TRADUCTION DE FEUILLETS (70)

« Mais tout ce qui est réprouvé par la lumière est manifesté ; car ce qui manifeste tout, c’est la lumière » Éphésiens 5. 13 et 14.

LE CARACTÈRE DE LA LUMIÈRE

Sans lumière, pas de vie ! Nous connaissons tous cette loi du monde végétal. Cela s’applique également à nous, les humains : nous dépendons de la lumière pour vivre.

Mais lorsqu’il s’agit du caractère moral de la lumière, nombreux sont ceux qui préfèrent rester dans l’obscurité. Le Fils de Dieu a dû expliquer cela clairement au religieux rabbin Nicodème : « Quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées » (Jean 3. 20). Beaucoup ont peur d’entrer dans la lumière divine car alors leur vie sera exposée avec tous les péchés qu’ils ont commis. Ils veulent éviter cela à tout prix.

La solution à ce problème se trouve dans le caractère de lumière révélé dans le Fils de Dieu incarné : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1. 4). Jésus-Christ a non seulement révélé que nous sommes coupables devant Dieu, mais il a également montré clairement comment nos vies peuvent devenir justes devant Dieu. Il s’est sacrifié sur la croix pour que tous ceux qui croient en Lui reçoivent le pardon des péchés et la vie éternelle.

Quiconque accepte le jugement clair de Dieu sur lui-même et croit au Sauveur sort des ténèbres et vit désormais dans la lumière de Dieu. Il suit le Seigneur Jésus, qui éclaire son chemin de vie. Les rayons d’amour de son Dieu et Père réchauffent son cœur.

D’après der Herr ist nahe juin 2024

« Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l’iniquité ? » Michée 7. 18.

PARDON DES PÉCHÉS

Quatre points nous aident à mieux comprendre ce merveilleux sujet :

La grâce divine offre le pardon. Dieu ne veut pas que les gens périssent pour toujours à cause de leurs péchés. Il est dit de Lui : « Mais toi, tu es un Dieu de pardons, faisant grâce, et miséricordieux, lent à la colère, et grand en bonté » (Néh. 9. 17). Dieu aime les gens et est heureux de pardonner leurs péchés s’ils sont repentants.

Le sang du Seigneur Jésus garantit le pardon. Peu avant sa mort, il déclara : « Ceci est mon sang… qui est versé pour un grand nombre en rémission des péchés » (Mat. 26. 28). Jésus-Christ a donné sa vie pour que le Dieu saint puisse pardonner sur une base juste.

L’Esprit de Dieu proclame le pardon. Pour ce faire, il utilise des personnes sauvées qui, au nom du Sauveur, transmettent cette bonne nouvelle : « que la repentance et la rémission des péchés soient prêchées en son nom à toutes les nations » (Luc 24. 47). Dieu pardonne à tous ceux qui reconnaissent le mal qu’ils ont commis et le Lui confessent.

La foi s’empare du pardon. L’offre de Dieu existe. Le prix a été payé. Maintenant, cela dépend si le pardon divin est accepté par la foi au Sauveur Jésus-Christ. Il s’agit d’une démarche personnelle : « par son nom, quiconque croit en lui reçoit le pardon des péchés » (Act. 10. 43).

D’après Näher zu Dir mai 2024

« Il fallait que soit accompli tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes » Luc 24. 44.

PROPHÉTIE ACCOMPLIE

L’Ancien Testament contient de nombreuses prédictions sur le Seigneur Jésus qui se sont réalisées :

Sa naissance : « Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils » (És. 7. 14 ; Mat. 1. 18 à 25).

Son ministère : « Alors les yeux des aveugles s’ouvriront, et les oreilles des sourds seront ouvertes ; alors le boiteux sautera comme le cerf, et la langue du muet criera chantera de joie » (És. 35. 5 et 6 ; Mat. 2. 23 à 25).

Ses souffrances envers le peuple : « J’ai donné mon dos à ceux qui frappaient et mes joues à ceux qui arrachaient le poil ; je n’ai pas caché ma face à l’opprobre et aux crachats » (És. 50. 6 : Mat. 27. 26 à 31).

Ses souffrances dans le jugement divin : « Te tenant loin de mon salut, des paroles de mon rugissement ? » (Ps. 22. 2 ; Mat. 27. 45 et 46).

Sa mort : « Il a livré son âme à la mort » (És. 53. 12 ; Jean 19. 30).

