TRADUCTION DE FEUILLETS (73)

« Oh ! si tu fendais les cieux !… et que devant toi les montagnes se fondissent » Ésaïe 64. 1.

OÙ EST DIEU ?

Peut-être faites-vous partie de ceux qui demandent : Dieu, où es-tu ? Certains sont venus demander cela à Dieu à cause de la misère qu’ils voient dans le monde ou qu’ils vivent eux-mêmes. D’autres sont poussés à rechercher Dieu par un vide intérieur ou des déceptions.

Certains vont dans la nature pour trouver Dieu. La création parle avec un langage impressionnant de la sagesse, de la puissance et de la gloire de Dieu. Mais cette révélation de Dieu peut-elle réellement répondre aux besoins les plus profonds de notre cœur ?

D’autres se tournent vers les religions orientales pour obtenir de l’aide. Mais ces chemins s’éloignent du Dieu vivant. Pourquoi ? Parce que chaque religion est une invention de l’esprit humain et est utilisée par le diable pour captiver complètement les gens.

Où peut-on trouver le vrai Dieu ? En Jésus-Christ, le Fils de Dieu, venu du ciel vers nous et devenu homme. Il est l’image du Dieu invisible. Il nous a montré que Dieu aime les hommes et veut les sauver de la destruction éternelle. Il est inutile de chercher Dieu ailleurs que dans le Seigneur Jésus-Christ.

Jésus-Christ est mort autrefois sur la croix pour nous amener à une relation de fils avec Dieu. Il peut répondre à tous nos besoins et satisfaire notre désir de paix. Êtes-vous déjà venu à Lui et avez-vous reçu le pardon de vos péchés, la paix du cœur, et une assurance pour l’avenir : être avec Lui dans la maison du Père pour toujours ?

D’après Näher zu Dir juin 2024

« Rappelle-leur d’être soumis aux pouvoirs et aux autorités, d’être obéissants, prêts à toute œuvre bonne » Tite 3. 1.

SOUMISSION, OBÉISSANCE, SERVIABILITÉ

Ce texte biblique contient trois commandements qui concernent notre comportement en tant que chrétiens dans le monde :

Être soumis aux autorités et aux pouvoirs : cette instruction concerne à la fois notre attitude et notre comportement envers le gouvernement. Au lieu de nous rebeller intérieurement contre eux, nous devrions reconnaître leur autorité, car elle a été établie par Dieu (Rom. 13. 1). Notre subordination au gouvernement se reflète également dans le fait que nous suivons ses ordres.

Obéissance : Ce point est un peu plus large. En plus des personnes du gouvernement, il y a d’autres personnes en position d’autorité à qui nous devons obéissance. En tant qu’enfants, nous obéissons à nos parents, en tant qu’étudiants, nous suivons les instructions des professeurs, en tant qu’employés, nous faisons ce que nos supérieurs nous demandent. L’obéissance est une caractéristique de la nouvelle vie que nous possédons comme croyants.

Soyez prêts pour toute bonne œuvre : le cercle s’agrandit encore et inclut tous nos semblables. En tant que chrétiens, nous devons être prêts à les aider et à faire le bien. Peut-être que notre collègue de travail a besoin de notre soutien. Peut-être pourrions-nous rendre service à notre voisin. « Maintenant donc, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi ». (Gal. 6. 10).

D’après Näher zu Dir juin 2024

« Vous n’êtes plus étrangers ni gens de passage, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu » Éphésiens 2. 19.

CITOYENS OU TOURISTES

Chaque personne sur terre a une nationalité. Chaque pays délivre un passeport à ses citoyens afin de pouvoir les identifier. Lors de l’entrée dans un pays étranger, nous devons présenter cette pièce d’identité. Cela nous rappelle inévitablement que nous appartenons à un autre pays et que nous ne sommes que des invités ici. En tant que touristes, nous avons peu de droits dans ce pays : nous n’avons pas le droit de nous mêler des affaires politiques, nous n’avons pas le droit de nous installer n’importe où, nous n’avons pas le droit d’y travailler sans permis.

Le passage d’aujourd’hui montre que, en tant que chrétiens, nous avons la citoyenneté de Dieu au ciel. C’est pourquoi nous voyageons sur terre avec un « passeport » d’un autre « pays ». Nous sommes ici en étrangers. Cela nous rappelle aussi notre patrie : c’est un lieu de paix, de joie, de sainteté. Le verset dit que nous sommes même membres de la maison de Dieu. En fait, nous avons une maison au paradis. Nous y serons les bienvenus, nous y jouirons d’une paix et d’un bonheur éternels avec le Seigneur Jésus.

