TRADUCTION DE FEUILLETS (67)

« J’ai effacé comme un nuage épais tes transgressions, et comme une nuée tes péchés : reviens à moi, car je t‘ai racheté ». Ésaïe 44. 22.

« Vous avez été rachetés… par le sang précieux de Christ ». 1 Pierre 1. 18 et 19.

LA TACHE TENACE

Les gens passent une partie de leur vie à faire des travaux de nettoyage : balayer les rues, passer l’aspirateur, faire la lessive, entretenir les voitures – chacun lutte à sa manière contre la saleté. Mais il est une tache que l’homme ne peut enlever, malgré tous ses efforts : c’est la tache du péché ! Il essaie en vain de la recouvrir du vernis de la civilisation ou du manteau des bonnes œuvres. Le péché demeure dans le cœur humain, là où Dieu le voit dans toute sa laideur. Personne ne peut l’effacer. Dieu a dit : « Quand tu te laverais avec de la soude, et que tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité restera marquée devant moi » (Jérémie 2. 22).

Dieu seul peut enlever le péché, et Il le fait à celui qui s’écrie : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! » (Luc 18. 13). Il n’y a rien que les humains puissent faire sur ce point. Dieu a tout fait. Mais à quel prix ! Seul le sang du Fils de Dieu pouvait ôter nos péchés, et Dieu « n’a pas épargné son propre Fils, mais Il L’a livré pour nous tous » (Rom. 8. 32).

Tous ceux qui croient en Lui peuvent maintenant dire : Il a pris sur Lui mes péchés et les a effacés, car « le sang de Jésus-Christ, son Fils (le Fils de Dieu), nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7). Sur la croix, Christ a porté le jugement de mes péchés comme s’ils étaient les siens. Il m’a donné une vie nouvelle, et grâce à la foi en Lui, j’ai reçu le pardon et la paix.

D’après die gute Saat juin 2024

« Vous savez discerner l’apparence du ciel ; et les signes des temps, vous ne le pouvez pas ? » Matthieu 16. 3.

PRÉVISIONS MÉTÉO

L’invasion alliée pendant la Seconde Guerre mondiale s’appelait Opération Overlord et est entrée dans l’histoire sous le nom de Jour J. Le commandant suprême des puissances occidentales était le général Dwight D. Eisenhower, qui commandait environ 2 millions de soldats, 7 000 navires de guerre, 11 000 avions et 24 000 parachutistes. La seule chose qu’il ne pouvait pas contrôler, c’était la météo.

Après que deux dates d’invasion possibles se soient écoulées, il fixa Overlord au 5 juin 1944. La météo, cependant, était maussade et totalement inadaptée au débarquement en Normandie. Mais ensuite, la météo s’est légèrement améliorée et le débarquement a pu avoir lieu dans la nuit du 5 au 6 juin. Mais les Allemands n’en savaient rien. Ils n’avaient pas accès aux données météorologiques et ne s’attendaient à aucun changement dans le temps orageux de l’été. Le débarquement allié fut un succès. L’apaisement du temps orageux et la capacité de le prédire avec précision ont été une bénédiction pour l’Europe, sans quoi la carte européenne d’après-guerre aurait certainement été différente.

80 ans plus tard, nous pouvons prévoir le temps mieux et plus précisément, mais nous ne comprenons pas, en grande partie, « les signes des temps » ! Dieu nous a dit spécifiquement dans sa Parole ce que signifient ces signes des temps. Si l’égoïsme, l’amour de l’argent, l’ingratitude, le manque d’amour naturel caractérisent les gens, et s’ils aiment le plaisir plus que Dieu, alors ils vivent dans les « derniers jours » (2 Tim. 3. 1 à 5). Et qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Jésus dit : « Soyez prêts ! Car le Fils de l’homme vient, à l’heure que vous ne pensez pas » (Luc 12. 40). Préparez-vous pour ne pas être surpris par le jugement de Dieu sur l’humanité ! Pour cela, mettez-vous en règle avec Dieu en acceptant, par la foi, de mettre votre confiance dans le sacrifice expiatoire de Son Fils Jésus Christ sur la croix.