Son enterrement : « Et on lui donna son sépulcre avec les méchants ; mais il a été avec le riche dans sa mort » (És. 53. 9 ; Mat. 27. 57 à 60).

Sa résurrection : « Tu n’abandonneras pas mon âme au shéol ; tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption » (Ps. 16. 10 ; Marc 16. 6).

Sa glorification : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds » (Ps. 110. 1 ; Marc 16. 19).

D’après Näher zu Dir mai 2024

« Il a fait toute chose belle en son temps ; et il a mis l’éternité dans leur cœur » Ecclésiaste 3. 11.

EST-CE QUE CELA CONTINUE APRÈS LA MORT ?

Il y a des religieux qui pensent que Dieu a créé l’homme pour qu’il soit mortel. Par conséquent, tout est fini après la mort. Façonnés par notre mentalité du jetable, de nombreuses personnes sont ouvertes à de telles idées. Cependant, ce point de vue n’est pas vrai.

Dieu a placé l’éternité dans nos cœurs, comme le sage Salomon l’a dit en Ecclésiaste 3. 11. La Bible nous montre clairement que le Créateur ne nous a pas rendus mortels dès le début. Cependant, lorsque le premier homme a péché, les choses ont changé. En n’atteignant pas notre objectif, nous nous sommes séparés de Dieu, qui dans son essence est lumière, amour et vie. La séparation de la lumière signifie les ténèbres, l’absence d’amour provoque la haine et se détourner de la vie conduit à la mort.

Ressentons-nous encore quelque chose du désir de Dieu pour nous qui sommes perdus ? Il s’adresse à nous avec des paroles pressantes : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ! Choisis la vie, afin que tu vives » (Deut. 30. 19).

Comment pouvons-nous choisir la vie ? Pour ce faire, Dieu a envoyé son fils Jésus-Christ dans le monde. Sur la croix, le Sauveur a subi le châtiment de nos péchés. Quiconque admet ouvertement sa culpabilité devant Dieu et se confie au Seigneur Jésus reçoit la vie éternelle. Il a maintenant une relation ordonnée avec Dieu et sait qu’il sera un jour au paradis.

D’après Näher zu Dir mai 2024

« Car du cœur on croit pour la justice, et de la bouche on le déclare pour le salut » Romains 10. 10.

APPRENEZ DES VERSETS BIBLIQUES

Un missionnaire a visité les écoles et a encouragé les enfants à mémoriser des versets bibliques. S’ils pouvaient réciter dix versets, il leur donnait un Nouveau Testament. Ce travail a été une semence d’espoir d’une année. Il ne savait pas si cela produirait du fruit pour Dieu.

Ensuite, le Seigneur a encouragé l’évangéliste avec une expérience : « Je voyageais dans un bus bondé. En conduisant, j’ai remarqué que le chauffeur du bus me regardait dans le rétroviseur. Soudain, le chauffeur a crié à pleine voix : « Hé, homme de la Bible ! » J’ai levé les yeux avec surprise. « N’êtes-vous pas l’homme de la Bible ? » cria-t-il encore. Maintenant, tous les passagers me regardaient.

Alors que j’acquiesçais, le chauffeur du bus m’a expliqué qu’il y a dix ans, je l’avais persuadé de mémoriser dix versets bibliques pour un Nouveau Testament. Maintenant, j’ai demandé à l’homme s’il pouvait encore se souvenir d’un verset.

Oui, sur les plus difficiles. – Lequel était-ce ? Puis il a cité Romains 10. 9 et 10 devant tous les passagers ! Pendant un moment, il y eut un silence dans le bus. J’ai demandé au chauffeur : Croyez-vous en ce verset biblique ? – Oui, je suis devenu un fervent chrétien.

Avant de descendre du bus, il m’a remercié d’avoir fréquenté son école. Puis il a ajouté : « Si nous ne nous voyons plus sur terre, nous nous reverrons au ciel ». Maintenant, je savais que travailler dans l’œuvre du Seigneur en valait vraiment la peine.

D’après Näher zu Dir mai 2024

« Nous avons cru au Christ Jésus afin que nous soyons justifiés sur la base de la foi en Christ » Galates 2. 16.

