TRADUCTION DE FEUILLETS (81)

« Notre Seigneur Jésus-Christ… s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais » Galates 4. 4.

JÉSUS CHRIST, LE SAUVEUR, EST MORT POUR MOI

« Le Fils de Dieu, … m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2. 20).

Quiconque croit au Seigneur Jésus peut dire cela.

Le verset du jour donne deux raisons pour lesquelles le Sauveur s’est donné pour nous :

1. Il est mort pour nos péchés : la question de notre culpabilité devant Dieu devait être résolue afin que nous puissions entrer dans une relation ordonnée avec Lui. Le Sauveur a donc souffert sur la croix pour supporter le châtiment de nos péchés. Il a donné sa vie pour rembourser notre dette. Ce faisant, Il a payé le plein prix de notre salut. Lui sommes-nous profondément reconnaissants pour cela ?

2. Le Seigneur Jésus a donné sa vie pour nous faire sortir du monde. Il nous a rachetés gratuitement parce qu’il nous veut tous pour lui. C’est pourquoi, depuis notre conversion nous n’appartenons plus au monde mauvais actuel. Nous sommes maintenant la propriété de notre Sauveur et nous Le suivons. Notre chemin de foi traverse le monde, mais nous ne nous identifions plus avec ce système athée.

Le but de l’Évangile n’est pas de changer ou d’améliorer le monde, mais de gagner des personnes au Seigneur Jésus. Quiconque croit à l’Évangile et se laisse sauver par la foi au Seigneur Jésus devient un enfant de Dieu et appartient à la famille céleste. En conséquence, il ne doit plus faire cause commune avec le monde, mais vivre consciemment comme un citoyen du ciel.

D’après Näher zu Dir août 2024

« Dieu parle une fois, et deux fois, et l’on n’y prend pas garde… pour détourner l’homme de ce qu’il fait » Job 33. 14 et 17.

CONSIGNES DE SÉCURITÉ

L’avion pour les vacances est prêt à décoller. Tous les passagers sont montés à bord, ont rangé leurs bagages à main et sont assis sur leur siège avec leur ceinture de sécurité attachée. Certains écoutent leur musique préférée, d’autres consultent le magazine de bord ou lisent un livre, certains mettent un masque de sommeil et se préparent à faire une sieste. Et maintenant les consignes de sécurité obligatoires. En cas d’éventuelle perte de pression, les masques à oxygène tombent automatiquement du plafond de la cabine…, résonnent les haut-parleurs.

Presque aucun passager ne regarde ou n’écoute. Ils ont probablement déjà entendu de tels conseils ou ne pensent pas qu’une urgence soit probable. Et en plus, vous partez en vacances, pourquoi s’assombrir avec des choses aussi désagréables ?

N’est-ce pas pareil avec notre parcours de vie ? Nous voulons profiter de la vie. Qui aime penser à la fin de sa vie, sans parler des « perturbations » comme les accidents ou les catastrophes ? Et pourtant, il est extrêmement important d’arriver indemne à la bonne destination. Parce que Dieu ne veut pas que quiconque périsse, Il nous donne des « conseils de sécurité » dans sa Parole, la Bible. Il nous montre le chemin du salut, et ce chemin ne peut être trouvé qu’en son Fils Jésus-Christ. Il ne cache pas ce qui arrivera si vous passez devant Lui avec négligence et ignorez délibérément les « consignes de sécurité ». Dieu parle encore aujourd’hui – par exemple par cette page de calendrier.

« Alors il ouvre l’oreille aux hommes et scelle l’instruction qu’il leur donne, pour détourner l’homme de ce qu’il fait ; et il cache l’orgueil à l’homme ; il préserve son âme de la fosse, et sa vie de se jeter sur l’épée » (Job 33. 16 à 18).

D’après die gute Saat août 2024

« Réconcilie-toi avec Lui, je te prie, et sois en paix ; ainsi le bonheur t’arrivera » Job 22. 21.

« Le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » Galates 5. 22.

