
« Et Melchisédec, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin (or il était sacrificateur du Dieu Très-haut) et il le bénit, et dit : Béni soit Abram de par le Dieu Très-Haut, possesseur des cieux et de la terre ! Et béni soit le Dieu Très-haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains. Et Abram lui donna la dîme de tout » Genèse 14. 18 à 20.
DIEU RÉVÈLE CE QU’IL VEUT DANS SA PAROLE
Cela vous arrive-t-il ? Vous lisez un texte de la Bible, et une personne éveille en vous un intérêt particulier. Vous aimeriez bien en apprendre plus que ce que dit ce texte. C’est ce qui arrive, quand on lit ces versets au sujet de Melchisédec. Dieu ne nous en dit pas long sur cette personne historique. Qui étaient ses ancêtres ? Eut-il encore d’autres contacts avec Abraham ? Mais, tout d’abord, comment connaissait-il le Dieu Très-haut ? De manière qu’il puisse Le servir comme sacrificateur ? Avait-il reçu pour cela une révélation particulière de Dieu – comme l’avait eue Abraham ?
Dans le Nouveau Testament, j’apprends que je dois faire passer mon intérêt après les plans que Dieu accomplit par sa Parole ! On lit en Hébreux 7. 1 : « Ce Melchisédec, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-haut, qui alla à la rencontre d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit, à qui aussi Abraham donna pour part la dîme de tout, ce Melchisédec… sans père ni mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours ni fin de vie, mais assimilé au Fils de Dieu… demeure à perpétuité ».
Le but de Dieu était donc de nous donner, au sujet de Melchisédec, exactement autant (ou aussi peu) de détails pour qu’il puisse être comparé au Fils de Dieu. Dans la Bible, il est toujours selon les desseins de Dieu, qui sont spirituels, de se révéler Lui-même, de nous présenter la grandeur et l’honneur de son Fils, et de nous communiquer tout ce qui est nécessaire pour notre salut et pour notre vie avec Lui et pour Lui.
Le Seigneur veut tout d’abord nous montrer « ce qui Le concerne ». Cela ne devrait pas nous empêcher d’avoir de l’intérêt pour les biographies, les détails d’histoire et d’histoire naturelle.
D’après der Herr ist nahe mai 2024
« Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut ? » Hébreux 2. 3.
ASSUREZ-VOUS QUE LA LUMIÈRE EST BLANCHE
Cela fait soixante-dix ans maintenant – mais je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais en train, une nuit, comme responsable de la locomotive. Le train avançait rapidement, bien que le temps ait été orageux et qu’il fît très sombre. Dans une longue courbe, je vis soudain des lumières rouges devant moi. Je hurlai : Freine, Jean, freine !, ou ce sera trop tard. Mon collègue appuya sur la pédale et fit s’arrêter le train. Ce n’était pas une seconde trop tôt : les débris d’un train de marchandises qui avait déraillé étaient amoncelés devant nous. Je ne peux pas me représenter ce qui serait arrivé si nous n’avions pas freiné.
J’étais reconnaissant d’avoir vu le signal rouge à temps. Quelque temps plus tard, je m’en souvins de nouveau. Un visiteur vint chez moi et me demanda : Avez-vous déjà pensé à ce qui arrivera après la mort ? Vous êtes-vous demandé si Dieu vous montrera une lanterne blanche pour poursuivre – ou si ce sera une lanterne rouge ?
Il était clair pour moi que Dieu ne pouvait pas me montrer une lanterne blanche. Il m’avait mis devant la lanterne rouge pour réveiller ma conscience et m’avertir. Je pris conscience que j’étais un pécheur aux yeux de Dieu, et je lui demandai de me sauver. Maintenant je sais que j’ai « la rédemption par son sang, le pardon des fautes selon les richesses de sa grâce » (Éph. 1. 7).
Chacun de nous est sur son chemin personnel à travers la vie. Et pour chacun de nous, le chemin se termine dans l’éternité. Si vous avez la vie de Dieu, une lumière blanche brille devant vous. Sinon, elle est rouge. Dans ce cas, Dieu vous avertit encore aujourd’hui. Allez-vous vraiment « négliger » son grand salut, le mépriser ?
D’après the good Seed mai 2024
« Jusqu’à ce que je vienne, attache-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement ». 1 Timothée 4. 13.
« Priez par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillez à cela avec toute persévérance ; faites des supplications en faveur de tous les saints ». Éphésiens 6. 18.
