
Dans l’assemblée.
Si on dit : « Il ne s’agit pas d’une réunion d’assemblée » :
Je m’interroge sur l’expression employée dans le verset ci-dessus : « dans les assemblées ». Cette expression a-t-elle le même sens qu’en 1 Cor. 11. 18 ? :
- « …quand vous vous réunissez en assemblée… ».
- Ou en 1 Cor. 14. 23 : «…si donc l’assemblée toute entière se réunit ensemble… »
Dans ces deux cas il s’agit bien d’une réunion d’assemblée avec les caractères mis en évidence entre autres par R.K. Campbell (L’Église : p. 109) ou H.R. (Qu’est-ce qu’une réunion d’assemblée ?).
En revanche, les réunions projetées sont pour l’assemblée groupée pour cette occasion mais sans que soient réalisés les caractères d’une réunion d’assemblée.
Le livre : « Que dit l’Écriture ? » page 318 (question 143) présente les choses de manière plus restrictive : ce ne sont pas les caractères d’une telle réunion qui sont retenus mais le fait que ces réunions soient publiques.
« Mademoiselle Prior, deux choses sont interdites aux femmes, parler dans l’assemblée et enseigner où que ce soit. Pour moi, la question est donc très simple : silence dans l’assemblée et jamais d’enseignement.
Si une réunion d’étude se tient dans une maison privée, et est pratiquement une réunion privée, les sœurs sont libres. Je crois que les convenances les retiendront là où se trouvent les frères, mais comme dans une maison privée, elles ont la liberté de parole. Dès que les frères se réunissent en tant que tels au nom du Seigneur, leur place est le silence ; de même, poser une question peut être, comme vous le dites, un enseignement caché. Une réunion dans la salle de réunion de l’assemblée prend plus ou moins nécessairement le caractère d’une réunion de l’assemblée, si elle est ouverte à tous. Il y a, s’il y a liberté, beaucoup de choses liées à la convenance qui doivent nous guider. « La nature même ne vous enseigne-t-elle pas », dit l’apôtre, et chaque chose est belle à sa place : les femmes en avaient une belle [place] dans les évangiles, et même dans les épîtres. On les trouve attachées à Jésus alors que les disciples ne l’étaient pas, mais c’est leur place à elles – un attachement dévoué à Lui, et non un enseignement public. L’ordre de Dieu apporte plus de progrès que toute supériorité d’intelligence. Quant au fait d’avoir la foi pour se taire, je crois que la confiance dans le Seigneur pouvait les faire se taire lorsqu’elles pensaient devoir parler, mais c’est vraiment une question de décorum, pas de foi. « Je ne permets pas à une femme d’enseigner », etc. Je crois avoir répondu à toutes vos questions dans la mesure où je le sais, et j’espère que le Seigneur pourra vous guider en esprit et en cœur. Bien à vous dans le Seigneur ». 1874. J. N. Darby : Letters : Volume 2, number 166, p 265 https://www.stempublishing.com/authors/darby/letters52166E.html.
Question après cette lecture :
Les réunions ont-elles un caractère public ? (c’est-à-dire : ouvert à tous).
« Mais je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence » (1 Tim. 2. 12)
Tout le paragraphe dont est issu ce verset pourrait avoir comme titre :
« Position de la femme par rapport à l’homme et position de l’homme par rapport à la femme ».
Dès qu’une femme prend une position de leader devant des hommes, il est clair qu’elle sort de sa place.
D’après B.D.
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La Parole est claire et, en public et en présence des frères, les femmes doivent rester dans le silence. S’attacher à la Parole n’est pas faire preuve de raideur.
Les réunions où frères, sœurs et enfants s’expriment librement ne peuvent avoir le caractère de réunions d’assemblée et on ne trouve pas de telles réunions mentionnées dans la Parole (elles peuvent avoir le caractère de réunions de la famille de Dieu). C’est tout à fait différent lorsque l’apôtre Paul nous enseigne pour les moments où « vous vous réunissez ensemble (en un même lieu) » (1 Cor. 12. 20). Dans ces moments-là, hommes, femmes et enfants ont une place et un rôle différents et seuls les hommes peuvent s’exprimer, comme étant « la bouche de l’assemblée ». Les femmes ont leur mari pour poser des questions (ou, si elles sont veuves ou célibataires, elles peuvent s’adresser à un frère) ; quant aux enfants, leurs parents doivent être leurs principaux interlocuteurs.
« Quant à mon peuple, des enfants l’oppriment, et des femmes le gouvernent. Mon peuple ! ceux qui te conduisent se fourvoient, et détruisent le chemin de tes sentiers » (És. 3. 12). Que le Seigneur nous réveille ! C’est l’Assemblée de Dieu, pas la nôtre, et nous ne devons pas y faire ce qui nous semble bon. Que faisons-nous de 1 Timothée 3. 15 : « Afin que tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’assemblée du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité » et des enseignements de 1 Corinthiens ?
