
« Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ». 1 Timothée 2. 5 et 6.
LE PONT D’AVIGNON
Presque aucun pont n’est aussi célèbre que le pont Saint-Bénézet à Avignon, en France. Construit en 1355, il enjambait les deux bras du Rhône en 22 arches. Avec ses 900 mètres au total, c’était à l’époque le pont le plus long d’Europe. Mais il dut être abandonné dès 1660. Il reste 4 arches – les autres ont été détruites par la guerre et les inondations (et peut-être par des calculs incorrects). Il est aujourd’hui considéré comme le symbole de la ville d’Avignon et est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Mais en tant que pont, transition ou connexion, il a manqué son objectif.
Les ponts doivent relier entre eux et être sûrs – tout comme Dieu a construit un pont vers les hommes. Pour eux, Il a envoyé Son Fils Jésus-Christ, qui a payé la « rançon pour tous » sur la croix. Maintenant, tous pourraient être sauvés – s’ils le voulaient… s’ils se réclamaient du prix qui a été payé pour eux… s’ils acceptaient l’œuvre de salut du Calvaire.
Mais beaucoup préfèrent construire leur propre pont, tracer leur propre chemin vers Dieu, et se rendent compte trop tard qu’ils n’y parviendront jamais, qu’ils n’atteindront jamais le but. Seul le chemin que Dieu Lui-même a préparé mène au but. C’est pourquoi Jésus-Christ a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6).
Le pont vers Dieu est là : s’Il vous y porte, vous atteindrez le but, et il a de la place pour tout le monde. Il vous suffit de l’accepter – chacun personnellement.
D’après Die gute Saat mai 2024
« Écoutez l’instruction, et soyez sages, et ne la rejetez point…. Celui qui m’a trouvée (la sagesse), a trouvé la vie ». Proverbes 8. 33 et 35.
ÊTRE RELIGIEUX NE SUFFIT PAS
Peut-être que vous croyez qu’il y a un Dieu au ciel. Peut-être appartenez-vous même à une église ou à une communauté. Mais sans Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, ce que vous croyez et faites ne sert à rien.
J’ai été religieux pendant de nombreuses années, mais malheureux. Mais maintenant, je connais Jésus comme mon Sauveur, et parce que je l’ai, je suis vraiment heureux. Peu de temps après ma conversion, une amie est venue, que je n’avais pas vue depuis longtemps. Lorsqu’elle m’a vu, elle s’est exclamée : « Quelque chose a enlevé dix ans de ton visage depuis la dernière fois que je t’ai vu ! » « Oui, » ai-je dit, « mais les dix ans sur mon visage ne sont rien, comparés au fardeau que le Seigneur Jésus a retiré de mon cœur ».
L’année dernière, une femme est apparue au rayon des livres et m’a accueilli avec ces mots : « Depuis qu’on m’a donné un calendrier chrétien ici l’année dernière, quelque chose s’est produit : je me suis convertie » – et cela se voyait sur son visage.
Puis-je vous demander ? Y a-t-il des péchés non pardonnés qui pèsent sur vous ?
Et connaissez-vous Celui qui a « porté nos péchés en son corps sur le bois » – et dont il est dit que « par ses meurtrissures nous sommes guéris » (1 Pier. 2. 24 ; És. 53. 5) ?
Quels que soient votre passé et le fardeau qui pèse sur vous, et quelques soient vos efforts religieux, ce dont vous avez besoin, ce n’est pas d’une religion, mais d’un Sauveur : Jésus-Christ ! Si Jésus-Christ est votre Sauveur, vous avez Celui qui vous rendra heureux dans toutes les situations – et puis qui vous recevra au ciel.
D’après die gute Saat mai 2024
« Dieu est amour. En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous : c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ». 1 Jean 4. 8 et 9.
L’AMOUR DE DIEU
Êtes-vous conscient que Dieu vous aime inconditionnellement ? Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui disent : Je ne peux pas imaginer cela. Il y a tellement de choses dans ma vie que Dieu ne peut pas approuver. Alors, comment peut-Il m’aimer ? Je voudrais Lui plaire par de bonnes actions, mais puis-je ainsi annuler les mauvaises actions ? Que dois-je faire pour rendre Dieu satisfait de moi ?
La réponse, c’est que vous ne pouvez pas gagner l’amour de Dieu ! Dieu nous aime, non pas parce que nous sommes très aimables, mais parce qu’Il veut nous aimer. Il est amour ! Cependant, cela ne signifie pas qu’Il est le bon Dieu qui néglige généreusement tous les péchés. Il ne peut pas faire cela, parce qu’Il est à la fois saint et juste : « Dieu serait-il injuste quand il donne cours à la colère ? » (Rom. 3. 5).
