LE CHRÉTIEN ET LE PARDON

RENCONTRES ADOLESCENTS AOÛT 2024

Je ne sais pourquoi dans sa grâce

Jésus m’a tant aimé,

Pourquoi par son sang il efface

Ma dette, mon péché

Refrain. Mais je sais qu’en Lui j’ai la vie,

Il m’a sauvé dans son amour,

Et gardé par sa main meurtrie,

J’attends l’heure de son retour.

Je ne sais comment la lumière

Éclaire tout mon cœur,

Comment je compris ma misère

Et reçus mon Sauveur.

Refrain. Mais je sais qu’en Lui j’ai la vie,

Il m’a sauvé dans son amour,

Et gardé par sa main meurtrie,

J’attends l’heure de son retour.

Je ne sais quelle est la mesure

De joie et de douleur

Que pour moi, faible créature,

Réserve mon Sauveur.

Refrain. Mais je sais qu’en Lui j’ai la vie,

Il m’a sauvé dans son amour,

Et gardé par sa main meurtrie,

J’attends l’heure de son retour.

Je ne sais quand de la victoire

L’heure enfin sonnera,

Quand l’Agneau, l’Époux dans sa gloire,

Avec Lui me prendra.

Refrain. Mais je sais qu’en Lui j’ai la vie,

Il m’a sauvé dans son amour,

Et gardé par sa main meurtrie,

J’attends l’heure de son retour.

Cantique 140 des Venez À Moi

Oh ! c’est une grâce suprême

D’avoir remis à Jésus Christ

Son corps, son âme et son esprit,

Tout ce qu’on a, tout ce qu’on aime !

Refrain. Il sait si bien ce qu’il me faut !

Sur son amour je me repose,

Le mystère de toute chose

Me sera révélé là-haut.

Je n’aurais pas choisi, peut-être,

Mon chemin tel que Dieu l’a fait,

Mais j’accepte sans un regret

La sainte volonté du Maître.

Refrain. Il sait si bien ce qu’il me faut !

Sur son amour je me repose,

Le mystère de toute chose

Me sera révélé là-haut.

Quoi qu’il arrive, je puis croire

Qu’à l’avance il a tout connu,

Et qu’en sa grâce il a pourvu

Pour que tout s’achève à sa gloire.

Refrain. Il sait si bien ce qu’il me faut !

Sur son amour je me repose,

Le mystère de toute chose

Me sera révélé là-haut.

Cantique 68 des Venez À Moi

On peut avoir du mal à pardonner, surtout si c’est grave. On dit parfois : je ne lui pardonnerai jamais. Mais Dieu nous demande de pardonner ! Nous avons à l’apprendre.

Différents types de pardons :

Le pardon de Dieu. Dieu voit le sang du Seigneur, et si nous sommes à l’abri de Son sang, Dieu dit de nous : il n’est plus coupable, il est pardonné. Le Seigneur a dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23. 34). Dieu pardonne car Il voit ce que le Seigneur a fait.

Le pardon de l’assemblée : pardon gouvernemental. Un frère ou une sœur a mal agi, a été mis hors de communion. Il, elle, reconnaît son péché. La communion est à nouveau possible et l’assemblée le (la) reçoit de nouveau à la table du Seigneur.

Le pardon entre les hommes.

– On peut mal pardonner. Je n’aime pas trop les conflits, alors je pardonne pour avoir la paix.

– Je peux pardonner simplement avec mes lèvres.

– J’ai peur de ne pas être pardonné par Dieu car Il ne pourra pas m’approuver.

– On pardonne systématiquement et rapidement, sans mesurer la grandeur du mal qui a été fait.

– Je pardonne parce que la personne est loin ou est morte.

Le vrai pardon. Pardonner de tout son cœur (Mat. 18. 35). Il faut être vrai et sincère. Cela coûte de pardonner, ce n’est pas facile.

Si je pardonne de tout mon cœur, il est possible qu’une restitution doive être faite par celui qui a fait du tort.

Le pardon coûte et il est important, car il permet de retrouver une relation brisée.

On ne peut pas oublier ce qui nous a été fait mais on ne doit pas rappeler à l’autre le tort qu’il ou elle nous a fait !

Que faire quand j’ai causé du tort ?