PARDON ET JUSTIFICATION

Lorsque Dieu nous pardonne en réponse à notre confession de péché, il agit avec grâce et gentillesse. Il nous accorde son pardon et dans sa bonté ne revient jamais sur nos torts. Nous lisons ceci en Hébreux 10. 17 : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ».

La justification, en revanche, signifie que Dieu ne nous blâme plus et nous libère de toute accusation. La culpabilité était là, mais nous n’en sommes plus responsables. En tant que plus haute autorité judiciaire, Dieu nous déclare justes afin que nous nous tenions devant Lui comme si nous n’avions jamais péché.

Dieu agit de manière absolument juste lorsqu’Il nous justifie sur la base de notre foi au Sauveur, car Il ne permet pas que la dette soit payée deux fois. Le Seigneur Jésus a pris notre défense devant le jugement de Dieu et a enduré le châtiment que nous méritions éternellement pour nos péchés. Ce faisant, Il a payé le prix fort pour annuler notre dette. Il est donc juste que Dieu nous acquitte.

Le pardon découle de la bonté de Dieu et nous rend heureux : « Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! (Ps. 32. 1)

La justification suit le juste jugement de Dieu et nous apporte la paix : « Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Rom. 5. 1).

Näher zu Dir mai 2024

« Ho ! quiconque a soif , venez aux eaux et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ! Oui, venez, achetez sans argent et sans prix du  vin et du lait ! » Ésaïe 55. 1.

GRATUITEMENT

Durant la guerre hispano-américaine (1898), le futur président Théodore Roosevelt commandait un régiment de soldats. La nourriture était mauvaise et de nombreux hommes tombèrent malades. C’est alors que Roosevelt a appris que la Croix-Rouge avait reçu des fruits et des légumes frais.

Il a demandé s’ils pouvaient lui en vendre une partie. Il était même prêt à payer de sa poche. Mais ils ne voulaient rien lui vendre. Lorsqu’il s’est plaint, on lui a dit : Demandez-le ! Alors Roosevelt a compris : C’est aussi simple que cela ? Alors, je vous demande ces fruits et légumes ! Et tout lui a été livré gratuitement.

Beaucoup de gens font la même erreur lorsqu’il s’agit de la vie éternelle, qui est un « don de grâce de Dieu » (Rom. 6. 23). Ils veulent le payer : l’un vient avec sa charité, un autre avec sa vie décente et un troisième avec son appartenance à une communauté religieuse.

Mais le salut ne peut être reçu que comme un don. Notre orgueil se rebelle contre cela parce que nous préférons payer. Mais Dieu est trop riche en grâce pour devoir la vendre, et nous sommes trop pauvres pour l’acheter. Moralement parlant, nous sommes en faillite.

Dieu est riche en miséricorde et en pardon : Il rencontre le pécheur perdu les mains pleines ! Et le pécheur ? Il doit aller vers Dieu les mains vides et être prêt à accepter le salut comme un don !

D’après Näher zu Dir mai 2024

« En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit » Jean 15. 8.

BANANES

Un bananier commence généralement à pousser en tant que stolon à partir de la plante mère. Il produit quelques fleurs à partir desquelles se forment les grappes de bananiers. Selon la variété, la quantité de pluie et la fertilité du sol, ces régimes peuvent contenir beaucoup ou peu de bananes, grandes ou petites. Dès que les fruits mûrissent, la tige de la plante est coupée pour les récolter.

Quiconque cultive des bananes a deux choses en tête : la plante doit produire de belles grappes de bananes pleines et faire germer quelques pousses qui se transformeront plus tard en bananiers fruitiers.

Le Seigneur Jésus a une intention similaire pour nous, chrétiens. Il veut que nous portions du fruit pour Dieu dans nos vies. Comme notre Père céleste est heureux lorsqu’il voit en nous quelque chose qui parle de Jésus-Christ ! C’est le fruit qui le glorifie.

Peut-être que le Seigneur peut aussi nous utiliser pour gagner d’autres personnes à Lui. Elles ressemblent alors à des pousses qui porteront leurs fruits ultérieurement. C’est pourquoi nous voulons témoigner pour Christ et transmettre l’Évangile comme il nous le demande.

Lors de la récolte, le bananier est coupé. Cela n’a pas d’importance en soi. Le but de notre vie en tant que chrétiens est simplement de servir le Seigneur et pour sa gloire. Est-ce notre désir ou vivons-nous simplement pour nos propres intérêts ?

