
« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » Luc 19. 10.
UNE FAUSSE APPRÉCIATION
Lors d’une exposition très fréquentée, les parents de Jonas avaient perdu de vue leur petit garçon dans la cohue. Ils se mirent tout de suite à sa recherche, mais sans le trouver nulle part. Aussi ils se précipitèrent vers les organisateurs de l’exposition. Un appel fut fait tout de suite par haut-parleur : un petit garçon nommé Jonas a disparu, et ses parents le cherchent. Jonas, s’il te plaît, viens vers la sortie aussi vite que possible. Ta maman t’attend là.
Le père ne pouvait pas attendre sans rien faire. Il retourna dans le hall où ils avaient eu Jonas avec eux en dernier lieu. Il chercha de nouveau partout. Finalement il trouva son petit garçon devant un train miniature, passionné de regarder les trains rouler sur leur circuit. Quand son papa lui demanda : pourquoi n’es-tu pas venu à la sortie quand on te l’a dit ? Le petit garçon répondit : j’ai cru qu’on cherchait un autre Jonas. Moi, je n’étais pas du tout perdu.
De nombreux humains sont comme ce petit garçon. Dieu les cherche, mais ils pensent que son appel n’est pas pour eux. Ils entendent annoncer que Jésus Christ est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Mais ils ne veulent pas accepter qu’ils en font partie.
La réalité, pourtant, est bien différente : tous les humains sont perdus à cause de leurs péchés, et ont donc besoin du Seigneur Jésus comme leur Sauveur.
D’après the good Seed septembre 2024
« Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère pèche, reprends-le et, s’il se repent, pardonne-lui ; si sept fois par jour il pèche contre toi, et que sept fois il retourne à toi, en disant : je me repens, tu lui pardonneras » Luc 17. 3 et 4.
PARDON
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9). C’est la ferme promesse de Dieu à toute personne qui a péché. Et puis il ajoute : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Héb. 10. 17). Voilà ce qu’est le pardon de Dieu !
Et maintenant, il nous appelle à nous pardonner les uns les autres de la même manière : « Les uns à l’égard des autres, soyez bons, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » (Éph. 4. 32). Mais l’expérience montre que ce n’est pas toujours facile.
Le pardon signifie que je ne blâme plus la personne qui a péché contre moi. Cela va plus loin que de tolérer ou d’ignorer ses actes, car cela n’aiderait personne. Le pardon est libérateur pour tous les deux : celui qui pardonne et celui qui est pardonné. Quelqu’un a même dit : la première personne à être guérie par le pardon est celle qui pardonne.
Le pardon signifie aussi que j’ôte de mon cœur tout ressentiment envers le coupable, et que j’abandonne tout désir de vengeance. Peut-être que je ne peux pas oublier cette affaire, mais je ne dois plus jamais en parler, même si le péché se répète. C’est ce dont parle notre verset du jour. Il est utile de savoir que vous avez vous-même été un « récidiviste », n’est-ce pas ?
Une chose est sûre : quiconque a fait l’expérience du pardon de Dieu sera également disposé à pardonner aux autres et capable de le faire avec son cœur !
D’après die gute Saat septembre 2024
« Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait tout » 1 Jean 3. 20.
SEIGNEUR, PRENDS-MOI TEL QUE JE SUIS
Le pilote de rallye finlandais Ari Vatanen est l’une des « figures » les plus respectées et les plus titrées de son sport, avec 65 succès au cours de ses 28 années de carrière dans le sport automobile. En 1985, il est victime d’un grave accident lors d’un rallye en Argentine, et reste inactif pendant 18 mois. Écoutons-le :
« Chacun de nous connaît non seulement des succès, mais aussi des revers – et ce sont précisément ceux-ci qui nous profitent le plus. Au début, vous pouvez être indigné et poser des questions, mais à la fin, parfois des années plus tard, tout devient clair pour vous. Vous prenez conscience que Dieu contrôle tout. Même si on ne peut pas tout expliquer, on voit que tout va finalement pour le mieux. L’accident de 1985 et les 18 mois où je n’ai pas pu travailler ont été très durs. Alors que je commençais à me rétablir, je suis tombé dans une profonde dépression. Mais je pense que cette période m’a rendu plus compréhensif. Ma vision des choses est devenue plus globale.