On peut faire du mal volontairement ou sans faire attention. Dans ce cas, comment savoir que j’ai fait du tort ? On peut me le dire, ou je le vois par le comportement de l’autre. Sinon, je peux demander à Dieu, comme Job : « Ce que je ne vois pas, montre-le-moi » (Job 34. 32).

Job a non seulement beaucoup perdu, mais ses trois « amis » l’ont accusé et à la fin, il a prié pour ceux qui lui ont fait du tort. Quand on prie pour ses ennemis, c’est qu’il n’y a plus d’amertume dans le cœur.

Les frères de Joseph ont voulu le tuer, l’ont jeté dans une fosse, l’ont vendu comme esclave. Il a été emprisonné pendant des années. Joseph a essayé de les gagner, leur a pardonné, a pleuré quand ils ne croyaient pas à son pardon et les a consolés ! (Gen. 50. 17 et 21)

Il convient de demander pardon à Dieu, puis à celui à qui l’on a fait du tort. Il est important de reconnaître ce que l’on a fait, de confesser ; cela nécessite un travail de repentance. C’est ce qu’a fait le fils prodigue.

Reconnaître ses torts est un peu humiliant, mais c’est là la vraie grandeur et les autres ne nous mépriseront pas.

Pourquoi pardonner aux autres ?

– Parce que Dieu nous le dit dans Sa Parole.

– Parce qu’on a envie de retrouver une vraie relation avec l’autre.

C’est important de ne pas laisser passer les années. Le temps n’efface pas le péché. Le temps n’arrange pas les choses, il ne faut pas traîner pour demander pardon et pour pardonner.

Quand on a pardonné, on retrouve la joie, la paix, la sérénité, la communion, la tranquillité d’esprit, le soulagement ; cela libère l’âme et le cœur.

« Jésus lui dit : Je ne te dis pas (de pardonner) jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mat. 18. 22).

Soixante-dix fois sept fois : 490 fois ? – Non, il faut toujours pardonner.

« C’est pourquoi le royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui voulut faire ses comptes avec ses esclaves. Et quand il eut commencé à le faire, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents. Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu’il soit vendu, ainsi que sa femme, et ses enfants et tout ce qu’il avait, et que le payement soit effectué. Se jetant alors à ses pieds, l’esclave lui rendait hommage et disait : Prends patience à mon égard, et je te paierai tout. Ému de compassion, le maître de cet esclave-là, le relâcha et lui remit la dette. Mais cet esclave, une fois sorti, trouva un de ceux qui étaient esclaves avec lui et qui lui devait cent deniers ; il le saisit, et il l’étranglait en disant : Paie ce que tu dois. Se jetant donc à ses pieds, son compagnon le suppliait : prends patience à mon égard, et je te paierai. Mais il ne voulait pas ; au contraire, il alla le faire jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait payé la dette. Ceux qui étaient esclaves avec lui, voyant ce qui était arrivé, furent très affligés et vinrent informer leur maître de tout ce qui s’était passé. L’ayant alors appelé auprès de lui, son maître lui dit : Méchant esclave, je t’ai remis toute cette dette parce que tu m’en as supplié ; n’aurais-tu pas dû, toi aussi, avoir pitié de celui qui est esclave avec toi, comme moi aussi j’ai eu pitié de toi ? Et son maître, en colère, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qui lui était dû. C’est ainsi que mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas, de tout votre cœur, chacun à son frère » (Mat. 18. 23 à 35).

On se trouve dans cette parabole. Dieu nous a pardonnés, et nous ne voulons pas pardonner. C’est bien notre cœur.

Mille talents c’est une dette que personne ne peut payer. La dette que l’on a envers Dieu, on ne peut pas la payer mais le Seigneur, Lui, l’a payée.

De temps en temps, on nous doit cent deniers et pourtant on ne veut pas patienter et on traîne les autres devant la justice, s’il le faut !

Le pardon est essentiel entre nous et Dieu, et avec les autres. Si la situation perdure, ce n’est pas sain et cela engendre un malaise.

C’est peut-être l’occasion de nous demander pardon mutuellement s’il s’est passé quelque chose entre nous.

C’est une profonde anomalie de prendre la cène avec notre frère, ou notre sœur, à qui on n’a pas pardonné ou à qui on n’a pas demandé pardon.

« Vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme le Christ vous a pardonné, vous aussi [faites] de même » (Col. 3. 13).

Nous sommes des petits Christ. C’est un ordre que le Seigneur nous donne.