D’après die gute Saat mai 2024

« Que toute âme se soumette aux autorités qui sont au-dessus d’elle… car le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien… Ce pas en vain qu’il porte l’épée » Romains 13. 1 à 4.

LA SOUMISSION AU GOUVERNEMENT

L’expression « l’épée » employée ici indique exactement la peine capitale, car l’épée est pour la mort et rien d’autre.

La croix de Christ l’établit elle-même car, c’est l’endroit où le pécheur repentant trouve le salut, là où la juste punition du péché a été exécutée sur notre bien-aimé Sauveur. Le juste jugement de Dieu est parfaitement revendiqué par la croix, et en conséquence la grâce est donnée à tous ceux qui se repentent et croient à l’évangile.

Mais chercher à mettre de côté le pouvoir et le droit du gouvernement à exécuter les meurtriers, ce qu’on fait maintenant souvent sous le prétexte du christianisme, c’est confondre complètement les caractères et les buts différents du gouvernement et de la chrétienté, et les détruire tous deux.

Que le gouvernement exécute fidèlement tous les meurtriers et qu’il effraie tous les malfaiteurs, et que les chrétiens, avec l’amour de Christ, recherchent les âmes de tous les hommes pour les amener aux pieds de Jésus, et tout sera à sa place normale.

Le gouvernement ne tire pas plus son origine du Nouveau Testament que la création, le mariage, le péché, la mort… bien que le Nouveau Testament les affirme tous. Son origine est en Genèse 9. 5 et 6, où la peine capitale est clairement ordonnée par Dieu. Nous ne trouvons pas dans l’Écriture que cela ait jamais été révoqué.

Quelle grâce de Dieu, en conséquence, est le gouvernement, même dans ses formes les plus basses ! Sa signification pousse le chrétien à prier pour tous ceux qui le composent, comme nous le recommande le Nouveau Testament.

D’après the Lord is near mai 1985

« André, le frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? » Jean 6. 8 et 9.

LA PUISSANCE ET L’AMOUR DE JÉSUS CHRIST

Philippe est mis à l’épreuve, le Seigneur lui avait demandé où ils pourraient acheter de la nourriture pour les besoins de cinq mille hommes, plus les femmes et les enfants. Philippe n’avait pas bien compris : sa foi ne reposait pas simplement, comme elle l’aurait dû, sur la grandeur de son Seigneur. Il ne voyait que la pauvreté de leurs ressources pour parer à cela. Comme il nous arrive souvent de lui ressembler en cela !…

Mais André mentionne un petit garçon qui, évidemment, ne s’est apparemment pas préoccupé (comme Philippe et André) de ce que c’était si peu de chose. Il est certain que le Seigneur aurait pu, par un miracle, amener de la nourriture à l’existence, sans avoir besoin du repas du petit garçon pour faire cela ; mais la grâce est illustrée ici par la manière dont elle peut se servir du plus petit sacrifice d’affection pour le Seigneur, pour multiplier la bénédiction.

Les cinq pains d’orge – sans doute de petits pains – parlent de Christ comme le Pain de la vie, dans l’humiliation et les souffrances. Les deux petits poissons nous rappellent que le Seigneur est passé pour nous par les eaux du jugement. Quelque limitée et insignifiante qu’en soit notre compréhension, qu’il est précieux de donner le peu que nous avons qui rappellera au Seigneur Jésus la réalité de Sa grande œuvre sur le Calvaire. Et Il multiplie grandement ! Un peu fait pour Lui et en son nom, sera multiplié par son propre pouvoir et sa grâce merveilleuse, et apportera une plus grande bénédiction que nous n’aurions pu l’imaginer.

D’après the Lord is near mai 1985 (L.M.G.)

« La mer se soulevait, parce qu’un grand vent soufflait. Ils avaient ramé environ vingt-cinq ou trente stades, lorsqu’ils voient Jésus marcher sur la mer et s’approcher de la barque ; et ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : C’est moi, n’ayez pas peur » Jean 6. 18 à 20.

LE MIRACLE ACCOMPLI PAR LE SEIGNEUR, PRÉLUDE AUX TEMPS DE LA FIN

Le grand miracle accompli par le Seigneur en multipliant les pains et les poissons, type merveilleux de la grâce de Dieu, n’avait pas apporté la paix dans un monde troublé, car l’évangile n’est pas destiné à cela, mais à sauver des âmes hors du monde. Aussi, immédiatement après, la mer est agitée par un grand vent, image de l’instabilité du monde, qui ne fera qu’augmenter pendant les heures sombres de la période de la grande tribulation. Le Seigneur ne pouvait-Il pas retenir le vent et la mer d’une telle agitation ? Certainement, mais Il ne le fit qu’au moment moralement approprié.

