
« Ce qu’il y a d’invisible en lui (en Dieu), c’est-à-dire à la fois sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne au moyen de l’intelligence, d’après les choses créées » Romains 1. 20.
RECONNAÎTRE DIEU DANS LA NATURE
La Bible enseigne que nous, les humains, pouvons reconnaître Dieu dans tout ce qu’Il a créé. Est-ce vraiment le cas ? Pouvons-nous aussi voir le Créateur dans la nature de notre pays ? Oui, c’est possible !
Lors d’une visite, un jeune étudiant nous a raconté comment il a trouvé Dieu et le Seigneur Jésus :
Adolescent, j’aimais observer la nature. Plus tard, j’ai appris le métier de paysagiste et j’ai passé beaucoup de temps dehors. Au fil du temps, je suis devenu de moins en moins capable de comprendre que tout ce que je voyais dans la nature était arrivé tout seul ou par hasard. Je me suis dit : Tout cela est tellement merveilleux et s’assemble parfaitement, il doit y avoir plus. C’est ainsi qu’a débuté ma recherche de Dieu. J’ai commencé à lire la Bible. Dans ce livre, j’ai trouvé Dieu se révélant à moi. Plus tard, j’ai aussi pris conscience que Dieu m’a donné son Fils Jésus-Christ comme le Sauveur, dont j’avais besoin à cause de mes péchés. C’est ainsi que j’ai trouvé la paix avec Dieu. Maintenant, je sais que tout ce qu’il y a de merveilleux dans la création a été créé par un Dieu qui m’aime.
Avez-vous aussi, comme ce jeune étudiant, des questions dans votre cœur ? Alors prenez courage et réfléchissez honnêtement : ce que vous voyez dans la nature serait-il le fruit du hasard ? Commencez à chercher le Dieu Créateur. Vous Le trouverez certainement. Et Il se révélera à vous comme le Sauveur dont vous avez besoin.
D’après Näher zu Dir août 2024
Jésus a dit : «Moi, Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » Jean 10. 9.
PAS DE PORTE DÉROBÉE
Un avocat célèbre, qui avait gagné de nombreux procès, disait souvent : il y a toujours une petite porte dérobée. Le problème, c’est simplement de la trouver. Sur son lit de mort, il a repris la Bible après avoir passé toute sa vie à se moquer de Dieu et de sa Parole. Maintenant, il cherchait une porte dérobée, mais n’en trouvait pas. Il est mort sans pardon de ses péchés et sans espoir pour l’éternité.
Il n’y a pas de porte dérobée vers le paradis. Il n’existe qu’un seul plan de salut de Dieu pour les pécheurs. Ce n’est que par la foi au Sauveur et en confessant sa culpabilité, qu’une personne reçoit le pardon divin. La Bible nous le montre clairement.
Il doit admettre qu’il est coupable devant Dieu. « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3. 23).
Il doit comprendre qu’il ne peut pas se racheter lui-même « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éph. 2. 8 et 9).
Il doit reconnaître que seul Jésus-Christ, le Fils de Dieu, peut le sauver. « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a pas… sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés » (Act. 4. 12).
Mais tout ce qui est nécessaire pour recevoir un salut éternel, c’est de croire au Seigneur Jésus et à son œuvre rédemptrice sur la croix du Calvaire.
D’après Näher zu Dir août 2024
« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la mite et la rouille détruisent, et où les voleurs font effraction et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la mite ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne font pas effraction ni ne dérobent ; car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur » Matthieu 6. 19 à 21.