La vie chrétienne n’est pas une question d’émotions ou de règles. Elle se réfère à ce qui s’est passé il y a 2000 ans sur le Calvaire : il faut croire en la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Ce qui m’étonne toujours, c’est le fait que Dieu nous accepte tels que nous sommes. Comment Jésus a-t-il pu mourir pour nous ? Nous sommes fondamentalement corrompus, mais malgré cela – ou peut-être à cause de cela – Il est là et nous attend. Lui seul est saint. Même si nous tombons dans le péché, nous pouvons nous tourner à nouveau vers Dieu et dire : Seigneur, pardonne-moi, peux-tu m’accepter tel que je suis ? – et Il le fait, peu importe ce que nous avons fait.
Tel que je suis, sans rien à moi,
Sinon ton sang versé pour moi,
Et ta voix qui m’appelle à toi,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !
Charlotte Elliott (1789-1871)
D’après die gute Saat septembre 2024
« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » Matthieu 11. 28.
« Vous avez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, moi j’ai vaincu le monde » Jean 16. 33.
LE BURN OUT, LA MALADIE DU SIÈCLE
Ce titre a été récemment écrit sur un article de journal. Le syndrome d’épuisement professionnel – épuisement mental total – est devenu une maladie très répandue. Il est clairement le résultat de nos vies modernes trépidantes, une conséquence de notre stress quotidien et des nombreux problèmes qui nous tourmentent.
Jésus avait envoyé ses disciples pour répandre l’Évangile. Bien qu’ils aient accompli cette tâche avec joie, ils étaient finalement assez épuisés. Et lorsqu’ils revinrent vers Jésus, les obligations continuèrent immédiatement : de nombreuses personnes entouraient leur Seigneur et avaient besoin d’aide. Mais Jésus, qui ne pouvait pas Lui-même être ébranlé, a vu à quel point ses disciples étaient stressés. Il savait qu’ils devaient maintenant se détendre et leur dit avec amour : « Vous-mêmes, venez à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu (car il y avait beaucoup de gens qui venaient, qui s’en allaient, et eux n’avaient pas même le temps de manger) » (Marc 6. 31).
Vous aussi, souffrez-vous d’un rythme de vie effréné ? Êtes-vous épuisé mentalement et moralement ? Ressentez-vous le poids de vos péchés ? Alors venez à Jésus ! Dites-lui ce qui vous épuise et ce qui vous déprime. Lorsqu’Il est mort sur la croix, Il a veillé à ce que chaque personne puisse être déchargée du fardeau de ses péchés. Il vous suffit de Lui apporter ce fardeau ! Et une fois que vous l’aurez fait, Il sera toujours là pour vous. La conscience de sa présence vous calmera et vous donnera de nouvelles forces.
D’après die gute Saat septembre 2024
« Vous avez été comme un tison sauvé d’un incendie » Amos 4. 11.
UN SAUVETAGE À LA DERNIÈRE EXTRÉMITÉ
Pour les hommes de l’équipe de sauvetage, arriver trop tard est une pensée terrible
Le 12 mai 1975, le Sten Trans, un dragueur, suivait sa route vers Kiel avec un chargement de gravier. Le service des annonces atmosphériques émit une mise en garde sur la Mer Baltique. Un orage se déchaînait. Une haute vague heurta le navire, le fit basculer sur le flanc – et il ne put se redresser. Le gravier avait commencé à glisser. Avec chaque nouvelle vague, le bateau s’enfonçait davantage dans l’eau. Peu après, l’appel au secours fut lancé : le navire va sombrer !
Dix minutes plus tard, le bateau de sauvetage mit à la voile, mais cela prendrait une heure pour qu’il rejoigne le dragueur en détresse. Arriverait-il à temps ? Il était difficile de surmonter les vagues : il faisait sombre, peu après quatre heures du matin, et l’embrun rendait la vision difficile. Ils allaient ralentir quand arriva le message suivant : les parapets sont déjà sous l’eau, préparez-vous à abandonner le navire. Ce fut alors à pleine vitesse qu’avança le bateau de sauvetage.