LES CONDITIONS POUR UN BON ÉQUILIBRE SPIRITUEL CHEZ LE CHRÉTIEN
Deux choses sont essentielles pour la nourriture et l’entretien d’un état d’âme actif et sain – la lecture de la Parole et la prière. Et nous ne pouvons pas nous permettre de négliger ni l’un ni l’autre, si nous désirons que notre cœur et notre vie répondent à la grâce que nous avons reçue. Si la lecture de la Parole est négligée, il y aura le danger que nos prières deviennent l’expression de nos seuls désirs naturels au lieu de l’intercession selon la volonté de Dieu. Nous avons besoin que nos désirs, même pour les bénédictions spirituelles, soient formés dans l’atmosphère de la Parole, en communion avec le Seigneur, et par la puissance de son Esprit. Quand cela manque, plus l’âme est engagée, plus grand est le danger que le zèle ne soit pas selon la connaissance.
Un danger contraire, d’autre part, c’est que la lecture de la Parole sans la prière tende à un esprit d’intellectualisme, se terminant dans un état d’âme froid et aride, où il n’y a ni puissance ni joie, mais beaucoup d’orgueil spirituel. Il n’y a rien de plus mauvais pour la vitalité spirituelle que d’avoir l’esprit occupé de la vérité divine alors que le cœur et la conscience restent étrangers à sa puissance ; et ce sera certainement le cas dans la proportion où la prière est négligée.
Il ne peut pas y avoir de signe plus certain d’un état spirituel bas et malsain que l’absence de prière, et il n’y a pas de meilleure preuve qu’un homme est rempli de l’Esprit que de savoir qu’il s’adonne à la prière.
D’après the Lord is near octobre 1984
« Il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher ». Marc 3. 14
LA COMMUNION AVANT LE SERVICE
De nos jours, il est généralement insisté sur le travail et le service pour le Seigneur, plus que sur la nourriture de la vie spirituelle. Nous voyons là un exemple de la manière dont nos pensées sont souvent au contraire des principes et des illustrations trouvées dans l’Écriture. Il est intéressant d’observer que le Seigneur Jésus, quand Il donne aux douze disciples la mission pour le service, Il ne les envoie pas d’abord prêcher. Il désire d’abord qu’ils soient avec Lui.Souvent dans la vie, des jeunes en particulier, il y a un empressement pour savoir dans quel service ou dans quel ministère ils sont appelés à entrer. Un jeune chrétien dira : Je suis appelé à partir en mission, ou je suis appelé à prêcher.
Le principe que le Seigneur montrait, cependant, c’est que, avant qu’il y ait un service, cette personne soit avec Lui. Le verset en-tête le montre bien.
Il se passe toujours quelque chose quand nous sommes avec le Seigneur, quand nous Le contemplons, quand nous regardons à Lui, quand nous avons communion avec Lui. La question de l’endroit et du genre de service devient presque secondaire quand nous sommes spirituellement en accord et sensibles à son désir.
Notre service serait beaucoup plus efficient et porterait plus de fruit si nous nous souvenions que le Seigneur a d’abord désiré que nous soyons avec Lui.
Luc nous parle de Marthe qui était « distraite par beaucoup de service », tandis que Marie avait choisi « la bonne part » (ch. 10. 42) Cette bonne part, c’était d’être avec Lui, de s’asseoir à ses pieds, d’entendre sa voix, de Le voir, de Lui ressembler – et ensuite d’être employé par Lui.
D’après the Lord is near octobre 1984
« Afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré à l’avance dans le Christ, et en qui vous aussi, ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut – en qui aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse ». Éphésiens 1. 12 et 13.
L’ŒUVRE ENTIÈRE DE DIEU DANS LE CROYANT
Parce que l’Évangile était d’abord pour les Juifs, il est parlé d’abord des Juifs comme ayant cru en Christ. Au v. 13, le « vous » distingue les Gentils, qui eux aussi, ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de leur salut, se sont confiés en Christ. Remarquez l’importance des mots « en qui », trouvés deux fois dans ce passage. Leur confiance n’était pas simplement dans l’évangile, mais dans la Personne de Christ, dont parle l’évangile. Et il y est insisté, la deuxième fois, en rapport avec leur sceau de l’Esprit. « Ayant cru », ils ont été scellés. Ce n’est pas la question d’avoir plus d’expérience, ou d’être entrés davantage dans la vérité de l’œuvre de Christ en rédemption, mais simplement d’avoir cru en Lui personnellement. Le croyant le plus simple participe donc au sceau de l’Esprit. Comme sceau, l’Esprit de Dieu est la marque elle-même sur le croyant d’être la propriété de Dieu, donc absolu et éternel.