PASSION POUR LA COLLECTION
On dit que collectionner toutes sortes de choses intéressantes est aussi vieux que l’humanité elle-même. Au début, les gens collectaient principalement ce qui était nécessaire à la vie et aux besoins quotidiens. Dans l’Antiquité, il existait déjà de vastes collections d’objets artisanaux. Pour de nombreuses personnes, l’instinct de collectionner commence dès l’enfance, par exemple lorsque les coquillages et les pierres peuvent être récupérés lors de vacances à la mer. De nos jours, il n’y a presque rien que quelqu’un ne collectionne : des timbres et pièces de monnaie aux œufs-surprises en passant par les boîtes de conserve et les sous-bocks et bien plus encore. Un collectionneur a dit un jour : « Pour nous, collectionneurs, collectionner de bonnes et belles choses est une sorte d’amour de la vie. Collectionner a un effet positif sur les gens. Cela a un effet équilibrant sur l’âme et l’esprit, et vous vous sentez rassasiés ».
Je ne peux m’empêcher de penser aux paroles ci-dessus que Jésus a dites à ses disciples. Collectionner certains objets peut être intéressant, mais cela est éphémère, comme tout ce qui est matériel sur cette terre. Quiconque y met son cœur perdra tout à la fin de sa vie.
Jésus nous dit d’amasser des trésors dans le ciel. La raison, c’est que, par la foi en Lui, nos noms sont écrits dans le ciel (Luc 10. 20). Quiconque dirige ensuite sa vie vers le ciel en obéissant à Jésus-Christ et en agissant par amour pour Lui rassemble pour le ciel. Il ne perdra pas sa collection – parce que ces trésors sont absolument sûrs et seront valorisés par Dieu et récompensés en conséquence.
D’après die gute Saat août 2024
« Élève le jeune garçon selon la règle de sa voie ; même lorsqu’il vieillira, il ne s’en détournera point » Proverbes 22. 6.
LES PARENTS CHRÉTIENS SONT RESPONSABLES D’ÉLEVER LEURS ENFANTS POUR DIEU
Nous croyons que toute l’éducation chrétienne se résume en deux conseils : comptez sur Dieu pour vos enfants, et élevez vos enfants pour Dieu. Le premier sans le second, c’est du laxisme. Le second sans le premier, c’est du légalisme. Les deux ensemble, c’est un christianisme pratique solide.
C’est le privilège de tout parent chrétien de pouvoir compter sur Dieu en toute confiance. Il y a, cependant, dans le gouvernement de Dieu, un lien indissoluble entre le privilège et la responsabilité solennelle quant à l’éducation. Pour un parent chrétien, parler de compter sur Dieu pour le salut de ses enfants et pour leur intégrité morale dans leur carrière future dans ce monde, alors que le devoir de les éduquer est négligé, n’est qu’une illusion misérable.
Nous insistons solennellement sur cela auprès de tous les parents chrétiens, mais spécialement auprès de ceux qui vivent le début de cette relation. Il y a grand danger d’éluder ce devoir envers nos enfants, ou de le passer à d’autres personnes – ou même de le négliger complètement. Nous le voyons comme une charge ; nous le ressentons comme étant un souci permanent. Mais nous nous apercevrons que les ennuis et le souci, et les peines de cœur résultant de notre négligence quant à notre devoir seront mille fois pires que tout ce qu’implique de l’accomplir.
Pour tous ceux qui aiment vraiment Dieu, il y a une joie profonde à marcher dans le sentier du devoir. Chaque pas dans ce sentier peut toujours compter sur les ressources infinies que nous avons en Dieu quand nous gardons ses commandements. Nous n’avons qu’à puiser, un jour après l’autre, une heure après l’autre, dans le trésor inépuisable de notre Père, et à y trouver tout ce qui nous est nécessaire, comme grâce, comme sagesse et force morale, pour nous rendre capables de bien réaliser les saints devoirs de notre responsabilité comme parents chrétiens.
D’après the Lord is near janvier 1986 (C.H.M.)
« Il y avait là un homme appelé Zachée : c’était un chef de publicains, et il était riche » Luc 19. 2.
NE PAS REPOUSSER À DEMAIN LA RÉCEPTION DU SALUT PAR CHRIST
Zachée était droit. Dieu veuille que vous aussi soyez droit. Il monta certainement dans l’arbre en pensant : j’espère que personne ne me verra. C’est ce que dit notre cœur jusqu’à ce que nous jouissions de la grâce de Christ. Alors, quand on jouit de l’amour de Dieu, et qu’on connaît son salut, on a envie d’en parler à tout le monde. C’est toujours ainsi : quand un homme apprend à connaître Christ comme son Sauveur, il veut que tous le sachent autour de lui.
