
« À cause de ton nom, ô Éternel ! tu me pardonneras mon iniquité ; car elle est grande » Psaume 25. 11.
LETTRE D’UNE PRISON MEXICAINE
Un jour, j’ai remarqué dans la poubelle un petit livret intitulé « Une lettre pour vous ». Par curiosité je l’ai repêché. Quand je l’ai ouvert, j’ai fait une grimace : le premier titre était : « Jugement et châtiment ». J’ai commencé à lire : « Dieu connaît tout le mal que vous avez fait. Il prend en compte non seulement les actions, mais aussi les mauvaises pensées. À cause de certains de vos péchés, vous avez été condamné à la prison ». Mes yeux se sont remplis de larmes. J’ai ressenti une peur inexplicable, car tout dans cette brochure était vrai. À partir de ce jour, enfermé dans ma cellule de prison, j’ai commencé à réfléchir à ma vie. J’en suis arrivé à la conclusion choquante que je n’avais jamais fait de bien à personne. Et puis je me suis posé la question : Dieu pardonnera-t-il même au plus grand pécheur ? Parce que je me considérais comme un pécheur. J’avais été jugé pour fraude, et pour ce crime j’avais perdu mes amis, mes connaissances et tout. J’étais sur le point de me suicider.
Mais depuis que j’ai reçu cette « lettre », je la lis jour et nuit. J’ai été particulièrement impressionné par les paroles de la Bible qui y sont citées. Dieu est bon et je suis très mauvais. Je me sentais indigne, simplement en prononçant son nom. Ma femme, qui me rend visite régulièrement, a également lu cette brochure. Et un jour, nous avons tous deux demandé à Dieu de nous pardonner nos péchés. Maintenant, nous lisons la Bible pour en apprendre davantage sur Dieu et sur l’Évangile.
D’après die gute Saat août 2024
« La vérité est en Jésus » Éphésiens 4. 21.
« (Jésus lui dit) : Va dans ta maison, auprès des tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, et [comment] il a usé de miséricorde à ton égard » (Marc 5. 19).
LE « CHRÉTIEN » DU BANGLADESH
En 1969, j’avais 17 ans. Mon père était imam et descendait d’un peuple qui s’est déplacé de ce qui est aujourd’hui l’Afghanistan au Bangladesh et y a introduit l’Islam. J’ai fréquenté une école islamique et j’ai posé à plusieurs reprises à mes professeurs des questions critiques sur la relation de l’homme avec Dieu. Mais ils ne pouvaient pas me répondre, et cela les mettait en colère. Pour se moquer de moi, ils m’appelaient « le chrétien ». Comme je n’avais aucune idée de ce que cela signifiait, je suis allé voir un missionnaire chrétien qui me l’a expliqué. C’est ainsi que j’ai appris qui est Jésus et ce qu’il a fait pour nous, les humains. Peu de temps après, je me suis converti et j‘ai accepté Jésus comme mon Sauveur et Seigneur par la foi.
À la maison, j’ai tout raconté à mon père. Il m’a immédiatement jeté dehors, sans même me laisser le temps d’aller chercher quelques vêtements. J’ai été rejeté et déshérité par ma famille. Complètement sans le sou, je suis allé à Dhaka, la capitale, et j’ai vécu dans la rue. Après environ trois ans, j’ai rencontré un autre missionnaire. Il m’a invité à lire la Bible avec lui et m’a finalement accueilli pendant neuf mois pour m’enseigner la foi chrétienne.
À la fin de cette période bénie, il m’a recommandé de retourner dans mon pays natal et d’y répandre l’Évangile de Jésus-Christ. Je suis donc retourné vers le nord et j’ai trouvé un groupe de chrétiens composé principalement de personnes qui avaient été expulsées d’autres régions du pays par les Bengalis. Même si j’étais moi-même bengali et le seul d’entre eux à être d’origine musulmane, ils m’ont accueilli. Là, j’ai fondé un groupe d’étude biblique qui se réunissait tous les jours à 6 heures du matin.
