
« Tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire » Hébreux 4. 13.
« Tu as aimé mon âme, la retirant de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos » Ésaïe 38. 17.
LE PLUS JEUNE POLICIER
Il y a environ 50 ans, à Ottawa, au Canada, vivait un petit garçon nommé Jamie. Un jour, alors qu’il allait faire des achats avec sa mère, elle lui a acheté ce qu’il avait toujours désiré : une sirène de police réaliste pour son tricycle. Sur le chemin du retour, il les essaya immédiatement. Le bruit aigu fit sursauter un homme qui s’avançait vers eux : il s’arrêta, effrayé, laissa tomber le sac qu’il portait et s’enfuit. Le sac s’est ouvert tout grand et de petites pierres de verre magnifiques et scintillantes se sont éparpillées sur le trottoir.
La mère de Jamie les a ramassées et a appelé la police. Les « pierres de verre » se sont révélées être des bijoux provenant d’un cambriolage récent. La sirène de police avait tellement effrayé le voleur qu’il avait perdu les bijoux. Jamie a reçu une médaille de la police comme étant le plus jeune policier.
De nombreuses personnes enfreignent les lois ou commettent des injustices sans se laisser prendre dans leur vie. Mais dans de nombreux cas, un sentiment de culpabilité persiste et les auteurs vivent dans un état d’alerte constant, comme ce voleur de bijoux. Une culpabilité non résolue et une mauvaise conscience peuvent devenir un lourd fardeau. Mais il existe une issue, que la Bible nous montre : « Celui qui cache ses transgressions ne prospérera point ; mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde » (Prov. 28. 13).
D’après die gute Saat juillet 2024
« Cette parole est certaine et digne d’être pleinement reçue… nous espérons dans le Dieu vivant qui est le conservateur de tous les hommes, surtout des fidèles » 1 Timothée 4. 9 et 10.
« Et il n’y entrera (dans la ville) aucune chose souillée, ni celui qui commet abomination et mensonge, mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » Apocalypse 21. 27.
ERINO DAPOZZO – J’AI UN DIEU VIVANT ! et UN DOCUMENT D’ENTRÉE VALIDE
Erino Dapozzo (1907-1974), d’origine italienne, condamné au service du travail en Allemagne en 1943, est arrêté par les nazis alors qu’il tentait de s’échapper à la frontière avec la Suisse et ramené à Hambourg pour le service du travail.
Une lourde mission de travail a lieu à Cuxhaven. Là, lui et 25 autres hommes sont censés charger un navire de 286 000 briques. Ils disposent de 8 jours pour faire cela. La charge de travail correspond à environ 5 palettes par personne et par jour. S’ils ne font pas le travail, leurs familles en France seront punies. Ils reçoivent, comme nourriture, 30 kilos de pommes de terre et 8 kilos de pain – beaucoup trop peu pour 8 jours et 26 hommes affamés. Après que tout le monde ait exprimé sa colère, Erino suggère de demander de l’aide à Dieu pour cette tâche, qui est presque impossible pour les hommes épuisés, puisque Dieu seul peut les aider. Certains hommes grognent, d’autres sont d’accord, beaucoup enlèvent respectueusement leur calot pendant qu’Erino prie.
Les hommes se mettent au travail et Erino se dirige vers le prochain village. Il est convaincu que Dieu se révélera et les aidera. Là, il se rend chez le maire, qui lui demande pourquoi il ne combat pas au front. Erino répond qu’il appartient à la grande armée de la paix et que son chef est Jésus-Christ. « C’est une réponse courageuse », déclare le maire. Il l’emmène ensuite dans une ferme, où il fait atteler le cheval et la charrette et les charge de 4 sacs de pommes de terre. Un peu plus tard, Erino reçoit un sac entier de pain blanc de la boulangerie et 26 litres de lait du marchand de lait.
Personne ne peut décrire la joie et le bonheur lorsqu’il arrive au port chargé de ces choses. Certains s’étonnent : « Vous ne pouvez pas avoir le même Dieu que nous ! » Erino répond : je ne sais pas. J’ai un Dieu vivant qui m’a racheté et qui m’écoute.