« … si sept fois par jour il (ton frère) pèche contre toi, et que sept fois il retourne à toi, en disant : je me repens, tu lui pardonneras » (Luc 17. 4).

Le repentir semble peu profond ? – ce n’est pas mon problème. Le Seigneur dit : « tu lui pardonneras ». « Que t’importe, toi suis-moi » (Jean 21. 23).

Il ne se repent pas : que t’importe ? Pardonne. Le Seigneur a pardonné. Il aurait pu dire à Dieu : Tu as vu tout ce qu’ils ont fait ? Non, Il pardonne.

On doit pardonner dans son cœur, même si la personne n’a pas demandé pardon. Et quand elle viendra me demander pardon, je pourrai le lui dire.

À noter que la vengeance ne libère pas ! – et nous sommes exhortés à ne pas nous venger nous-mêmes… (Rom. 12. 19). La vengeance rend malheureux ; même si on pense que cela va libérer, c’est faux. Le Seigneur ne s’est pas vengé.

L’amour gagne le cœur. Ce n’est pas la haine et la vengeance qui gagnent le cœur.

À qui demander pardon ?

– Quand on pèche, on pèche contre Dieu.

« Il se levant et vint vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut [à lui], se jeta à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils » (Luc 15. 20 et 21).

« Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, et j’ai fait ce qui est mauvais à tes yeux ; afin que tu sois justifié quand tu parles, trouvé pur quand tu juges » (Ps. 51. 4).

« Comment ferais-je ce grand mal, et pécherais-je contre Dieu ? » (Gen. 39. 9)

Dieu a les yeux trop purs pour voir le mal, Il est saint.

– À ceux à qui on a fait du tort, c’est un péché. Si on a une mauvaise relation avec une autre personne, Dieu nous demande de reconnaître nos torts. Si on attend, la chose reste, et si le Seigneur revient, ce ne sera pas réglé !

Dieu pardonne toujours et nous devons aussi le faire.

« Et s’il arrive que ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, seul à seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère ; mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit établie » (Mat. 18. 15 et 16).

Il y a trois étapes : toi et lui seul (se parler, aller voir l’autre). Tu as gagné ton frère, c’est une victoire à la gloire du Seigneur.

Seconde étape : un ou deux témoins. Troisième étape : en parler à l’assemblée.

Une cicatrice qui reste, cela fait mal. Il faut parfois ouvrir et soigner une blessure qui a été faite. Il faut prier, aller voir la personne avec beaucoup d’humilité, avec compréhension, car elle peut avoir un mal être. On peut prier ensemble au sujet de ce problème. Parfois, on peut avoir recours à un intermédiaire. On parle dans son cœur devant Dieu. Il faut dire à l’autre qu’on lui pardonne. C’est bien que l’autre reconnaisse aussi ce qu’il ou elle a fait.

La difficulté, c’est de ne pas être un accusateur mais de dire ce que l’on ressent, les paroles qui ont fait du mal…

Soyons comme le Seigneur qui a manifesté de la douceur et de la droiture.

Je connais un pays par-delà le ciel bleu,

Où tous les bienheureux seront auprès de Dieu,

Dans le repos parfait, le séjour ravissant ;

Là plus de deuil cruel, de douleur, de tourment.

Refrain. Dans la maison là-haut,

Où je serai bientôt,

Rien ne troublera plus

Le bonheur des élus.

Je connais un palais dans la sainte cité,

Plein de charme ineffable et de félicité,

Où Jésus est entré depuis longtemps déjà ;

Et dans ces doux parvis, mon Dieu m’introduira.

Refrain. Dans la maison là-haut,

Où je serai bientôt,

Rien ne troublera plus

Le bonheur des élus.

Je connais un rivage où l’ouragan n’est plus,

Où tout est pleine paix, car le port, c’est Jésus ;

Aucun flot menaçant n’atteint le racheté,

Dans le céleste abri, loin du monde agité.

Refrain. Dans la maison là-haut,

Où je serai bientôt,

Rien ne troublera plus

Le bonheur des élus.

Je connais un cantique entonné dans les cieux :

C’est le chant de l’Agneau qui retentit joyeux ;

Ô sublime harmonie, ô glorieux transports,

Bientôt je l’entendrai, qu’il est heureux mon sort !

Refrain. Dans la maison là-haut,

Où je serai bientôt,

Rien ne troublera plus

Le bonheur des élus.

Cantique 271 des Venez À Moi