Les sauveteurs arrivèrent, encore dans l’obscurité, et purent récupérer les hommes qui avaient déjà grimpé dans un radeau de sauvetage. Au même moment, un hélicoptère sauva les deux hommes qui étaient restés sur le Sten Trans. À l’instant où le dernier homme, le capitaine, disparut dans l’hélicoptère, le navire bascula et sombra. C’était un sauvetage de dernière minute !
De nombreux chrétiens prient pour que les personnes qui crient au secours pour leur vie entendent à temps un appel de Dieu pour être sauvés. Ce n’est pas que Dieu puisse arriver trop tard – mais souvent les gens ne veulent pas accepter l’aide, préférant essayer de se sauver eux-mêmes. Mais cela n’est pas possible.
Êtes-vous déjà sauvé ? Ou êtes-vous encore sur un navire qui sombre ?
D’après the good Seed septembre 2024
« Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter l’huile du parfumeur » Ecclésiaste 10. 1.
IL Y A DES MOUCHES MORTES QUI TROUBLENT TOUT CHRÉTIEN
L’une d’elles, c’est de médire. Cela détruit l’unité, sépare des amis, et cause des désordres. Décidez, avec la grâce de Dieu, que vous ne vous joindrez à personne pour parler mal de qui que ce soit : vous serez alors une bénédiction pour votre entourage. Médire est d’ailleurs très lâche.
Je parle par expérience personnelle. Je vous dis honnêtement que ma bouche a dit plus de mal que celle d’aucun d’entre vous. Il semblait que j’étais même douée pour cela. Je relevais les fautes des autres. Je ne parlais mal à personne sauf à mon pauvre mari ; je disais une chose de l’un et une chose de l’autre, au point de le fatiguer. Quand le Seigneur a fait du nettoyage dans ma vie, Il m’a dit que cela devait cesser. Bien, ai-je dit, Seigneur, cela s’arrêtera ; et j’ai commencé à le confesser tous les soirs. Ai-je lassé Dieu avec ma confession ?
Un jour j’ai dit au Seigneur : je ne sais pas ce qui va mal ; je n’arrive pas à m’en débarrasser. Cela sort tout seul de ma bouche. Et le Seigneur m’a dit : tu as besoin d’une nouvelle bouche et d’une nouvelle attitude de cœur. J’ai dit : bien Seigneur, donne-les-moi.
Cela a été un vrai miracle. Le lendemain matin, quelqu’un m’avait fait quelque chose de désagréable, et j’allais en parler à mon mari, quand tout à coup je n’ai pas pu le faire. J’en loue le Seigneur.
Ce qui débarrasse de mal parler, c’est de bien voir son propre cœur. Je sais que mieux je connais mon propre cœur, moins j’ai envie de dénigrer les autres.
D’après The Lord is near juin 1986
« C’est pourquoi, nous aussi, depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier et de demander pour vous que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle » Colossiens 1. 9.
AVOIR TOUJOURS DEVANT SOI LA GLOIRE DE CHRIST
L’apôtre Paul désirait que les frères à Colosses soient « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ». Nous aussi pouvons glorifier Dieu de la même manière. Et de plus, quand nous honorons Christ, nous serons nous-mêmes abondamment bénis et heureux en étant exercés dans la sagesse et la connaissance – dans la profondeur des trésors cachés de Dieu.
Nous devons magnifier Christ par notre marche, nos actions, et la connaissance de Dieu. Notre sentier plaît-il à Dieu ? Donnons-nous dans notre marche la prééminence à Christ ? Peut-être que nous désirons suivre Christ, mais en nous réservant certaines choses. Quelquefois Dieu doit nous rappeler quand nous L’avons oublié dans l’une des multiples activités de notre vie. Pouvons-nous marcher dans les sentiers devant nous et faire les choses qui se présentent à nous, avec la gloire de Christ en but premier devant nous ? Nous pouvons souvent être guidés par le passage de 1 Corinthiens 10. 31 : « Que vous mangiez, que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu ».