Hambourg vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Erino Dapozzo travaille toujours comme travailleur étranger dans les conditions inhumaines de la Gestapo à Hambourg, alors qu’en même temps la ville est sous le feu des avions alliés. Sans aucune perspective de succès, mais avec foi en son Dieu, il demande un visa de sortie pour la Suisse. Et il le reçoit, approuvé par les plus hautes autorités allemandes. Ainsi, en mars 1945, peu avant la fin de la guerre, il entreprend un voyage aventureux et dangereux jusqu’à Bregenz, où se trouve le contrôle allemand.
La gare est bondée de réfugiés qui souhaitent tous rejoindre la Suisse. Cependant, seuls ceux qui ont un visa sont autorisés à passer. Seules trois personnes reçoivent l’autorisation de la police pour entrer en Suisse : un Suisse et sa femme, et Erino Dapozzo. Accompagnés de six policiers, les trois sont enfermés dans un wagon tiré par une locomotive jusqu’à St Margrethen, où se trouve le contrôle suisse. Erino Dapozzo se retrouve ensuite en Suisse, où vit sa famille.
À l’époque, beaucoup aspiraient à échapper à la perdition de l’Allemagne nazie, mais peu y parvenaient. Seuls ceux qui disposaient d’un visa valide étaient autorisés à partir ; tous les autres devaient rester sur place.
Il en est tout à fait autrement quand Dieu veut sauver les gens de la destruction du péché. Le « bureau des visas » pour le paradis est toujours ouvert à tous. Aucune personne qui le demande ne sera refoulée. Tous ceux qui croient en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, ont un « visa » valide pour le ciel. Le possédez -vous déjà ?
D’après die gute Saat juillet 2024
« Mais, maintenant, Dieu a placé les membres – chacun d’eux,- dans le corps, comme il l’a voulu » 1 Corinthiens 12. 18.
BIEN FONCTIONNER À LA PLACE ASSIGNÉE
Quel repos pour le cœur de savoir que le choix de notre place dans le corps n’a pas été donné à l’homme – à nous-mêmes ou à quelque autre ; cette place nous a été donnée dans la sagesse infinie et l’amour parfait. Dieu nous a mis à la place pour laquelle Il nous a préparés, et où nous pouvons le mieux être utiles à sa volonté pour le bien de l’Église. Il n’y a donc pas de place pour l’envie et la recherche de soi-même ; nos pensées devraient toujours être centrées sur la volonté de Dieu pour le bien des siens. Aucun autre n’a été formé pour le rôle que Dieu nous a donné. Si donc nous ne servons pas Dieu où Il nous a placés, il y aura quelque perte pour les enfants de Dieu. Il a plu à Dieu de nous confier une fonction particulière dans le corps, et c’est en agissant selon sa volonté que nous Lui plaisons.
Nous avons le privilège de donner de la joie à Dieu dans les circonstances variées de notre vie, en accomplissant sa volonté pour nous dans le cercle familial, dans le cercle des affaires, et en témoignage, d’une manière générale, devant les hommes – mais nous ne devons pas manquer de donner de la joie à Dieu en accomplissant sa volonté dans l’Assemblée. Malheureusement, il y a de nombreux enfants de Dieu qui n’ont jamais appris la vérité du seul corps, et n’ont pas su ce que c’est que d’accomplir le devoir pour lequel Dieu les a formés, et pour faire sa volonté en cela comme en toutes choses. C’est un privilège qui ne nous sera plus jamais donné de nouveau ; accomplissons-le donc, dans la connaissance assurée que c’est ce que Dieu désire pour nous.
D’après The Lord is near août 1985
« Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à tout jamais ; car en Jah, Jéhovah, est le rocher des siècles » Ésaïe 26. 3 et 4.