Que s’est-il passé ensuite ? Quand Jésus est arrivé là, Il a levé les yeux et l’a vu. Zachée espérait que personne ne le verrait ; il cherchait à voir Jésus, et il fut répondu à son souhait : Jésus leva les yeux et le vit. Quel bonheur pour cet homme ! Jésus a aussi les yeux sur vous. Il lui a dit : « Zachée, descends vite, car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison ». Il savait ce qu’il y avait dans le cœur de Zachée. Il sait aussi ce qu’il y a dans votre cœur. Il sait exactement de quoi vous avez besoin, ce que vous désirez. Il sait que vous avez besoin de lui. Voulez-vous être à Lui ? Voulez-vous être lavé dans son sang ? Alors vous traverserez la foule pour aller à Lui.
« Il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison ». Quelle parole ! Il veut que votre cœur soit rempli de la connaissance de sa grâce, et qu’Il demeure dans votre maison.
Et que fit Zachée ? « Vite, il descendit et le reçut avec joie ». Ne tardez pas. N’attendez pas à demain. Ne dites pas : Je vais y réfléchir. Mon ami, le Seigneur dit : Aujourd’hui.
D’après the Lord is near janvier 1986
« Et la maison, quand on la bâtit, fut bâtie de pierre entièrement préparée avant d’être transportée ; et on n’entendit ni marteaux, ni hache, aucun instrument de fer, dans la maison, quand on la bâtit » 1 Rois 6. 7.
ÊTRE SOIGNEUX POUR ÉDIFIER LA MAISON SPIRITUELLE
Alors que ce verset se rapporte au temple construit par Salomon, on peut aussi l’appliquer à la maison de Dieu qui se construit aujourd’hui par l’Esprit. L’apôtre Paul déclare que nous sommes l’édifice de Dieu (1 Cor. 3. 9).
Comme le temple de Salomon, dont les fondements étaient bâtis entièrement de pierre, la maison du Dieu vivant est bâtie sur un fondement de roc solide, Jésus Christ. Il est aussi la « maîtresse pierre du coin », et notre union avec Lui nous fait être des « pierres vivantes », les pierres de sa maison spirituelle (1 Pier. 2. 5 à 7).
Dans le temple de Salomon, chaque pierre ajoutée à l’édifice était « entièrement préparée ». Quand notre Seigneur nous a trouvés, nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés, et inutiles. Mais notre Seigneur, par sa mort sur la croix, a accompli une œuvre parfaite et définitive en faveur de ceux qui croient. Étant son ouvrage, quand nous sommes attirés par Lui pour prendre notre place de pierres vivantes, nous avons la forme désirée.
C’était le désir de Dieu que l’on n’entende « ni marteaux, ni hache, aucun instrument de fer, dans la maison, quand on la bâtit ». Malheureusement, aujourd’hui, les soins des apôtres ne sont pas toujours présents dans la préparation des pierres vivantes pour qu’elles trouvent leur place dans la maison de Dieu. Trop souvent, la nouvelle pierre est coupée, ciselée, et martelée après avoir été amenée à sa place, au lieu de l’être avant. La propre-justice doit être combattue ; le péché doit être jugé, la mort doit intervenir avant que nous puissions prendre notre place comme adorateurs du Dieu vivant. Aujourd’hui une foi légère fait entrer trop de pierres non prêtes dans le temple, même avant qu’elles aient la vie de Christ. Il en résulte que les outils des hommes ou les œuvres de la chair sont entendus là où seuls devraient être entendues la voix des pierres vivantes adorant le Père en esprit et en vérité.
