce n’était pas une porte ouverte vers la mort – mais vers la vie ! Car Jésus Lui-même a dit : « Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10. 9).
D’après the good Seed septembre 2024
« Je ne parle pas en raison de privations, car j’ai appris à être content dans les situations où je me trouve » Philippiens 4. 11.
FAIRE ENTIÈREMENT CONFIANCE AU SEIGNEUR EN TOUTES CHOSES
Si Dieu vous a appelé à être comme Jésus, Il vous conduira dans une vie d’humilité et vous poussera à l’obéissance, sans vous permettre de vous mesurer à d’autres chrétiens. De plusieurs manière, il laissera d’autres personnes faire des choses qu’il ne vous laissera pas faire.
D’autres chrétiens qui semblent très utiles peuvent peut-être s’avancer, tirer les ficelles, et se donner les moyens de réaliser leurs plans, mais vous ne le pouvez pas. Si vous l’essayez, vous connaîtrez une grande désillusion et des reproches de la part du Seigneur, qui vous le ferait amèrement regretter.
D’autres peuvent se vanter de leurs œuvres, de leurs succès, mais le Saint Esprit ne vous permettra pas de faire de telles choses. Si vous commencez à le faire, Il fera que vous vous mépriserez, vous-même et vos bonnes œuvres.
À d’autres il peut être permis de réussir à gagner de l’argent, mais il est probable que Dieu vous gardera pauvre, parce qu’Il désire que vous ayez quelque chose bien meilleur que l’or, c’est-à-dire une dépendance entière de Lui, afin qu’Il ait le privilège de suppléer à tous vos besoins par son trésor invisible.
Le Seigneur peut permettre que d’autres soient honorés, en vous gardant cachés dans l’ombre, parce qu’Il désire produire, pour sa gloire à venir, quelque fruit de valeur qui ne peut mûrir que dans l’ombre. Il peut permettre que d’autres soient grands, et vous garder petit. Il peut vous demander de faire son œuvre, et de permettre que d’autres en aient le crédit.
Dieu est un Souverain infini et Il a le droit d’agir comme il Lui plaît avec les siens. Il se peut qu’Il ne vous explique pas un millier de choses qui défient votre raison, mais si vous vous donnez absolument à Lui, Il vous enveloppera d’un amour jaloux, et vous fera don de nombreuses bénédictions qui ne viennent qu’à ceux qui sont très près de Lui.
D’après The Lord is near juillet 1986
« Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas de lui-même porter du fruit, à moins qu’il ne demeure dans le cep, de même vous non plus vous ne le pouvez pas, à moins que vous ne demeuriez en moi » Jean 15. 4.
DEMEURER DANS LE SEIGNEUR JÉSUS, SOURCE DE STABILITÉ
Le mot « demeurer », que nous trouvons souvent dans l’Évangile de Jean, est employé aussi à plusieurs reprises dans sa première épître. Il nous parle de stabilité, de permanence, et de paix. Il convient particulièrement bien à l’enseignement du disciple que Jésus aimait.
Ici-bas, tout passe. Les pensées, les sentiments, les joies, et les choses qui semblent les plus stables et solides aux yeux du monde s’évanouissent bientôt. Dans la crainte d’un avenir inconnu, les hommes aimeraient s’attacher à quelque chose, mais il est vain de chercher un support durable, en dehors de la Parole de Dieu, qui ne passera pas.
Ce n’est pas seulement notre privilège de dire que nous demeurons en Lui, mais d’en faire une réalité. Si nous demeurons en Lui, nous marcherons comme Il a marché, en pleine et entière dépendance, et vivrons une vie de sainteté pratique. C’est impossible à réaliser par nos forces naturelles, qui ne peuvent que nous séparer de Lui. Nous devons rester attachés à Lui et avoir les yeux fixés sur notre Modèle, un modèle de justice et d’amour. « Comme Lui » est une expression qu’on trouve souvent aussi dans les épîtres de Jean.
Demeurer en Lui implique la dépendance et la sainteté pratique dans notre vie. Nous devons montrer ce caractère. À l’exhortation de demeurer en Lui est ajoutée plusieurs fois que Lui-même demeurera en nous. Il ne peut pas demeurer en nous à moins que nous ayons une sainteté pratique. Comment le Seigneur pourrait-Il demeurer dans des vases impurs ?
Si nous demeurons en Lui, ce sera ses délices de répondre ainsi à notre fidélité. Le Seigneur Lui-même a donné cette assurance : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14. 23).
D’après The Lord is near juillet 1986
« Si du moins vous demeurez dans la foi, fondés et fermes, sans vous laisser détourner de l’espérance de l’évangile que vous avez entendu, évangile qui a été prêché dans toute la création sous le ciel, et dont moi, Paul, je suis devenu serviteur » Colossiens 1. 23.