Lorsque nous faisons des progrès dans la connaissance de Dieu, nous glorifions aussi Christ dans notre cœur, et des bénédictions plus riches et plus profondes nous sont données. C’est un fait béni pour le croyant que, lorsque nous accueillons Christ dans notre cœur, nous ouvrons la voie pour les faveurs que Dieu nous donne. Et nous sommes aidés à nous diriger dans la bonne voie. L’apôtre nous parle de la puissance glorieuse qui fortifie pour la patience et la persévérance, avec la joie. Le « chemin de la croix » est la seule voie heureuse. Toutes nos moindres souffrances sont dépassées par la joie, et oubliées dans les chants de reconnaissance quand la première place est donnée à Christ.
D’après The Lord is near juin 1986
« La nuit suivante, le Seigneur se tint près de lui (Paul) et dit : aie bon courage ; de même que tu as rendu témoignage à Jérusalem de ce qui me concerne, il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome » Actes 23. 11.
LE SEIGNEUR JÉSUS N’ABANDONNE JAMAIS LES SIENS
Les croyants peuvent toujours avoir bon courage. En 2 Corinthiens 5. 6, l’apôtre Paul écrit : « Nous avons donc toujours confiance ». Les croyants seuls peuvent avoir bon courage. Ils savent que le Seigneur gouverne leur destination et leur vie, et ils connaissent la fin du voyage. Pendant qu’ils avancent vers la gloire éternelle, le Seigneur dirige toutes choses pour qu’elles travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu.
Cependant nous perdons courage trop souvent. Même Paul avait besoin, par moments, d’être encouragé. Les circonstances dans lesquelles il se trouvait étaient quelquefois extrêmement difficiles. Voyez-le à Jérusalem : on le traîna hors du temple, on le battit, on le fouetta, et on le lia avec des courroies ; le chiliarque le commandant ordonna qu’il soit emmené à la forteresse comme prisonnier – et tout cela à cause de l’inimitié des Juifs. Et lorsqu’il en a eu besoin, le Seigneur Lui-même s’est tenu près de lui pour l’encourager.
D’après The Lord is near juin 1986
« Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » Ésaïe 14. 14.
« Ton cœur s’est élevé pour ta beauté, tu as corrompu ta sagesse à cause de ta splendeur » Ézéchiel 28. 17.
LA FAUTE DU DIABLE : L’ORGUEIL
Le premier péché à entrer dans l’univers pur était celui de l’orgueil. Lucifer, le gardien du trône de Dieu, s’éleva dans son cœur pour être comme Dieu. Ainsi, nous voyons immédiatement ce refus d’écouter avec soumission – l’attitude de la désobéissance – entrer dans l’univers créé, par le fait de Satan voulant s’élever au niveau de Dieu.
L’Écriture ne suggère pas qu’il y ait une possibilité de salut pour Satan ou ces anges qui lui étaient associés. Cela est peut-être dû au fait qu’ils avaient une connaissance immédiate de Dieu, et n’avaient pas de tentateur extérieur comme dans le cas de la chute de l’homme. Quelle qu’en soit la raison, nous voyons que la désobéissance fut à l’origine de la chute de Satan et de sa condamnation éternelle dans l’étang de feu. Nous voyons aussi que sa sagesse était corrompue par une fausse opinion de lui-même. Cela peut expliquer son opposition continuelle contre Dieu, même s’il était impossible qu’il ait la victoire. Que cette condition est semblable à celle de l’homme, qui est trompé par cet être désobéissant !
L’orgueil est encore la tactique première de Satan. Ne confondons pas l’œuvre de Satan avec celle de notre chair. Satan aimerait que les hommes soient religieux et cherchent ainsi à s’approcher de Dieu par leurs propres mérites. L’homme qui est brisé et vit dans la misère de ce monde est souvent réceptif à l’évangile bien avant la personne religieuse propre-juste. Ne blâmons pas Satan pour ces convoitises charnelles qui entraînent des hommes dans les péchés hideux de la pornographie et de l’homosexualité. Le diable agit beaucoup plus dans le domaine de l’orgueil humain, et où trouvons-nous cela plus que dans la religion et l’humanisme ?