COMMENT RESTER EN PAIX
« Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Phil. 4. 7). Qui n’envie pas ce résultat ? Une paix parfaite, la paix de Dieu Lui-même remplissant le cœur et l’esprit. Mais pourquoi l’envier ? Vous pouvez l’avoir si vous êtes un enfant de Dieu. Elle est là pour tout enfant de Dieu qui la désire assez pour répondre aux conditions requises.
Dieu seul, qui nous a créés, comprend pleinement le fonctionnement de notre cerveau et tous ces sentiments qui s’élèvent dans notre cœur. Que nous comprenons peu les actions de nos propres pensées et émotions : comment elles débutent, et coulent quelquefois tranquillement, d’autres fois avec turbulence – avec exaltation et joie, ou avec anxiété et craintes, avec découragement, dépression, et toute sorte de sentiments contradictoires.
Nous sommes tous différents dans nos réactions plus ou moins extrêmes – et que nous sommes peu nombreux à jouir d’une paix parfaite dans le cœur et l’esprit, tellement nécessaire pour être réellement heureux !
Si donc vous êtes déprimé et découragé, ne mettez pas la faute sur les autres ou sur vos propres circonstances, mais rejetez-vous sur Dieu et usez des provisions qu’Il vous offre.
D’après The Lord is near août 1985
« Et Jacob resta seul ; et un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore » Genèse 32. 24.
SE RECONNAÎTRE FAIBLE EST LE SECRET DE LA FORCE TROUVÉE EN DIEU
Que Jacob se serait volontiers dégagé de cette puissante étreinte ! Qu’il se serait vite enfui dans les ténèbres et dans la nuit s’il l’avait pu ! Mais le combattant invisible ne voulait pas le laisser aller jusqu’à ce qu’il ait été vaincu – parce qu’Il l’aimait.
Une main aimante approche de vos lèvres un liquide amer. Vous criez : Je n’aime pas ça ; laissez-moi !
Et la voix vient à nous : Je ne te laisserai pas jusqu’à ce que je t’aie gagné pour Moi, jusqu’à ce que j’aie humilié et écrasé par terre la vie égoïste qui est le pire ennemi de Ma vie et de Ma puissance en toi. Je ne te laisserai pas parce que je t’aime, et que je cherche à te gagner hors de ce qui est vide, creux, et insatisfaisant, vers ce qui est plein et riche, et béni en Christ Jésus.
Mais Jacob n’avait-il pas prié toute la nuit ? Non pas. Il s’était débattu toute la nuit contre Dieu. Mais c’est seulement quand l’emboîture de sa hanche a été touchée par Dieu que Jacob s’est accroché, à prié et a été victorieux. Car la foi naît de l’incapacité. La prière vient chez soi, entre dans l’héritage légal de la puissance, seulement quand les hommes sont arrivés au bout d’eux-mêmes et qu’ils s’attachent à Dieu. La puissance dans la prière n’est pas venue à Jacob pendant qu’il combattait avec sa propre force, mais quand il a reconnu son propre manque de force. La force s’appuie sur elle-même et pense qu’elle n’a pas besoin de Dieu. Mais la faiblesse est amenée à se remettre à Dieu. Un état sans force engendre la dépendance – la dépendance conduit à la prière, et la prière apporte de la puissance. Le secret de la puissance, c’est de passer de notre propre insuffisance dans la suffisance de Dieu, par le sentier de la prière. C’est pourquoi, la propre force peut être pire que la faiblesse. Car l’homme faible apprend à s’accrocher et à prier. Celui qui est fort reste centré sur lui-même et manque de la force de Dieu.
D’après The Lord is near août 1985
« Voici donc ce que je dis et atteste dans le Seigneur, c’est que vous ne marchiez plus comme marche le reste des nations, dans la vanité de leurs pensées » Éphésiens 4. 17.
NE PAS SE LAISSER INFLUENCER PAR LES PENSÉES DU MONDE INCRÉDULE
Les croyants sont un peuple spécialement choisi de Dieu dans un but d’importance particulière. Avant d’être sauvés, nous suivions notre propre chemin, et nous nous justifiions en faisant le mal parce que tout le monde le faisait. Nous ne devrions jamais nous permettre de telles pensées. Si toutes les nations marchent dans la vanité – comme elles le font – cela ne nous donne pas la moindre excuse pour en faire autant. La vanité, c’est le vide. Mais étant sauvés par la grâce de Dieu, et connaissant la pleine bénédiction dans le Christ Jésus, comment pouvons-nous désirer ces choses vides et inutiles qui attirent les incrédules ?
