LES ÉVANGÉLISTES

RENCONTRES ADOLESCENTS AOÛT 2024

Ce sont Matthieu, Marc, Luc et Jean. Pourquoi quatre ? – Pour qu’il y ait plusieurs témoins qui se complètent. Comme les quatre faces d’un objet. Car quand on voit une face, on ne voit pas tout. (Un livre, ou une feuille, vus de dessus, ressemblent à un rectangle plat). Nous avons ici quatre histoires écrites par quatre personnes dont Dieu connaît tout de leur vie. Dieu sait tout de chacun d’entre nous. Il sait quand on fait du vélo, ou si l’on joue au cerf-volant, quand on va poster une lettre ou bien que l’on soit chez nous dans notre chambre.

Matthieu

On ne va pas parler de l’évangile mais de l’auteur de l’évangile. C’était un collecteur d’impôts, un publicain qui travaillait pour les Romains, un publicain.

« Et Jésus, passant plus loin, vit un homme nommé Matthieu, assis au bureau des impôts ; il lui dit : Suis-moi. Il se leva et le suivit. Et il arriva, comme Jésus était à table dans la maison, que voici, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent se mettre à table avec Jésus et ses disciples ; ayant vu cela, les pharisiens dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin d’un médecin, mais ceux qui se portent mal. Allez donc apprendre ce que signifie : je veux miséricorde et non pas sacrifice ; car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Mat. 9. 9 à 13).

Les publicains n’étaient pas aimés, car ils aidaient l’ennemi, et en plus, souvent, ils étaient voleurs. Ils demandaient plus d’argent que l’impôt qui était dû, afin d’en garder pour eux.

Quand Jésus le voit, est-ce qu’Il dit qu’il est tellement méchant qu’Il ne veut pas lui parler ? Non, Il s’intéresse à tout le monde, à chacun en particulier. Il lui dit : « Suis-moi ». Cela touche Matthieu, alors il Le suit comme Zachée en Luc 19. 1 à 10. Lorsque Jésus dit à Zachée, lui aussi un publicain, « descends vite » il Le reçoit dans sa maison.

Le Seigneur ne recherche pas que des hommes bons. Personne n’est bon (voir Luc 18. 19). Y a-t-il des gens meilleurs que d’autres ? À l’échelle des hommes, oui (ceux qui sont en prison sont plus mauvais) mais à la balance de Dieu, non. Aucune différence ! Tous sont mauvais, tous ont péché même dans une famille chrétienne. Ceux qui sont mauvais, c’est à dire nous tous avons besoin d’un Sauveur pour être sauvé.

« Comme il marchait le long de la mer de Galilée, Jésus vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient un filet dans la mer, car ils étaient pêcheurs ; Il leur dit : Venez après moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et le suivirent. Il passa plus loin et vit deux autres frères, Jacques, le [fils] de Zébédée, et Jean son frère, dans la barque avec Zébédée leur père, en train de raccommoder leurs filets, et il les appela ; aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent » (Mat. 4. 18 à 22).

Simon Pierre et André sont appelés, ainsi que Jacques et Jean. Ces quatre disciples ont dit oui au Seigneur et ont tout quitté pour Le suivre. Il est important de dire oui quand le Seigneur nous appelle.

« Le lendemain encore, Jean se tenait là, ainsi que deux de ses disciples ; et regardant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’Agneau de Dieu ! Les deux disciples l’entendirent parler et ils suivirent Jésus. Et Jésus se retourna, et vit qu’ils le suivaient ; il leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui dirent : Rabbi (ce qui se traduit par : maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent donc, et virent où il demeurait ; et ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là : c’était environ la dixième heure. André, le frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu Jean parler [de lui], et qui avaient suivi Jésus . Il trouve d’abord son propre frère Simon et lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui se traduit par : Christ). Et il le mena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit : Tu es Simon, le fils de Jonas ; tu seras appelé Céphas (ce qui se traduit par : Pierre) » (Jean 1. 35 à 43).