CONVIVIALITÉ

La convivialité fait du bien à tout le monde : au supermarché, chez le médecin, au bureau, dans le bus, ou ailleurs. Un mot gentil ne coûte rien et peut pourtant tout changer. La gentillesse va de pair avec la bonté, qui a un effet bénéfique sur les autres et ne pense à aucun mal. Il y a des personnes que nous rencontrons régulièrement, d’autres que nous rencontrons brièvement. Cependant, notre bonté peut s’étendre à tous : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes » (Phil. 4. 5). Personnellement, nous ne sommes pas toujours d’humeur positive. Cependant, notre comportement envers nos semblables ne doit pas dépendre de nos sautes d’humeur ou de nos caprices.

Car la bonté est une caractéristique de Dieu : « Mais, quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva… selon sa propre miséricorde » (Tite 3. 4 et 5). La bonté de Dieu est une bonté qui attire les gens à Lui.

Quand Jésus-Christ était sur la terre, Il passait « de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous » (Act. 10. 38). Lorsqu’on Lui amenait des petits enfants tard dans la soirée, les disciples les écartaient, mais le Seigneur prenait les enfants dans ses bras et les bénissait. Il fortifiait les faibles, prenait soin des pauvres et montrait de la compréhension pour les exclus.

De même, tous ceux qui appartiennent à Dieu doivent être caractérisés par la bonté, la chaleur, la patience et la compassion. Le Saint-Esprit, qui vit dans les croyants, veut leur donner la force de faire cela.

D’après die gute Saat août 2024

« DEBOUT LES MAINS VIDES »

La jeune handballeuse était l’une des meilleures de son pays. Elle semblait promise à un bel avenir et de nombreux clubs de première division s’intéressaient à elle. Mais ensuite sont arrivées de longues périodes de blessures et de nouvelles opérations ont été nécessaires encore et encore.

L’intérêt pour la jeune athlète a sensiblement diminué. Elle s’est demandée : qu’est-ce que je vaux en dehors de mes activités sportives ? Quel est le sens de ma vie ? Il doit y avoir autre chose, quelque chose de plus élevé que le sport !

Dans sa recherche de réponse, la jeune femme ne pouvait ignorer Dieu et Jésus-Christ. À travers de nombreuses conversations avec des chrétiens, mais surtout à travers la prière et la lecture de la Bible, elle a pris conscience : Dieu a un dessein pour ma vie, qui est bien plus élevé que tous mes projets. Et j’ai une telle valeur à ses yeux qu’Il a donné son Fils en sacrifice propitiatoire pour moi. Il n’exige pas de moi des réalisations extraordinaires, mais plutôt que je croie en Lui et que je Lui confie ma vie.

Les blessures n’ont donc pas suscité d’amertume, mais ont plutôt amené cette athlète à connaître Dieu.

À quoi cela lui aurait-il servi si elle avait atteint tous ses nobles objectifs mais se retrouvait les mains vides devant Dieu ? Mais maintenant, elle remercie Dieu de l’avoir amenée à Lui confier sa vie. Elle considère cela comme la plus grande « victoire » de sa vie – et la joie qui en découle demeure pour toujours.

D’après die gute Saat septembre 2024

« Cette parole est certaine et digne d’être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » 1 Timothée 1. 15.

SÉCURITÉ DU SALUT

Pouvez-vous être vraiment sûr que vous êtes sauvé et que vous atteindrez votre destination céleste ? Certains en doutent et nourrissent ainsi en eux-mêmes une inquiétude qui les rend très malheureux. Ils ont plaidé coupable devant Dieu. Ils ont déposé leurs péchés à la croix du Calvaire. Ils ont regardé avec foi le Fils de Dieu crucifié et L’ont reconnu comme leur Sauveur. Et ils lisent les paroles que Jésus a prononcées : « C’est accompli ! » (Jean 19. 30). Pourtant, ils doutent d’être véritablement sauvés. Pourquoi ?

Voici quelques déclarations de la Bible qui donnent de la certitude et la paix au cœur :

« Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité… Et tu as pardonné l’iniquité de mon péché », écrit David dans le Psaume 32. 5.