Dans le groupe de chrétiens avec lequel j’étais associé depuis quelque temps, il y avait un missionnaire zélé. Un jour, il est venu me voir et m’a dit : J’ai ici six jeunes hommes qui viennent de votre village. Vous êtes musulman et souhaitez enseigner quelque chose sur la foi chrétienne. Aucun de nous ne comprend les musulmans aussi bien que vous, et en plus, vous parlez leur langue. S’il vous plaît, parlez-leur pour voir s’ils sont sérieux ou non. Je dois ajouter ici que même si les chrétiens locaux étaient certainement désireux de convertir les musulmans à la foi chrétienne, ils étaient encore très sceptiques à leur sujet.
J’ai donc parlé à ces jeunes hommes et j’ai été heureux de voir qu’ils connaissaient déjà Jésus. Ils avaient lu quelques livres chrétiens et en étaient venus à croire en Lui. En lisant la Bible avec eux, j’ai essayé de renforcer leur foi et j’ai conclu en disant : Je vois que Jésus est dans vos cœurs. Mais une fois rentrés chez vous, vous feriez mieux de ne dire à personne que vous êtes chrétiens. Vos parents et voisins devraient constater par eux-mêmes que votre vie a changé. Seulement quand ils commenceront à vous poser des questions, parlez-leur de Jésus !
Après leur départ, le missionnaire m’a demandé comment s’était déroulée la conversation. Il était déçu et n’appréciait pas les conseils que j’avais donnés aux jeunes. Mais quatre semaines plus tard, l’un d’eux est revenu. Il était accompagné de 15 dénommés sages de son village et m’a dit : ces hommes veulent aussi devenir des disciples de Jésus. Bientôt, ils sont venus avec d’autres personnes et, au cours des huit années suivantes, des centaines de personnes de la région sont venues étudier la Bible avec moi pour mieux connaître le Seigneur Jésus.
D’après die gute Saat août 2024
« Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement » Hébreux 9. 27.
« Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » Romains 6. 23.
EST-CE QU’ON NE MEURT QU’UNE FOIS ?
C’est une évidence : l’homme naît, vit un certain temps puis meurt. Les causes de décès sont variées : vieillesse, maladie, accident ou encore violence. La Bible va au fond des choses et nomme la véritable cause de la mort : le péché : « La mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché » (Rom. 5. 12). C’est le point de vue de Dieu.
Mais la Bible enseigne aussi que tous les morts ressusciteront – pas en même temps et pas avec le même résultat, mais en deux groupes :
Ceux qui croient que Jésus-Christ est mort pour expier leurs péchés sont libérés de leur culpabilité par la grâce de Dieu. Ils ne seront plus jugés. Ils seront ressuscités au retour de Jésus. Leur âme et leur esprit recevront à nouveau un corps, un nouveau corps spirituel. Puis Jésus les prendra au ciel, où ils seront avec Lui pour toujours (1 Thess. 4. 16 et 17 ; 1 Cor. 15. 44).
Les incroyants, en revanche, seront ressuscités plus tard. Ils devront alors comparaître devant Dieu pour être jugés. Aucun d’entre eux n’aura quoi que ce soit à dire pour sa défense. Tous seront condamnés à être éternellement séparés de Dieu : « Ceci c’est la seconde mort, l’étang de feu… où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas » (Apoc. 20. 14 ; Marc 9. 48).
Tournez-vous vers Dieu avec vos péchés aujourd’hui – demain, il sera peut-être trop tard pour l’éternité !
D’après il buon Seme juillet 2024
« J’ai prié pour cet enfant, et l’Éternel m’a accordé la demande que je lui ai faite » 1 Samuel 1. 27.
« Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours » Ecclésiaste 11. 1.
PRIER POUR UN ENFANT ET SA MÈRE
Faith Slate, âgée de 23 ans, partit enseigner en Afrique de l’Ouest. Pendant ses vacances, avec son sac au dos, elle visita quelques villages isolés, en compagnie de Maddie, une missionnaire plus âgée. Tout en présentant l’évangile, les deux chrétiennes offraient aussi de l’assistance médicale.
Un jour, Faith remarqua dans la foule une femme avec son enfant malade dans les bras. C’était une musulmane nomade du Nord, qui avait parcouru 40 kilomètres à pied pour arriver au village. Maddie donna un médicament à l’enfant, puis le mit dans les bras de Faith, qui s’exclama :
– Mais, que dois-je faire ?