L’expression « le Saint Esprit de la promesse » peut nous rappeler Jean 7. 37 à 39. Là, le Seigneur Jésus, quand Il était sur la terre, a promis le Saint Esprit à ceux qui croyaient en Lui, une promesse qui serait réalisée après qu’Il soit glorifié. Cela s’est accompli dans le livre des Actes. Notez encore que la citation ci-dessus insiste deux fois sur le fait que la foi est en Lui personnellement, non pas seulement en ce qu’Il a accompli, et ne dépend pas de notre compréhension de ce qu’Il a accompli. Elle est pour tous ceux qui croient en Lui. Rien ne dépend de ce que nous pouvons faire : tout dépend de sa grâce.
D’après the Lord is near octobre 1984 (L.M. Grant)
« Or le but de cette injonction, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère ; pour s’en être écartés, certains se sont égarés… que… tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Certains, qui l’ont rejetée, ont fait naufrage quant à la foi ». 1 Timothée 1. 5 et 6, 18 et 19.
LA CONSCIENCE IGNORÉE
Le navire avait été torpillé ! Dans l’obscurité les chaloupes furent descendues et, par protection, un petit canon fut placé dans le bateau du capitaine. Ce bateau transportait aussi la boussole du navire, et le capitaine dirigea la course vers la rive, donnant l’ordre aux autres navires de le suivre.
Mais vers midi, le capitaine ne fut pas tranquille et s’inquiéta de leur position. Il craignait que la boussole ne donne pas d’indications fiables. Après quelques minutes de réflexion, il se rendit compte que le canon influençait l’aiguille. Comme il n’y avait pas de place pour lui dans les autres bateaux, il le laissa tomber avec regrets dans la mer. Immédiatement l’aiguille de la boussole, libérée de l’attraction du canon, se dirigea vers le nord et le navire put poursuivre sa course en sécurité.
Comme il arrive souvent dans la vie, qu’un chrétien prenne à ses côtés quelque chose qu’il considère comme utile, pour s’apercevoir ensuite que cela affecte l’aiguille délicate de sa conscience – qui ne fonctionne plus normalement ! Prenez garde aux séductions subtiles de la chair qui nous détournent du droit chemin. L’aiguille de la conscience, attirée par l’amour de l’argent, l’amour du monde, le désir de la popularité, ne se dirige plus vers Christ, et le croyant peu exercé échoue sur la rive de la mondanité. Car, lorsque l’esprit et la conscience sont corrompus, les hommes « font profession de connaître Dieu, mais par leurs œuvres ils le renient : ils sont abominables, désobéissants et, pour toute bonne œuvre, disqualifiés » (Tite 1. 15 et 16).
D’après the Lord is near octobre 1984
« Je n’ai pas honte de l’Évangile, car il est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit ». Romains 1. 16.
ÉVANGILE CONTRE LOI
Depuis que Jésus-Christ a accompli l’œuvre de la rédemption sur la croix, l’évangile de la grâce a été proclamé aux hommes. Ce message contraste clairement avec la Loi des dix commandements.
L’Évangile n’est pas simplement une doctrine ou une règle qui traite du comportement des gens, comme le faisait la Loi. Non, c’est la puissance de Dieu parce qu’elle peut changer fondamentalement les gens pour le mieux.
L’Évangile n’impose pas aux gens des exigences qu’ils ne peuvent pas satisfaire, comme le faisait la Loi. Il n’exige pas, mais donne gratuitement un salut parfait et éternel.
L’Évangile ne se limite pas à un groupe spécifique de personnes, comme la Loi, qui a été donnée uniquement au peuple d’Israël. La bonne nouvelle de la grâce s’adresse à tous, dans tous les pays.
L’Évangile n’est pas appliqué, mais cru. La Loi disait : Faites cela et vous vivrez. La bonne nouvelle, cependant, c’est : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Act. 16. 31).
Aujourd’hui encore, l’évangile de la grâce est annoncé afin que les gens puissent recevoir le pardon de leurs péchés et trouver la paix avec Dieu. Malheureusement, de nombreuses personnes réagissent avec indifférence ou négativement. Cependant, quiconque accepte ce merveilleux message avec foi et se tourne vers Dieu en confessant ses péchés trouvera le vrai bonheur.
D’après Näher zu Dir mai 2024
« Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? » Romains 7. 24.
« L’homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi ». Romains 3. 28.
« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ». Éphésiens 2. 8 et 9.
MARTIN BOOS – UN PRÊTRE TROUVE GRÂCE
Martin Boos (1762-1825) est le fils d’une riche famille d’agriculteurs de l’Allgäu (Allemagne). Déjà tout jeune, il a un fort sentiment de péché. Il a un très bon caractère et mène une vie juste. Étudiant assidu, il achève avec succès ses études de théologie. En 1781, il est ordonné prêtre de l’Église catholique romaine. Il remplit consciencieusement ses fonctions. Plus tard, il a raconté les « efforts énormes » qu’il déployait pour devenir une personne bonne et juste et obtenir le salut éternel :
« Pendant des années, même en hiver, je dormais sur le sol froid à côté de mon lit ; je me suis flagellé jusqu’au sang ; je jeûnais et donnais mon pain aux pauvres ; je passais chaque heure libre à l’église ou au cimetière ; je priais pendant des heures ; j’allais à la confession et à la communion presque chaque semaine ; bref, j’avais acquis une telle piété que j’ai été nommé chef d’une communauté religieuse. Mais quelle vie je menais ! Malgré toute ma sainteté, je m’enfonçais de plus en plus en moi-même, devenant mélancolique, agité et taciturne. Je savais dans mon cœur que j’étais une personne misérable et pécheresse. Qui pourrait me racheter ? Personne ne m’avait dit que nous recevions la grâce de Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, ou que « le juste vivra par la foi » (Rom. 1. 17). Et si j’avais acquis la foi, le monde entier, avec tout son savoir et son autorité spirituelle, m’aurait persuadé que j’avais avalé du poison et que j’empoisonnais tout le monde autour de moi ; que je méritais d’être pendu, noyé, emprisonné, banni ou brûlé.
Martin Boos poursuivit ses efforts pour devenir pieux et obtenir le salut, pendant environ sept années, jusqu’à ce que Dieu lui ouvre les yeux d’une manière inattendue.
Il raconte : « Vers 1788, je rendis visite à la femme mourante d’un fermier, très respectée pour sa profonde humilité et sa piété exemplaire. Je lui ai dit : – Vous mourrez heureuse et en paix. – Ah ! pourquoi ? – Parce que vous avez vécu si pieusement et si saintement, ai-je répondu. La malade sourit à mes paroles et dit : – Si je devais mourir en ayant confiance en ma piété, je saurais avec certitude que je serai damnée. Mais en faisant confiance à Jésus, mon Sauveur, je peux mourir en toute confiance et en paix. Quel genre de prêtre vous êtes ! Quelle consolation ! Que m’arriverait-il si je vous écoutais ? Comment pourrais-je me tenir devant Dieu, devant lequel chacun doit rendre compte ? Laquelle de nos bonnes œuvres et de nos qualités ne se révélerait pas trop légère lorsqu’elle serait placée dans la balance divine ? Non, si Jésus-Christ n’était pas mort pour moi, je serais perdue à jamais, malgré toutes mes bonnes œuvres et ma piété. Jésus est mon espérance, mon salut et mon bonheur éternel !
Le jeune prêtre est étonné. Il était venu au chevet de cette mourante pour la réconforter, si possible, même s’il ne sait pas lui-même que le véritable réconfort ne se trouve qu’en Christ et non dans les rites et cérémonies religieuses. Il a trouvé l’instruction même sans l’avoir cherchée, et son étonnement se transforme en honte lorsqu’il se rend compte que, malgré tout son savoir, il ne sait rien de ce que cette femme simple sait si bien.
Heureusement pour lui, Martin Boos se laissa instruire par cette femme simple. Le témoignage de la fermière mourante lui laissa une impression indélébile. Il rejeta enfin la doctrine selon laquelle nous sommes sauvés « par les œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites ». Il eut désormais pleinement confiance en ce que « Jésus-Christ, le Juste » a accompli par ses souffrances et sa mort sur la croix (Tite 3. 5 ; 1 Jean 2. 1).
Peu importent les efforts déployés par l’homme pour obtenir le salut spirituel, tout cela est en vain ! Sa justice, dont il se vante tant, n’est que « comme un vêtement souillé », et sa sagesse, dont il se vante, est « folie devant Dieu » (És. 64. 6 ; 1 Cor. 3. 19).