« Mais à tous ceux qui l’ont reçu (Jésus), il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom » (Jean 1. 12), écrit l’apôtre Jean dans son Évangile.

« Celui…qui croit celui qui m’a envoyé », dit Jésus Christ, « a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24).

« Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Héb. 10. 17).

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » (Rom. 8. 1).

« Tout cela, je vous l’ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5. 13), écrit l’apôtre Jean.

D’après die gute Saat septembre 2024

« Nous disons bienheureux ceux qui endurent l’épreuve avec patience. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin accordée par le Seigneur – que le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux » Jacques 5. 11.

LE SEIGNEUR JÉSUS EST TOUJOURS LÀ POUR CONSOLER

Frédérick Tucker naquit le 21 mai 1853, au nord-est de l’Inde. C’était le fils d’une riche famille anglaise vivant au haut niveau de l’impérialisme. Avec sa première épouse et trois associés, il fonda l’Armée du Salut de l’Inde en 1882. Sa première épouse mourut jeune d’une épidémie de choléra.

Frédérick se remaria. Sa deuxième femme, Emma, était la fille de William Booth, le fondateur de l’Armée du Salut. Ils eurent neuf enfants, dont trois moururent jeunes. Emma tomba aussi sérieusement malade en Inde, et ils furent obligés de partir en Amérique.

Un soir, Frederick prêcha au sujet de Jésus Christ qui était plein de compassion. Après le message, un auditeur l’interpella et lui fit des reproches : si votre femme devait mourir comme la mienne, et que vos enfants pleuraient, appelant leur mère, vous ne pourriez plus parler d’un Dieu d’amour plein de compassion.

Quelques jours plus tard, l’impensable se produisit : en voyageant vers son mari, Emma perdit la vie dans un accident de chemin de fer !

Frederick se tenait avec ses six enfants devant la tombe ouverte. Alors les paroles de reproche de l’auditeur lui revinrent à l’esprit, et il dit : l’autre jour, quelqu’un m’a dit que si mon épouse mourait, je ne serais plus capable de proclamer que Jésus Christ est plein de compassion. Si cet homme est présent, je désire lui dire que le Seigneur Jésus est avec moi. Oui, ma peine est très grande, mais aujourd’hui spécialement, Christ est mon réconfort. L’homme, effectivement, écoutait. Impressionné par le témoignage de Tucker, il approuva, et ouvrit son cœur au message de salut de l’évangile.

Le Seigneur Jésus est véritablement le seul qui peut compatir avec nous et nous consoler dans toutes les situations.

D’après the good Seed août 2024

« Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants, qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » 1 Thessaloniciens 4. 16 et 17.

LA VENUE DU SEIGNEUR POUR ENLEVER LES CROYANTS

Que cela est différent de la venue du Seigneur pour juger le monde ! Tout, ici, est une bénédiction merveilleuse, non le jugement. Avant que le Seigneur vienne avec ses rachetés pour juger le monde, Il viendra d’abord pour eux, pour les enlever vers la bénédiction de la maison du Père. Tout vrai croyant – les millions qui sont morts en Christ à travers les âges depuis le début du temps, et les millions encore vivants, auront part à ce merveilleux départ.

C’est « le Seigneur lui-même » qui descend, non pas à Armaguédon ni sur le Mont des Oliviers, mais en l’air, le lieu de la rencontre. La voix de l’archange indique le profond intérêt des anges dans ce miracle de la grâce. La trompette de Dieu montre que c’est le dernier grand témoignage de Dieu concernant l’Église envers un monde qui mûrit pour le jugement.

Alors le triomphe du Seigneur Jésus sur la mort est montré de manière particulière en ceux qui sont « morts en Christ », qui ressuscitent « en un clin d’œil » (1 Cor. 15. 52) ; ce qui est suivi tout de suite par le pouvoir de sa puissance, les prenant ensemble avec les saints vivants, dans les nuées, pour Le rencontrer en l’air (ce peut être des nuages de rachetés, non pas littéralement des nuages).