Cependant Il marchait sur la mer malgré l’orage, Lui, le Seigneur de gloire, contrôlant parfaitement les éléments. Les disciples avaient besoin de cette manifestation, puisque, en Le voyant, ils furent effrayés, au lieu simplement de L’adorer. Ils devaient apprendre par l’expérience qu’Il est réellement le Seigneur au-dessus de tout.

Il régnera comme Roi à la fin. Cependant, maintenant c’est le temps, pour nous, d’apprendre que, au milieu de toutes les épreuves et les besoins, le pouvoir moral et spirituel de son autorité est un lieu de repos précieux pour la foi. La tribulation enseignera cela à Israël comme ils ne l’ont jamais connu. Et les croyants, aujourd’hui, devraient l’apprendre soigneusement, comme ceux qui sont identifiés à Christ dans le jour de son rejet.

D’après the Lord is near mai 1985 (L.M.G.)

« Le juste périt, et personne ne le prend à cœur ; et les hommes de bonté sont recueillis sans que personne comprenne que le juste est recueilli de devant le mal » Ésaïe 57. 1.

LA MORT, POUR LES CROYANTS, A PERDU SA TERREUR

Il en était ainsi en Juda, il y a 2700 ans – et il en est ainsi aujourd’hui – : les gens sont endurcis contre la réalité de la mort. La psychologie moderne leur enseigne d’être tels. Les hommes disent : Vivons pour aujourd’hui, demain nous mourrons. L’aiguillon de la mort est adouci par les assurances-vie, par des services funèbres pompeux, et des cartes de condoléances. Le suicide devient courant comme si l’homme n’était plus tenu comme responsable de ses actions. Plus personne ne prend à cœur le fait que, après la mort vient le jugement, et on ne pense plus non plus que la mort, c’est le salaire du péché.

Ceux qui croient au Seigneur Jésus Christ, d’autre part, peuvent dire avec assurance et reconnaissance : « Où est, ô mort, ton aiguillon ? Où est, ô mort, ta victoire ? ». Pour eux, la mort signifie s’en aller vers leur Seigneur, Le voir, et se réjouir avec Lui pour toujours. Il leur a dit : « Parce que moi je vis, vous aussi, vous vivrez » ; « Je suis la résurrection et la vie ». Par la mort les croyants entrent dans un état infiniment meilleur que quoi que ce soit que cette vie puisse offrir. La mort est déjà la délivrance pour eux – être enlevés de devant le mal qui est répandu partout aujourd’hui.

D’après the Lord is near mai 1985

« Recevez-le (Épaphrodite) dans le Seigneur avec une pleine joie, et honorez de tels hommes, car c’est pour l’œuvre qu’il a été tout près de la mort : il a risqué sa vie pour compléter ce qui manquait à votre service envers moi » Philippiens 2. 29 et 30.

LES ACTIONS SANS ÉCLAT QUI PLAISENT À DIEU

Cet Épaphrodite, qui était ce ? Était-ce un grand prédicateur – un conférencier très éloquent ? Un frère particulièrement doué ? Cela ne nous est pas dit. Mais il nous est dit avec insistance et de manière touchante qu’il était quelqu’un qui montrait un bel esprit de dévouement. Cela a plus de valeur que tous les autres dons et l’éloquence, la puissance et la connaissance, qui puissent être concentrés dans un seul croyant. Épaphrodite était l’un de ceux qui ne pensent rien d’eux-mêmes, et en conséquence, l’apôtre n’épargne pas sa peine pour le mettre en valeur. Voyez comme il s’étend sur les actions de ce personnage particulièrement attirant. « Mais j’ai estimé nécessaire de vous renvoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes, lui qui est venu de votre part pour subvenir à mes besoins ».

Quelle quantité de dignités ! Quelle belle série de titres ! Que ce cher et modeste serviteur de Christ imaginait peu qu’un monument serait érigé à sa mémoire ! Mais le Seigneur ne permettra jamais que les résultats du sacrifice de soi-même soient effacés, ni qu’on oublie le nom d’un serviteur sans prétentions. Aussi c’est le nom d’Épaphrodite qui brille sur les pages inspirées, comme le frère, le compagnon et le frère d’armes du grand apôtre des nations.