TOUT S’APPUIE SUR L’ÉVANGILE
Quelle valeur cela a-t-il pour le croyant, d’entendre les bonnes nouvelles proclamées toujours à nouveau ? Alors qu’il est évident que le croyant n’a pas besoin de l’évangile de la même manière que l’incrédule, il a besoin d’entendre l’évangile. Et même plus, il devrait aussi désirer entendre l’évangile, parce que ce serait pour lui une musique à ses oreilles.
Quand le croyant entend l’évangile, il est assuré à nouveau du déploiement sans égal de la grâce de Dieu dans sa vie. Cette assurance est le fondement sur lequel la foi est édifiée, et en fait la force. Toutes les fois qu’il entend la bonne nouvelle, le croyant fait l’expérience d’apprécier à nouveau la grâce de Dieu – ce qui lui a été donné qu’il ne mérite pas – comme la miséricorde de Dieu – qui ne lui a pas donné ce qu’il méritait bien.
Dans le verset ci-dessus, l’apôtre Paul suggère que d’entendre l’évangile garde le croyant proche de l’espérance de l’évangile. Le croyant ne devrait donc pas s’appuyer sur sa délivrance du péché, mais plutôt sur sa position avec un Christ céleste qui, en mourant pour nous, nous donne la pleine assurance d’être avec Lui où Il est. Rien d’autre ne présente au croyant la justice de Dieu comme le fait l’évangile. Il se réjouit dans l’évangile parce que c’est l’affirmation de Dieu Lui-même. En fait, l’évangile déploie tout le caractère de Dieu glorifié, dans la mesure où le croyant est capable de le discerner.
Ainsi, quand vous irez à la prochaine réunion d’évangélisation, allez y chercher la bénédiction que Dieu a pour les siens dans les bonnes nouvelles. Vous ne serez pas déçu. Vous verrez la grandeur immense de la puissance de Dieu envers ceux qui croient en son fils. Le voyage jusqu’aux lieux célestes commence à la croix.
D’après The Lord is near juillet 1986
« Il n’y a pas de crainte de Dieu devant leurs yeux » Romains 3. 18.
LA CONDITION DE L’HOMME QUI NE CONNAÎT PAS DIEU
Qu’est-il arrivé à l’humanité ? Pourquoi l’homme est-il dans sa position présente ? La réponse est simple. Il s’est élevé et a méprisé l’autorité et la sagesse de Dieu. Cela est visible de bien des manières dans l’Écriture.
La description de la condamnation entière de l’humanité, en Romains 3. 10 à 17, est résumée dans le verset 18 : « Il n’y a pas de crainte (de révérence, de reconnaissance de l’autorité) de Dieu devant leurs yeux ». Le premier chapitre décrit comment l’homme, par sa propre sagesse, ne connaît pas Dieu. L’Écriture dépeint l’homme comme étant dans les ténèbres – et le croyant, comme en étant délivré : « le Seigneur… qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres » (Col. 1. 13). Dieu est lumière (1 Jean 1. 5), et quand l’homme a mis Dieu hors de ses pensées, il en est résulté les ténèbres.
Le chrétien doit être conscient du caractère véritable du monde. Dieu dit que l’homme irrégénéré est un ennemi, et que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu. Ne soyez pas trompé par l’apparence extérieure et la conformité de l’humanité à certaines lois de Dieu : son cœur est en rébellion. Dans son cœur il a détrôné Dieu et s’est exalté lui-même. L’humanisme moderne n’est rien autre que de la désobéissance.
Nous ne poussons pas à la haine contre certaines personnes, individuellement, dans le monde. Notre cœur devrait nous porter vers eux. Nous devrions leur montrer les qualités de Christ ; toutefois nous ne devons pas nous joindre à eux. L’amour vrai ne fourvoie personne, mais mettrait en garde devant le danger imminent. Alors que l’homme du monde peut ne pas apprécier que le chrétien lui parle de ce danger, nous parlons dans une attitude d’amour, non pas comme étant plus saint que l’autre, puisque chacun de nous, qui connaissons Jésus Christ comme Seigneur et Sauveur, était, autrefois, dans la même condition. Seule la grâce de Dieu nous a faits ce que nous sommes.
D’après The Lord is near juillet 1986
« Bénis l’Éternel… qui pardonne toutes tes iniquités » Psaume 103. 2 et 3.
LE RÉVEIL DE LA CONSCIENCE
Le père de Charles avait été élevé dans un foyer pieux, mais lui-même n’était pas converti. Il voulait cependant que ses enfants soient élevés dans la foi chrétienne. Quand il rentra chez lui un jour, sa femme lui dit que le jeune Charles avait été très sot. Le père fit des remontrances au petit garçon et l’envoya se coucher.