Plus que cela, sa grande puissance, à ce moment-là, « transformera notre corps d’abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Phil. 3. 21). Seigneur de gloire, merveilleux et adorable !

D’après the Lord is near avril 1986 (L.M.G.)

« Philippe ouvrit la bouche et, commençant par cette Écriture, lui annonça Jésus » Actes 8. 35.

UNE CONVERSION REMARQUABLE

L’Éthiopien était venu à Jérusalem pour adorer. L’âme qui cherche trouvera, et c’est dans l’Écriture que la foi trouvera son objet. L’eunuque s’en retournait et, assis dans son char, lisait le prophète Ésaïe. Le Saint Esprit dit alors à Philippe : « Approche-toi de ce char et rejoins-le ». Quand Philippe eut fait cela, il l’entendit lire le prophète Ésaïe. Il demanda à l’eunuque s’il comprenait ce qu’il lisait. Comme ce n’était pas le cas, il désira que Philippe monte et s’assît près de lui. Le passage qu’il lisait était : « Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent  ; et il n’a pas ouvert sa bouche. Il est ôté de l’angoisse et du jugement  ; et sa génération, qui la racontera  ? Car il a été retranché de la terre des vivants ». Quand l’eunuque demanda à Philippe de qui le prophète parlait, Philippe commença à le lui expliquer en partant de cette Écriture, et lui annonça Jésus.

Ésaïe 53 lui donna un tel tableau pour présenter Jésus – annoncé comme Sauveur depuis sa naissance, croissant comme une plante fragile, et finalement rejetée par les hommes. Il était un Homme de douleurs, qui a été blessé pour nos transgressions. Tout cela se rapportait à Jésus. Alors le trésorier, qui avait la charge de toutes les richesses de la reine d’Éthiopie, désira être identifié avec Jésus Christ méprisé, rejeté et crucifié. Quand il fut baptisé, l’Esprit du Seigneur emmena Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Il continua son chemin, toutefois, en se réjouissant car sa joie nouvelle faisait plus que compenser sa déception dans les formes de religion qu’il avait vues à Jérusalem.

« Car du cœur on croit pour la justice, et de la bouche on le déclare pour le salut » (Rom. 10. 10). Les deux choses étaient vraies de l’eunuque. Le sont-elles de vous ?

D’après the Lord is near avril 1986

« Vous, (femmes)… dont la parure ne doit pas être extérieure : cheveux richement tressés, ornements d’or, vêtements recherchés, mais l’être caché du cœur, dans la parure incorruptible d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu » 1 Pierre 3. 3 et 4.

RAPPEL AUX SŒURS DE L’ASSEMBLÉE

Ici, comme en 1 Timothée 2. 9 et 10, est identifiée la tentation qui se présente à une épouse – de paraître aussi belle que possible aux yeux de son mari, et en même temps de stimuler et nourrir sa vanité personnelle par des parures extérieures coûteuses.

On dit quelquefois que les questions de vêtements et d’ornements doivent être laissées à la conscience ; mais il est difficile d’accepter cela à la lumière de ces indications précises. Quand le cœur est satisfait avec Christ, elles n’ont pas leur application. Mais connaître un peu les assemblées de Dieu révèle le fait humiliant qu’elles sont composées d’un nombre immense de personnes dont le cœur n’est pas satisfait de cela.

Rien ne peut être plus triste que ce que nous voyons souvent, à la table du Seigneur, où nous sommes rassemblés pour rappeler la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne. Lorsque nous nous souvenons de Lui dans sa mort, il est certain qu’il nous est rappelé aussi que par sa croix le monde nous est crucifié, et nous au monde (Gal. 6. 14). Quelle contradiction, alors, si l’un ou l’autre apparaît avec des ornements du monde sur lui. Et comme cela peine le Seigneur Lui-même de voir ceux qui professent être hors du camp, portant son opprobre, avec autant de signes de mondanité dans leurs vêtements et leurs ornements – qui montrent qu’on est vivant dans le monde, quoi que ce soit qu’on puisse être devant Dieu.