D’après die gute Saat juin 2024

« Et Saül et le peuple épargnèrent Agag, et le meilleur du menu et du gros bétail… et tout ce qui était bon, et ils ne voulurent pas les détruire entièrement ; mais tout ce qui était misérable et chétif, cela ils le détruisirent entièrement ». 1 Samuel 15. 9.

« Il disait aussi à tous : si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et me suive ». Luc 9. 23.

SE RENONCER À SOI-MÊME

La Parole de Dieu ne dit pas : Qu’il renonce à certaines choses qui lui appartiennent. Non, il doit se renoncer à lui-même, et cela chaque jour. Chaque matin, quand nous entrons dans le sentier de la vie quotidienne, nous avons cette même œuvre si importante devant nous : nous renoncer à nous-même. Ce moi haïssable nous rencontre à chaque pas ; car, bien que nous sachions, par grâce, que « notre vieil homme a été crucifié » – qu’il est mort et enseveli hors de la vue de Dieu, cela n’est que pour ce qui concerne notre position en Christ, selon la manière dont Dieu nous voit. Nous savons que le moi doit être renié, jugé, et dominé, chaque jour, à chaque heure, et en tout temps. Le principe de notre position doit être appliqué en pratique. Dieu nous voit parfaits en Christ. Nous ne sommes pas dans la chair, mais la chair est en nous, et elle doit être reniée et tenue en échec par la puissance de l’Esprit.

Et ce n’est pas seulement dans ses grandes lignes que le moi doit être renié, mais dans ses détails, non seulement dans ses habitudes grossières, mais dans ses goûts cultivés. Ce n’est pas toujours visible. Il arrive trop souvent que, comme Saül, nous épargnions ce que nous considérons comme étant « le meilleur », et ne portions la lame de l’épée que sur ce qui est vil et chétif. Cela ne réussira pas. C’est le moi qui doit être renié. C’est assez facile de renier certaines choses pendant que le moi est choyé et gratifié pendant tout ce temps. Je peux renier mon appétit de me nourrir d’orgueil religieux. Je peux me priver moi-même en faveur de mon amour de l’argent. D’où la nécessité qu’il nous soit rappelé de nous renier nous-même.

D’après the Lord is near janvier 1985 (C.H.M.)

« Le sage craint et se retire du mal ; mais le sot est arrogant et a de l’assurance ». Proverbes 14. 16.

BIEN PLACER SA CONFIANCE

Nous apprenons de ce proverbe que la crainte n’est pas toujours un signe de faiblesse, ni la confiance toujours louable. Tout dépend qui nous craignons et en qui nous nous confions. La crainte de Dieu et la méfiance à l’égard de soi-même vont toujours ensemble ; elles sont le début de toute sagesse réelle et véritable. La Parole de Dieu nous les enseigne toutes les deux.

Avez-vous déjà remarqué quelle large portion de la Bible est remplie de mises en garde annonçant des jugements à venir ? C’est le contenu des messages des livres prophétiques et de l’Apocalypse. Et comme il est insisté, dans les livres historiques de 1 et 2 Rois et 1 et 2 Chroniques sur le fait que les jugements que les prophètes annonçaient s’accompliraient littéralement ! Devant cela, dire « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » n’est que la folie et la confiance en soi aveugle dont parle notre verset. Au sujet de ceux qui pensent et parlent ainsi, Dieu met en garde : « Celui qui demeure dans les cieux s’en moquera, le Seigneur les méprisera ».

Pierre, le disciple du Seigneur, est l’exemple de ce qu’il est absolument insensé d’avoir confiance en soi-même. Quand l’heure de l’épreuve survint, il manqua misérablement de confesser le nom du Seigneur.

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps, dans la géhenne » (Mat. 10. 28). La véritable crainte de Dieu délivre de la peur de l’homme. On le voit dans l’exemple des amis de Daniel dans la fournaise de feu. Puisse cela se voir aussi en nous !

D’après the Lord is near janvier 1985

« Car la Loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des réalités, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent ». Hébreux 10. 1.