« Ils suivirent Jésus ».

v. 44. Le Seigneur trouve Philippe. À lui aussi, le Seigneur lui dit : « Suis-moi » (v. 44).

Pour nous aussi, il y a dans notre vie cette première rencontre avec Jésus, où on hésite peut-être. Est-ce que cela va être difficile de Le suivre ?

Est-ce que j’y vais ou je n’y vais pas ? Cette décision importante est nécessaire.

Puis Matthieu invite Jésus dans sa maison pour le faire connaître à ses amis. Quand on reçoit Jésus, on a envie de le dire à ses amis.

« Or ce sont ici les noms des douze apôtres : le premier, Simon appelé Pierre, et André son frère ; Jacques le [fils] de Zébédée, et Jean son frère ; « Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques le [fils] d’Alphée, et Lebbée surnommé Thaddée » (Mat. 10. 2 et 3).

On voit ici qu’il y a douze disciples choisis et envoyés par le Seigneur, dont Matthieu.

Voici un verset de l’évangile de Matthieu que vous pouvez retenir : « Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle » (Mat. 28. 20). Jésus peut annoncer cette belle promesse. Vos amis peuvent bien vous décevoir, mais Jésus, jamais. C’est une belle promesse qu’Il nous laisse.

Marc

Qui est-ce ? Un serviteur. Qui va-t-il servir ? Qui est sa mère ? On va chercher ensemble, mais pas dans l’évangile de Marc où il n’est pas parlé de lui. C’est dans les Actes des Apôtres que l’on voit quelque chose de lui.

« Après s’être reconnu, il se rendit à la maison de Marie, mère de Jean, appelé aussi Marc, où plusieurs étaient assemblés et priaient » (Act. 12. 12). Sa mère s’appelle Marie.

On voit ici qu’il s’appelle aussi Jean ou Jean-Marc. Il a deux prénoms comme Matthieu qui s’appelle aussi Lévi – et Pierre, Simon (mais c’est Jésus qui a donné un nouveau nom à Simon).

Dans la maison de Marie plusieurs prient, c’est une réunion de prières. Dans certains pays, les réunions ont lieu dans les maisons. Jean-Marc voyait donc souvent des chrétiens réunis chez lui. Ici, ils priaient pour un sujet spécial : Pierre qui était en prison.

Faut-il être grand pour prier ? – Non. Effectivement, on peut prier dès le jeune âge pour une chose très précise.

L’assemblée faisait d’instantes prières, mais quand la servante annonce la réponse – Pierre à la porte – ils ne croyaient pas ! Il faut croire que Dieu répond.

Marc s’est converti. Que veut dire se convertir ? Ce n’est pas seulement croire en Dieu. Les musulmans croient en Dieu (mais ce n’est pas le Dieu des chrétiens, le seul vrai Dieu). Ce n’est pas seulement croire que Jésus est mort pour les péchés mais croire que Jésus est mort pour tes péchés personnellement. Se convertir, cela signifie changer de direction, quitter le chemin qui conduit à la perdition et se tourner vers Dieu (voir 1 Thess. 1. 9 : « vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu »). On parle parfois du « demi-tour » de la conversion.

« Mais la parole de Dieu croissait et se multipliait. Et Barnabas et Saul, après avoir accompli leur service, s’en retournèrent de Jérusalem, emmenant avec eux Jean, qui était aussi appelé Marc » (Act. 12. 24 et 25).

Barnabas et Paul emmènent Marc avec eux. Il désirait effectivement être un serviteur du Seigneur.

« Eux donc, ayant été envoyés par l’Esprit Saint, descendirent à Séleucie ; et de là ils firent voile pour Chypre. Et quand ils furent à Salamine, ils annonçaient la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs ; et ils avaient aussi Jean pour serviteur » (Act. 13. 4 et 5).