Tous les passages sur ce sujet exigent d’être considérés avec prière par les femmes chrétiennes. Il en résulterait certainement un témoignage extérieur plus visible à la gloire de Dieu, dans une place d’humilité (en communion avec les souffrances de Christ), et de séparation à laquelle nous avons été appelés par la grâce de notre Dieu.

D’après the Lord is near avril 1986

« Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient agréables devant toi, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur » Psaume 19. 14.

LE BON USAGE DE LA PAROLE

Considérons quelques indications sur la manière de bien employer la langue.

1. Nous devons en avoir un vrai désir dans notre cœur. « Ma pensée ne va pas au-delà de ma parole » (Ps. 17. 3).

2. Réglons toujours la question avec ceux contre lesquels nous avons péché par la langue. Nous leur devons cela, et Dieu attend cela de nous. L’humiliation impliquée dans une telle confession, un tel regret, nous gardera pratiquement contre le mauvais usage de notre langue.

3. Que l’effort de surveiller notre langue soit vu de manière positive. Surmontons le mal par le bien. Il y a tellement de bonnes choses que nous pouvons dire au lieu d’employer notre langue pour des paroles sans profit ou même méchantes. Si notre cœur est ainsi occupé de bonnes choses, notre bouche dira de bonnes choses.

4. « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les résultats de la vie » (Prov. 4. 23). Nous devons garder le cœur pur pour avoir une langue pure. Aussi nous devrions toujours prier : « Mets, ô Éternel ! une garde à ma bouche, veille sur l’entrée de mes lèvres » (Ps. 141. 3).

5. Gardez votre âme en communion avec le Seigneur. Méditez sur son exemple, « Lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude » (1 Pier. 2. 22). Bien que ses ennemis L’aient surveillé afin de Le prendre dans ses paroles, ils ont dû dire : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean 7. 46). Il parlait beaucoup, mais savait aussi quand, où, et comment garder le silence. Pilate s’étonnait et était très impressionné par son silence au milieu de circonstances des plus provocantes. Et son regard silencieux vers Pierre eut un effet plus profond que n’auraient produit des paroles. Comme nos paroles oiseuses et mauvaises peuvent amoindrir notre ressemblance à notre Bien-aimé Seigneur que nous professons suivre….

D’après the Lord is near avril 1986

« En vérité, je vous le dis : jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera pas » Matthieu 5. 18.

CE N’EST PAS NOUS QUI JUGEONS LA BIBLE, C’EST ELLE QUI NOUS JUGE

Si nous jugions le Deutéronome par la seule signification de ce terme, nous pourrions supposer que ce livre n’est qu’une simple répétition dans la Parole de Dieu. Ce serait une grande erreur. Il n’y a pas de répétitions dans la Parole de Dieu. En tout lieu où nous reconnaissons notre Dieu, que ce soit dans l’Écriture sainte ou dans la création, nous voyons la plénitude divine, une variété infinie, un désir précis. Et en proportion de la spiritualité de notre esprit sera notre capacité pour discerner et apprécier ces choses.

Notre capacité pour discerner et apprécier ces choses sera en proportion de notre spiritualité. Qui pourrait imaginer que le cinquième livre de Moïse soit une pure répétition de ce qui est trouvé en Exode, Lévitique, et Nombres ! Même dans une composition humaine nous pourrions pas nous attendre à trouver une telle imperfection – encore moins dans la révélation parfaite que Dieu nous a donnée dans sa sainte Parole. Il n’y a pas une seule phrase superflue, pas une affirmation sans une signification précise et son application directe. Si nous voyons cela, nous avons encore à apprendre la profondeur, la force, et le sens de ces mots : « Toute écriture est inspirée de Dieu » (2 Tim. 3. 16).