Puissions-nous, chacun, identifier l’orgueil dans notre vie et chercher à en être délivrés par la puissance du Saint Esprit et l’exemple du Seigneur.
D’après The Lord is near juin 1986
« Et Daniel arrêta dans son cœur qu’il ne se souillerait pas par les mets délicats du roi et par le vin qu’il buvait ; et il demanda au prince des eunuques de lui permettre de ne pas se souiller » Daniel 1. 8.
LA SÉPARATION D’AVEC LE MONDE, CONDITION POUR ÊTRE UTILE DANS LA MAIN DE DIEU
Rien ne pouvait être pire que la ruine aux jours de Daniel. Le peuple de Dieu était en captivité. La maison de Dieu était détruite, et les vases du temple ornaient les temples des idoles de Babylone. Daniel et ses amis étaient captifs dans le palais du roi Nebucadnetsar, un monarque idolâtre qui ne se souciait pas de Dieu ni de son peuple. Le roi avait choisi un certain nombre de ces captifs de descendance royale et noble. Ils devaient subir une mise à l’épreuve de trois ans au « collège » de Babylone, et devaient vivre, pendant cette formation mondaine, dans toute l’idolâtrie environnante, exposés à d’immenses tentations. Personne n’est exempté de la tentation, mais je me représente que Daniel et ses amis étaient exposés à la tentation particulière de renoncer à leur foi et à leur nazaréat.
Or, là où Daniel a pris position en premier, c’est là que nous devons commencer. Daniel « arrêta dans son cœur ». C’est une bonne chose d’être un homme de décision. Vous n’êtes pas utile, et vous ne le serez jamais, à moins que vous soyez une personne de décision. Barnabas, quand il visita les convertis récents à Antioche, « les exhortait tous à demeurer attachés au Seigneur » (Act. 11. 23). Paul pouvait dire à Timothée : « Tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon but constant » (2 Tim. 3. 10). Soyez des hommes et des femmes de décision. De même, ici, « Daniel arrêta dans son cœur qu’il ne se souillerait pas par les mets délicats du roi et par le vin qu’il buvait ». Autrement dit, c’était un homme séparé. Il se renonçait à lui-même, c’était un homme séparé, et aussi un homme obéissant.
D’après The Lord is near juin 1986
« Ayez donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus » Philippiens 2. 5.
« Comme le Père m’a commandé, ainsi je fais » Jean 14. 31.
JÉSUS, NOTRE SAUVEUR ET SEIGNEUR, LE PARFAIT MODÈLE
Jésus, comme étant Dieu et homme, avait la toute-puissance en Lui. Il suffisait qu’Il parle, et cela était fait. Mais sa vie entière sur la terre était un acte impressionnant de subordination et de dépendance. En cela Il nous a laissé un exemple afin que nous suivions ses traces. À Nazareth Il était soumis à sa mère et à Joseph (Luc 2. 51). Il demeurait là dans une obscurité volontaire, occupant un logement modeste, acceptant de poursuivre dans la solitude, jusqu’à ce que le Père L’appelle pour l’œuvre qu’Il lui destinait.
Le même esprit remarquable de soumission filiale brille visiblement dans ses actions de puissance extraordinaire. « Jésus leva les yeux en haut et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as entendu. Moi je savais que tu m’entends toujours ; mais je l’ai dit à cause de la foule qui est autour de moi, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 11. 41 et 42). Même au milieu de ses propres disciples, son langage, c’est : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Luc 22. 27). Par un acte de soumission Il termina son pèlerinage et son œuvre ici-bas : « Père ! entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23. 46).
En tout cela, notre bien-aimé Seigneur est un exemple pour nous ! Certainement, si Lui, le seul Dieu sage – Celui qui est, auquel tout pouvoir était remis – Celui qui était sans péché, incapable de jamais errer, sur lequel l’Esprit était versé sans mesure – si Lui a manifesté une telle dépendance habituelle de son Père céleste, combien nous devrions sérieusement, nous, créatures faibles, errantes, faillibles, chercher à vivre chaque heure, chaque instant, aussi dépendants de la grâce et de l’amour de Dieu, en suivant en toutes choses la direction donnée par sa main !