Ici c’est le premier voyage de Paul, il part avec Marc. Ils prennent un bateau, arrivent à Chypre, une île, et évangélisent. Mais au v. 13, Marc les quitte et repart à Jérusalem. Pourquoi ? Se sont-ils disputés ? – Non. Est-ce facile d’évangéliser ? – Dans certains pays dangereux, il y a risque de prison ou de mort.

Après Chypre, ils sont allés en Turquie où on voulait les tuer. Marc a eu peur. Peut-être que Paul et Barnabas ont aussi eu peur, mais ils se sont confiés sur les forces et l’aide de Dieu, alors que Marc encore jeune se confiait sûrement sur sa propre force et quand cela a été trop dur, il a abandonné. Il faut compter sur l’aide du Seigneur et non sur nous-même. Marc s’est engagé dans le service alors qu’il n’était pas encore prêt pour cela. Tout serviteur du Seigneur doit se laisser « préparer » par Lui avant de commencer un service, quel qu’il soit.

« Quelques jours après, Paul dit à Barnabas : Retournons maintenant visiter les frères dans chacune des villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, [pour voir] comment ils vont. Barnabas se proposait de prendre aussi avec eux Jean, appelé Marc. Mais Paul jugeait bon de ne pas prendre avec eux quelqu’un qui les avait abandonnés dès la Pamphylie et n’était pas allé à l’œuvre avec eux. Il y eut donc [entre eux] de l’irritation, au point qu’ils se séparèrent l’un de l’autre, et que Barnabas, prenant Marc, fit voile pour Chypre » (Act. 15. 36 à 40).

C’est le début du second voyage. Paul et Barnabas ne sont pas d’accord pour prendre ou non Marc avec eux. C’est triste, car ils se séparent à cause de désaccord. Paul part avec Silas, et Barnabas avec Marc. Mais le Seigneur permet cela pour laisser une deuxième chance à Marc. Il connaît son cœur, il voyait les motifs sincères qu’il avait de Le servir à nouveau. Le Seigneur ne nous met jamais de côté après un échec mais nous laisse toujours une nouvelle chance.

« Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le neveu de Barnabas, (à son sujet vous avez reçu des ordres : s’il vient vers vous, recevez-le) » (Col. 4. 10). Marc est recommandé par Paul pour qu’il soit accueilli. On voit donc que leur relation est rétablie.

« Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le service » (2 Tim. 4. 11). Quel beau témoignage rend Paul au sujet de Marc, alors qu’il se trouve en prison ! Que nous puissions aussi, chacun de nous, être utiles au Seigneur !

Dans votre vie, vous avez peut-être aussi eu des échecs à des examens ou autres. Le monde nous met parfois de côté, mais à l’école de Dieu nous avons toujours la possibilité d’avoir une nouvelle chance de Le servir, d’être utile.

Marc a eu aussi un très grand service, d’écrire l’évangile qui porte son nom. Pierre n’a pas eu ce service. Marc parle beaucoup du serviteur parfait dans son évangile.

Voici un nouveau verset que vous pouvez retenir de cet évangile : « Il fait toutes choses bien » (Marc 7. 37). Le Seigneur Jésus n’a jamais reculé dans son service.

Marc a-t-il vu Jésus ? – Sûrement, car il habitait à Jérusalem avec sa mère. Une scène relatée seulement dans son évangile parle d’un « jeune homme » qui nous fait penser qu’il s’agit de lui. « Et un certain jeune homme se mit à le suivre, enveloppé d’un fin tissu de lin sur son corps nu ; et ils le saisirent » (Marc 14. 51).

Luc

Son nom est cité seulement trois fois dans le Nouveau Testament. Il a écrit deux livres : l’évangile qui porte son nom et les Actes des apôtres.

« Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, ainsi que Démas » (Col. 4. 14). Nous apprenons ici le métier de Luc, qui était donc médecin.