Il est de la plus grande importance que nous soyons enracinés, fondés et assurés dans la grande vérité de l’inspiration de la Sainte Écriture. On peut craindre que la légèreté quant à ce sujet si important se répande dans l’Église professante de manière tragique. Il est devenu à la mode de mépriser l’idée de l’inspiration comme étant infantile et ignorante. Le résultat c’est, comme on pouvait s’y attendre, obscurité et confusion complètes. Quant à nous, que ce soit notre joie et notre consolation profondes de méditer sur la Parole de Dieu, afin de pouvoir toujours y découvrir quelque nouveau trésor de cette mine inépuisable – quelques nouvelles gloires morales dans cette révélation céleste !

D’après the Lord is near avril 1986 (C.H.M.)

« Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’évangile du Christ » Philippiens 1. 27.

VIVRE À LA GLOIRE DE DIEU

Après que l’Esprit de Dieu nous ait conduit à reconnaître le Seigneur Jésus comme Sauveur, il y a quelques points pratiques que nous devons prendre à cœur afin que sa seigneurie devienne une réalité vivante, et que nous puissions nous conduire « d’une manière digne de l’évangile du Christ ».

1. « Il faut que lui croisse et que moi je diminue » (Jean 3. 30). Que Christ reçoive toute notre louange pour toutes ses bénédictions plutôt que qui que ce soit qu’Il ait employé, car Lui seul en est digne.

2. « Si quelqu’un pense savoir quelque chose, il ne connaît rien » (1 Cor. 8. 2). Chacun de nous doit admettre simplement qu’il connaît très peu de la Parole de Dieu. Plus on l’étudie, plus on reconnaît cela.

3. « Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur » (Luc 12. 34). À mesure que nous croissons dans le Seigneur, notre intérêt et notre confiance devraient être moins ceux du riche insensé, sur l’abondance de l’homme, et plus ceux des aigles, sur la provision de Dieu.

4. « Car là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mat. 18. 20). Si chacun de nous était plus certain de sa divine présence dans nos réunions, nous serions tous beaucoup moins portés à l’égoïsme, aux médisances, et à la critique.

5. « Faites-les fructifier jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19. 13). Être occupés de Lui dans cette scène est directement du fait que nous nous occupons de sa prochaine venue pour nous rassembler auprès de Lui. Dans quelles pensées, quels mots, quels actes voudriez-vous être trouvés à sa venue ? Les pratiquons-nous pour être plus près de Lui ?

6. « On te dira ce que tu dois faire » (Act. 9. 6). À mesure que nous sommes amenés plus près de Lui, chacun de nous devrait chercher honnêtement à découvrir la pensée du Seigneur en relation avec notre service pour Lui – et à la suivre.

D’après the Lord is near avril 1986

« Sanctifie-les par la vérité : ta Parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde. Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » Jean 17. 17 à 19.

LA SANCTIFICATION

Tout croyant a besoin de cette sanctification pratique, c’est-à-dire, d’une mise à part pour Dieu. Et il a besoin de l’action du Père pour accomplir cela. Sans cette puissance souveraine, nous serions sans aide. Mais c’est par le moyen de la vérité, de la Parole de Dieu, qu’Il œuvre dans nos âmes. Quand nous entendons donc une prière aussi précieuse de la bouche du Seigneur Jésus, cela devrait nous pousser à être souples dans la main du Père !

Car, de même que le Fils a été envoyé par le Père dans le monde, de même le Fils envoie ses disciples, non pour faire partie du monde, mais pour y être ses représentants. Dignité merveilleuse !

Ayant cela en vue, le Fils allait se sanctifier Lui-même complètement – c’est-à-dire quitter complètement le monde, en retournant au Père – afin que ses disciples puissent être sanctifiés par la vérité. Comme cela se voit bien, ensuite, dans le livre des Actes. Christ, mis à part dans la gloire, devient un tel objet de délices pour ses disciples que leur regard étant tourné vers le ciel, le monde perd tout son attrait pour eux. Ils vivent alors une sanctification vitale et réelle, la vérité de la Parole ayant sur leurs âmes une puissance vivante.

Nous voyons aussi en cela que la sanctification a à la fois un aspect positif et un aspect négatif, c’est-à-dire que nous sommes sanctifiés – ou mis à part, hors d’un monde sans piété ; mais c’est parce que nous sommes sanctifiés pour le Seigneur Jésus, dont la gloire attire tellement notre cœur que le monde perd tout son attrait pour nous.

