
« Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » 1 Corinthiens 10. 13.
« Nous avons été excessivement chargés, au-delà de nos forces, au point que nous avons même désespéré de vivre » 2 Corinthiens 1. 8.
Les deux versets cités semblent être contradictoires. Dans le premier, l’apôtre Paul affirme que l’épreuve n’ira pas au-delà de ce que nous pouvons supporter. Dans le second, il parle d’une grande oppression, qui a été au-delà de ses forces.
Mais la Bible ne se contredit jamais, comme le montre la suite du verset : « Nous avons été excessivement chargés, au-delà de nos forces… afin de ne pas mettre notre confiance en nous-mêmes mais en Dieu… qui nous a délivrés d’une si grande mort, et qui nous délivre ; en lui nous avons mis notre espérance qu’il nous délivrera aussi encore » (2 Cor. 1. 8 à 10).
Dans les situations difficiles qu’ils traversaient, Paul et ses compagnons ne s’étaient pas confiés en leurs propres forces, qui s’étaient révélées insuffisantes, mais en Dieu. Et Dieu les avait libérés.
Paul écrit encore : « Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ demeure sur moi… car lorsque je suis faible, alors je suis fort » (2 Cor. 12. 9 et 10).
Ne nous arrive-t-il pas, à nous aussi, devant les difficultés et la souffrance, de mettre en doute la promesse de notre Dieu, malgré le fait qu’Il est toujours fidèle ? L’épreuve nous submerge, il semble que Dieu ne fasse rien, nous nous sentons à bout de forces. Mais c’est alors que nous ne devons pas « mettre notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu ». Si nous nous tournons vers Lui, reconnaissant que nous sommes abattus, Il viendra à notre secours. Il nous apprendra à dire, comme Paul : « Je peux tout en celui qui me fortifie » (Phil. 4. 13).
D’après « Il buon seme » février 2024