D’après the Lord is near janvier 1986
« Réconcilie-toi avec lui, je te prie, et sois en paix : ainsi le bonheur t’arrivera. Reçois l’instruction de sa bouche, et mets ses paroles dans ton cœur » Job 22. 21 et 22.
COMMENT GÉRER NOS ÉPREUVES
C’est un bon conseil donné par Éliphaz, l’un des amis de Job, à ce patriarche profondément affligé par le Dieu dont il ne pouvait pas comprendre les voies. Il est malheureux que Éliphaz lui-même les comprenne même encore moins que Job.
Une des traductions du verset 21 est : Rapproche-toi de Dieu et sois en paix. Le même bon conseil est donné par le psalmiste quand il dit : « Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu » (Ps. 46. 10). Personne ne niera que nous avons souvent des épreuves dans lesquelles le calme et la tranquillité ne sont pas facilement conservés.
Nous apprenons de Job comment Dieu peut calmer notre agitation en s’adressant à nous directement, même sans un médiateur. Quand les hommes eurent épuisé leur sagesse, Dieu Lui-même parla à Job depuis le tourbillon, démontrant sa gloire, sa sagesse et sa puissance. Puis il agit avec Job selon les richesses de sa grâce. Le résultat fut que Job put prier pour ses amis, puisque ses afflictions furent changées en une nouvelle bénédiction. Maintenant Job connaissait son Dieu.
Aujourd’hui, après que Christ soit venu et ait marché sur la terre, montrant qui est Dieu, et réconciliant les hommes avec Lui-même, personne n’a besoin de découvrir Dieu comme le fit Job. Jésus Christ a fait la paix par le sang de sa croix. « Par ceci nous avons connu l’amour ; c’est que lui a laissé sa vie pour nous » (1 Jean 3. 16). C’est ainsi que nous sommes réconciliés avec Dieu. Pour être en relation avec Lui maintenant, nous devons d’abord faire demi-tour, et retourner à la croix, où Dieu a été pleinement révélé en Christ.
D’après the Lord is near janvier 1986
« L’ange leur dit (aux bergers) : … je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie, qui sera pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » Luc 2. 10 et 11.
LAISSER DIEU DIRIGER NOTRE VIE
Luc 2 n’est pas seulement un récit pour le temps de Noël ; c’est l’Écriture. Comme faisant partie de la Parole de Dieu, il a quelque chose à nous dire chaque jour. Il y a d’abord la leçon du contexte.
César Auguste régnait de manière suprême sur le monde, d’une main de fer. Son décret, faire un recensement, constituait une obligation pour tout le monde. Quel pouvoir ! Quelle autorité ! Mais qui était réellement l’autorité sur toute la situation ? César ? Pas du tout ! Le puissant César n’était qu’un pion dans la main du Dieu tout-puissant.
Michée avait prédit que le Messie naîtrait à Bethléhem de Juda. Mais Marie vivait dans la ville de Nazareth, en Galilée. Pour Marie, dans sa condition, voyager sur des routes rudes sur environ 150 kilomètres semblait difficilement possible. Mais Dieu fit agir César et le monde, pour que cela arrive, et le Messie naquit au moment prévu – à Bethléhem !
Il y a là certainement une application pour aujourd’hui. Les dirigeants du monde peuvent paraître tout manipuler, mais Dieu garde toujours le contrôle final. Son plan pour préparer l’état du monde pour le retour de Christ se déroule selon sa volonté. Ses plans pour notre vie sont aussi réalisés selon son propos. Il se peut que nous ne comprenions pas plus ses actions avec nous que Marie et Joseph ne comprirent pourquoi Dieu permettait des difficultés pour eux, comme le fait qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie, ou leur fuite de nuit vers l’Égypte.
Notez qu’il n’est pas mentionné que Marie ou Joseph se soit jamais plaint des voies de Dieu ou y ait résisté. Ils se soumirent humblement à la direction de Dieu dans toutes leurs circonstances. Qu’en est-il de nous ?
D’après the Lord is near janvier 1986
« En voici pour vous le signe : vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche » Luc 2. 12.
