ESPÉRER OU DÉSESPÉRER ?

« Le Dieu d’espérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit Saint » Romains 15. 13.

« L’espérance… que nous avons comme une ancre de l’âme » Hébreux 6. 19.

« Espérance » est un mot merveilleux : il peut rendre le courage à tous, malades, nécessiteux, marginaux… Mais que peut-on espérer ? L’avenir est sombre et inquiétant, et pourtant les psychologues répètent qu’il faut vivre d’espoir… Mais quel espoir ? Il y a celui qui attend un travail, la retraite ou des jours meilleurs… et puis voilà un imprévu, un échec, une grave maladie, un accident… Personne ne peut contrôler son propre avenir ou satisfaire ses propres désirs et ses propres besoins de manière autonome. Toutefois, remplis d’illusions et de confiance dans leurs propres capacités, nombreux sont ceux qui continuent à espérer, à être optimistes, jusqu’à la déception, parfois même jusqu’au désespoir.

Dans la Bible, « l’espérance » n’a rien à voir avec l’optimisme ou une attente incertaine, mais elle indique une pleine certitude, basée sur « le Dieu d’espérance », « le vrai Dieu ». Tout ce qui vient de Dieu est certain, Sa Parole est la vérité. Il veut nous donner un bonheur présent et éternel, « un avenir et une espérance » (Jér. 29. 11). C’est pour cela qu’Il a donné son Fils ! Quiconque croit en Jésus, mort sur la croix pour expier nos péchés, trouve la paix avec Lui et la vie éternelle. Christ remplit son cœur, sa confiance se fonde sur Lui, sur ce qu’Il a fait, sur ses promesses pour l’avenir. Le chrétien qui s’appuie fermement sur ces certitudes peut alors affronter avec sérénité les épreuves passagères de la vie, considérer la mort comme un passage, dans l’attente sûre et certaine d’un bonheur éternel avec Jésus Christ, qui est Lui-même « notre espérance » (1 Tim. 1. 1).

D’après « Il buon seme » – juin 2024