JOUIR D’UNE PAIX PARFAITE

Des milliers d’âmes précieuses sont gardées dans les ténèbres et la servitude, alors qu’elles devraient marcher dans la lumière et la liberté qui résultent d’une conscience parfaitement purifiée. Il y a tellement de choses qui sont mélangées avec le simple témoignage de la Parole et de l’Esprit de Dieu quant à la valeur de l’œuvre de Christ, qu’il est impossible que le cœur en soit délivré. Vous aurez un peu de Christ, et un peu de vous-même ; un peu de grâce, et un peu de Loi ; un peu de foi, et un peu d’œuvres. Ainsi l’âme est maintenue en alternance entre la confiance et le doute, l’espérance et la crainte, selon que l’un ou l’autre des composants prédomine dans le mélange, ou est goûté à ce moment-là.

Si j’essaie de prendre la profession de christianisme dans le but d’améliorer ma nature propre, ou de remédier à ma condition dans la première création – je serai complètement étranger à la bénédiction d’avoir une conscience parfaite. « Toute chair est comme l’herbe » (1 Pierre 1. 24).

La première création est sous l’influence desséchante du péché et de sa malédiction. Christ ressuscité est la Tête de la nouvelle création – « le Commencement de la création de Dieu » (Apoc. 3. 14).

Là, en vérité, se trouve la perfection pour la conscience. Qu’est-ce que je désire de plus ? Je vois Celui qui était cloué sur la croix, chargé du poids entier de mes péchés, maintenant couronné de gloire et d’honneur, à la droite de Dieu, dans la splendeur de la majesté céleste. Que peut-on ajouter à cela ? Ai-je besoin d’ordonnances, de rites, de cérémonies, ou de sacrements ? – Certainement pas. Je n’oserais pas ajouter quoi que ce soit à la mort et à la résurrection du Fils éternel de Dieu.

D’après the Lord is near février 1985 (C.H. M.)

« Par la foi, Noé, divinement averti de ce qui ne se voyait pas encore, craignit et construisit une arche… par cette arche il condamna le monde ». Hébreux 11. 7.

UNE FOI ACTIVE

« Par la foi, Noé… construisit une arche ». La foi de Noé, pourrions-nous dire, était une foi active, qui lui permit de travailler pendant 120 ans à la construction de l’arche.

Jusque-là personne n’avait vu un bateau ou n’avait fait l’expérience d’un déluge d’eau : Noé fut averti de « ce qui ne se voyait pas encore ». Cela, cependant, n’empêcha pas Noé d’y attacher foi, et ainsi, avec crainte, il prit Dieu au mot et prépara donc l’arche. Il ne fait pas de doute que Noé, dans de telles circonstances, aura été l’objet de beaucoup de ridicule de la part de ses contemporains. Bien que Noé ait été un « prédicateur de justice » (2 Pier. 2. 5), et ait construit l’arche pendant 120 ans, sa prédication et ses actions n’eurent aucun effet sur la population, sauf sur sa proche famille.

Qu’en est-il de vous, ami incrédule ? N’avez-vous pas été témoin de la marche et des actions de foi de quelques-uns ? N’avez-vous pas entendu prêcher l’évangile de la grâce de Dieu, et ainsi avoir été condamné ? Comment y avez-vous répondu ? Voulez-vous, comme ceux du temps de Noé, ne pas tenir compte des avertissements de Dieu concernant le jugement proche : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement » (Héb. 9. 27) ? Ou bien accepterez-vous l’offre de salut de Dieu : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16) ?

Et vous, cher croyant, que faites-vous ? Montrez-vous au monde une foi active ? Nous devons mettre la Parole en pratique, et ne pas nous contenter de l’écouter (cf. Jac. 1. 22). C’est par nos œuvres de foi que nous rendons témoignage devant les hommes, afin qu’ils glorifient notre Père qui est dans les cieux (Mat. 5. 16).

« Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour sans rien faire ? » (Mat. 20. 6)

« Mon enfant, va aujourd’hui travailler » (Mat. 21. 28).

