LE « CREDO »

« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison » Actes 16. 31.

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre

« Croyez à l’Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis » 2 Chroniques 20. 20.

« Que le Dieu d’espérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant » Romains 15. 13.

Le « credo » (appelé aussi « symbole des apôtres ») est une confession de foi chrétienne d’origine incertaine, mais cependant très ancienne. Il comporte douze points, mais nous considérerons seulement les six déclarations générales sur la foi chrétienne. Il commence par l’affirmation de la foi en Dieu : « Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ».

Croire en Dieu… Ce n’est pas le résultat d’une déduction logique ! Ce n’est pas non plus une façon d’attribuer les problèmes du monde à une « force supérieure », en partie mystique, afin de se décharger de ses propres responsabilités.

Croire en Dieu, c’est l’une des deux façons d’avoir « la foi » : ou on croit que Dieu existe, ou bien on croit qu’Il n’existe pas ! Comme quelqu’un l’a dit : Il faut beaucoup de foi pour être athée !

Vous, cher lecteur, quel genre de foi avez-vous ? Personnellement, je crois que le monde serait quelque chose d’absurde sans l’œuvre de Dieu. Accepter que le néant physique et métaphysique ait pu produire une étincelle d’existence, me laisse sans voix et exige une foi encore plus grande que de croire au Créateur. Puisque tout effet a nécessairement une cause, je préfère admettre que j’ai été créé par Quelqu’un hors du commun, qui est au-dessus des lois, qui existe de toute éternité, et qui l’a voulu ainsi – Quelqu’un que, nécessairement, l’on ne peut pas expliquer, et qui s’appelle « Dieu ». Cela illumine mon esprit, mais donne aussi un sens à ma vie.

Et ainsi, c’est Dieu qui me parle.

Je crois… en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur

(Marthe dit : ) « Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu qui vient dans le monde » Jean 11. 27.

« Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » Matthieu 16. 16.

Jésus Christ, le Fils unique de Dieu. Nombreux furent ses contemporains qui en ont été convaincus en voyant la puissance surnaturelle qui émanait de Lui ; même le centurion romain, chef des soldats qui avaient crucifié Jésus, dut l’admettre : « Véritablement, cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15. 39). Dans le Nouveau Testament, cette « filiation » entre Dieu et Jésus Christ est mentionnée plus de cent fois.

Le Fils de Dieu est appelé « la Parole », qui « était Dieu » et « avec Dieu ». « La Parole devint chair » (Jean 1. 1 et 14). Jésus est né d’une femme, Marie, que le Saint Esprit avait « couverte de son ombre » (Luc 1. 35). L’expression « Fils de Dieu » montre l’identité entre Dieu le Père et Jésus Christ, le lien qui les unit, la nature divine qu’ils ont en commun, l’amour qu’ils partagent comme un Père avec son Fils.

La Bible affirme que Dieu veut adopter comme fils ceux qui croient en Jésus, mais elle proclame aussi que Jésus est son Fils unique ; Il est « le Fils unique, qui est dans le sein du Père » (Jean 1. 18), parce que Lui seul peut revendiquer une telle relation avec Dieu. Jésus Christ, le Fils de Dieu, Celui en qui « habite toute la plénitude de la déité, corporellement » (Col. 2. 9), est venu du ciel pour nous révéler Dieu.

« Je crois en Jésus Christ, qui est mort pour me réconcilier avec Dieu. Je crois aux témoignages que la Bible rapporte de ceux qui L’ont vu, ressuscité, après sa crucifixion. Il est ressuscité et remonté au ciel, annonçant son prochain retour. Je crois cela et je reconnais en Jésus, mon Seigneur, Celui à qui je soumets ma vie, sachant qu’Il est un Dieu tout-puissant et la Personne parfaite pour me guider et prendre soin de moi ! »

Je crois… en l’Esprit Saint

« Dieu est Esprit » Jean 4. 24.

« L’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » Romains 5. 5.