Quand nous pensons à notre merveilleuse patrie céleste, il n’est pas difficile pour nous de renoncer à certains droits de citoyens terrestres. Nous n’avons pas honte d’être reconnus comme des touristes, comme ceux qui n’ont pas vraiment leur place ici mais qui ne sont que de passage.

D’après Näher zu Dir juillet 2024

« Ils se rebellèrent contre moi et ne voulurent pas m’écouter » Ézéchiel 20. 8.

REFUSER L’ACCEPTATION ?

Deux frères avaient émigré de France vers l’Amérique, où ils s’étaient rapidement enrichis. Tous deux moururent sans laisser de descendance. Un notaire chercha les héritiers et trouva un neveu des deux millionnaires, qui vivait en France. Par lettre recommandée, il l’informa de la fortune dont il hériterait. Bien que la lettre ait été affranchie, elle arriva avec un supplément de trois euros. Le neveu ne voulut pas payer cette somme et n’accepta donc pas la lettre, qui fut renvoyée à l’expéditeur avec la mention « Acceptation refusée ».

Quelques années plus tard, l’héritier apprit quelle bêtise il avait commise. Il voulut alors récupérer son argent. Mais l’autorité compétente déclara la demande prescrite et ne débloqua pas les millions. Si l’homme avait su ce que disait la lettre, il l’aurait certainement acceptée !

Beaucoup de gens agissent comme cet héritier lorsqu’il s’agit de la Bible, qui est « la lettre de Dieu » pour nous, humains. Ils croient que le prix est trop élevé pour accepter ce message et croire au Sauveur, Jésus-Christ. C’est pourquoi ils ne veulent pas lire la Bible. Mais ils font une erreur de calcul. Quiconque choisit le Seigneur Jésus reçoit bien plus que ce à quoi il doit apparemment renoncer. Il reçoit le pardon des péchés, l’aide et les soins du Seigneur dans la vie quotidienne, et une espérance assurée au-delà de la mort.

D’après Näher zu Dir juillet 2024

« Soumettez-vous donc à Dieu. Résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » Jacques 4. 7 et 8.

LE BONHEUR EST DANS LA PAROLE DE DIEU

Si vous désirez le bonheur, la paix et la victoire dans votre âme, ne raisonnez jamais avec le diable, mais reposez-vous seulement sur la Parole de Dieu. Estimez qu’elle est définitive, soumettez votre connaissance et toutes choses à la Parole, et croyez en son autorité et sa puissance divines – et le diable devra s’enfuir. Il ne peut pas retenir celui qui, avec confiance, tient ferme contre lui en se soumettant à la Parole de Dieu.

La toute-puissance et l’autorité divine de Dieu sont toujours présentes pour appuyer sa Parole quand elle est employée ainsi. Vous ne pouvez pas écarter le diable par vos propres raisonnements. Si vous commencez ainsi, vous êtes certain de tomber, et de plonger votre âme dans la misère et le malheur. Appuyez-vous sur la Parole de Dieu et son autorité, et vous aurez la victoire, la paix, et la joie dans votre vie. Cela est essentiel et fondamental pour le bonheur. Vous ne trouvez pas le bonheur où que ce soit dans l’univers de Dieu, si vous ne prenez pas cette position. Ce ne serait pas charitable ou honnête de vous pousser à croire qu’on peut le trouver autrement. Soumettez-vous à Dieu. Résistez au diable, et il s’enfuira de vous.

Que cela puisse influencer aussi ceux qui cherchent le bonheur, de l’importance vitale de lire et méditer sur la Parole de Dieu. Gardez-la en mémoire et que votre cœur en soit rempli, afin que dans tout conflit avec l’ennemi vous ayez tout prêt un passage convenable à employer contre lui. Cela aussi est important. Cela vous évitera des défaites et des regrets si vous avez toujours à portée un passage de la Parole de Dieu dans le cœur et la mémoire, pour faire usage de sa puissance et de son autorité en face de toute tentation.

D’après the Lord is near août 1985

« Et toi, fils d’homme, je t’ai établi sentinelle » Ézéchiel 33. 7.

UNE SENTINELLE

Un veilleur, une sentinelle, un homme à la porte ! Tel est chaque enfant de Dieu ici-bas sur la terre. Il est placé là pour avertir les hommes du danger qu’ils courent.