Œuvres, justice et sagesse – Martin Boos possédait dans une large mesure toutes ces qualités. Mais devant le lit de mort de cette femme, il apprend, comme l’apôtre Paul, à considérer toutes ses bonnes œuvres et vertus comme des « ordures » » afin de pouvoir un jour se tenir devant le tribunal de Dieu (Phil. 3. 8). Faire confiance à l’œuvre de Christ et au salut, non par les œuvres mais par la grâce seule – cela devient désormais le thème central de ses sermons.
Rien de ce que vous pourriez faire ne vous aidera à régler le grand compte entre votre âme et Dieu. Pour être sauvé, vous devez cesser de compter sur vos propres œuvres, et vous appuyer uniquement sur l’œuvre de Christ. Dieu a accepté cette œuvre, et Il vous accepte uniquement à cause de ce que Christ a accompli une fois pour toutes, et non à cause de bonnes œuvres que vous auriez faites. Faites entièrement confiance à Jésus-Christ le Sauveur et à son œuvre, et vous serez sauvé et pardonné pour l’éternité.
D’après die gute Saat mai 2024
« Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger vivants et morts ». 1 Pierre 4. 5.
LE PÉCHÉ PEUT-IL ÊTRE COUVERT ?
En 1799, des pêcheurs anglais prirent un grand requin. Dans son estomac ils trouvèrent une série de papiers ficelés ensemble. Ceux-ci montraient qu’un bateau nommé Nancy faisait de la contrebande. La trouvaille fut immédiatement transmise à l’autorité compétente.
À ce moment-là, le procès du personnel du Nancy était en cours d’examen. On les suspectait d’avoir transporté des biens de contrebande pendant la guerre entre l’Angleterre et la France. Jusqu’à cette découverte, cependant, il n’y en avait pas de preuve fondée, parce que le capitaine avait jeté à la mer tous les papiers suspects. Comme il fut consterné quand, sur le fondement de ces documents revenus au jour, il fut convaincu de sa culpabilité !
Cet homme avait espéré échapper à la punition en faisant disparaître toutes les preuves. Mais cela ne pouvait pas faire disparaître sa faute – ni non plus, de même, notre culpabilité devant Dieu.
Dans les dernières pages de la Bible, Dieu montre, en langage figuré, que le mal et les fautes sont enregistrés dans ses livres. En conséquence, personne ne pourra échapper au jugement divin. C’est seulement par Jésus Christ qu’il y a le salut. Il a promis : « Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24)
D’après the good Seed mai 2024
« Un Éthiopien… lisait le prophète Ésaïe… L’eunuque prit la parole et dit… De qui le prophète dit-il cela ? De lui-même, ou de quelque autre ? Alors Philippe ouvrit la bouche et, commençant par cette Écriture, lui annonça Jésus ». Actes 8. 27, 34 et 35
UNE MERVEILLEUSE DÉCOUVERTE
D’origine hébraïque, il avait été élevé selon la tradition. Puis il avait voulu se rendre compte de ce qui était écrit dans ce qu’on appelait la Bible des chrétiens. Depuis l’enfance il savait que les Juifs avaient leur Bible, et que les non-juifs avaient aussi le Nouveau Testament.
On nous avait enseigné que ces deux livres n’avaient rien en commun. Les grand-mères nous disaient que le Nouveau Testament était un manuel pour persécuter les Juifs, mais j’étais curieux et je voulais le vérifier moi-même.
– Quand j’ai ouvert le Nouveau Testament, je m’attendais à trouver un guide pour persécuter les Hébreux… au lieu de cela, j’y ai lu l’histoire des Juifs, écrite par des Juifs ! Cela commençait ainsi : « Livre de la généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham ».
Trois personnes citées dans cette première phrase de l’évangile, et tous, des Juifs ! J’ai poursuivi ma lecture, effrayé. C’était l’histoire d’un homme juif, né dans un village d’un pays juif, qui un jour entre dans la synagogue et annonce qu’il est le Messie. Plus je lisais, plus j’étais attiré vers Lui. Le Nouveau Testament était beau comme la Bible que je connaissais déjà. Quand j’ai commencé à croire que Yoshua, Jésus, était le Messie… quelle découverte merveilleuse ! Ce n’était pas un imposteur, mais Celui qui était annoncé par les Écritures.
Jésus Lui-même a dit : « Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5. 39).
D’après il buon Seme mai 2024
« Comme Paul discourait sur la justice, la maîtrise de soi et le jugement à venir, Félix tout effrayé répondit : Pour le présent, retire-toi ; quand je trouverai un moment convenable, je te ferai appeler ». Actes 24. 25.
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs ». Hébreux 4. 7.
DIEU SEUL EST GRAND, MES FRÈRES !