D’après the Lord is near avril 1986 (L.M.G.)

« Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce,… pour avoir du secours au moment opportun » Hébreux 4. 16.

« Nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le Juste » 1 Jean 2. 1.

PRÉVENIR LES CHUTES

Il y a un vieux proverbe, bien vrai, qui dit que « une barrière au sommet de la falaise vaut mieux qu’une ambulance en bas ».

Il y a un autre dicton, parmi les hommes : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

L’office de notre grand souverain Sacrificateur, Jésus, est de nous maintenir à la place dans laquelle sa grâce nous a amenés ; autrement dit, il est préventif – et opportun. C’est plus que l’aide en cas de besoin. Si deux personnes traversent une route boueuse et glissante, et que l’une d’elles tombe, son compagnon lui rend service à ce moment-là en le remettant sur ses pieds. Mais s’il réussit à éviter la chute, c’est du secours au moment opportun.

En ce qui concerne la première citation, la sacrificature de Christ peut être comparée à la barrière au sommet de la falaise, dans le but d’éviter les chutes. Il n’est donc pas nécessaire de pécher.

Mais si, malgré la précaution que Dieu a prise pour nous préserver, nous péchons tout de même, il y a l’ambulance au pied de la falaise, ou selon les mots de l’Écriture, « Je vous écris cela afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le Juste » (1 Jean 2. 1).

Comme Avocat, Christ présente la valeur inchangeable de son œuvre accomplie en notre faveur, son sang précieux ayant pleinement répondu à tous nos péchés, et étant, par son efficace permanente, la seule base de pardon.

D’après the Lord is near avril 1986

« Mais je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à parler tous le même langage : qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous ; soyez parfaitement unis dans un même sentiment et dans un même avis » 1 Corinthiens 1. 10.

LA BASE DE LA COMMUNION

Quand le Seigneur Jésus était sur cette terre, ses disciples se réunissaient autour de Lui, et de Lui seul. C’est, du reste, ce qui caractérise un disciple. Dans la prière du Seigneur de Jean 17, le Seigneur parle d’eux comme étant à Lui, et prie : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous » (v. 11). Après son ascension, le Saint Esprit a baptisé tous les croyants en un seul corps, l’Église, comme elle est appelée couramment maintenant (1 Cor. 12. 13). Tous, donc, ne reconnaissaient pas d’autre nom que son Nom. Devrait-il en être autrement aujourd’hui ? Quand Il reviendra, Il rassemblera à Lui tous ses rachetés – le seul corps uni à la Tête.

Où y avait-il des noms et des partis à la Pentecôte ? Où les trouvons-nous dans les premiers temps de l’histoire de l’Église dans les Actes ? Que deviendront ces noms dans la gloire ? Des hommes volontaires ont sectionné l’Église de Dieu en sectes et en partis d’après les hommes et non pas selon Christ, la Tête. Dénomination signifie : d’après un nom. Cela est contraire au Saint Esprit. « Il y a des dissensions parmi vous. Or voici ce que je dis, c’est que chacun de vous parle ainsi : moi, je suis de Paul ; moi, d’Apollos, moi de Céphas ; et moi, de Christ. Le Christ est-Il divisé ? (1 Cor. 1. 11 à 13).

Puisse Celui qui vient bientôt réveiller les cœurs de tous les siens pour qu’ils apprennent de la voix du Berger et le suivent. Que la sagesse divine soit donnée à ceux qui se rassemblent à son seul nom, et qu’ils cherchent – avec beaucoup de faiblesse, et devant de chers croyants qui ne le comprennent pas – à garder l’unité de l’Esprit dans le lien de la paix. Qu’un amour réel soit manifesté par nous à tous ceux que le Seigneur aime et qui L’aiment.

D’après the Lord is near avril 1986

« L’entrée de tes paroles illumine, donnant de l’intelligence aux simples » Psaume 119. 130.