Où est le danger ? demandez-vous. Il est partout, et suffisamment visible en ces jours. L’Église s’est liée au monde et s’est adonnée au plaisir et au formalisme. Le monde est plein de fausseté, d’hypocrisie, de convoitise, d’illégalité ; la vieille génération, en vivant sans soin, a été privée de tout droit à être respectée, et la jeune génération refuse toute contrainte, tandis que la violence, le suicide, le divorce et tous les maux apparentés se voient de toutes parts. De fausses religions sont employées pour tromper les gens par le même serpent qui a trompé Ève dans le jardin d’Éden.

Ainsi les dangers abondent de toutes parts, et Dieu nous a placés, nous qui connaissons et croyons la vérité, pour sonner l’alarme et avertir les gens des maux dont ils sont entourés. Cela n’est pas plaisant, cela n’est pas populaire, mais c’est le devoir du veilleur placé par Dieu. Puissions-nous ne pas hésiter à le remplir.

 « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure » (Mat. 25. 13).

« Ce que je vous dis, à vous, je le dis à tous : veillez » (Marc 13. 37).

D’après the Lord is near août 1985

« Élus selon la préconnaissance de Dieu le Père » 1 Pierre 1. 2.

L’ÉLECTION

Qu’est-ce que l’élection, telle qu’elle est enseignée dans l’Écriture ? L’élection, c’est la souveraine grâce de Dieu encore en activité quand tout ce que à quoi la grâce a pourvu pour le salut d’un monde perdu et coupable a été méprisé et refusé par ce monde lui-même. Dieu avait prévu cela et c’est afin que son Fils puisse voir des souffrances de son âme et en être satisfait que Dieu a choisi, hors du monde, ceux qu’Il voulait, et par la puissance de son Esprit, Il les appelle et les amène aux pieds de Jésus.

Sur le même principe, Dieu avait élu Israël comme nation. Toutes les nations de la terre étaient devenues idolâtres. Toutes avaient rejeté Dieu. Dieu, alors, dans sa grâce souveraine, choisit Israël, afin qu’en lui Il puisse encore maintenir la connaissance du vrai Dieu sur la terre. Si Dieu avait cessé l’activité de sa grâce quand l’homme avait violé ses responsabilités, il ne resterait pas un rayon de lumière aujourd’hui sur la face de la terre.

C’est ce principe qui fait que l’évangile de Jean est tellement différent des trois autres, car il commence par le rejet universel de Christ, et doit ensuite poursuivre en présentant Christ en relation avec les élus. Et cependant aucun autre évangile ne présente aussi pleinement et hardiment Christ comme étant pour le monde entier, car l’élection ne signifie pas qu’il n’y a pas une pleine provision faite pour ceux qui sont perdus comme pour ceux qui sont sauvés ; et il ne déclare pas que le salut n’est pas aussi gratuit pour l’un que pour l’autre, ni que ceux qui sont perdus ne sont pas responsables de se repentir et de croire à l’évangile comme ceux qui sont sauvés. Il signifie que, lorsque l’homme a méprisé tout ce que cet amour infini pouvait faire et a fait pour lui, Dieu a encore des ressources de grâce pour l’accomplissement de ses desseins et pour remplir sa maison.

D’après the Lord is near août 1985

« Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux fils des hommes » Psaume 115. 16.

LES PROBLÈMES DU MONDE DOIVENT ÊTRE RÉGLÉS D’ABORD CHEZ CHACUN DE NOUS

Les problèmes dans le monde sont immenses. Pourquoi l’innocent souffre-t-il souvent pour le coupable ? Pourquoi les repères quant à ce qui est juste et faux se sont-ils effondrés ? Pourquoi y a-t-il des guerres ? Toutes ces questions poussent beaucoup de gens à douter de Dieu et à mettre son existence en question !

Une partie de la réponse peut être trouvée dans le verset ci-dessus. La terre a été donnée à l’homme par Dieu. C’est donc l’homme, et pas Dieu, qui est responsable des problèmes dans le monde. De plus, il paraît clair que, lorsque la question est posée : pourquoi Dieu n’arrête-t-Il pas les troubles ? qu’on ne doute pas de sa capacité à agir, mais qu’on se demande plutôt pourquoi Il n’agit pas.