Quand nous parlons de Dieu, nous ne pouvons pas prétendre comprendre tout ce qui Le concerne, et encore moins l’expliquer. Dieu est infiniment supérieur à nous, et nous ne pouvons connaître de Lui que ce qu’Il nous révèle. « Dieu seul parle bien de Dieu » (Blaise Pascal).

En ce qui concerne l’Esprit Saint, la Bible nous Le présente comme une Personne divine de plein droit. Il y a un seul Dieu qui se révèle en trois Personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit. Dieu le Père se révèle en Dieu le Fils et vient habiter en celui qui croit par le moyen du Saint Esprit (1 Cor. 3. 16). De nombreux versets de la Bible affirment que le Saint Esprit parle, enseigne, témoigne, confère des capacités spirituelles à chaque croyant, avertit, indique le chemin à suivre… (dans le livre des Actes on trouve l’action du Saint Esprit par le moyen des apôtres).

Par l’Esprit Saint, Personne divine, l’homme communique avec Dieu. Il est écrit aussi que nous pouvons attrister le Saint Esprit (Éph. 4. 30) et même Lui résister (Act. 7. 51) ! N’est-il pas préférable d’accepter son action en nous comme l’Esprit de consolation, qui nous fait connaître l’amour divin, prend notre cause en main et agit dans notre intérêt ?

Croyons en l’Esprit Saint, laissons-Le agir dans notre vie ! Écoutons quand Dieu nous dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit : car c’est pour vous qu’est la promesse, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera à lui » (Act. 2. 38 et 39) … donc, vraiment pour tous !

Je crois… en la vie éternelle

« Et la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » Jean 17. 3.

Jésus dit : « Moi, je suis venu afin qu’elles aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » Jean 10. 10.

« Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle » 1 Jean 5. 20.

« La vie éternelle », dont le Seigneur Jésus parle une vingtaine de fois, a une place essentielle dans son enseignement. Cette vie correspond à la connaissance intime qu’un croyant a de Dieu et du Sauveur qu’Il a donné, Jésus Christ. Le croyant a une relation vitale avec le Seigneur Jésus, appelé Lui-même « la vie éternelle » (1 Jean 5. 20). La vie de communion avec Dieu, qui nous est offerte par le Seigneur Jésus, est en dehors du temps, « éternelle » plus par sa qualité que par sa durée.

Je crois à cette vie que le Seigneur donne ; j’accepte cette invitation de Dieu à la connaître, à réaliser sa présence, à vivre sous sa protection, à connaître et à réaliser une joie sans limite, même pas celle de la mort.

Je crois à cette vie que la Bible qualifie « d’abondante », celle en laquelle rien ne manque. Je sais que Dieu veut mettre fin à mes frustrations et me combler de joie.

La vie humaine a un problème imminent : la mort. Pour le croyant, la mort, c’est quitter la vie terrestre pour être avec le Seigneur Jésus (Phil. 1. 23). Pour celui qui ne croit pas, c’est la séparation définitive d’avec Dieu ; c’est pour cela qu’elle peut être appelée « la mort éternelle ».

Il est nécessaire que vous aussi, vous décidiez de croire en Dieu. Il est allé jusqu’à donner pour vous, en Jésus Christ, le Sauveur dont vous avez besoin. Acceptez toute la révélation de Dieu dans la Bible, et vous connaîtrez la vie abondante et éternelle qu’Il donne. Vous découvrirez bientôt que votre existence a une dimension inespérée.

Je crois… en l’Église (ou Assemblée)

(Jésus dit à Pierre : ) « Sur ce roc, je bâtirai mon assemblée, et les portes de l’hadès ne prévaudront pas contre elle » Matthieu 16. 18.

– Croyez-vous à l’Église ?

– Mais, à laquelle ?

– Il y a effectivement tellement d’églises que nous ne savons pas à laquelle nous rattacher.

Cela est vrai aussi pour moi, mais dans la Bible, Jésus en parle en disant : « Mon assemblée ». C’est celle-ci qui m’intéresse.