– Avant tout, répondit Maddie, prie à haute voix, puis essaie de lui faire boire un peu de lait.
Faith commença à prier de tout son cœur, et… le petit malade réussit à boire ! La mère fit un grand sourire et retourna à son village.
Faith retourna aux États-Unis, mais repensait à cette femme et à son enfant, et priait pour eux.
Dix ans plus tard, Faith retourna en Afrique et, avec son mari, visita les mêmes villages isolés. Au cours de leur itinéraire, ils rencontrèrent un groupe d’adolescents qui les conduisirent aux familles de leur village. À peine arrivés, Faith reconnut tout à coup le sourire radieux de la femme dont elle avait soigné l’enfant. Son fils, l’enfant pour lequel elle avait prié, était maintenant un garçon de 15 ans.
Deux ans plus tard, ce jeune homme et son frère aîné furent parmi les premiers chrétiens baptisés de ce peuple nomade. Ensuite, sa mère aussi arriva à la foi au Seigneur Jésus Christ. On compte maintenant de nombreux chrétiens au milieu de ce peuple.
D’après The Lord is near novembre 1985
« Ceux qui ont bien servi acquièrent une bonne maturité pour eux-mêmes et une grande hardiesse dans la foi qui est dans le Christ Jésus » 1 Timothée 3. 13.
SERVIR LE SEIGNEUR AVEC HUMILITÉ
L’œuvre décrite ici est celle des serviteurs – ceux qui servent de manière pratique, pour les besoins matériels de l’assemblée locale. Le Seigneur Jésus, en Luc 16. 10, parle de ces choses matérielles comme « ce qui est très petit », en contraste avec les choses spirituelles, plus importantes. Cependant, ce genre d’œuvre dans l’assemblée, conciergerie, ordre matériel, aide aux personnes âgées, prêt de Bibles et cantiques… est précieux ; c’est une occasion d’aide et de dévouement de foi. Car celui qui est fidèle dans ce qui est petit l’est aussi dans ce qui est grand.
Cela peut conduire à de plus grands services, comme ce fut le cas pour Étienne et Philippe (cf. Act. 6. 5). Étienne, bientôt, rendrait hardiment témoignage au milieu du peuple et devant le concile des Juifs (Act. 6. 8 ; 7. 1 à 60) – et Philippe, plus tard, descendit en Samarie pour prêcher Christ avec une grande puissance et de grands résultats (Act. 8. 6 à 8).
Car la bonne volonté pour faire de petites choses pour l’amour du Seigneur montre que le cœur ne recherche pas de grandes choses pour soi-même, et ce sont ceux-là que le Seigneur recherche pour accomplir son œuvre avec le plus d’efficacité. Ceux qui cherchent à se mettre en avant, à être bien reconnus, ne sont pas préparés pour l’œuvre de Dieu ; quand l’orgueil de l’homme s’y mêle ils ne peuvent pas accomplir l’œuvre de Dieu. Mais Dieu se servira de celui qui reste humble et ne cherche pas à se mettre en avant. Soyons heureux de nous contenter de faire des choses humbles pour le Seigneur, car Il en tient compte.
D’après The Lord is near novembre 1985 (L.M.G.)
« Or je vous exhorte, frères, à supporter la parole d’exhortation, car ce n’est qu’en peu de mots que je vous ai écrit » Hébreux 13. 22.
LES BIENFAITS D’UNE LETTRE ENVOYÉE À BON ESCIENT
Plus d’un disciple du Seigneur s’est rendu compte qu’il avait autant besoin de la direction et de l’aide du Seigneur pour écrire une lettre que pour prêcher.
Plus d’un enfant de Dieu solitaire serait bien encouragé par une lettre avec quelques paroles d’édification concernant le Seigneur et les siens. Le nom de Jésus n’est-il pas précieux pour eux ? Et ne seraient-ils pas réconfortés par quelque chose que vous avez écrit à son sujet ? Pensez à ces épîtres écrites par l’apôtre Paul, alors qu’il était en prison. Dans son cas, elles étaient divinement inspirées, et quels conseils, quel réconfort, et quelle bénédiction ces lettres apportèrent à ceux qu’il n’aurait pas pu atteindre autrement. Puisse le Seigneur nous rendre capables d’employer ces occasions pour sa gloire.