Mais que fit cet homme remarquable ? Dépensa-t-il une fortune princière pour la cause de Christ ? Cela ne nous est pas dit, mais il nous est dit quelque chose de beaucoup mieux – il se dépensa lui-même. C’est sur cela que nous avons à méditer.

D’après the Lord is near mai 1985 (C.H.M.)

« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger » Matthieu 11. 28 à 30.

VENIR À CHRIST

Dans ce passage si précieux et bien connu, nous avons deux points très distincts et cependant intimement liés – Christ, et son joug. Nous avons, d’abord : venir à Christ et quels en sont les résultats – et ensuite, prendre son joug, et les résultats. « Venez à moi… et je vous donnerai du repos ».

« Prenez mon joug… et vous trouverez le repos ». Ces choses, étant distinctes, ne doivent jamais être confondues – et étant intimement rapprochées, ne doivent jamais être séparées. Les confondre, c’est obscurcir le lustre de la grâce divine ; les séparer, c’est empiéter sur les droits de la sainteté divine. Il faut se garder soigneusement de ces deux maux.

Il y en a beaucoup qui mettent, devant les yeux du pécheur chargé, le joug de Christ comme quelque chose qu’il doit prendre avant que son cœur accablé puisse jouir de ce précieux repos que Christ donne à tous ceux qui viennent simplement à Lui tels qu’ils sont. Ce passage met en premier Christ devant nous, et le joug ensuite. Il ne cache pas Christ derrière son joug, mais Le place plutôt devant le cœur comme Celui qui peut répondre à tous les besoins, ôter tout fardeau, effacer toute peur de culpabilité, remplir tout vide, satisfaire les désirs ; en un mot, Celui qui est capable de faire ce qu’Il dit qu’Il fera, même de donner du repos.

Il n’y a pas de conditions, d’exigences ou de barrières. Le mot simple, d’invitation, c’est « Venez ». Ce n’est pas : Allez, donnez, apportez, ressentez, réalisez. Non, c’est : Venez. Et comment devons-nous venir ? Tels que nous sommes. Vers qui devons-nous aller ? À Jésus. Quand devons-nous « venir » ? Maintenant.

D’après the Lord is near mai 1985 (C.H.M.)

« Suis-je un Dieu de près, dit l’Éternel, et non un Dieu de loin ? Un homme se cachera-t-il dans quelque cachette où je ne le voie pas ? » Jérémie 23. 23 et 24.

CROYEZ EN JÉSUS CHRIST AUJOURD’HUI

Dieu s’adresse ici aux faux prophètes, qui essayaient de plaire à leurs auditeurs par des paroles lisses de fausse sécurité. Jérémie, le fidèle prophète de Dieu, annonçait le jugement proche sur Juda infidèle. Mais ces faux prophètes berçaient la nation dans une indifférence insouciante en se moquant de lui et en le contredisant.

Nombreux sont les prédicateurs modernes qui font l’erreur fatale de dire à leur congrégation que la Bible, comme beaucoup d’autres livres, n’est donnée que pour une instruction éthique, en vue de l’avancement de l’humanité. Mais au contraire, elle annonce à l’avance le juste jugement de Dieu contre toute impiété et incrédulité. Les moqueurs peuvent dire que rien de particulier ne s’est produit depuis des siècles, et que les évènements catastrophiques comme le déluge et la destruction de Sodome et Gomorrhe n’étaient que des phénomènes naturels. Ils disent donc : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Cor. 15. 32). Et : Après nous, le déluge ! Tels sont les pensées et le langage des hommes aujourd’hui. Que le jugement tombe sur d’autres, signifie : Nous voulons jouir de la vie pendant que nous vivons !

Ils oublient que, s’ils meurent avant que le jugement tombe sur ce monde, ils devront, chacun d’eux, répondre devant Dieu au grand trône blanc. Si leur nom n’est pas écrit dans le livre de vie, ils seront jetés dans l’étang de feu.

Mais Dieu est un Dieu de près ! Aujourd’hui est le temps favorable, nous dit-Il, le temps pour les pécheurs d’être sauvés du jugement certain. Acceptez le salut gratuit de Dieu en Christ pendant qu’Il vous donne encore l’occasion de le faire.