Après tout ce que Jésus a fait sur la terre pour me révéler Dieu, après ce qu’Il a fait pour moi en mourant à ma place, il est bon que je sois attentif à ce qu’Il me dit au sujet de son Église.

Il ne s’agit pas de l’édifice où l’on assiste à des discours religieux ou à des rites, ni de l’organisation d’une confession, et encore moins d’un groupe qui revendique posséder la vérité.

L’Église de Jésus Christ, c’est l’ensemble de tous ceux qui fondent leur foi sur la déclaration de l’apôtre Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mat. 16. 17). Ils croient que Jésus est le Fils de Dieu, choisi par Dieu (ou « oint » – ce que signifie le nom de Christ) pour les réconcilier avec Lui. l’Église, selon la Bible, est universelle, et ainsi, elle ne s’identifie pas avec les organisations humaines qui prétendent la reconstituer sous diverses dénominations : anglicane, évangélique, orthodoxe, protestante, catholique romaine, etc. En tous lieux, elle se compose de tous ceux qui croient au Seigneur Jésus et qui se réjouissent du grand privilège d’être réunis ensemble dans un esprit fraternel, ayant le Seigneur comme centre de leur rassemblement.

Un tison ne peut pas continuer à brûler s’il est loin du feu ; un chrétien « brûlant » pour son Sauveur a besoin de ses frères et sœurs dans la foi pour être fortifié, encouragé… pour partager sa foi ! Ne nous privons pas les uns des autres, et surtout pas de la présence du Seigneur, selon la promesse qu’Il a faite à tous ceux qui sont assemblés à son Nom : « Là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mat. 18. 20).

Je crois… en la résurrection

Je crois… qu’il jugera les vivants et les morts

« Pourquoi, parmi vous, juge-t-on incroyable que Dieu ressuscite des morts ? » Actes 26. 8

« Or si Christ est prêché comme celui qui a été ressuscité d’entre les morts, comment certains parmi vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection de morts ? » 1 Corinthiens 15. 12

« L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien pour une résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement » Jean 5. 28 et 29.

La résurrection est un sujet fondamental pour nous, êtres humains, parce que cette notion rappelle à l’esprit un inévitable face à face avec notre Créateur, qui a seul le droit de nous juger. Le fait que l’on attende ou pas un jugement divin après la mort est le point central de la question. Si nous nous rassurons en croyant qu’il n’y a pas de résurrection et donc pas de jugement, nous montrons que nous craignons ce même jugement. Sans aucun doute, si les conséquences de nos actes n’étaient que temporaires, notre responsabilité serait considérablement réduite. Et pourtant, la Bible affirme sans équivoque la réalité de la résurrection : comment ne pas y croire ? Si Dieu a créé l’univers à partir de rien, ne peut-il pas « recréer » le corps d’un homme à partir de ses restes mortels, même s’ils sont réduits en cendre ou en poussière ?

Que nous comprenions cela ou pas, Dieu nous ramènera à la vie, sans nous demander notre avis, parce qu’il faut que nous comparaissions tous devant Lui. Il est juste, et l’apôtre Jean affirme : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône… La mer rendit les morts qui étaient en elle ; la mort et l’hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et les morts furent jugés, chacun selon ses œuvres » (Apoc. 20. 12 et 13). Cette prophétie se réalisera, comme toutes les autres de la Bible.

Mais, auparavant, il se produira une « résurrection de vie » (Jean 5. 29), qui concernera, non pas ceux qui auront été meilleurs que les autres durant leur vie, mais ceux qui auront fait la volonté de Dieu, recevant et confessant Jésus comme leur Sauveur personnel, et croyant dans leur cœur que Dieu L’a ressuscité d’entre les morts (Rom. 10. 9). Seuls ceux-là seront épargnés du jugement final. Je crois cela. Et vous, le croyez-vous ?

D’après « Il buon seme » – juillet-août 2024