Non, c’est parce que Dieu est amour qu’Il offre à tous la possibilité d’être libéré de tous ses péchés sans aucun effort de sa part. Si vous Lui confessez sincèrement vos péchés, vous en recevrez le pardon. Vous pouvez alors reconnaître que Jésus a déjà reçu le châtiment pour tous vos péchés.
Mais peut-être faites-vous partie de ces gens qui croient qu’ils méritent certainement l’amour de Dieu ? Ils sont convaincus qu’ils n’ont jamais rien fait de mal. Dans ce cas aussi, Dieu vous aime ! Et c’est pourquoi Il veut vous libérer de votre illusion. Il ne veut même pas avoir à vous punir, puisque vous êtes mort dans vos péchés, car son amour pour vous se transformerait en un jugement impitoyable.
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 4. 7).
D’après die gute Saat mai 2024
« Bienheureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s’assied pas au siège des moqueurs ». Psaume 1. 1.
QUI EST CET HOMME ?
Au début des années 1900, un Américain se trouvait à Jérusalem et fut invité à prendre la parole lors d’un grand rassemblement de Juifs. Il choisit le Psaume 1 comme thème et le lut en hébreu. Puis il demanda : Maintenant, mes auditeurs, qui était cet homme heureux dont parle le psalmiste ? Cet homme qui n’a jamais marché dans le conseil des méchants, n’a jamais suivi le chemin des pécheurs, ni ne s’est assis avec les moqueurs. Il était absolument sans péché. Qui était-ce ?
Comme personne ne répondait, il demanda : Se pourrait-il que ce soit le patriarche Abraham, qui a reçu de Dieu tout le pays de Canaan en possession ? Un Juif âgé a répondu : Non, cela ne peut pas être Abraham, car il a menti au sujet de sa femme. L’Américain a répondu : C’est exact, ce ne peut pas être lui. Abraham était le père de tous les croyants, mais il était un pécheur justifié par la foi. Mais qui cela pourrait-il être alors ? Peut-être Moïse, à qui Dieu a donné les dix commandements, ou David, le roi et poète, auteur de nombreux psaumes ?
Non, non, s’écrièrent ses auditeurs, cela ne peut pas être Moïse, car il a tué un Égyptien et l’a enterré dans le sable. Et David non plus ne peut pas l’être, car il a commis adultère et a fait tuer le mari de cette femme.
Tout le monde resta silencieux pendant un long moment. Alors un Juif se leva et dit : « Mes frères, l’homme du Psaume 1, c’est Jésus de Nazareth. Il est le seul à remplir les conditions de ce psaume. Et puis il a raconté comment il avait lu le Nouveau Testament et avait été convaincu que Jésus de Nazareth était le Messie promis et qu’en Lui les promesses de Dieu s’étaient accomplies.
D’après die gute Saat juin 2024
« Comme vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en lui, enracinés et édifiés en lui ». Colossiens 2. 6.
LE CHRÉTIEN DOIT AVOIR DES RACINES PROFONDES
C’était un jour parfait pour s’asseoir au coin du feu. La neige et le vent tourbillonnaient dehors tandis que nous nous installions pour regarder les flammes monter des grosses bûches. Alors l’un de nous jeta un chiffon de papier sur le feu, et les flammes s’élevèrent plus hautes, mais seulement quelques instants.
Et je pensai : Comme cela ressemble au témoignage chrétien. Les croyants qui sont des grosses bûches, se dévouent fermement, prennent du temps, démarrent lentement, et sont plus remarqués par leur persévérance que pour leur étalage de traits d’esprit. Les chrétiens de papier et les mouvements de papier chrétien, d’autre part, s’allument vite, brûlent avec éclat, mais s’éteignent vite.
Il est triste que le christianisme contemporain semble plus impressionné par les feux de papier. Les concerts évangéliques attirent de plus grandes foules que les études bibliques ; les réunions de prière sont remplacées par des repas de témoignages ; les offres de littérature contiennent plus de livres concernant le dernier personnage en vue que des méditations de doctrine fondamentale.
Les raisons à cela : une spiritualité immédiate semble logique à la génération qui grandit en étant habituée au café instantané et aux fours à micro-ondes ; une génération qui parle peu d’être crucifié avec Christ ; une génération qui s’intéresse plus à s’affirmer qu’à se renier soi-même. Et plus encore, ceux qui insistent sur les grosses bûches dans le témoignage chrétien semblent avoir perdu leur éclat, et on leur préfère un feu de papier.
