SAVONS-NOUS SYMPATHISER ?

« Quand Jésus la vit pleurer (Marie), et les Juifs qui étaient venus avec elle pleurer, il frémit en son esprit et se troubla ; il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui disent : Seigneur, viens et vois. Jésus pleura » Jean 11. 33 à 35.

SAVONS-NOUS SYMPATHISER ?

« Jésus pleura ». Ce verset, le plus court du Nouveau Testament, contient un puissant message pour tous les chrétiens. Le désir du Seigneur était de guérir les cœurs opprimés, et de pleurer « avec ceux qui pleurent » (Rom. 12. 5). Quelle sympathie nous trouvons dans ces larmes du Seigneur ! Une « sympathie » qui signifie littéralement, dans l’acception du terme grec correspondant, « éprouver les mêmes émotions que quelqu’un, partager avec lui ou elle la même relation d’émotion aux évènements ».

Jésus venait juste de dire qu’Il était « la résurrection et la vie » (v. 25) et, tout de suite après nous voyons en Lui un homme qui pleure auprès d’une famille en deuil.

Dans Ses paroles d’adieu aux disciples, Il met de côté Ses propres souffrances et ne cherche qu’à soulager les leurs : « Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif » (Jean 14. 27).

Alors qu’Il est en chemin vers la croix, Il se tourne vers les femmes qui Le suivent en se lamentant, et calme leurs lamentations (Luc 23. 27 à 28). Sur la croix, Il s’incline avec tendresse vers Marie, Sa mère, dont Il perçoit toute l’angoisse, et Il lui donne, en Jean un « fils » et une maison (Jean 19. 26 et 27).

Suivons l’exemple de notre Seigneur et apprenons à écouter ceux qui souffrent, à avoir « compassion du misérable et du pauvre », étant animés par le désir de soulager « l’affligé qui n’a pas de secours » (Ps. 72. 12 et 13).

Avec l’aide du Seigneur, apprenons à nous approcher de ceux qui traversent peine et chagrin, leur rappelant ces paroles de consolation : « les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thess. 4. 16 et 17).

D’après « Il buon seme » octobre 2023