« Puisque plusieurs ont entrepris de rédiger un récit des faits qui sont pleinement reçues parmi nous, comme nous les ont transmises ceux qui, dès le commencement, ont été les témoins oculaires et les serviteurs de la Parole, il m’a semblé bon à moi aussi, qui ai tout suivi exactement depuis le début, de t’en écrire le récit ordonné, très-excellent Théophile, afin que tu connaisses la certitude des choses dont tu as été instruit » (Luc 1. 1 à 4).

« J’ai composé le premier récit, Théophile, sur tout ce que Jésus commença de faire et d’enseigner, jusqu’au jour où il fut élevé [au ciel], après avoir donné, par l’Esprit Saint, des ordres aux apôtres qu’il avait choisis ; à qui aussi, après avoir souffert, il se présenta lui-même, vivant, avec beaucoup de preuves certaines : pendant quarante jours, il se montra à eux et leur parla de ce qui concerne le royaume de Dieu » (Actes 1. 1 à 3).

Deux livres sont écrits et envoyés à Théophile, au « très-excellent Théophile », car il était sûrement gouverneur.

L’évangile de Luc raconte la vie de Jésus « depuis le début ». C’est un privilège que nous ne pouvons plus vivre, car Jésus n’est plus sur la terre. Mais en lisant l’évangile, c’est un peu comme si on marchait avec Jésus.

Pourquoi « avec certitude » ? – On est sûr que Jésus existe et de ce qu’Il a fait. Pourquoi en est-on sûr ? Parce que la Bible est la Parole de Dieu et ne peut mentir. La Bible nous instruit de choses certaines : « tout ce que Jésus commença de faire et d’enseigner ».

Le livre des Actes des apôtres raconte ce qui s’est passé après que Jésus est monté au ciel.

« Ils traversèrent la Mysie, puis descendirent à Troas. Et Paul eut de nuit une vision : un Macédonien se tenait debout lui faisant cette requête : Passe en Macédoine et aide-nous ! À la suite de cette vision, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, concluant que le Seigneur nous avait appelés à évangéliser ses habitants . Quittant donc Troas, nous avons fait voile, en direction de Samothrace, le lendemain à en direction de Néapolis, et de là à vers Philippes, qui est la première ville du district de la Macédoine [et] une colonie ; et nous avons passé quelques jours dans cette ville » (Act. 16. 8 à 12).

C’est le second voyage de Paul. Il est en Turquie et veut aller en Bithynie mais l’Esprit lui montre que ce n’est pas le bon chemin. L’Esprit nous conduit, nous aide à choisir le chemin que Dieu veut pour nous, par exemple, une carrière, un métier, le choix d’un conjoint…

Dans une vision, un homme dit à Paul : « Passe en Macédoine et aide-nous ! », puis au v. 10, il est dit : « nous », c’est-à-dire : Paul et Luc. C’est beau de le voir commencer à cheminer avec Paul sans se mettre en avant en disant : « moi, Luc… ». Il est humble, discret et a un service caché.

Il y avait aussi Silas et Timothée avec eux (ch. 16). Puis Paul part en laissant Luc à Philippes quelque temps (Fin d’Actes 16 et début du ch. 17).

« Ceux-ci avaient pris les devants et nous attendaient à Troas. Quand à nous, nous avons embarqué à  de Philippes, après les jours des Pains sans levain, et nous sommes arrivés au bout de cinq jours auprès d’eux, à Troas, où nous avons passé sept jours. Le premier jour de la semaine, comme nous étions assemblés pour rompre le pain, Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec eux, et continua de parler jusqu’à minuit. Or il y avait un grand nombre de lampes dans la chambre haute où nous étions assemblés. Un jeune homme nommé Eutyche était assis sur la fenêtre ; accablé d’un profond sommeil, comme Paul parlait très longuement, il tomba, sous l’effet du sommeil, du troisième étage jusqu’en bas et fut relevé mort. Mais Paul, qui était descendu, se pencha sur lui, le prit dans ses bras et dit : Ne soyez pas troublés, car son âme est en lui. Puis il remonta , rompit le pain, mangea ; ensuite il continua à converser jusqu’à l’aube, et partit. Ils amenèrent le jeune garçon vivant : ce fut pour eux une extrême consolation » (Act. 20. 5 à 12).