D’après the Lord is near mai 1985

« Ce que vous avez appris, reçu, entendu, vu en moi, faites-le, et le Dieu de paix sera avec vous » Philippiens 4. 9.

EXHORTATIONS D’UN CHRÉTIEN ÂGÉ À DES PLUS JEUNES

Ne négligez jamais la prière privée journalière ; et quand vous priez, souvenez-vous que Dieu est présent, et qu’Il entend vos prières.

Ne négligez jamais la lecture journalière personnelle de la Bible, et quand vous lisez, souvenez-vous que Dieu vous parle, et que vous devez croire ce qu’Il dit et agir en conséquence. Toute chute commence par la négligence de la prière et de la lecture de la Bible quotidiennes.

Ne laissez jamais se passer un jour sans essayer de faire quelque chose pour le Seigneur. Chaque soir, réfléchissez sur ce qu’Il a fait pour vous, puis demandez-vous : Qu’est-ce que je fais pour Lui ?

– Ne prenez pas votre christianisme d’autres chrétiens, ou ne dites pas que, parce que certaines personnes font ceci ou cela, vous pouvez agir de même (2 Cor. 10. 12). Demandez-vous : Comment Christ agirait-Il à ma place ? Et efforcez-vous de Le suivre (Jean 10. 27).

– Ne tenez jamais pour vrai ce que vous ressentez, si c’est en contradiction avec la Parole de Dieu. Demandez-vous : Ce que je ressens peut-il être exact si cela contredit la Parole de Dieu ? Et si votre sentiment est contraire, croyez Dieu, et jugez votre propre cœur comme étant menteur (Rom. 3. 4 ; 1 Jean 5. 10 et 11).

– Ne vous laissez jamais décourager par ceux qui enseignent que la maladie, les épreuves et les difficultés dans votre vie doivent être le signe que vous avez tort. Le Seigneur Jésus a dit que, dans le monde, vous auriez de la tribulation (Jean 16. 33). Souvenez-vous aussi de l’apôtre Paul, dont la vie a été pleine d’épreuves, de troubles et de maladie, et qui a écrit : « Nous qui sommes dans les tribulations de toute manière, mais non pas dans la détresse ; dans la perplexité, mais non pas sans ressource ; persécutés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais ne périssant pas » (2 Cor. 4. 8 et 9).

D’après the Lord is near juin 1985

« Notre exhortation, en effet, n’a eu pour motif ni séduction, ni impureté, et elle n’a pas employé la ruse ; mais, comme nous avons été approuvés de Dieu pour que l’évangile nous soit confié, c’est ainsi que nous parlons, non pas de manière à plaire aux hommes, mais à Dieu qui éprouve nos cœurs » 1 Thessaloniciens 2. 3 et 4.

AVOIR LES BONS MOTIFS

Dans les versets 3 à 6, il nous est donné un aperçu de ce que Paul et ses aides n’étaient pas.Nous pouvons apprendre par là quelles sont les choses qui doivent être soigneusement évitées par tout serviteur de Dieu. Tout d’abord, tout élément de tromperie et d’irréalité doit être écarté. On a dit avec justesse : tu dois être vrai toi-même si tu veux enseigner la vérité.

Non seulement cela, mais toute pensée de plaire aux hommes doit être bannie. Quelque service que nous ayons reçu, si petit soit-il, nous a été donné de Dieu et non par l’homme. Nous sommes donc responsables devant Dieu, et Il éprouve non seulement nos paroles et nos actes, mais aussi nos cœurs. L’évangile avait été confié à Paul dans une mesure exceptionnelle, mais ces mots : à été confié, peuvent être écrits sur tous nos cœurs. Nous ne devons jamais oublier notre responsabilité.

Si nous gardons cela à l’esprit, nous éviterons, bien sûr, d’employer des mots flatteurs, la convoitise et la recherche de la gloire de la part des hommes, dont parlent les versets 5 et 6. Ces trois choses sont tout à fait communes dans le monde. Les hommes, par nature, recherchent leurs propres objets et sont poussés par l’avidité, même s’ils le cachent. La gloire de la part de l’homme est aussi très appréciée par le cœur humain ; et, qu’ils poursuivent les possessions ou la gloire, ils trouvent que les mots flatteurs sont une arme utile pour obtenir la faveur des gens influents. Toutes ces choses étaient complètement refusées par l‘apôtre Paul. Comme étant un serviteur de Dieu ayant Dieu comme son Juge et Dieu comme son Témoin, il les voyait comme étant en-dessous de lui.