D’après The Lord is near juin 1986
« Alors se levèrent les chefs des pères de Juda et de Benjamin… tous ceux dont Dieu avait réveillé l’esprit, afin de monter pour bâtir la maison de l’Éternel qui est à Jérusalem. Et tous ceux qui les entouraient les aidèrent » Esdras 1. 5 et 6.
LA PROTECTION FIDÈLE DE DIEU SUR LES SIENS
C’était la première année du règne de Cyrus, roi de Perse, à la tête d’un royaume puissant. Dieu avait des plans à accomplir, aussi Il réveilla le cœur de Cyrus pour qu’il envoie une proclamation concernant ceux qui regardaient au Dieu des cieux. Elle déclarait qu’ils pouvaient retourner de leur captivité à Babylone vers leur propre pays, et que, à Jérusalem, ils rebâtissent la maison de Dieu.
Dieu avait réveillé le cœur de Cyrus, et de la même manière le cœur des hommes et des femmes qui voudraient parcourir ce voyage de plus de dix mille kilomètres. Dieu leur avait donné une œuvre à faire. Ils relèveraient le témoignage à son nom en Juda. Environ soixante-dix ans s’étaient écoulés. Quelles pensées avaient dû traverser leur esprit ! C’était un long voyage. Qu’adviendrait-il de leurs enfants ? Les choses seraient beaucoup plus compliquées qu’à Babylone. Il y aurait des dangers. Toutes ces pensées avaient pu les tourmenter, et pourtant ils partirent, parce que Dieu avait produit dans leurs cœurs de saints désirs envers son nom.
Dieu ne se contenta pas de suivre leur voyage et leur service pour Lui. Il les encouragea. Il fortifia leurs mains par d’autres personnes. Comme ils avaient dû être étonnés et humiliés en voyant d’autres personnes apporter de l’argent, de l’or, du bétail, des biens, et des provisions à emporter pour leur voyage ! Dieu avait prévu tout ce qui était nécessaire pour leur œuvre. S’Il avait touché les cœurs, Il les encouragerait aussi. Plus de quarante mille personnes sortirent de Babylone et se mirent en route sous les soins de Dieu. Et Dieu, dans sa fidélité, les amena, eux et tous les trésors qu’ils portaient, en sûreté jusqu’à leur destination : Jérusalem.
D’après The Lord is near juin 1986
« Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, votre âme et votre corps tout entiers soient conservés sans reproche à la venue de notre Seigneur Jésus Christ » 1 Thessaloniciens 5. 23.
LE RETOUR DU SEIGNEUR JÉSUS POUR PRENDRE LES SIENS SERA LEUR PLEINE BÉNÉDICTION
Bien que les croyants soient vus maintenant comme étant sanctifiés (ou mis à part) par le sang de Christ et par l’Esprit de Dieu, cependant, de manière pratique, ils ne seront complètement sanctifiés qu’à la venue du Seigneur Jésus Christ.
C’est en soit une raison précieuse de désirer son retour, car lorsque nous L’avons connu par grâce et par la foi, comment pouvons-nous être satisfaits aussi longtemps que nous sommes tellement différents de Lui ? Notre esprit lui-même, qui est en relation avec notre intelligence, nos pensées, et notre prise responsable de décisions, a été corrompu par le péché, et nous soupirons après le jour où cela sera pleinement corrigé, nos pensées se conformant aux pensées du Seigneur.
Notre âme aussi, le centre de nos émotions, de nos désirs et de nos sensations, a été endommagée par le fléau du péché, et ce n’est qu’à la venue du Seigneur que nous serons complètement libérés de cela, libres alors de ressentir les choses comme notre Seigneur les ressent. Nous ne serons plus jamais influencés par des sentiments purement personnels, car nous sentirons certainement que, honorer le Seigneur est la seule chose qui compte.