Donc, pourquoi, apparemment, Dieu ne fait-Il rien à cet égard ? Réfléchissez une minute, car c’est ici la réponse : Qu’est-ce que Dieu doit arrêter ? Ce sont les personnes. C’est la violence, la jalousie, l’égoïsme, la malhonnêteté, et beaucoup d’autres choses. La question, c’est : êtes-vous préparé à laisser Dieu les ôter en vous ? Le problème est donc surtout personnel. Qu’en est-il de votre égoïsme, de votre envie, de votre péché ? Le message personnel, c’est : si vous n’êtes pas préparé à laisser Dieu commencer dans votre propre vie, vous ne pourrez plus poser la question : pourquoi Dieu n’arrête- t-Il pas les troubles ?

Une chose est certaine : le jour vient où Dieu interviendra dans les affaires du monde, dans la Personne du Seigneur Jésus Christ, pour détruire tout ce qui est mal et péché dans le monde. Si nous refusons de nous séparer de ce que Dieu doit juger, à savoir le péché dans notre propre vie, alors inévitablement nous serons impliqués dans Son jugement. Si Dieu parait être silencieux maintenant, c’est parce qu’Il désire ardemment pouvoir agir avec les hommes en miséricorde plutôt qu’en jugement (2 Pier. 3. 9).

D’après the Lord is near août 1985

« Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas de lui-même porter du fruit, à moins qu’il ne demeure dans le cep, de même vous non plus vous ne le pouvez pas, à moins que vous ne demeuriez en moi » Jean 15. 4.

DEMEURER DANS LE CEP AFIN DE PORTER DU FRUIT

Nous n’avons certainement aucune difficulté à penser au Seigneur Jésus comme Celui qui produit tout ce qui plaît à Dieu. Cependant, la pensée que la grande qualité de ce caractère de vie puisse apparaître en nous est à la fois impressionnante et humiliante. Mais c’est le but de cet enseignement. Le lien vivant avec Christ, la Source aussi bien que le Modèle de la fructification, en est le secret. Ce lien implique une proximité du Seigneur, une relation vivante de notre vie avec Lui, dans une communion pratique et obéissante.

L’image de la vigne est au centre de l’explication de ce que « demeurer » implique. Une branche n’est pas une entité en elle-même ; elle fait partie d’un arbre. Elle n’a pas de vie ni de croissance en elle-même ; c’est seulement par sa relation intime et vitale avec la plante qu’elle fait partie de l’arbre entier. Ainsi la sève y circule, et la vie de l’arbre se montre dans la branche. Il ne pourrait y avoir de meilleure image de la dépendance que celle d’une branche. Ce lien proche, organique, et constant avec le courant essentiel de la vie est de toute importance pour elle. C’est la clé de sa vitalité et de sa productivité.

Demeurer, c’est avoir une vie intime constante avec notre Seigneur, recevant de Lui en étant dans la proximité avec Lui. Demeurer inclut l’idée d’habiter (et c’est traduit ainsi en certains endroits) : quelle pensée que Lui, notre Seigneur, puisse être notre habitation, le foyer pour notre âme, dans notre vie courante ! Ces paroles « Demeurez en moi » nous poussent à affermir notre lien avec Lui, consciemment et dans la dépendance. Lui aussi sera en nous, comme vie et caractère, nous rendant capables de produire du fruit, lorsque nous gardons sa Parole.

D’après the Lord is near août 1985

« Jésus lui dit : Va-t’en, Satan, car il est écrit : tu rendras hommage au Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul ». Alors le diable le laisse ; et voici, des anges s’approchèrent, et ils le servaient » Matthieu 4. 10 et 11.

LIRE LA PAROLE DE DIEU AVEC LE CŒUR ET L’ESPRIT ATTENTIFS À SON MESSAGE

Aujourd’hui, alors que la Parole de Dieu est tellement remise en question, il est réconfortant de penser qu’un seul verset de l’Écriture était suffisant pour Christ comme autorité, et suffisant contre le diable, qui n’avait pas un mot à répliquer. Je ne me soucie pas d’interprétations nouvelles de l’Écriture : la crème est à la surface du lait.

Mais, la Parole se prouve elle-même et possède sa propre puissance, rien sauf le Saint Esprit de Dieu peut lui donner sa puissance en nous. Et c’est seulement en marchant avec Dieu que nous pouvons jouir de sa douceur et nous nourrir d’elle. Je crois que le Saint Esprit de Dieu est un enseignant actif à cet égard, et peut, s’Il le juge bon, développer des pensées de son contenu ; mais si des fleuves doivent en couler, nous devons en boire pour nous-mêmes comme en étant assoiffés.