Nous désirons aussi attirer l’attention sur l’appel personnel qui peut être fait par une lettre à quelqu’un qui n’est pas sauvé. Beaucoup ont été gagnés de cette manière, et beaucoup pourraient l’être encore. Que le Seigneur nous donne de nous attendre à Lui en cela, afin que nous sachions écrire au bon moment, avec le message qui convient.
Des moniteurs d’école du dimanche ont trouvé qu’une lettre envoyée à un élève malade, ou qui s’est tenu à l’écart, a donné l’occasion de présenter l’évangile de manière opportune. Une lettre envoyée occasionnellement peut remettre aussi un enseignant en relation avec d’anciens élèves qui n’étaient pas sauvés en quittant l’école, et permettre de leur rappeler le message négligé jusque-là.
D’après The Lord is near novembre 1985
« Ayant l’apparence de la piété, mais ayant renié sa puissance » 2 Timothée 3. 5.
LE CAS TERRIBLE DE JUDAS
Judas était-il un vrai croyant ? Non, il ne l’était pas. Il était un disciple, c’est-à-dire qu’il suivait Christ – mais pas un véritable disciple, car alors il aurait persévéré dans la parole de Christ. Pour quel motif en fut-il ainsi, cela ne nous est pas dit, mais il nous est toutefois montré clairement que, depuis le début, il n’avait « ni part ni portion » en cela.
Étant avec les disciples, Judas fut choisi par le Seigneur pour être un apôtre, et ainsi il lui fut donné, avec les autres, de la puissance pour accomplir des miracles et faire sortir des démons en son nom. Tout cela, cependant, était tout à fait possible sans être « né de Dieu » (comme notre Seigneur prit des hommes sur la base de leur profession de foi) – et c’était simplement officiel, c’est-à-dire en relation avec la place où il était, non pas avec l’état de son cœur envers Dieu.
Les affirmations suivantes sont faites à son égard par Celui « qui sonde les reins et les cœurs » ; et la conclusion, c’est qu’il était :
– un incroyant (Jean 6. 64).
– un diable (Jean 6. 70).
– un voleur (Jean 12. 6).
– impur (Jean 13. 10 et 11).
– le fils de perdition (Jean 17. 12).
– le traître (Mat. 26. 48).
En Actes 1. 25, sa chute est montrée comme étant, non pas comme celle de Pierre « tombant dans le péché » par manque de vigilance, d’où la grâce du Seigneur restaure, non pas comme manquant de la grâce, qui est un risque pour tous les chrétiens qui retournent à l’esclavage de la Loi – mais comme se détachant, ou apostasiant, d’une place ou d’une position de lumière et de privilège dans laquelle nous avons pu entrer dans la profession chrétienne. Il est nécessaire que nous distinguions soigneusement le fait d’être dans la sphère du christianisme – et en avoir la puissance en nous. Hélas, combien nombreux, maintenant comme autrefois, se contentent de la première « ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la puissance ».
D’après The Lord is near novembre 1985
« Paix aux frères, et amour, avec la foi, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ ! Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ en pureté ! » Éphésiens 6. 23 et 24.
LA PAROLE ET LA PRIÈRE NOUS PROTÈGENT DU MONDE
Il est intéressant de comparer les phrases du début et de la fin de l’épître de Paul aux Éphésiens. Bien que tout soit donné par inspiration divine, la douce affection humaine de l’apôtre et son amour fraternel pour les croyants apparaissent bien lorsqu’il les recommande à l’amour et à la grâce du Père et du Fils.
L’apôtre, après avoir déployé les vérités merveilleuses des mystères des conseils de Dieu, insiste sur une pensée d’importance pratique, en ajoutant l’expression « en pureté » à ses paroles d’adieu aux saints. Il va sans dire qu’il ne se réfère pas à l’incorruptibilité du corps glorifié que nous recevrons, ni à l’héritage céleste mentionné en 1 Pierre 1. 6. Paul insiste plutôt sur la nécessité d’une sincérité réelle dans la doctrine et la pratique.