D’autre part, c’est dans le corps que l’esprit et l’âme manifestent leur caractère. Le corps aussi a été endommagé par le péché et ses résultats, avec la maladie et l’infirmité agissant de manière tragique, ayant pour fin la corruption de la mort. Il est merveilleux de savoir que de tels ravages seront complètement inversés, notre corps étant transformé pour être conforme en perfection à son corps de gloire. La personne entière sera changée de manière extraordinaire et merveilleuse, parfaitement propre pour sa présence immaculée. Que nous nous réjouissons de son retour !
D’après The Lord is near juillet 1986
« Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, disant : tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » Genèse 2. 16 et 17.
LA PREMIÈRE DÉSOBÉISSANCE ET SES CONSÉQUENCES
Le récit biblique de la chute de l’homme nous est donné dans les chapitres 2 et 3 de la Genèse. Dans le chapitre deux, nous voyons les deux aspects de l’obéissance :
– L’autorité : « mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ».
– La sagesse : « car, au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement ».
Au chapitre 3, nous voyons l’évènement tragique. Satan (l’ange désobéissant) présente une tentation : « Vous serez comme Dieu » (Gen. 3. 5). Ève, et son mari responsable, s’élèvent eux-mêmes contre Dieu, refusent d’obéir, et prennent du fruit défendu. Ève avait ses raisons pour décider, comme nous aujourd’hui. L’arbre était bon à manger (la convoitise de la chair), il était un plaisir pour les yeux (la convoitise des yeux), enfin l’arbre était désirable pour donner de l’intelligence (l’orgueil de la vie). Elle prit de son fruit et en mangea (Gen. 3. 6 ; cf. 1 Jean 2. 16).
Nous – comme hommes selon la nature – regardons cette action et nous étonnons qu’une chose aussi petite que celle-là puisse être la cause de la pollution et de la culpabilité devant Dieu.
Cependant, alors que l’homme regarde à l’apparence extérieure, le Seigneur regarde au cœur. Dieu voyait l’acte de s’élever soi-même, et ainsi de se révolter contre son autorité, tout en manquant d’apprécier sa sagesse. Voyons-nous maintenant ce qui est réellement arrivé en Éden ? C’était la même rébellion qui a eu lieu dans l’éternité passée quand Lucifer s’est élevé lui-même et a refusé d’obéir.
D’après The Lord is near juillet 1986
« Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté » Philippiens 3. 1.
LA SOURCE DE NOTRE JOIE ET NOTRE PROTECTION : LE SEIGNEUR JÉSUS
L’apôtre est en prison, privé de toute liberté, quand il écrit ces paroles, et de telles circonstances sont déprimantes en elles-mêmes. Mais son cœur déborde de joie, et il écrit pour nous dire que cette joie n’est pas dans nos circonstances, mais dans le Seigneur.
Le Seigneur est au-dessus de toutes nos circonstances. Comme Fils éternel de Dieu, Il est le Créateur et Celui qui soutient toutes choses. « Tout fut fait par elle (la Parole) ; et sans elle, pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait » (Jean 1. 3). « Il soutient tout par la parole de sa puissance » (Héb. 1. 3). Non seulement comme Fils éternel en Déité, mais comme Homme, toutes choses Lui ont été données : « Toutes choses m’ont été livrées par mon Père » (Mat. 11. 27). Il a un cœur humain, affectueux, tendre, plein de sympathie. Sa sympathie n’est pas seulement divine, mais aussi humaine. Il a marché au travers de ce désert pénible, fatigué et éprouvé en toutes choses comme vous l’êtes. Aussi Il connaît les brisements de cœur et les épreuves par lesquelles vous passez. Ne pouvez-vous pas vous réjouir alors, de savoir que tout est dans sa main ?
Si vous désirez avoir une joie réelle, vous devez aller à la bonne source pour cela, c’est-à-dire au Seigneur Lui-même. Vous ne pouvez pas laisser le Seigneur hors de votre vie et vous attendre à la joie. Il y a une terrible déception à la fin quand une personne se réveille au fait qu’elle s’est trompée toute sa vie. Rien sur la terre ne peut donner une joie durable. Les gens qui cherchent une joie réelle dans les choses de cette vie sont certains d’être très déçus. Cette vie-ci n’est qu’un tableau passager se fanant comme une fleur, et quel que soit le peu de plaisir qu’on en retire, il se fane. Aussi nous redisons : si vous désirez une joie réelle, vous devez aller à la source qui la donne : Jésus Christ.