C’est là notre génération. Mais nous ne sommes pas obligés d’en faire notre expérience personnelle. Par la grâce nous pouvons être enracinés et fondés en Christ. Et lorsque nous comprenons que nous avons tout en Christ, nous pouvons être délivrés d’une piété superficielle comme d’une orthodoxie morte.
D’après the Lord is near décembre 1984 (G.W. Steidl)
« C’est pour cela que beaucoup sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, c’est le Seigneur qui nous discipline, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde ». 1 Corinthiens 11. 30 à 32.
NON PAS S’ANALYSER, MAIS SE JUGER
Le jugement de soi sur lequel je désirerais attirer l’attention est un exercice chrétien sacré d’un caractère des plus salutaires. Il est basé sur la confiance sans nuage quant à notre salut et notre acceptation en Christ. Le chrétien est appelé à se juger lui-même, parce qu’il est – et non pas pour voir s’il est – un chrétien. Cela fait toute la différence. Si je devais m’examiner pendant mille ans, je ne me trouverais jamais autre qu’une chose sans valeur, ruinée et vile – quelque chose que Dieu a mis de côté, et que je suis appelé à estimer comme mort.
Comment pourrais-je jamais espérer trouver des preuves convaincantes par un tel examen ? Impossible ! Les preuves d’un chrétien ne se trouvent pas dans son moi ruiné, mais en Christ ressuscité ; et plus vite il en aura fini avec le premier, et sera occupé du dernier, plus il sera heureux et saint.
Le chrétien se juge lui-même, juge ses habitudes, juge ses pensées, ses paroles et ses actions, parce qu’il est un chrétien, non pas parce qu’il doute de l’être. S’il doute, il n’est pas à même de juger quoi que ce soit. C’est dans la connaissance et dans la jouissance de la stabilité éternelle de la grâce de Dieu, de l’efficacité divine du sang de Jésus, de la toute-puissance de son rôle d’avocat, de l’autorité inaltérable de la Parole, de la sécurité de la plus faible des brebis de Christ – c’est en entrant, par l’enseignement du Saint Esprit, dans ces réalités sans prix, que le vrai croyant se juge lui-même. L’idée humaine de l’examen de soi-même est fondée sur l’incrédulité. L’idée divine du jugement de soi-même est fondée sur la confiance.
D’après the Lord is near décembre 1984 (C.H.M.)
« Lui qui fait monter les vapeurs du bout de la terre, qui fait les éclairs pour la pluie, qui de ses trésors fait sortir le vent ». Psaume 135. 7.
LA BIBLE, TOUJOURS PRÉSENTE
Le responsable d’une librairie médicale renommée dit à ses assistants : Regardez tous les livres de la bibliothèque, et mettez à la cave tous ceux qui ont plus de dix ans – ils sont dépassés.
Mais la Bible n’est pas dépassée. Ses premiers mots furent écrits par Moïse il y plus de trois mille ans. C’est de loin le livre le plus vieux du monde, et cependant le plus vendu aujourd’hui malgré l’indifférence générale aux choses de Dieu, qui ronge comme un cancer les bases vitales d’un gouvernement stable aujourd’hui.
La Bible a laissé les empreintes les plus profondes sur le monde, changeant son histoire et modifiant son apparence. Chaque jour des millions de mains rendent témoignage à la puissance dynamique de la Bible quand ils datent leurs lettres et leurs documents : av. J.C. (avant Jésus Christ) – ou ap. J.C.
Bien qu’étant le livre le plus ancien du monde, la Bible est le plus actuel. Il y a quelques années, un officier anglais donnait un cours sur l’électricité. Il expliquait la grande découverte de Kelvin, que la pluie est toujours causée par une décharge électrique. Cet officier était un chrétien sincère, et il avait toujours une vieille Bible dans sa poche. Il dit : Messieurs, il se trouve que je possède un volume très ancien qui anticipe la découverte de Lord Kelvin. Cette annonce piqua la curiosité de ses auditeurs, et à la fin du cours ils l’entourèrent en demandant, incrédules, à quel livre ancien il se référait.
Il réagit en sortant sa Bible et lut : « Qui a découpé des canaux aux torrents de pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, pour faire pleuvoir sur une terre où il n’y a personne, sur le désert où il n’y a pas d’hommes… ? » (Job 38. 25 et 26).
D’après the Lord is near décembre (A.J. Pollock)
« Un homme de haute naissance se rendit dans un pays éloigné, pour recevoir un royaume et revenir. Il appela dix de ses esclaves et leur donna dix mines et leur dit : Faites-les fructifier jusqu’à ce que je revienne ». Luc 19. 12 et 13.