Paul revient à Philippes et ils repartent ensemble, prennent le bateau pour revenir en Turquie. Il reste sept jours en Troade pour pouvoir passer le dimanche avec ces chrétiens. Pourquoi ? Pour le culte, et plus précisément pour la cène. C’est là que l’on se souvient du Seigneur Jésus en rompant le pain et en buvant à la coupe jusqu’à ce qu’Il revienne. Ce sont les signes qu’Il nous a laissés pour que nous nous souvenions toujours de Lui jusqu’à son retour.

« Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseigné : c’est que le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit un pain, et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même [il prit] la coupe aussi, après le souper, en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Cor. 11. 23 à 26).

Un jeune homme assis sur le bord de la fenêtre est un peu dedans, un peu dehors. Il tombe du troisième étage, pas dedans, mais dehors. Quand on hésite lorsque le Seigneur nous demande quelque chose, si on remet à plus tard, si on attend trop longtemps, on risque de s’endormir et de tomber du mauvais côté. Le Seigneur nous laisse toujours le choix et ne nous force jamais. « J’appelle aujourd’hui à témoin contre vous les cieux et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance » (Deut. 30. 19).

Est-il mort ? Il est entre la vie et la mort, son âme est sûrement en lui car il n’est pas parlé de résurrection. Dieu a permis qu’il ne soit pas mort pour qu’il ait une nouvelle chance de s’engager pour Lui, de se relever pour Le servir.

(À noter que les commentaires sur Actes 20 et 1 Corinthiens 11 sont des digressions par rapport au sujet sur l’évangéliste Luc).

« Luc seul est avec moi » (2 Tim. 4. 11). Ce sont les derniers mots de Paul en prison à Rome. Tous l’ont abandonné. Luc seul est resté fidèle à Paul.

« Quand il fut décidé que nous embarquerions pour l’Italie, on remit Paul et d’autres prisonniers à un centurion nommé Jules, de la cohorte Augusta. Nous sommes montés à bord d’un navire d’Adramytte, en partance pour les régions bordant la côte d’Asie, et nous avons gagné le large, en compagnie d’Aristarque, Macédonien de Thessalonique » (Act. 27. 1 et 2).

Luc avait accompagné Paul dans tout son long voyage à Rome durant lequel il y a eu un naufrage. Dieu les a gardés et a sauvé tous les passagers, le navire seul a été détruit.

« Épaphras, mon compagnon de captivité dans le Christ Jésus, Marc, Aristarque, Démas, Luc, mes compagnons d’œuvre, te saluent » (Philémon 23 et 24).

Luc est encore avec l’apôtre et il est son compagnon d’œuvre.

Voici un verset que vous pouvez retenir de l’évangile de Luc : « Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et lorsqu’il nous ouvrait les Écritures ? » (Luc 24. 32)

Les disciples d’Emmaüs étaient tout tristes car Jésus était mort. Jésus marche avec eux car Il est ressuscité mais ils ne Le reconnaissent pas. Il marche avec eux et les enseigne. Cela touche leur cœur et ils Le reconnaissent. Quand le Seigneur nous parle, Il veut toucher nos cœurs.

Jean

Jean a écrit cinq livres (un évangile, trois épîtres, et le livre de l’Apocalypse), il a vécu jusqu’à 95 ans environ, c’est le dernier des apôtres et il a un frère nommé Jacques.

« Allant un peu plus loin, il vit Jacques le [fils] de Zébédée, et Jean son frère, qui, dans la barque, raccommodaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela ; alors, laissant leur père Zébédée dans la barque avec ceux qu’il employait, ils allèrent après lui » (Marc 1. 19 et 20).