Peu après, les sanglots bruyants de l’enfant poussèrent le père à aller voir dans la chambre à coucher. Bien soucieux il demanda à son fils : pourquoi pleures-tu ?
– Oh papa, Dieu a écrit tout ce que j’ai fait dans son livre. Comme le père ne répondait rien, le petit garçon a poursuivi : est-ce que cela ne peut pas être effacé ?
Pour le consoler, le père répondit : oh oui, mais tu dois d’abord le demander à Dieu.
Charles sortit de son lit et s’agenouilla. Puis il dit à son père : papa, si tu voulais t’agenouiller avec moi, il y aurait plus de chances que Dieu m’entende. Ce fut une épreuve difficile pour le père, qui n’avait jamais aimé s’agenouiller pour prier, mais pour faire plaisir à son fils, il le fit.
– Papa, prie pour moi. Tu peux le dire mieux que moi. Cela ne fit qu’augmenter l’embarras du père : il se rappelait comment sa mère avait prié avec lui.
– Comment Dieu peut-il ôter mes péchés ? demanda Charles.
– Par le sang de Jésus, fut la réponse brève.
– Est-ce qu’il y a quelque chose dans le livre de Dieu au sujet de toi et de maman ?
– Certainement, répondit le père.
– Mais tes péchés sont tous ôtés, n’est-ce-pas, papa ?
Repris dans sa conscience, le père ne put retenir ses larmes. Un coup d’œil vers sa femme lui montra qu’elle pleurait, elle aussi. Tout à coup ils s’agenouillèrent tous les trois pour demander à Dieu de pardonner leurs péchés. Dieu reçut à bras ouverts les brebis perdues retournant au bercail. Il les avait attendus si longtemps.
D’après The Lord is near juillet 1986
« À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang… à lui la gloire et la force… ! » Apocalypse 1. 5 et 6.
LE FILS DE DIEU, SOURCE DE L’AMOUR
Être actif dans les choses de Dieu est certainement une occupation précieuse pour tous, jeunes ou plus avancés dans la foi. Il y a tellement d’autres attractions aujourd’hui et tellement d’autres voies devant nous, que de voir de jeunes chrétiens, en particulier, employant leur temps et leurs talents à de telles choses est bien heureux.
Mais il est de la plus haute importance – que nous possédions dix talents ou seulement un – que nous fassions ce que nous pouvons, et que nous le fassions comme pour le Seigneur.
Comme on le voit clairement dans ce beau chapitre 13 de 1 Corinthiens, le service impliquant le plus de sacrifice – même de donner tous mes biens aux pauvres, ou mon corps pour qu’il soit brûlé – ne profite de rien si ce n’est pas l’amour divin qui en est le ressort et le motif.
Or, nous aimons parce que Lui nous a aimés le premier, selon 1 Jean 4. 19. L’amour s’est déversé du cœur de Dieu envers nous, et a été manifesté en ce qu’Il a envoyé son Fils unique dans le monde pour qu’Il soit « la propitiation pour nos péchés » et que nous « puissions vivre par lui ».
Ce n’était pas que le Seigneur ait agi pour nous parce que nous L’aimions : loin de là, c’était quand nous étions ennemis que nous avons été réconciliés. Lorsque nous n’avions pas une seule pensée d’amour envers Lui, Lui, par amour pour nous, a enduré sur la croix du Calvaire le jugement d’un Dieu qui hait le mal, allant jusqu’à la mort afin que nous puissions partager avec Lui des gloires éternelles !
Cela est donc l’amour découlant de Dieu dans notre cœur, pour devenir le ressort et la source de tout service de notre part, acceptable pour Lui.
D’après The Lord is near juillet 1986
« Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » 2 Corinthiens 5. 17.
UNE CONVERSION RADICALE
Lors de sa conversion, un homme change de maître. Celui qui, autrefois, servait le péché, Satan et le plaisir, devient un serviteur de Jésus Christ – pour aimer, suivre, servir, et obéir à Celui qui est mort pour lui sur la croix, qui vit pour lui au ciel, et qui va bientôt venir le prendre dans sa demeure de gloire éternelle.
Sur le pont d’un navire de guerre, il y a longtemps, se tenait un jeune homme, de famille noble dirait-on. Le monde lui souriait et lui offrait son meilleur côté. Son navire était en action, et les obus pleuvaient, précipitant leurs victimes en un instant dans l’éternité.
Les réalités de la vie et de la mort passaient rapidement devant son esprit. Rapides comme la pensée, les degrés de la conscience estimèrent la valeur respective du temps et de l’éternité, du monde et de Christ, et là, sur le pont du navire, son choix fut fait. Il passa hors du service de Satan, et se rangea sous la bannière du Roi des rois.