LA RESPONSABILITÉ D’ANNONCER L’ÉVANGILE
Que faisons-nous au milieu de la scène qui nous entoure ? Comment répondons-nous à notre quadruple responsabilité : envers Dieu, envers l’Église, envers les pécheurs perdus, envers notre propre âme ? La question est de poids. Regardons-la dans la présence de Dieu, dans toute son étendue.
Faisons-nous réellement tout ce que nous pouvons pour l’avancement de la cause de Christ, pour le bien de l’Église, pour les progrès de l’évangile ? Je vous avoue, mon ami, que je crains bien que nous ne fassions pas bon usage de toute la grâce, la lumière, et la connaissance que Dieu nous a imparties. Je crains que nous n’employions pas avec diligence nos talents, nous occupant de cela jusqu’au retour du Maître. Je crains que des personnes qui ont beaucoup moins de connaissance, moins de déclarations de foi, soient plus pratiques, plus actives en bonnes œuvres, plus honorées pour la conversion d’âmes précieuses, plus employées par Dieu en général. Vous et moi, sommes-nous assez vidés de nous-mêmes, adonnés à la prière, ayant l’œil simple ?
Il y a un grand danger de se satisfaire de notre connaissance, de nos principes, de notre position, et en même temps de marcher dans un esprit charnel, mondain, égoïste, insouciant. La fin de cela sera certainement terrible. Pensons-y.
D’après the Lord is near janvier (C.H.M.)
« Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus qui est appelé Christ ? » Matthieu 27. 17.
UN CHOIX CRUCIAL À FAIRE
Un vote très inhabituel eut lieu il y a près de 2000 ans. L’endroit était la salle de jugement d’un gouverneur romain nommé Pilate. Il n’y avait pas eu de discours dans ce but, pour une campagne électorale. Les électeurs hurlaient, mais étaient inconséquents. Le problème de base était volontairement obscurci. En fait, les deux candidats devant le peuple ne devaient pas être élus à un poste de responsabilité et de puissance. Au contraire, ils étaient soumis à la volonté du peuple pour un choix honteux de vie ou de mort. L’un serait relâché et retrouverait la liberté. L’autre serait crucifié.
Examinez bien les deux « candidats » qui faisaient face au peuple ce jour-là : Barabbas, accusé avec raison de sédition, de vol et de meurtre – un homme qui suivait sa propre volonté quelque en soit le coût pour les autres, ou Jésus Christ, accusé injustement de blasphème et de perversion spirituelle – un Homme qui accomplissait la volonté de Dieu, quelqu’en soit le prix pour Lui-même.
Le choix du peuple ? Barabbas. Ce choix reflétait fidèlement l’attitude de l’humanité envers le don d’amour du Créateur. Il confirmait le témoignage, et de l’Écriture et de l’expérience humaine, que l’homme est devenu étranger envers Dieu et qu’il a besoin du salut. Il montrait par l’expérience que la nature de l‘homme est celle de Barabbas plutôt que chrétienne. En choisissant Barabbas, ils choisissaient celui qui était bien comme eux.
Ce qui est impressionnant, c’est que Dieu se servit de ce choix honteux pour déployer ses conseils d’amour conçus avant la fondation du monde. Christ rejeté devint Christ crucifié, puis Christ ressuscité et glorifié. Le salut vient à ceux qui reçoivent Christ par la foi et laissent son amour divin remplacer leur haine semblable à Barabbas.
Les élections sont encore en cours. Avez-vous déjà voté ?
D’après the Lord is near janvier 1985 (G.W. Steidl)
« Quoi que vous demandiez en priant, si vous croyez, vous le recevrez ». Matthieu 21. 22.
LA FOI, INDISPENSABLE POUR LA BÉNÉDICTION
Dieu, dans sa sagesse, a ordonné que l’homme soit l’un des liens essentiels dans la chaîne de la bénédiction divine. Celui qui aurait pu avoir « plus de douze légions d’anges a cependant choisi le faible instrument humain, sans lequel sa puissance ne peut souvent pas être manifestée et disponible.
Ce mystère divin est encore plus profond quand nous en venons au royaume de la prière. Souvent, dans l’Écriture, il est révélé que Dieu a déterminé quelque action ou bénédiction, mais attend jusqu’à ce que l’intercesseur humain, par la foi et la prière, ait mis en marche ces actions et ces bénédictions. Il y a des récits précis préservés pour nous par Dieu, d’une telle intercession divine portant ses fruits, par de nombreux grands hommes de la Bible.