D’après the Lord is near juin 1985 (F.B. Hole)

« C’est pourquoi je vous dis : ne soyez pas en souci pour la vie, de ce que vous mangerez ; ni pour le corps, de quoi vous serez vêtus : car la vie est plus que la nourriture, le corps plus que le vêtement » Luc 12. 22 et 23.

POURQUOI SE FAIRE DU SOUCI ?

Il y a trois choses que Jésus ne fit jamais. Il ne se fit jamais de souci ; Il ne se pressa jamais ; et Il ne douta jamais du résultat. Un médecin de renom a dit : le souci affecte la circulation, le cœur, les glandes, tout le système nerveux, et influe profondément sur la santé. Je n’ai jamais connu un homme qui soit mort de surmenage, mais beaucoup qui sont morts de douter.

Cela nous rappelle ce que Jésus a dit dans les versets ci-dessus.

Le souci est inutile. « Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont pas de cellier ni de grenier ; et Dieu les nourrit. Combien valez-vous plus que les oiseaux ! » (v. 24)

« Vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez ou ce que vous boirez, et n’en soyez pas en peine ; car tout cela, les nations du monde le recherchent ; mais votre Père sait que vous en avez besoin » (v. 29 et 30).

Le souci ne donne pas d’espoir. « Qui d’entre vous, par le souci qu’il se donne, peut ajouter une coudée à sa taille ? » (v. 25 et 26).

Le souci est un manque de foi. « Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui aux champs et qui demain est jetée au four, à plus forte raison le fera-t-il pour vous, gens de petite foi » (v. 28).

La crainte est centrée sur soi ; la foi est centrée sur Dieu.

D’après the Lord is near juin 1985

« Et les prophètes, Aggée le prophète, et Zacharie, fils d’Iddo, prophétisèrent aux Juifs qui étaient en Juda et à Jérusalem… Alors Zorobabel, fils de Shealthiel, et Jéshua, fils de Jotsadak, se levèrent et commencèrent à bâtir la maison de Dieu qui est à Jérusalem, et avec eux les prophètes de Dieu qui les assistaient » Esdras 5. 1 et 2.

LES PROPHÈTES ET LES BÂTISSEURS

Il est important de remarquer ces deux classes de serviteurs : les constructeurs et les prophètes.

Un constructeur ne peut pas assumer les fonctions de prophète, et un prophète ne peut pas échanger son manteau de prophète pour une truelle de maçon. C’est pourquoi l’apôtre dit : « Puisque nous avons des dons de grâce différents, selon la grâce qui nous a été donnée – est-ce la prophétie ? prophétisons selon la proportion de la foi ; le service ? soyons occupés du service » (Rom. 12. 6 et 7).

Un constructeur est celui dont le travail est de poser des pierres sur le fondement – c’est-à-dire quelqu’un qui est employé par Dieu à rassembler des âmes.

Un prophète, à la fois encourage les gens dans leur travail en leur communiquant la pensée de Dieu, et de plus vérifie tout par sa Parole. Il met la conscience dans la présence de Dieu, et par suite maintient le sens de la responsabilité, et donne des conseils, de la répréhension ou de l’exhortation suivant le besoin du moment, guidé par l’Esprit pour dire la parole à propos.

Les Israélites prospéraient quand ils écoutaient la voix de leurs prophètes. D’autre part, beaucoup de conséquences funestes découlaient du mépris de ces avertissements et de ces mises en garde donnés par Dieu. Il n’en est pas autrement dans l’Église de Dieu. Toutes les fois que les constructeurs sont attentifs à la voix des prophètes qui expliquent et appliquent la pensée de Dieu telle qu’elle est révélée dans sa Parole, ils prospèrent, leur œuvre est durable, et eux-mêmes reçoivent de la bénédiction. Mais s’ils ne tiennent pas compte de la direction divine, et travaillent selon leurs pensées propres, ils ne font que corrompre l’œuvre dans laquelle ils sont engagés. Leur œuvre peut paraître plus grande et même plus prospère aux yeux des hommes, mais le Seigneur seul est le Juge de la véritable prospérité du service.

D’après the Lord is near juin 1985