Satan sait comment nous présenter de telles choses sous des formes plausibles et tentantes. Parce que les incrédules ne voient rien de mal à laisser une épouse et à prendre une autre femme, certains croyants sont assez légers pour penser qu’ils peuvent en faire autant. Comment peuvent-ils imaginer que Dieu ne leur demandera pas compte de cela ? Le monde est plein d’adultère et de fornication, mais pour cela les impies seront jugés solennellement. Les croyants peuvent-ils penser que Dieu a moins d’horreur pour leur légèreté dans ce terrible péché ?
Ou bien, parce que le monde religieux a adopté de nombreuses formes plaisantes de services extérieurs sans la réalité de l’adoration « en esprit et en vérité », un croyant suppose-t-il que Dieu n’a pas d’objection à ce qu’il fasse de même ? Où doit-il apprendre ce qu’est le christianisme ? De ceux qui n’ont que des formes, sans avoir le cœur pour le Seigneur Jésus personnellement ? Dieu cherche de la réalité dans la foi et l’amour qui désire de tout son cœur Lui plaire. Abaisser la mesure pour être « comme les nations » est en réalité une triste insulte à la grâce et au si grand amour du cœur du Seigneur.
D’après The Lord is near août 1985 (L.M.G.)
« Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à lui. Ne t’irrite pas à cause de celui qui prospère dans son chemin, à cause de l’homme qui vient à bout de ses desseins » Psaume 37. 7.
CONNAÎTRE DIEU ET ACCEPTER SA VOLONTÉ
Dieu doit être connu avant que le cœur puisse être satisfait de sa volonté. Ève, dans le jardin d’Éden, trompée par le serpent, se plaignit de la volonté de Dieu. Elle souhaita avoir quelque chose que Dieu avait défendu, et que le diable proposa de lui procurer. Elle pensait que le diable pouvait faire mieux pour elle que Dieu. Elle pensa améliorer ses circonstances en se retirant des mains de Dieu et en se plaçant dans les mains de Satan.
Aucun cœur qui n’a pas été renouvelé ne pourra jamais, quoi qu’il fasse, se reposer dans la volonté de Dieu. Si nous sondons le cœur humain jusqu’au fond, si nous l’analysons fidèlement, nous n’y trouverons pas la moindre pensée en accord avec la volonté de Dieu. Pour un vrai chrétien, ce n’est que quand il est rendu capable, par la grâce de Dieu, de mortifier sa propre volonté, de se tenir lui-même pour mort, et de marcher dans l’Esprit, qu’il peut jouir de la volonté de Dieu et rendre grâces pour toutes choses.
C’est une des meilleures preuves de la nouvelle naissance que de pouvoir dire, en rapport avec toutes les actions de la main de Dieu : Que ta volonté soit faite. C’est ce que tu as trouvé bon à tes yeux. Quand le cœur a cette attitude, Satan ne peut rien faire. C’est une grande chose que de pouvoir dire au diable et au monde – non pas en paroles ni en discours, mais en esprit et en vérité – non pas seulement des lèvres, mais du cœur et de la vie – je suis parfaitement satisfait de la volonté de Dieu.
C’est ainsi qu’on trouve le repos. C’est le remède divin à cet état d’inquiétude, à ce manque de contentement, cette déception quant à notre état et notre entourage, qui règnent malheureusement de toutes parts.
D’après The Lord is near août 1985 (C.H.M.)
« Le pauvre est haï, même de son compagnon, mais les amis du riche sont en grand nombre. Qui méprise son prochain pèche, mais bienheureux celui qui use de grâce envers les malheureux » Proverbes 14. 20 et 21.