La foi comme force motrice est beaucoup discréditée parmi les hommes dans ces jours de nombreuses inventions dans le monde matériel. Cependant les chrétiens doivent encore vivre en méritant le nom biblique ancien de croyants. Ils doivent encore régler leurs pendules sur le Soleil de justice plutôt que sur les horloges des hommes. Ils doivent encore maintenir leur attitude de « regarder à Jésus » pour la délivrance et la bénédiction. Nous n’avons pas besoin de nous intéresser à penser avec les grands penseurs, car leurs théories changent tous les jours ; mais nous avons besoin de nous intéresser de tout notre cœur à croire avec les grands croyants, en un Dieu vivant qui ne change pas, afin que, comme le fidèle Abraham, cela puisse nous « être compté à justice ».
D’après the Lord is near janvier (N. Deck)
« Les armes de notre guerre, en effet, ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu… amenant toute pensée captive à l’obéissance de Christ ». 2 Corinthiens 10. 4 et 5.
LE DEVOIR DE CONTRÔLER NOTRE ESPRIT
La Bible indique que la vie de nos pensées est un aspect extrêmement important et vital du fait d’être un chrétien. Ce que nous sommes est grandement déterminé par ce que nous pensons et comment nous pensons. Proverbes 23. 7 dit : « Comme il a pensé dans son âme, tel il est ». L’Écriture, nous donne non seulement la responsabilité de contrôler notre esprit, mais elle indique aussi quelques lignes de conduite définies, à suivre afin d’avoir une vie de pensées qui soit dirigée par Dieu et qui Lui plaise.
Un principe, pour contrôler notre esprit, c’est de dominer nos préoccupations. En 2 Corinthiens 10. 5, nous voyons que nous devons amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ ». Les pensées immorales et les pensées égoïstes doivent être surmontées tout comme des captifs ennemis en temps de guerre. Remarquez que la lutte spirituelle est le fond de ce passage. Il est vrai qu’il nous est presque impossible d’empêcher de mauvaises pensées de traverser notre esprit, mais nous pouvons nous empêcher d’en être préoccupés. Comme l’a dit Luther il y a bien longtemps : Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de voleter au-dessus de votre tête, mais vous pouvez les empêcher de construire leur nid dans vos cheveux. Nous pouvons arrêter d’avoir des fantasmes. Nous pouvons arrêter de lire certaines revues. Nous pouvons arrêter de regarder des films qui pollueront notre esprit, et certains spectacles de télévision. Bref, nous pouvons contrôler beaucoup de ce qui entre dans notre esprit, et nous pouvons certainement contrôler les préoccupations de la vie de nos pensées.
D’après the Lord is near janvier 1985
« (André) trouve d’abord son propre frère Simon et lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui se traduit par : Christ). Et il le mena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit : Tu es Simon, le fils de Jonas ; tu seras appelé Céphas (ce qui se traduit par : Pierre) ». Jean 1. 41 et 42.
UNE PIERRE VIVANTE
Ce n’était pas un zèle pour l’évangile qui poussa André, dans son cœur, à inviter Pierre, mais une attraction spontanée du cœur vers la Personne du Seigneur Jésus. Son message simple et direct à son frère eut un effet immédiat ; car l’entretien d’André avec le Seigneur ne lui avait laissé aucun doute, qu’Il était le bienheureux Messie d’Israël.
Il est intéressant de voir qu’on n’entend pas un mot de la part de Simon. Il est seulement celui qui reçoit. Et les paroles du Seigneur ressortent dans leur remarquable simplicité. Il donne à Simon un nouveau nom, Céphas (ou, en grec, Pierre), ce qui signifie simplement une pierre. Le nom changé montre qu’il est maintenant la propre possession du Seigneur. Et il est une des « pierres vivantes » dont Pierre lui-même écrit plus tard qu’elles sont édifiées en une maison spirituelle, l’Église de Dieu.
Il y a là une indication précieuse concernant les actions de Dieu dans le temps présent, l’Église étant la possession particulière du Seigneur Jésus, fermement construite, dans une unité vitale, sur le fondement de Dieu, qui est Jésus Christ (cf. 1 Pier. 2. 5 ; 1 Cor. 3. 10 et 11). Simon ne dit rien ici, car une pierre reste simplement à la place où elle a été posée. Quand nous sommes convertis à Dieu, il ne nous est pas dit de nous joindre à une église : en fait, le Seigneur Lui-même fait immédiatement de nous une pierre dans sa propre grande Église, nous place à l’endroit que nous devons conserver solidement. Nous dépendons uniquement de sa parole.
D’après the Lord is near janvier 1985 (L.M.Grant)