LES CHRÉTIENS DOIVENT MONTRER CHRIST DANS LEUR VIE
Nous oublions quelquefois que Luc 2 est plus que le récit de Noël. Comme étant la Parole de Dieu, ce chapitre nous enseigne la leçon du signe : le signe que Dieu a visité son peuple, et que le Seigneur qui était venu, était « un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. C’est véritablement quelque chose d’unique ! Pourquoi pas du tonnerre et des éclairs ? Ou un grand tremblement de terre ? Ou au moins un halo autour de l’Enfant ? Parce que le signe lui-même apportait la bonne nouvelle : Dieu s’était fait Homme ! Le Fils éternel de Dieu, Celui qui avait créé l’univers, dépouillé par Lui-même de ses manifestations extérieures de gloire et de majesté, avait pris la forme humaine de naître comme un petit enfant humain. Il vint de la plus haute gloire des cieux à la condition la plus basse sur la terre – emmailloté comme un enfant de paysan et placé dans la mangeoire pour les animaux. Le signe, non seulement authentifiait le message de Dieu, mais prouvait la profondeur et l’ampleur de l’amour de Dieu pour l’humanité.
Quel est le signe que Dieu donne maintenant pour authentifier son message de bonnes nouvelles et pour donner la preuve de son amour continuel pour les hommes ? Ce ne sont pas des déploiements fantastiques dans les cieux, ou de grands miracles sur la terre. Non, le signe, aujourd’hui, est le même que ce qu’il était alors – la vie du Seigneur Jésus dans les conditions ordinaires. Christ vit en chaque chrétien. Nos corps sont comme ces maillots d’enfant. Plus nous, chrétiens, devenons humbles et abaissés, plus la vie et l’amour du Sauveur peuvent être vues en nous. C’est le moyen que Dieu a choisi pour que la Personne de son Fils soit vue dans le monde aujourd’hui. Votre vie est-elle un signe qui révèle et prouve l’amour de Dieu ?
D’après the Lord is near janvier 1986
« Et Melchisédec, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin (or il était sacrificateur du Dieu Très-haut) ; et il le bénit, et dit : béni soit Abram, de par le Dieu Très-haut, possesseur des cieux et de la terre ! Et béni soit le Dieu Très-haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains » Genèse 14. 18 à 20.
LE RÔLE PLEIN DE GRÂCE DE MELCHISÉDEC
Le ministère de ce tout premier sacrificateur dont nous parle la Parole était un heureux ministère de bénédiction. Dieu désire encore que ses ministres œuvrent dans un tel ministère de bénédiction. Comment cela doit-il se faire ? Melchisédec, un très beau type de Christ selon l’épître aux Hébreux, nous donne quelques indications. Fatigué, sans aucun doute, par une marche de plusieurs jours et de plusieurs kilomètres dans la poursuite de l’ennemi, Abram retournait chez lui après avoir délivré son neveu Lot des rois qui l’avaient capturé. Dieu avait donné une victoire remarquable. Mais maintenant un nouveau danger se présentait dans la personne du roi de Sodome – un type de Satan, qui nous tente encore par ses offres de biens en échange des âmes.
Melchisédec apporta de la nourriture et du rafraîchissement à Abram et à ses combattants fatigués. Soyons aussi toujours prêts à présenter Christ, le pain de vie et le meilleur vin, la joie véritable, aux gens que nous rencontrons, affamés et assoiffés. Souvent aussi, répondre à leurs besoins matériels, cela donnera une entrée pour répondre aux besoins de leur âme. N’oublions pas cela.
Mais la bénédiction véritable vient de ce que l’on connaît le nom du Seigneur. Quelles merveilles, à son sujet, nous sont révélées dans ses noms et ses titres, Lui qui nous a appelés hors des ténèbres, vers sa merveilleuse lumière ! Présenter cela, dans une attitude d’adoration et de louange à Dieu sera une bénédiction pour ceux avec qui nous sommes en contact. Se rappeler que l’Éternel était « le Dieu Très-haut, possesseur des cieux et de la terre » a été en bénédiction à Abram, le protégeant de la tentation et le maintenant dans le sentier de la foi.