Je ne saurais pas dire ce qui l’amena à cette décision. Je ne sais pas si ce fut par la crainte d’une mort imminente, ou du jugement à venir, ou de la terreur d’un avenir inconnu. Le poids de ses péchés commençait-il à peser si lourdement sur sa conscience qu’il fut obligé de fuir pour se réfugier dans le Seigneur Jésus Christ ? – je ne saurais pas le dire. Mais je sais une chose, c’est que là, et en cet instant, il se confia en Christ pour son salut, et ressortit du bateau de guerre étant une créature nouvelle en Christ.
Il avait fait un nouveau départ dans la vie, et s’était engagé sous la bannière d’un nouveau Maître. Christ, dès lors, et non plus le monde, devint sa passion qui l’absorbait entièrement.
D’après The Lord is near juillet 1986
« Et Achab raconta à Jézabel tout ce qu’Élie avait fait, et, en détail, comment il avait tué par l’épée tous les prophètes. Et Jézabel envoya un messager à Élie, disant : ainsi me fassent les dieux, et ainsi ils y ajoutent, si demain, à cette heure, je ne mets ton âme comme l’âme de l’un d’eux ! » 1 Rois 19. 1 et 2.
L’ENSEIGNEMENT SANS ERREUR DE LA PAROLE DE DIEU
Pourquoi la Bible rapporte-t-elle des défaites aussi bien que des victoires ? C’est parce que la Bible est la Parole de Dieu et non pas de l’homme. Il nous est rapporté ici la raison de la crainte de Jézabel qu’avait Élie. Le résultat, ce fut une fuite dans le découragement et la dépression. L’homme ne rapporterait jamais les faiblesses des héros, mais seulement leurs forces. Mais Dieu rapporte les deux choses, afin que ces grands hommes de foi puissent être à la fois en exemple et en encouragement pour le serviteur.
Jacques nous dit que « Élie était un homme ayant les mêmes penchants que nous ». Si nous considérons les paroles de Jacques seulement à la lumière de l’opposition audacieuse d’Élisée au roi excessivement méchant Achab, il se peut que nous trouvions impossible de parler de sa force. Cependant, quand nous voyons aussi sa défaillance, nous comprenons ces « mêmes penchants », et nous sommes inévitablement rapprochés du Seigneur. Quand Jacques poursuit en disant qu’Élie « pria avec instance », nous voyons alors que la source de toute force et de toute bénédiction pour le service, c’est la communion intime avec Dieu.
L’apôtre Paul nous donne différentes raisons qui expliquent aussi bien les échecs que les succès. En Romains 15. 4, c’est « pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance ». En 1 Corinthiens 10. 11 et 12, c’est « pour nous servir d’avertissement… Ainsi, que celui qui croit être debout prenne garde de ne pas tomber ». En 2 Timothée 3. 16 et 17, c’est « pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre ».
D’après The Lord is near juillet 1986
« Étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent » Matthieu 7. 14.
LES DEUX CHEMINS
Je suis assis près de la haute vallée de la Simme, en Suisse. En face de moi se dressent des rochers dominés par les pics majestueux du Wildhorn et du Wildstrubel, qui culminent au-dessus de trois mille mètres. Qui aurait pensé qu’il soit possible d’aller depuis ici de la vallée du Rhône à l’autre côté du massif ? Pourtant il y a un étroit sentier de montagne conduisant au-dessus du col Rawil, d’où le voyageur peut descendre vers la ville de Sion sur l’autre côté. Cela représente une montée épuisante, mais les hommes ont employé ce sentier depuis des siècles. C’est le seul moyen de franchir la crête. L’itinéraire est bien balisé.
On parle de construire une route avec un tunnel passant sous le Col de Rawil. Des milliers de personnes l’emprunteront entre les deux vallées.
Il y a un chemin, pour les humains, pour aller au ciel – mais un seul chemin. Il nous a été ouvert par la Personne du Fils de Dieu Lui-même. Il est mort sur la croix du Calvaire, comme substitut pour vous et pour moi, car nous sommes pécheurs, et notre sentence de mort, avec l’éloignement éternel de Dieu, est certaine, à moins que nous prenions le chemin prescrit par Dieu. Nous devons aller au Sauveur, déposer notre fardeau de péchés à la croix, où le sang de Jésus Christ a fait propitiation pour satisfaire Dieu. S’il en est peu qui trouvent le chemin, c’est parce qu’ils ne veulent pas reconnaître les injonctions de Dieu. La première, c’est de se reconnaître pécheur. La plupart des humains ne veulent pas accepter cela – c’est pourtant la vérité solennelle. Il faut ensuite accepter pour soi-même l’œuvre d’expiation de Christ, et répondre à son appel, en L’acceptant avec foi.
La Parole de Dieu nous rappelle qu’il y a aussi un chemin large de propre justice, que beaucoup empruntent… mais qui mène à la destruction éternelle.
D’après The Lord is near août 1986