Cela doit toujours être joint à notre amour pour le Sauveur aussi bien qu’à notre attachement intelligent à la vérité de Dieu. Aucun de nous n’est à l’abri des influences corruptrices du monde. Sous diverses formes, elles ont atteint des chrétiens dans leur vie personnelle aussi bien que dans leur témoignage collectif au cours des années. Nous serons influencés par elles toutes les fois que nous ne veillons pas et que nous nous distançons du Seigneur. La prière et la lecture quotidiennes de la Parole sont notre seule sauvegarde contre les influences de corruption du monde autour de nous.
D’après The Lord is near novembre 1985
« Le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père, le voici : visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, se conserver pur du monde » Jacques 1. 27.
LE BIENFAIT D’UNE VISITE À UNE PERSONNE ISOLÉE
Je vous remercie tellement d’être venu me voir. Votre visite m’a beaucoup réconfortée. Vous êtes le seul qui vienne et me parle de Jésus.
Ces paroles furent prononcées par une dame âgée à qui j’avais rendu visite un après-midi. Elles m’encouragèrent à ce moment-là, et je sentis quel privilège c’était de pouvoir dire quelques mots à une croyante isolée.
Quelquefois ceux qui ont la possibilité d’assister à toutes les réunions se rendent peu compte quel plaisir une visite peut faire à ceux qui n’ont pas ce privilège.
Plus d’un chrétien âgé doit rester assis pendant des heures, et certains ne sont plus capables de lire. On ne peut pas s’étonner qu’ils s’occupent d’eux-mêmes et de leurs circonstances et, n’ayant plus les yeux fixés sur Christ, se sentent découragés, et ne peuvent plus rendre témoignage autour d’eux.
Essayons d’être en aide à ces personnes âgées en les encourageant à briller pour Jésus là où elles sont. Il les a placées là. Certains semblent penser qu’ils ne peuvent rien faire pour le Sauveur, mais Lui remarque certainement s’ils supportent patiemment leur position et sont heureux et satisfaits.
Beaucoup d’entre nous avons peu de temps pour faire des visites, étant occupés toute la journée, avec seulement les soirées et les week-ends libres. N’en faisons pas une excuse, cependant, pour ne pas servir le Seigneur ainsi. Un sourire et quelques mots concernant le Sauveur, ou un ou deux versets de la Bible feront quelquefois plus de bien qu’une longue visite. Il est écrit de notre Maître : « Christ n’a pas cherché à plaire à lui-même » (Rom. 15. 3). En pensant à cela, nous serons certainement prêts à nous oublier nous-mêmes pour faire plaisir à d’autres.
D’après The Lord is near novembre 1985
« Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l’iniquité et passant par-dessus la transgression du reste de son héritage ? » Michée 7. 18.
LE MIRACLE DU PARDON DE DIEU
On rapporte que l’un des philosophes grecs a conclu qu’il était inconcevable que le grand Dieu de la création puisse jamais pardonner les hommes pour le mal qu’ils ont fait en violant l’ordre de la création. Il ne fait pas de doute que c’est là de la saine philosophie, car la rébellion contre l’ordre de Dieu est un crime terriblement grave. Comment peut-il être pardonné ?
Mais les philosophes oublient trop souvent une chose, c’est que le Dieu de la création est capable d’accomplir ce qui est au-delà de ce que l’intelligence des philosophes conçoit. Qui, en fait, est un Dieu comme le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui peut pardonner d’une manière infiniment merveilleuse ?
Car c’est Dieu qui a décidé, dans sa sagesse et son amour si grands, le moyen précieux et parfait par lequel le péché des coupables peut être pardonné pleinement et avec justice. C’est Lui qui a envoyé son propre Fils, de la place la plus haute d’honneur et de dignité, ici-bas dans un monde de péché et de culpabilité. C’est Dieu qui Lui a donné, à Lui le Seigneur Jésus, d’être le grand porteur du péché sur la croix du Calvaire, quand, seul, Il a souffert l’angoisse inexprimable sous le terrible jugement de ce grand Dieu Lui-même. Et pourtant, dans son amour pur, dans sa parfaite soumission, ce bienheureux Agneau du sacrifice a porté le jugement afin que les coupables puissent être libres.
Dieu se réjouit dans sa bonté, et en même temps sa justice est satisfaite dans le pardon éternel de toute âme qui, par la foi, reçoit son propre Fils bien-aimé.
D’après The Lord is near novembre 1985 (L.M.G.)
« Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’affection miséricordieuse, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience » Colossiens 3. 12.
LA VIE CHRÉTIENNE
La confiance en Dieu et la douceur de l’esprit sont ce qui convient à des croyants. Nous devons montrer toujours plus de cet esprit de Christ, plein d’affection, de douceur et d’humilité. Pour cela, nous devons être proches de Dieu. Marcher ainsi avec Christ, ayant toujours le Seigneur devant nous, a pour effet de nous faire avancer avec révérence, humilité, adoration, tranquillité et bonheur. Quand l’âme est à l’aise avec Dieu, elle n’est pas seulement heureuse en Lui, mais inconsciemment elle fera rayonner ce bonheur. Cette joie en Christ fait disparaître l’anxiété et l’âme ne sera pas troublée par mille choses qui causeraient de l’anxiété à quelqu’un d’autre, parce qu’elle marche avec Dieu à travers ces choses. En quoi que ce soit, nous apportons de la tranquillité d’esprit dans toutes les circonstances en demeurant en Dieu.
Si un homme est ressuscité avec Christ, si sa foi s’est attachée à ce grand fait comme une réalité présente pour son cœur, cela se verra en ce qu’il ne craindra pas tous les changements autour de lui. Il vivra, non pas dans l’apathie et sans but, mais dans l’exercice d’affections et d’énergie vivantes pour le Seigneur. Que je demeure en Christ est bien mis en évidence par la tranquillité. Ma portion pour mon cœur est ailleurs, et non pas dans les choses qui passent de cette scène à mesure que j’avance. Un autre signe que l’on demeure en Christ, c’est la confiance dans l’obéissance.
Cela se joint à la communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ – la communion non seulement dans la joie, mais dans les pensées du Père et du Fils. Le Saint Esprit, un avec le Père et le Fils dans la Trinité bénie, est notre puissance pour entrer dans les affections des choses de Dieu.
D’après The Lord is near novembre 1985 (J.N.D.)
« Puis il (Jésus) leur dit : Allez dans le monde entier, et prêchez l’évangile à toute la création » Marc 16. 15.
PROCLAMER L’ÉVANGILE
L’un des moyens les plus prompts, pour atteindre les âmes, c’est par la page écrite : le traité évangélique. Exact dans son message, et riche de l’exposition de la grâce insondable de Dieu en Christ – le traité offre une occasion d’atteindre les millions de personnes qui n’ont pas encore été touchées par l’évangile.
Êtes-vous conscients que, au cours des dix jours qui suivront votre lecture de ce feuillet, plus d’un million d’âmes seront passées dans l’éternité – la majorité vers l’enfer, sans Christ, sans espoir, perdues pour l’éternité ! – qui n’auront plus jamais l’occasion d’entendre une voix humaine ou de lire une page !
On a fait la remarque que, pendant qu’un missionnaire fait un circuit de dix jours, plus d’un million d’âmes passent dans l’éternité. Cela signifie que nous mesurons rarement la fuite des heures et des jours en termes d’âmes. Et nous mesurons les minutes en argent : combien nous gagnons pendant une heure ou une semaine. Et pendant que nous rions et jouons, mangeons, travaillons, dormons, un torrent d’âmes passent dans l’éternité ! Plus de 80 personnes meurent chaque minute !
Le communisme a eu la vision de la puissance de la presse. La Russie a formé des écrivains, des artistes et des travailleurs, et leur propagande athée a déferlé en une marée de milliards de pages de lecture. Des villages entiers, des villes et des nations ont basculé dans le communisme, alors que les traités évangéliques imprimés dans toute la chrétienté n’ont été qu’une goutte d’eau.
Est-ce que cela ne vous touche pas de lire que, il y a quelques années, les Américains ont dépensé en un an quarante-cinq millions de dollars de plus pour de la nourriture pour les chiens, que ce qu’ils ont donné pour la mission au loin ? Que faisons-nous pour annoncer l’évangile aux millions qui ne le connaissent pas ?
D’après The Lord is near novembre 1985
« L’homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car pour lui elles sont folie ; et il ne peut pas les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement » 1 Corinthiens 2. 14.