D’après The Lord is near juillet 1986
« Et le roi (Nebucadnetsar) parla avec eux, et entre eux tous il n’en fut trouvé aucun comme Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria ; et ils se tinrent devant le roi. Et dans toutes les choses qui réclamaient de la sagesse et de l’intelligence, au sujet desquelles le roi les interrogea, il les trouva dix fois supérieurs à tous les devins et enchanteurs qui étaient dans tout son royaume » Daniel 1. 19 et 20.
LE SEIGNEUR DONNE LA LUMIÈRE NÉCESSAIRE À CEUX QUI LE SUIVENT
Dès le moment où vous déciderez réellement de suivre le Seigneur, il est merveilleux de voir quelle lumière le Seigneur vous donnera. La sagesse et la connaissance vous seront assurées en abondance, car vous serez « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle… et croissant par la connaissance de Dieu » (Col. 1. 9 et 10). Daniel avait la compréhension des visions et des rêves. À la fin des trois années de formation, il est mis à l’épreuve. Le jour de l’examen vint, et ces quatre jeunes hommes en sortirent premiers de la classe. Quand ils entrèrent devant le roi, il parla avec eux. Il semble qu’ils devaient être examinés par le roi lui-même.
Nous avons des jours d’examen quand nous les attendons le moins. Où est mon âme, de quoi j’ai été occupé tout cela est alors manifesté. La place que ces étudiants captifs eurent est un grand encouragement. Le monde est devant vous, et je sais quelle tentation il y a pour des jeunes chrétiens de se ranger à ses habitudes. Ils croient quelquefois que cela est nécessaire afin d’avancer dans le travail qu’ils ont à faire. Il est très heureux pour moi que les plus pieux aient été à la tête de la classe à Babylone. C’est indéniable, car dans toutes les matières requérant de la sagesse, le roi les trouva dix fois supérieurs à tous les scribes et les magiciens de tout son royaume. Montrez-moi un chrétien vraiment pieux, et vous le trouverez dix fois meilleur que l’homme mondain le plus instruit, parce qu’il a de la lumière de la part de Dieu.
D’après The Lord is near juillet 1986
« Pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances » Philippiens 3. 10.
MIEUX CONNAÎTRE LE SEIGNEUR JÉSUS
Paul, quand il écrivit ces mots, désirait ardemment connaître mieux Christ. C’est le désir de tout vrai chrétien. Le cœur même du christianisme consiste à apprendre plus au sujet du Seigneur – à croître dans la grâce et dans sa connaissance.
Il y a au moins trois voies pour mieux connaître Christ.
1. Nous pouvons lire des choses Le concernant. Quelle réserve de choses à son sujet nous trouvons dans la Bible. Aussi bien l’Ancien que le Nouveau Testaments sont remplis des gloires de sa Personne. Il nous suffit de marcher avec Lui, comme le firent les disciples d’Emmaüs, pour L’entendre nous exposer, dans toutes les Écritures, les choses qui Le concernent. En lisant la Loi, les Prophètes et les Psaumes, demandons à l’Esprit de Dieu d’ouvrir nos yeux pour y voir les gloires de Christ.
2. Nous pouvons Lui parler. La communion avec le Seigneur est destinée à être dans les deux sens. Il nous parle par la Parole, et nous Lui parlons par la prière. Ses réponses à nos prières nous le font mieux connaître. Tous les disciples, et en particulier Jacques et Jean, apprirent beaucoup du Seigneur comme résultat de la requête de leur mère, qu’il leur soit donné des places d’honneur avec Lui dans son royaume. Il profita de cette occasion pour leur enseigner ses voies de grandeur et d’autorité : « Celui qui voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui voudra être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie » (Mat. 20. 26 à 28).
3. Nous pouvons parler de Lui aux autres. C’est cela, la communion : partager les choses précieuses de Christ. En parlant de Lui ensemble, nous apprenons à mieux Le connaître.
D’après The Lord is near juillet 1986