Piqué par la curiosité, le roi Louis XIV voulut entendre le célèbre prédicateur et évêque Massillon, dont les prêches attiraient toujours plus d’auditeurs. La prédication de Massillon fit une forte impression sur le roi, qui le fit venir à Versailles et lui dit : – J’ai déjà entendu un bon nombre d’orateurs, et en général je suis content d’eux. Mais, après vous avoir entendu, je suis mécontent de moi-même comme je ne l’ai jamais été !
Ainsi, ce roi bigot, et en même temps tellement coupable, était remué dans sa conscience par le tranchant de « l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éph. 6. 17). Elle ne flatte personne, mais elle montre à l’homme, quelle que soit sa position sociale, ce qu’il est dans la lumière de Dieu : un pécheur destiné à la condamnation, mais qui peut être sauvé seulement par le moyen du sang de Jésus Christ. Louis XIV, touché par ce qu’il avait entendu, exprima son intention de vouloir écouter Massillon au moins une fois par an. Mais le prédicateur ne reçut jamais une autre invitation de sa part.
Cependant, Massillon put prendre la parole devant le roi une dernière fois. Son discours, dont le texte a été conservé, commence ainsi : Dieu seul est grand, mes frères… Mais cette-fois-là, le roi Louis XIV, dit le grand, ne pouvait plus l’entendre : il était porté dans son cercueil. C’était son oraison funèbre.
« C’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6. 2).
D’après il buon Seme mai 2024
« Il donne une grâce plus grande ! » Jacques 4. 6.
LES RÉSERVES DE DIEU POUR LES SIENS NE SONT JAMAIS ÉPUISÉES
L’autre soir, je rentrais chez moi après une dure journée de travail. Je me sentais chargé et déprimé, quand tout à coup, comme un éclair, ce texte me vint à l’esprit : « Ma grâce te suffit » (2 Cor. 12. 9).
En arrivant à la maison, je relus ce verset, et je priai : Je dois m’en souvenir, Seigneur.
Il me sembla que l’incrédulité était absurde. C’est comme si un petit poisson, très assoiffé, avait peur, en buvant, de mettre la rivière à sec, et que la rivière lui dise : Tu peux boire ton content, mon courant est suffisant pour toi.
Ou comme une petite souris dans les greniers d’Égypte, après sept années d’abondance, qui craindrait de mourir de faim. Joseph pourrait lui dire : Prends courage, petite souris, mes greniers sont suffisants pour toi.
J’imaginai aussi un homme sur une haute montagne, se faisant cette réflexion : J’inspire tant de mètres cubes d’air chaque année ; j’ai peur d’épuiser l’oxygène de l’atmosphère. Mais la terre lui répondrait : Respire bien, homme, et remplis tes poumons ; mon atmosphère est suffisante pour toi.
Soyez de vrais croyants ! Une petite foi amènera votre âme au ciel, mais une grande foi amènera le ciel à votre âme.
D’après The Lord is near octobre 1984
« Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage gagne les âmes ». Proverbes 11. 30.
GAGNER DES ÂMES POUR CHRIST
Un frère pieux et de grande maturité disait récemment : J’ai rencontré des chrétiens partout dans cet hémisphère, pendant vingt ans. Je les ai étudiés, j’ai écouté leurs conversations, et je conclus avec tristesse que peu d’entre eux cherchent réellement à gagner des âmes pour Jésus.
Que font les autres ? Ils croient la Bible de la première à la dernière page, mais ils ne rendent pas témoignage du Seigneur Jésus aux autres gens. Ils sont toujours passionnés des choses subtiles et douces de ce vingtième siècle matérialiste, et ils ne veulent rien en perdre pour le Seigneur. Ils peuvent réciter comme un perroquet une pieuse terminologie, mais ils ne se rangent pas du côté de Christ pour amener des pécheurs. Ils ne font que parler.
Ils ont commencé de nouveaux groupes, organisé de nouveaux comités, installé l’équipement le plus récent, fait de la promotion pour les sports pour gagner des garçons, des clubs pour les filles, dirigé des rallyes, offert des repas – ils ont tout essayé, sauf ce que Jésus Christ avait recommandé : aller visiter une maison après l’autre, et parler aux hommes et aux femmes de la grande question de la croix et de Christ, avertissant du malheur éternel de tous ceux qui ne sont pas sauvés.