DIEU SEUL PEUT FORMER SES SERVITEURS
Il y a une grande différence entre l’éducation humaine et l’éducation divine. La première a pour but le raffinement et l’exaltation de la nature, la dernière commence par la flétrir et l’écarter. Éduquez l’homme naturel autant que vous voulez, mais vous n’en ferez pas un « homme spirituel ». « Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3. 6). Si un homme bien éduqué naturellement voulait rechercher du succès dans le service de Dieu, c’est bien Moïse qui pouvait compter dessus : il était éduqué, instruit, « puissant en paroles et en actions », et cependant il a dû apprendre quelque chose « derrière le désert », ce que les écoles d’Égypte n’avaient jamais pu lui enseigner. L’apôtre Paul apprit plus en Arabie qu’il n’avait jamais appris aux pieds de Gamaliel. Personne ne peut enseigner comme Dieu ; et tous ceux qui veulent apprendre de Lui doivent être seuls avec Lui.
Derrière le désert, c’est cet endroit sacré où la nature est mise dans la poussière et où Dieu seul est exalté. C’est là que les hommes et les choses, le monde et soi-même, les circonstances actuelles et leur influence, sont toutes estimées à leur valeur réelle. Le cœur qui s’est trouvé dans la présence de Dieu derrière le désert a des pensées justes au sujet de toutes choses. La voix de Dieu seule est entendue, sa lumière appréciée, ses pensées reçues. C’est la place à laquelle tous doivent aller pour être éduqués pour son service. Puissent tous ceux qui s’avancent pour servir en public connaître plus de ce que c’est que de respirer l’atmosphère de ce lieu. Nous aurions alors beaucoup moins de de faiblesse dans le ministère, et beaucoup plus de service efficace honorant Christ.
D’après The Lord is near novembre 1985 (C.H.M.)
« Prêche la parole, insiste, que l’occasion soit favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et doctrine » 2 Timothée 4. 2.
ANNONCER L’ÉVANGILE PENDANT QU’IL EN EST TEMPS
Nous lisons avec émerveillement le récit des vastes voyages missionnaires de Paul – l’homme qui aimait l’évangile plus que tous, peut-être – sauf son Maître. N’y a-t-il pas, aujourd’hui, des millions d’humains, qui meurent dans les ténèbres après avoir vécu dans l’ignorance, et qui peuvent dire : personne ne se soucie de mon âme ? Avons-nous parlé de Christ dans nos demeures, dans la rue où nous habitons ? Avons-nous fait un voyage missionnaire simplement dans la rue pour amener un pécheur à Christ ? Et pourtant sa main percée est encore étendue sur le monde aujourd’hui. La parole du Seigneur, c’est : « Allez… et prêchez l’évangile » (Marc 16. 15).
Peut-être qu’un pécheur devra dire de nous, sur son lit de mort : Vous saviez que je n’étais pas sauvé. Pourquoi n’êtes-vous pas venu me traîner devant la croix et me faire voir le Sauveur ? Dieu était amour, et vous ne m’en avez jamais parlé. Jésus Christ est mort, mais vous ne m’avez jamais dit qu’Il était mort pour moi. Vous ne vous êtes jamais soucié de mon âme, ou vous ne m’auriez pas laissé sans m’en parler.
Dieu veuille nous pardonner notre tiédeur au sujet d’âmes immortelles. Qui doit annoncer le Sauveur sinon ceux qui sont sauvés ? Cela est bien triste, mais ils sont occupés de leurs controverses – et le monde ne connaît pas Christ.
L’orgueil de l’intelligence et les disputes de mots ne sauveront pas l’humanité. La tragédie de l’âme humaine est une chose réelle, et elle se trouve partout autour de nous. Nous ne pouvons pas passer à côté de notre responsabilité, comme chrétiens, vis-à-vis de ceux qui ne sont pas sauvés.
Nous pouvons demeurer aussi confortablement que possible dans notre silence et même notre opposition, mais Dieu nous rendra, chacun dans sa mesure, responsable des âmes autour de nous.
Le Seigneur vient ; à tout moment nous pouvons être au ciel. Le dernier appel de l’évangile sort vers le monde. De vastes mouvements de mal circulent à travers la terre, mais la puissance de l’Esprit de Dieu est encore occupée à remplir le ciel de pécheurs sauvés par grâce.
D’après The Lord is near novembre 1985