Jean est pêcheur et habitait près du lac de Galilée. Jésus le trouve en train de raccommoder les filets – un travail long et fatiguant.

Il l’appelle avec Jacques, son frère. Ils le suivent car ils voient que Jésus les aime. Le Seigneur Jésus vous aime, c’est cela qui doit vous attirer à Lui.

« Et il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Montant dans l’une des barques, qui était à Simon, il lui demanda de s’éloigner un peu de la terre ; et après s’être assis, depuis la barque, il enseignait les foules. Quand il eut cessé de parler, il dit à Simon : Mène en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche. Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit, et nous n’avons rien pris ; mais sur ta parole, je lâcherai les filets. Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons, et leurs filets se déchiraient. Alors ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider ; ceux-ci vinrent et remplirent les deux barques, au point  qu’elles enfonçaient. Et voyant cela, Simon Pierre se jeta aux genoux de Jésus, disant : retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. En effet, la frayeur l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la prise de poissons qu’ils venaient de faire ; de même aussi Jacques et Jean, fils de Zébédée, associés de Simon. Jésus dit à Simon : Ne crains pas ; dorénavant tu prendras des hommes » (Luc 5. 2 à 10).

Le Seigneur fait un miracle. Jacques et Jean, associés à Simon Pierre et André son frère – ces disciples sont souvent vus ensemble – ne trouvaient pas de poissons – et Jésus permet que leur filet soit plein de poissons.

Quels sont les caractères de Jean ?

« Jacques le [fils] de Zébédée et Jean le frère de Jacques (il les surnomma Boanergès), ce qui signifie : fils de tonnerre » (Marc 3. 17).

Jacques et Jean sont appelés « fils de tonnerre », ce qui sous-entend un caractère énergique, impétueux.

Quand vous faites une équipe, vous choisissez les meilleurs. Le Seigneur Jésus n’est pas comme cela. Il nous aime tous comme on est.

« Et il envoya devant lui des messagers. Ils allèrent et entrèrent dans un village de Samaritains pour tout lui préparer mais on ne le reçut pas, parce que sa face était tournée vers Jérusalem. Voyant cela, ses disciples Jacques et Jean, dirent : Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume, comme le fit Élie ? Mais se tournant, il les réprimanda sévèrement [et dit : Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés] ! puis ils allèrent à un autre village » (Luc 9. 52 à 56).

Ici, les disciples Jacques et Jean veulent faire descendre le feu du ciel. Le Seigneur les réprimande, car aujourd’hui c’est le temps de la grâce. Nous sommes dans une période où Dieu pardonne ceux qui croient au Seigneur Jésus. Mais bientôt, on ne pourra plus être sauvé, car quand le Seigneur Jésus viendra nous prendre, ce ne sera plus le temps de la grâce. Combien de temps reste-t-il ? Peut-être seulement jusqu’à ce soir ! Celui qui ne croit pas restera sur la terre et ne pourra plus croire.

Aujourd’hui, nous devons avoir le même esprit que le Seigneur, en pardonnant à nos frères et sœurs. Dieu nous a beaucoup pardonné, car nous avons commis beaucoup de péchés, plus que le nombre de nos cheveux ! Alors nous devons aussi beaucoup pardonner.

« Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de lui avec ses fils et se prosterna, pour lui présenter une demande. Il lui dit : Que veux-tu ? Elle lui dit : Ordonne que mes deux fils que voici, s’asseyent, l’un à ta droite et l’un à ta gauche, dans ton royaume. Et Jésus répondit : Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi je vais boire ? Ils lui disent : Nous le pouvons. Il leur dit : Vous boirez bien ma coupe ; mais quant à s’asseoir à ma droite et à ma gauche, il ne m’appartient pas de le donner, sinon à ceux pour qui cela est préparé par mon Père » (Mat. 20. 20 à 23).