« Il… leur donna dix mines et leur dit : Faites-les fructifier jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19. 13)

D’après the Lord is near février 1985

« Jésus répondit : en vérité, en vérité, je te dis : si quelqu’un n’est pas né d’eau et de l’Esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu ». Jean 3. 5.

LE SENS RÉEL DE LA NOUVELLE NAISSANCE

Il est d’une immense importance, aujourd’hui, de savoir ce qui est impliqué dans la nouvelle naissance, car le terme « né de nouveau » est employé de manière imprécise par beaucoup de gens qui connaissent peu ce qu’il signifie. Ce n’est pas simplement un changement dans la conduite, ou un changement dans les pensées. C’est quelque chose qui est complètement en dehors de la capacité de l’homme à l’accomplir, quelque religieux qu’il puisse être. Le Seigneur Jésus dit qu’il faut naître d’eau et de l’Esprit.

La naissance naturelle est « du sang », non pas de l’eau : la vie de la chair est dans le sang. Mais la nouvelle naissance, en même temps qu’elle est de l’Esprit de Dieu, est « d’eau ». Ce n’est pas, certainement, de l’eau naturelle, mais cela nous est expliqué en Éphésiens 5. 26, où l’eau est le symbole de la Parole de Dieu. C’est pourquoi nous pouvons dire que la vie de l’Esprit est dans la Parole. « Vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu » (1 Pier. 1. 23).

La Parole de Dieu et l’Esprit de Dieu agissent en parfait accord dans le merveilleux miracle de la nouvelle naissance : c’est une œuvre absolument divine, car aucune volonté ni action de l’homme n’y participent : c’est de Dieu. De manière mystérieuse, cependant avec puissance, comme le vent invisible, quand la parole vivante de Dieu est acceptée dans le cœur par la foi, il y a immédiatement communication d’une vie nouvelle, inexplicable et cependant réelle, une vie qui réclame sa source avec dépendance, dans le Dieu vivant, une vie qui trouve son chez-soi, sa force, son réconfort, sa joie, dans le Seigneur Jésus, le Fils bien-aimé de Dieu.

D’après the Lord is near février 1985 (L.M. Grant)

« Pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort ». Philippiens 3. 10.

LE CHRÉTIEN AUTHENTIQUE

C’est une chose, d’être un homme religieux. C’en est une tout autre, d’être un chrétien. L’apôtre Paul était un homme religieux avant sa conversion, mais ensuite, un chrétien. Il est bon de voir cela. Il y a beaucoup de religion dans le monde ; mais, hélas ! bien peu de christianisme. Pourquoi cela ? Simplement parce que Christ n’est pas connu, pas aimé, ne reçoit pas d’attention, n’est pas recherché. Et même où on regarde à son œuvre pour le salut – quand on fait confiance en son sang pour le pardon et la paix, et combien on sait peu de choses et combien peu on pense à Lui ! Comme Il reçoit peu sa réelle place dans nos cœurs ! C’est une grande perte.

La lumière pâle et vacillante de la profession moderne est, à n’en pas douter, le résultat de la grande distance entre l’âme et Christ, le soleil et le centre du christianisme. Comment est-il possible qu’il y ait de la lumière, de la chaleur, ou du fruit, si nous errons au milieu des endroits ténébreux des plaisirs de ce monde, de sa politique ou de sa religion ? Et même quand nous faisons du salut notre objectif, nous sommes occupés de notre condition spirituelle, nous nourrissant de nos expériences et regardant à notre condition.

Que cela est différent du vrai chrétien ! Lui se tient, la conscience tranquille et le cœur calme, fixant le regard sur un Objet qui absorbe toute son âme. Il n’a pas besoin de plus. Lui parlez-vous des plaisirs du monde ? Quelle est sa réponse calme et digne ? Ne nous parlera-t-il que du péché, du mal de telles choses ? Non. De quoi alors ?

J’ai tout trouvé en Christ. Je n’ai besoin de rien d’autre. Cela est la réponse du chrétien.

D’après the Lord is near février 1985 (C.H.M.)