Arrêtons-nous maintenant et posons-nous la question : de quoi mon esprit a-t-il été occupé aujourd’hui ? Après quoi a-t-il vagabondé ? Pouvez-vous dire : la Parole de Dieu a habité richement en moi ? Or, nous avons peut-être été occupés de politique, des nouvelles de la ville, ou de quelque chose qui nous concerne. Les paroles de mon cœur, les réflexions de notre propre esprit, ont-ils rempli la majeure partie de notre journée ? Cela n’est pas Christ.

Il n’y a rien de plus dangereux que de manier la Parole sans l’Esprit. Il n’y a rien qui ne nous sépare plus de Dieu que de parler de la vérité sans avoir communion avec Lui : il y a là un danger particulier.

D’après the Lord is near août 1985 (J.N.D.)

« Dieu… nous a aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (c’est par la grâce que vous êtes sauvés), et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus, afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » Éphésiens 2. 5 à 8.

APPRÉCIER LA GRÂCE DE DIEU ET EN ÊTRE RÉJOUI

Il est peu probable qu’il y ait un autre mot dans la bouche des vrais croyants que le mot grâce. C’est un mot qui a même une signification plus douce et une bénédiction plus profonde que miséricorde. Qui peut embrasser toute la plénitude, exprimer cette merveilleuse activité de Dieu en notre faveur, en faveur de nos âmes dans le besoin ?

La miséricorde, je crois, s’adresse spécialement à nous dans nos besoins ; la grâce, d’autre part, nous fait penser à Dieu et à son amour. La pensée de la grâce est caractéristique du ministère de l’apôtre Paul. Il était profondément touché par le déploiement de la grâce de Dieu envers lui, le premier des pécheurs. Ananias fut le messager de Dieu envers ce fier pharisien persécuteur, lui parlant de la grâce de Dieu et de son plan pour sa vie – et Ananias signifie : le Seigneur a montré de la grâce. Dans l’ensemble des quatre évangiles, nous ne lisons que quatre fois le mot grâce, mais il se trouve plus de cent fois dans les écrits de Paul, ce puissant serviteur du Seigneur.

Quiconque montre de la miséricorde a de la bonté en cela, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’il aime celui à qui il fait miséricorde. La grâce, elle, suppose que celui qui fait grâce aime celui qui reçoit cette grâce. La miséricorde est la prérogative d’un souverain – la grâce fait les délices d’un Sauveur. La miséricorde, dans l’Écriture, suggère que la main de Dieu descend vers l’homme – la grâce donne l’idée du cœur de Dieu nous élevant vers le Donateur.

D’après the Lord is near août 1985

« Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées ; et tes paroles ont été pour moi l’allégresse et la joie de mon cœur ; car je suis appelé de ton nom, ô Éternel, Dieu des armées » Jérémie 15. 16.

L’AUTORITÉ ABSOLUE DE LA PAROLE DE DIEU

La Parole se suffit à elle-même. Nous n’avons absolument besoin de rien comme guide et autorité en dehors de ce que nous possédons dans la Parole ; il est certain que ce n’est que par le Saint Esprit que nous pouvons comprendre, apprécier l’Écriture, et être guidés par elle – et de plus, Dieu peut se servir d’une voix humaine ou d’une plume humaine pour nous aider ; mais l’Écriture est suffisante de manière divine. Elle peut rendre un enfant sage à salut ; et elle peut rendre un homme parfait pour toute bonne œuvre (2 Tim. 3. 15 à 17). Alors, ayant un tel guide, une telle autorité, qu’est-ce qui nous convient, à nous chrétiens, comme serviteurs de Dieu et serviteurs de Christ ? Eh bien, il est clair que nous devons nous soumettre, absolument et sans réserve, à ses enseignements en toutes choses.

Si ce n’était qu’une question personnelle de salut, de profit, ou de bénédiction, on écoutera l’Écriture. Les gens sont contents et reconnaissants d’apprendre comment ils peuvent être sauvés et bénis. Tout ce qui se rapporte à la condition et à la destinée individuelles sera bien reçu. Mais du moment qu’il est question de l’autorité de Christ sur nous, en esprit, âme et corps, quand la Parole de Dieu est amenée à juger toute notre carrière pratique, nos habitudes personnelles, notre organisation domestique, nos intérêts commerciaux, nos associations religieuses, notre position ecclésiastique – alors, malheureusement, il devient visible à quel point l’autorité de la Sainte Écriture est repoussée.

D’après the Lord is near août 1985