CONSERVER LA FRAÎCHEUR DES RELATIONS DU MARIAGE

De même, vous, maris, vivez avec elles selon la connaissance, ayant égard à leur nature plus délicate, féminine, leur portant honneur, comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues (1 Pierre 3. 7).

Renoncez… à tout ce qui est colère, emportement, méchanceté, injures, paroles honteuses… ne mentez pas l’un à l’autre… Revêtez-vous… d’une profonde miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience, vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant… Par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour… Et que la paix du Christ… préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants (Col. 3. 8, 9, 12 à 15).

Ayez le même amour, soyez d’un même sentiment, pensez à une seule et même chose. Que rien ne se fasse… par vaine gloire ; mais que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même, chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres (Phil. 2. 2 à 4).

Un début d’après-midi, je rentrais chez moi après une réunion dans la jungle. En passant dans l’allée derrière la maison, j’ai dû m’arrêter : au milieu de l’allée se trouvaient un vieux frère et sa femme. Assis côte à côte sur un petit banc de bois rudimentaire, ils prenaient le frais, profitant de la brise de l’océan, sous le grand manguier. Ils parlaient et riaient ensemble comme de jeunes amoureux. C’était un joli spectacle. Lui avait 90 ans  ; elle, à peu près 80.

On peut citer un autre couple dont l’épouse, après 60 ans de mariage, a eu des problèmes de santé qui ont nécessité des soins qu’elle ne pouvait pas recevoir à la maison. Loin l’un de l’autre, ils ne se voyaient pas très souvent mais se parlaient tous les jours au téléphone. Lors d’une conversation, le mari a dit à sa femme qu’elle lui manquait et qu’il se sentait très solitaire. Elle lui a répondu avec tristesse qu’elle-même se sentait seule depuis plus de 60 ans. Quelle différence entre ces deux couples  !

Dieu avait dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gen. 2. 18)  ; alors, il lui a donné une épouse pour qu’ils soient d’intimes amis, pouvant vivre à côté l’un de l’autre et ayant ensemble une heureuse relation avec Lui. Cela demande des efforts de part et d’autre, mais le mari devrait être le premier à prendre la responsabilité de maintenir la fraîcheur de leur relation. Nous récolterons ce que nous semons (voir Gal. 6. 7)  : si nous souhaitons être heureux ensemble dès maintenant et quand nous serons âgés, nous devons investir dans nos relations en nous servant l’un l’autre. C’est important, en particulier pour le mari, de prendre soin de sa femme en la servant. « Maris, vivez avec [vos femmes] selon la connaissance, ayant égard à leur nature plus délicate, féminine, leur portant honneur, comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues ». Et la femme a aussi besoin de demander au Seigneur de l’aider à faire des progrès afin d’être pour son mari une « aide qui lui corresponde » (Gen. 2. 18) vraiment.

Une question vient tout de suite à l’esprit  : comment vivre durablement une relation de couple heureuse  ? Certes, les versets ci-dessus nous sont adressés à tous, frères et sœurs en Christ, mais ne pouvons-nous pas les relire en les appliquant spécialement à notre relation de couple  ? Ils parlent à nos consciences et à nos cœurs et sont peut-être la clé pour répondre à cette question.

Le premier passage montre qu’il y a des choses auxquelles nous devons renoncer  : « colère, emportement, méchanceté, injures, paroles honteuses… », et d’autres que nous devons rechercher : « miséricorde, bonté, humilité, douceur, patience… ». Prenons-nous ces exhortations vraiment au sérieux  ? Ne sont-elles pas des points concrets sur lesquels nous ne devons pas transiger  ? Nous pouvons bien reconnaître que « nous faillissons » souvent (voir Jac. 3. 2), et il nous faut alors le confesser ensemble – l’un à l’autre si nécessaire, et rechercher ensemble, instamment, le secours du Seigneur. N’est-ce pas une prière selon sa volonté qu’il voudra exaucer  ?

Le deuxième passage nous invite à rechercher une pensée commune, nourrie de ce que chacun peut apporter, en vue du bien commun ; il s’agit surtout de discerner ce que le Seigneur lui-même a préparé devant nos pas. Vivre ensemble pour Lui, s’aider pour réaliser les services qu’Il nous confie à chacun, s’épauler dans la réalisation d’un service en commun, combien tout cela lie les cœurs ensemble et avec Lui  ! Ensemble nous n’aurons alors plus le temps de penser à ce qui est à nous-mêmes, mais plutôt « à ce qui est aux autres », ceux vers qui le Seigneur nous envoie…

D’après Le Seigneur est proche Juillet 2024

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