D’après the Lord is near janvier 1986
« Car il attire les gouttes d’eau : des vapeurs qu’il forme elles distillent la pluie, que les nuages font couler ; ils tombent en gouttes sur les hommes, abondamment » Job 36. 27 et 28.
LES BÉNÉDICTIONS DE LA PAROLE DE DIEU
Un Père plein de grâce fait profiter ses créatures de sa grande bonté, de manière merveilleuse, avec sagesse. La pluie elle-même, qui tombe sur les croyants comme sur les incrédules, est un miracle étonnant, même si nous y pensons peu de cette manière. C’est Dieu qui forme la vapeur en attirant l’eau des océans, des lacs, et des rivières, par un processus qu’Il a Lui-même conçu. Et les nuages de vapeur sont déplacés par les vents, pour qu’ils distribuent l’humidité où Dieu le veut.
Mais quand vient le temps, et que la vapeur est de nouveau transformée en eau, prête à tomber sur une terre altérée, comment le principe de la gravité ne cause-t-elle pas un déluge comme une chute d’eau ? Parce que Dieu a prévu un autre moyen miraculeux de former en petites gouttes les immenses réserves d’eau des nuages, de sorte que personne ne soit écrasé sous le poids de l’eau comme un fleuve, mais que l’eau nécessaire tombe doucement sur l’homme et sur la terre assoiffée.
Il en est de même des bénédictions de la Parole de Dieu dont nous sommes arrosés. Trop pourrait nous écraser, car la Parole est tellement puissante qu’elle jugera finalement le monde entier en un jour à venir. Mais pendant ce jour de la grâce, qu’il est bon pour nous de boire abondamment dans la Parole de Dieu, vivante et rafraîchissante, comme Il nous la donne en portions pour notre encouragement. Si nous apprenons seulement un peu ici, un peu là, la bénédiction croîtra, et notre âme prospérera comme une terre fraîche et verdoyante sous les pluies du ciel.
D’après the Lord is near janvier 1986
« Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » Romains 8. 28.
FAIRE ENTIÈREMENT CONFIANCE À DIEU POUR NOS CIRCONSTANCES
Tout au long de la Parole de Dieu il est insisté sur l’obéissance. Dieu n’est pas un Père exigeant ou déraisonnable qui exige l’obéissance comme s’Il trouvait son plaisir à dominer sur d’autres. Non, ce n’est pas cela. Il agit ainsi parce que, dans son essence même Il est amour. Il souhaite voir les siens vraiment heureux. Il connaît notre nature, et Il sait ce qui contribuera le mieux pour notre bien présent et éternel.
Lui seul a la sagesse divine pour discerner les résultats temporels et éternels de toutes choses. Lui seul sait ce qui arrivera dans le futur immédiat et dans le futur plus éloigné. Et parce qu’Il sait ces choses et que sa nature elle-même est amour – un amour qui désire la bénédiction la plus riche pour ses enfants – Il a préparé un plan pour chacun d’eux. Lui seul est capable de former un tel plan avec une certitude sans faille, et Lui seul est capable de conseiller, de guider, et de nous diriger afin que nous ne passions pas à côté. Mais c’est seulement quand nous marchons en Lui obéissant qu’Il peut diriger nos pas dans le bon chemin.
Le sentier de l’obéissance de cœur, en conséquence, est le sentier de la plus grande bénédiction pour notre âme. C’est le sentier où, en tout temps, nous pouvons avoir une heureuse communion avec Lui, dans la conscience heureuse de son amour infini envers nous, et dans l’assurance heureuse qu’Il fait travailler toutes choses pour notre bien.