UNE SEULE BIBLE, ET UNE GRANDE BÉNÉDICTION

Loin sur les plaines infinies de Russie se trouve le petit village de Milova. Jusqu’à peu de temps en arrière il n’y avait que sept chrétiens dans tout le village. Puis un jour un paquet de petites Bible en russe atteignit les chrétiens à la frontière de la Russie avec la Pologne. L’une de ces bibles fut envoyée à un chrétien de Milova.

Ce chrétien était tout excité. Femme ! Je ne peux pas le croire : une magnifique petite Bible russe. Je n’avais jamais pensé que j’en verrais une ! Mais comment pouvons-nous garder un tel trésor pour nous-mêmes ? Ils en parlèrent avec les autres croyants de Milova, et un plan pour partager la Bible avec tout le village fut organisé : ils couperaient soigneusement la Bible en sections, et en donneraient chaque portion à une personne qui promettrait d’en faire deux copies à la main et de les passer à deux autres villageois. Et chacun de ceux-là devait faire de même. C’est ce qui se passa, jusqu’à ce que les copies de la parole de Dieu, faites à la main, circulèrent dans tout le village.

Il y avait peu de livres à Milova, aussi les habitants lurent avidement ces copies manuscrites de la Parole de Dieu, et cela produisit un résultat. Le surveillant communiste officiel ne se souciait pas beaucoup de ce que faisaient les gens du village, aussi longtemps qu’ils faisaient leur travail dans les champs. Après tout, il ne croyait pas à la puissance de la Bible. Bientôt l’Écriture circula dans presque toutes les maisons du village, il y eut des réunions dans les maisons, et beaucoup trouvèrent Jésus Christ.

Les effets de la Parole de Dieu dans ce petit village isolé furent étonnants ! Des copies faites à la main furent bientôt portées aussi dans d’autres villages. C’était comme une pierre jetée dans une mare – les rides allaient de plus en plus loin. Dieu seul connaît les résultats éternels d’une seule Bible russe !

D’après the Lord is near avril 1986

« Mais Paul reprit : plaise à Dieu que, tôt ou tard, non seulement toi, mais aussi tous ceux qui m’entendent aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis, à part ces liens » Actes 26. 29.

RENDRE TÉMOIGNAGE AVEC COURAGE

Ainsi parlait un prisonnier enchaîné à un roi et à un gouverneur romain, qui étaient assis en grande pompe devant lui. Cette scène prouve à quel point l’apôtre, qui se nomme ailleurs « le prisonnier de Jésus Christ », avait assimilé l’esprit de son Maître. Et quand il mentionne « ces liens », il pouvait bien parler des chaînes qu’il portait. Comme fidèle « esclave de Jésus Christ », il n’en avait pas honte.

Le but et le désir constants de l’apôtre était d’être vu par tous, amis ou ennemis, comme étant « en Christ » – associé à Lui entièrement et sans réserve – noyé dans Celui qui avait été rejeté, traité de manière ignominieuse, et crucifié sur la terre – et ensuite couronné de gloire par Dieu dans les cieux. Son emprisonnement et ses chaînes n’avaient pas affaibli mais plutôt augmenté le désir du cœur de Paul. Bien que pleinement préparé à souffrir toutes choses pour l’amour de Christ, il ne recherchait pas délibérément la couronne d’un martyr.

Et il était loin de souhaiter aux autres d’être enchaîné comme lui, bien qu’il les aurait vus avec joie connaître la même relation heureuse avec Christ dont il jouissait. Il était plein d’une gloire céleste, tout en rendant un témoignage clair au roi et au gouverneur.

Nous ne devrions pas penser que Paul était tellement exceptionnel quand il prononçait ces paroles.

Tout vrai croyant a la même position qu’avait Paul, sur la terre et devant Dieu. Puissions-nous aussi rendre un témoignage aussi clair que celui-ci, dont il nous est dit d’être les imitateurs (1 Cor. 11. 1).

Suis-je un soldat de la croix.

Un disciple de l’Agneau ?

Et j’aurais peur de me lier à sa cause

Ou de rougir de parler de son nom ?

D’après the Lord is near avril 1986