LA GRÂCE DE L’HUMILITÉ
Le livre des Proverbes abonde en références aux richesses terrestres et à la pauvreté. Elles sont toutes données pour notre instruction, afin que nous soyons gardés contre un faux sentiment de sécurité, et la vanité et l’orgueil qui l’accompagnent si souvent.
« Qui use de grâce envers le pauvre prête à l’Éternel, et il lui rendra son bienfait » (ch. 19. 17). « Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre, criera lui aussi, et on ne lui répondra pas » (ch. 21. 13). « Le riche et le pauvre se rencontrent ; l’Éternel les a tous faits » (ch. 22. 2). « L’homme riche est sage à ses yeux, mais le pauvre qui est intelligent le sonde » (ch. 28. 11). « Qui donne au pauvre ne manquera de rien, mais qui détourne les yeux sera comblé de malédictions » (ch. 28. 27).
Ces passages, et beaucoup d’autres, parlent à notre conscience en nous faisant partager les pensées de Dieu dans ce domaine vital de la vie. Dieu seul ne fait pas acception de personnes, tandis que, pour nous, il nous est tellement naturel de rechercher la faveur de ceux qui sont bien placés quant aux standards du monde.
Il n’y a qu’un Homme, le Seigneur Jésus Christ, qui était riche sans être fier. Et Il est devenu pauvre en notre faveur ! Il attirait toujours les pauvres et les misérables. Aucun de ceux qui venaient à Lui n’était rejeté. Et aucun de ceux qui venaient à Lui ne repartait sans avoir été enrichi – tandis que Lui-même était le plus pauvre des hommes. Nous l’entendons prier : « Je suis affligé et pauvre ; le Seigneur pense à moi ». Revêtons-nous de ses pensées.
D’après The Lord is near août 1985
« Daniel, quand il sut que l’écrit était signé, entra dans sa maison ; et, ses fenêtres étant ouvertes dans sa chambre haute, du côté de Jérusalem, il s’agenouillait sur ses genoux trois fois le jour, et priait, et rendait grâce devant son Dieu, comme il avait fait auparavant » Daniel 6. 10.
PRIER AVEC HUMILITÉ ET DÉPENDANCE
Le chrétien qui est vraiment un homme de prière s’en rapportera à Dieu pour toutes choses – toutes ses affaires, des plus petites aux plus grandes. Il sait que rien n’est trop petit, que rien n’est trop grand pour Dieu, et qu’Il se réjouit de nous voir venir avec une confiance et une dépendance enfantines, en lui disant tout. La vraie prière, c’est demander à Dieu sa pensée et sa sagesse pour toutes nos affaires et pour ses intérêts ici-bas. C’est compter sur Lui pour la direction, et apprendre tranquillement sa pensée dans sa présence. La prière fidèle n’est pas de Lui apporter nos plans tout faits en Lui demandant son approbation et son aide pour les réaliser. Non ! Cela, que nous faisons souvent, n’est qu’une activité de la propre volonté, et non pas la dépendance tranquille dans la prière pour apprendre ses plans pour nous.
Pour une prière sérieuse donc, l’âme doit être paisible devant le Seigneur, et tous les débats du cœur charnel doivent cesser. Alors la voix du Seigneur, calme mais certaine et distincte, peut se faire entendre en réponse à nos demandes de direction et de besoins.
En Ézéchiel 1. 25, c’est lorsque les créatures étaient immobiles et s’immobilisèrent et que leurs ailes cessèrent toute activité, que la voix se fit entendre d’en-haut. Il doit en être ainsi de nous si nous voulons entendre la voix de Dieu pour nous. Nous sommes souvent trop pressés pour attendre, dans la présence de Dieu, sa réponse envers nous. Nous n’avons pas bien replié nos ailes. Et alors nous nous rendons compte que, pendant que nous prions encore, notre cœur est occupé de l’œuvre qui est devant nous, et vers laquelle nous voulons nous précipiter. C’est ainsi que notre cœur n’est pas réellement dans notre prière et que nous récitons seulement des prières.
D’après The Lord is near août 1985