David était dans des circonstances éprouvantes, dans une contrée sèche et assoiffée où il se cachait de Saül. Ce roi désobéissant était sorti avec son armée, décidé à tuer David. Bien que David n’ait pas su comment Dieu le délivrerait, il pouvait s’en remettre à Lui en pleine confiance, afin qu’Il l’aide dans tout ce qui pourrait se présenter, et qu’Il le conduise pas à pas.
D’après the Lord is near janvier 1986
« Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui dévorer » 1 Pierre 5. 8.
TOUJOURS RESTER SUR SES GARDES CONTRE SATAN
Satan veut interposer le monde entre votre âme et Christ – plus ou moins, et sous une forme quelconque. Si vous saviez comme il en faut peu pour cela, vous seriez effrayé. Ce n’est pas par ce qui est visible ou honteux ; cela, c’est la suite, non pas le début du mal. Ce n’est pas par quelque chose de brillant qu’il cherche à vous ruiner, mais dans des bagatelles – qui ne choqueraient ou ne toucheraient personne. Mais elles sont le poison pour ruiner votre témoignage et vous détacher de Christ. Vous demandez-vous quels sont ces symptômes alarmants ? La question elle-même montre le caractère d’opium actif de Satan.
Vous êtes infecté par l’esprit du monde. Il y a un poids mort, une retenue, un manque de puissance, qui se révèle dans les réunions, aussi visible que si votre cœur était mis à nu et ses pensées lues à livre ouvert.
Une forme de piété sans puissance se voit parmi vous, autant que dans la chrétienté en général. Plus vous vous mêlerez au monde, plus vous descendrez à son niveau. Et alors, votre position privilégiée, au lieu de vous protéger, vous exposera à une condamnation plus sévère. Il faut que ce soit Christ ou le monde – ce ne peut pas être Christ et le monde. La grâce de Dieu vous attirant hors du monde dans votre ignorance est une chose, mais Dieu ne permettra jamais que vous méprisiez sa grâce quand vous avez été séparé du monde.
Souvenez-vous que vous prenez la place et prétendez au privilège de quelqu’un dont les yeux ont été ouverts ; et si, d’une part, c’est infiniment béni, d’autre part, c’est la position la plus terrible pour un être humain. Ce serait être au repas de noces sans avoir la robe de noces.
D’après the Lord is near janvier (J.N.D.)
« Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » Jean 14. 3.
LE SEIGNEUR JÉSUS VA VENIR PRENDRE LES SIENS AUPRÈS DE LUI
Paroles merveilleuses pour ceux qui étaient peu préparés à recevoir une telle révélation ! Le Seigneur avait déjà parlé à ses disciples de sa venue avec une grande gloire (Mat. 24. 30) – de sa venue à la fin de la grande tribulation. Ils connaissaient quelque chose de cela d’après l’Ancien Testament. Il avait été enseigné à Israël d’attendre leur Messie de cette manière, venant les délivrer de leurs ennemis, et les bénissant sur la terre.
Mais la parabole des dix vierges (Mat. 25. 1 à 13) devait leur être difficile à comprendre. Que signifiait le fait que l’Époux vienne et que les cinq vierges sages aillent avec Lui aux noces ? Nous savons maintenant quelle précieuse image cela est de l’enlèvement de l’Église à la venue du Seigneur pour elle ; mais pour les disciples cela devait paraître vraiment étrange.
Alors, quand leur Seigneur bien-aimé est près de leur être retiré et d’être crucifié, Il leur parle clairement, avec simplicité, du fait qu’Il va partir pour leur préparer une place, et de son retour pour les recevoir auprès de Lui, afin qu’ils puissent partager avec Lui la place qu’Il va leur préparer.
Par son passage par les souffrances de la mort sur la croix du Calvaire, par sa mort et sa résurrection, Il a préparé cette place pour nous, une place dans la maison de son Père, où il y a plusieurs demeures – où il y a de la place pour tous ceux qui recevront le bienheureux Fils de Dieu au jour de son rejet. Nous pouvons continuellement attendre l’accomplissement de sa fidèle promesse : Je reviendrai.
D’après the Lord is near février 1986 (L.M.G.)