Chacun s’occupe de ses propres plans et de ses projets, et le Seigneur Jésus est négligé, ce qui est bien triste. Combien ont déjà envisagé de faire des visites, de donner des traités, et de gagner des âmes ? Nous devons nous demander constamment : Pourquoi est-ce que je fais cela ? Est-ce que Dieu me le demande ? Est-ce qu’il m’importe que des âmes soient sauvées ? Nous sommes appelés à gagner des amis inconvertis, des voisins, des parents, des collègues de travail. Demandez-vous, comme les quatre lépreux à la porte de Samarie : « Pourquoi sommes-nous assis ici jusqu’à ce que nous mourions ? » (2 Rois 7. 3)
D’après The Lord is near octobre 1984
(L’apôtre Paul écrit aux croyants d’Éphèse) : « Je vous ai enseigné, publiquement et dans les maisons, en insistant auprès des Juifs comme des Grecs sur la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ ». Actes 20. 20 et 21.
LA VRAIE REPENTANCE
Une prédication creuse, qui ne mentionne pas le fait terrible de la nature pécheresse de l’homme et de sa culpabilité envers Dieu, en appelant tous en tous lieux à se repentir, a pour résultat des conversions creuses ; et ainsi nous avons des milliers de chrétiens de nom aujourd’hui, chez qui il n’y a pas de preuve d’une vraie conversion. Discourant sur le salut par la grâce, ils ne montrent aucune grâce dans leur vie. Déclarant à grands cris qu’ils sont justifiés par la foi seulement, ils manquent de se souvenir que « la foi sans les œuvres est morte », et qu’on ne doit pas nier la justification par les œuvres devant les hommes, comme si c’était en contradiction avec la justification par la foi devant Dieu. Nous avons besoin de lire à nouveau Jacques 3, et de laisser son message sérieux pénétrer profondément dans notre cœur afin qu’il gouverne notre vie. « Si j’avais regardé l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté » (Ps. 66. 18).
Aucun homme ne peut réellement croire en Christ s’il ne s’est pas repenti. Et sa repentance ne s’arrête pas quand il a la foi qui sauve, mais plus il connaît Dieu au cours des années, plus profonde devient sa repentance. Un serviteur de Christ a dit une fois : Je me suis repenti avant de connaître le sens du mot. Je me suis repenti beaucoup plus ensuite.
Sans aucun doute, une des grandes raisons pour laquelle de sincères prédicateurs de l’évangile ont presque peur, et souvent négligent les termes repentir et repentance quand ils prêchent l’évangile, c’est qu’ils craignent que leurs auditeurs comprennent mal ces termes, et qu’ils pensent qu’ils impliquent quelque chose de méritoire de la part du pécheur. Mais rien ne pourrait être plus loin de la vérité. Il n’y a pas de mérite à être sauvé en reconnaissant ma vraie condition. Il n’y a pas de guérison dans le fait de reconnaître la nature de ma maladie. Et la repentance, comme nous l’avons vu, c’est exactement cela.
D’après The Lord is near novembre 1984
« Vous aussi, prenez patience ; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche ». Jacques 5. 8.
L’ASPECT PRATIQUE DES VÉRITÉS DE LA PAROLE DE DIEU
C’est une bonne chose, de comprendre la prophétie. C’en est une meilleure de savoir dans quelle intention elle a été donnée. Le retour du Seigneur Jésus Christ est plus ou moins bien compris maintenant par un plus grand nombre de chrétiens qu’il y a deux siècles en arrière. Mais cela ne signifie pas que le cœur des chrétiens désire le Seigneur plus qu’avant.
Chaque fois que la venue du Seigneur Jésus Christ et son apparition sont mentionnées, il y a une importance dans la pratique qui lui est liée. En Jean 14, c’est afin que le cœur des disciples ne soit pas troublé par le départ proche du Seigneur Jésus. En Romains 13. 12, c’est pour que nous rejetions les œuvres des ténèbres et marchions comme il convient. En 1 Corinthiens 15. 51 à 58, pour que nous soyons fermes, inébranlables, et abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur. En 1Thessaloniciens 4. 13 à 18, pour savoir que la mort d’un croyant, c’est être « endormi par Jésus », et qu’ainsi nous ne soyons pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. En 2 Timothée 4. 6 à 9, le côté pratique est que nous puissions combattre le bon combat, achever la course, et garder la foi. En Tite 2. 12, pour que nous vivions sobrement, justement, et pieusement. En 1 Jean 3. 2 et 3, nous avons cette si précieuse promesse que « Nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est » – une assurance qui ne devrait jamais cesser de remplir notre cœur de joie, et nous pousser à toujours L’adorer. Et il est ajouté : « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur ».