« Méprises-tu les richesses de sa bonté (celle de Dieu), de sa patience et de sa longue attente, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » Romains 2. 4

LA REPENTANCE, PRÉLUDE À LA GRÂCE

Personne n’a jamais été sauvé, dans aucune dispensation, autrement que par la grâce. Ni l’observation de sacrifices, ni un service rituel, ni des œuvres de loi, n’ont jamais participé à justifier l’impie. Et aucun pécheur n’a jamais été sauvé par la grâce avant de s’être repenti. Il faut reconnaître le besoin de la grâce. La repentance n’est pas l’opposé de la grâce ; c’est identifier la nécessité de la grâce. « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin d’un médecin, mais ceux qui se portent mal » (Mat. 9. 12), « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance » (Luc 5. 32).

L’un des grands problèmes, c’est que nous avons perdu le sens des mots. Nous les tordons jusqu’à ce que l’on puisse rarement être certain de la manière dont ils sont employés.

Deux pasteurs passaient devant une boutique où étaient visibles trois grands paniers. Sur le premier, on lisait : Œufs frais, 24 euros la douzaine. Sur le deuxième panier, c’était : Œufs très frais, 29 euros la douzaine. Alors que sur le troisième panier : Œufs garantis de première fraîcheur, la douzaine, 34 euros. L’un des pasteurs s’est exclamé : Qu’est-ce que ce commerçant appelle frais ? Il en est ainsi de nombreux termes de l’Écriture dont le sens était fixé, mais dont la valeur a été perdue aujourd’hui.

La grâce, c’est la faveur imméritée de Dieu envers ceux ceux qui n’avaient mérité que le jugement. La repentance, c’est le fait, pour le pécheur, de reconnaître et d’avouer son état entièrement perdu, et donc son besoin de la grâce. Et cependant il ne manque pas de prédicateurs de la grâce qui décrient la nécessité de la repentance, de crainte que cela contredise la liberté de la grâce. On pourrait aussi bien objecter, quand un homme se reconnaît malade et cherche de l’aide d’un médecin, que tout ce dont il a besoin, c’est d’une ordonnance du médecin.

D’après the Lord is near mars 1985

« Que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même, chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres ». Philippiens 2. 3.

VANITÉ OU HUMILITÉ ?

Deux familles vivaient dans un certain village. L’une était prospère et riche, mais bien connue comme étant malheureuse avec beaucoup de disputes. L’autre avait peine à joindre les deux bouts, mais était également connue pour être paisible et heureuse.

Les choses ont continué comme cela jusqu’à ce que l’homme fortuné ne puisse plus le supporter. Il alla chez son humble ami, et lui demanda d’où il pensait que venaient leurs problèmes.

L’homme pauvre répondit après réflexion : C’est peut-être parce que vous êtes des gens très bien chez vous.

– Mais alors, nous devrions certainement être heureux ensemble.

L’homme pauvre ne voulut pas en démordre. Non, vous êtes tous bons. Chez moi, nous sommes tous pleins de défauts, et nous le savons. Par exemple, supposez que ma fille en passant, renverse ma tasse de thé. Je lui dis tout de suite : Je regrette. C’était bête de ma part de laisser une tasse à l’endroit où quelqu’un pouvait la renverser. Tant pis pour moi.

Mais ma fille ne veut pas accepter cela. Elle se baisse pour essuyer le thé, en disant : Oh, comme je suis maladroite ! Toujours à trébucher et causer des ennuis. Je regrette tellement !

Vous voyez comme c’est, nous sommes tellement maladroits, et nous le savons si bien qu’il n’y a pas de chance que nous nous fâchions ou nous disputions.

Et l’homme riche, après avoir réfléchi un moment, dit lentement : Je vois bien. Ce serait bien différents chez nous : je me tournerais vers ma fille en lui disant : Tu es stupide, qu’est-ce que tu fais ? Ne peux-tu pas faire attention, idiote ? Et elle marmonnerait : Un homme paresseux ne doit pas rester au milieu du passage et déranger les gens occupés.

Je crois que vous avez raison : nous sommes trop bons ou du moins nous le croyons.

D’après the Lord is near mars 1985