Jean et Jacques sont ambitieux. Ils avaient compris que Jésus allait être le roi, alors ils voulaient être aux meilleures places à sa droite et à sa gauche. Or Jésus a pris, Lui, la dernière place. Il est né dans une étable, il n’avait pas une seule pièce de monnaie, et sur la croix, on lui a pris la seule chose qu’Il avait : sa robe. Nous devons L’imiter dans son caractère d’humilité. Jean l’a appris plus tard.

« Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : Allez nous préparer la pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Il leur répondit : Voici, quand vous arriverez dans la ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il entrera. Et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le logis où je pourrai manger la pâque avec mes disciples ? Et lui vous montrera, à l’étage, une grande salle garnie ; c’est là que vous ferez les préparatifs. Ils allèrent et trouvèrent [tout] comme il leur avait dit ; alors ils préparèrent la pâque » (Luc 22. 8 à 13).

Le Seigneur donne un service à Jean (préparer la Pâque). Il a tout préparé avec Pierre. Il est devenu utile à ses frères. Et en plus, il n’a pas accompli sa tâche « à son idée » mais en demandant comment l’accomplir. Nous aussi nous devons demander au Seigneur comment accomplir ce qu’Il veut pour nous.

« Or l’un de ses disciples, que Jésus aimait, était à table, tout contre le sein de Jésus. Simon Pierre lui fait alors signe de demander qui était celui dont il parlait. Lui, s’étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit : Seigneur, qui est-ce ? » (Jean 13. 23 à 25)

Jean était celui qui était le plus près du Seigneur. Autrefois, il avait voulu être le plus grand mais maintenant il comprend que la meilleure place est d’être près du Seigneur, sur son cœur. Là il peut Lui poser la question qu’il a sur le cœur et entendre la réponse que le Seigneur lui donne. Nous aussi, nous pouvons, en lisant la Bible, être près de Lui, nous entretenir avec Lui, Lui poser nos questions.

« Or, près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, [femme] de Clopas, ainsi que Marie de Magdala » (Jean 19. 25).

La mère du Seigneur Jésus et Jean sont près de Jésus qui est sur la croix. Jésus dit à sa mère : « Voilà ton fils » (v. 26) et à Jean : « Voilà ta mère » (v. 27). Quelle tendresse de la part du Seigneur Jésus, de penser à leur tristesse et de les confier l’un à l’autre pour se consoler !

Jean se nomme cinq fois : « celui que le Seigneur aime ». Est-ce qu’il n’aime que lui ? Non, mais pour parler de lui, il ne voulait pas mettre son nom mais mettre en évidence l’amour de Jésus malgré ce qu’il était.

Le Seigneur est comme un berger qui connaît chacune de ses brebis par nom, il nous aime personnellement, toi et moi.

« Et maintenant, ô dame, je te demande, non pas comme si je t’écrivais un nouveau commandement, mais celui que nous avons eu dès le commencement, que nous nous aimions les uns les autres » (2 Jean 5).

Le message essentiel de Jean dans ses trois épîtres est l’amour. S’aimer les uns les autres est le plus grand commandement que Jean donne encore une fois à la fin de sa vie.

« Moi, Jean, qui suis votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la patience en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus Christ » (Apoc. 1. 9).

Le livre de l’Apocalypse est écrit aussi par Jean. Il est sur une île qui s’appelle Patmos, dans les tribulations et les persécutions. Le Seigneur lui donne d’écrire ce livre prophétique.

Voici un verset que vous pouvez retenir de l’évangile de Jean : « Mais tout cela a été écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20. 31).

La Bible est la lettre de Dieu pour toi. Il n’a pas donné un livre en nombreux volumes mais un seul livre qui nous montre comment avoir la vie éternelle : croire que Jésus est le Fils de Dieu. C’est simple et tout enfant peut faire cela.

« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16).

Christ est le seul chemin pour avoir la vie.