Et enfin, en Apocalypse 22. 20, que nos cœurs puissent répondre au Sien, en disant : « Amen ; viens, Seigneur Jésus ».
D’après the Lord is near novembre 1984 (A.M. Behnam)
« En ce qui concerne ce qui a été sacrifié aux idoles, nous savons (car nous avons tous de la connaissance ; la connaissance enfle, mais l’amour édifie ». 1 Corinthiens 8. 1.
LE CHAPITRE DE L’AMOUR
Le chapitre 13 de 1 Corinthiens est très connu. Sa puissance extraordinaire est reconnue, non seulement par les chrétiens, mais par une multitude d’autres personnes. Des hommes en vue l’acclament comme étant merveilleux, l’un des chefs-d’œuvre littéraires du monde, sans apprécier les vérités qu’il nous enseigne. Que dit-il réellement ? Le verset ci-dessus nous dit que c’est l’amour qui édifie. Le chapitre 13 développe cela et nous montre en premier lieu que les dons les plus brillants, s’ils n’ont pas l’amour, n’ont pas de valeur ; et ensuite, que l’amour est la force, même quand il y a des dons, et qu’il accomplit réellement tout.
Les trois premiers versets montrent les dons qu’on peut posséder et exercer sans l’amour. Dans ce cas, tout ce qu’ils effectuent et produisent sont réduits à rien. Parler en langues est mentionné en premier, car c’était le don particulier qui était devenu une embûche pour les Corinthiens. Mais ensuite il y a la prophétie, qui plus tard est louée par l’apôtre comme la première en importance ; et la prophétie par la connaissance et la foi, et par la bonté pratique qu’on appelle maintenant charité ; et celles-ci, à nouveau, par le sacrifice de soi d’un genre remarquable. Que ces affirmations que fait Paul sont fortes !
Un frère se lève dans l’assemblée et exprime des mots d’une douceur et d’une acuité particulières. Il a fait une communication divine dans ce qui, pour nous est la langue du ciel. Que c’est merveilleux ! Comme nous pouvons l’admirer ! Oui. Mais s’il a fait cela sans amour, il aurait aussi bien pu apporter une vieille casserole en cuivre à la réunion, et avoir frappé dessus – pour le bien qu’il en a fait, en ce qui concerne les intérêts du Seigneur dans l’assemblée.
D’après the Lord is near novembre 1984 (F.B. Hole)
« Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes ». Matthieu 11. 29.
LE REPOS
Dans un monde de trouble, de confusion et de frustration, le repos pour l’âme apparaît à beaucoup comme un rêve. Le repos serait bon, mais il n’est jamais là. Et en fait, bien des circonstances peuvent empêcher de vrais croyants de jouir du repos :
1. Des évènements terribles que nous ne pouvons maîtriser nous tournent dans la tête. Nous ne pouvons pas les influencer, ce qui nous frustre.
2. Des situations dans lesquelles nous n’avons pas agi comme il le fallait peuvent nous troubler et nous donner un sentiment de culpabilité.
3. Des situations où nous ne sommes pas certains de savoir quoi faire nous fatiguent et troublent notre esprit.
Et pourtant, notre Seigneur Jésus Christ nous a dit clairement : « Vous trouverez le repos de vos âmes ». Comment trouvons-nous ce repos ?
Tout d’abord, en apprenant chaque jour, par sa Parole, que Dieu domine sur tous les évènements. Rien ne Le prend par surprise. Et aucun évènement ne peut nous toucher sans qu’Il le permette.
Deuxièmement, en profitant de son pardon et de la restauration chaque fois que nous manquons. Satan aimerait nous garder dans la fondrière de la désolation à cause de nos manquements. Mais Celui qui a restauré Pierre après sa chute aime à nous restaurer aussi. Nous avons besoin d’apprendre à nouveau le sens de ces précieuses paroles : « Il restaure mon âme » (Ps. 23. 3).
Troisièmement, nous trouvons du repos hors de notre confusion et de notre incertitude en reconnaissant qu’Il nous guide dans notre vie quotidienne. La confusion dans notre vie peut provenir de bien des sources, mais non pas de Dieu. Lorsque notre propre volonté et notre satisfaction de nous-même font place à sa douceur et son humilité, le sentier devient simple et évident. Nous commençons à faire écho à la prière du roi Asa : « Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous appuyons sur toi » (2 Chron. 14. 11).
D’après the Lord is near novembre 1984 (G.W. Steidl)