Ce qui demeure, dans une actualité permanente, c’est la Parole, par laquelle notre Dieu et le Seigneur Jésus s’adressent à nous pour nous rappeler encore et toujours quelle doit être notre conduite, à nous chrétiens sur la terre, dans l’attente de la venue du Seigneur. La Parole nous avertit aussi quant à notre conduite dans ce monde où nous devrions être « la lettre de Christ… écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes », comme aussi « des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi lesquels vous reluisez comme des luminaires dans le monde » (2 Cor. 3. 2 et 3 ; Phil. 2. 15).
Ces préceptes nous sont ainsi rappelés pour que nous vivions ici-bas une vie de piété, dans la crainte (saint respect) et la confiance en Dieu, mais aussi dans l’obéissance, non pas légale, mais du cœur, pour le Seigneur (voir Rom. 6. 17). Le Seigneur veut que nous ayons avec Lui des relations personnelles, intérieures, mais qui manifestent des fruits extérieurs, au-dehors, pour Sa gloire. Chère jeune sœur, que le Seigneur te donne, comme à chacun de Ses enfants, le désir de vivre près de Lui, d’une vie de piété qui l’honorera et qui se verra ici-bas dans ta marche, ton attitude, ta tenue, en tout temps et en tout lieu.
Pourquoi faire ces choses qui nous sont rappelées par nos frères d’autrefois ? On peut toujours discuter, raisonner, voire contester – nous savons, hélas ! si bien le faire, mais ce qui nous est demandé, ce que Dieu attend de tous les Siens, c’est simplement d’obéir à la Parole. Nous disons que nous aimons le Seigneur : montrons-le en étant soumis aux commandements qu’Il nous a donnés.
Dieu Lui-même s’adresse à nous (Deut. 22. 5), le Seigneur sollicite nos affections pour Lui (Jean 14. 15). Les apôtres nous enseignent selon ce que l’Esprit du Seigneur leur a communiqué, pour que nous mettions en pratique ce qu’ils nous apprennent, afin que nous vivions et nous conduisions de façon à plaire au Seigneur à tous égards (Col. 1. 10).
Les apôtres parlent aussi d’une manière particulière aux femmes croyantes, dans des passages tels que 1 Cor. 11. 6 et 7 ; 13 à 15 ; 1 Tim. 2. 9 et 10 ; 1 Pier. 3. 1 à 4. Ces enseignements rappelés aux sœurs sont clairs et faciles à comprendre, puisses-tu y appliquer ton cœur pour les réaliser en un réel témoignage pour Lui. « Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites » (Jean 13. 17).
Pour qui faire ces choses ? Pour tes parents qui peut-être te le demandent, pour les frères qui rappellent parfois ces passages et leur importance ? Oui, certainement, car nous avons à obéir à nos parents (Éph. 6. 1 ; Col. 3. 20), à être « soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Éph. 5. 21), et aussi soumis aux frères conducteurs qui nous ont enseigné ces choses (Héb. 13. 17 ; 1 Pier. 5. 5). Mais avant tout et plus que tout, ne serait-ce pas pour le Seigneur Lui-même ? Ce qui peut nous motiver dans tout ce que nous faisons, n’est-ce pas le désir de Lui être agréable, plutôt qu’aux hommes (voir 1 Thess. 2. 4) ? « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes, sachant que du Seigneur vous recevrez la récompense de l’héritage » (Col. 3. 23).
Ce sont nos affections pour Lui qui doivent être engagées pour mettre en pratique les choses qui nous sont enseignées par la Parole de Dieu. Si nous réalisons un peu combien le Seigneur Jésus nous a aimés, nous désirons Lui montrer que nous L’aimons en retour. De quelle manière ? En obéissant à ses commandements (voir Jean 14. 15 et 21). L’obéissance est la première manifestation pratique de l’amour.
Ce n’est certainement pas toujours facile (2 Tim. 3. 12), il y a de l’opprobre, peut-être de la moquerie. Mais, au-dessus de cela, il y a l’approbation du Seigneur et la certitude de Lui être agréable, de Lui plaire (voir Col. 1. 9 et 10).
Réfléchissons à cette parole de l’Eternel qui certainement s’adresse à notre conscience : « Ceux qui m’honorent, je les honorerai, et ceux qui me méprisent seront en petite estime » (1 Sam. 2. 30).
A toi de peser ces choses devant le Seigneur, et de Lui demander de te donner la force de réaliser ce témoignage à Sa gloire, si ton amour pour Lui t’y conduit. Son soutien et Sa bénédiction te sont assurés dans le chemin d’obéissance qu’Il place devant toi.
Voir aussi :
« Courtes exhortations aux jeunes sœurs » – A. Guignard
« Importance et signification profonde de la tenue des sœurs » – C. Pfister.
D’après P. F.
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1 Timothée 2. 11 à 14. « Que la femme apprenne dans le silence ». Le terme traduit par « silence » signifie aussi : « calme, tranquillité, discrétion ». Il est différent du terme utilisé en 1 Corinthiens 14. 34, qui signifie strictement : « se taire » (ou « ne pas parler »), en toute soumission ; mais je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence ; car Adam a été formé le premier, et puis Ève ; et Adam n’a pas été trompé ; mais la femme, ayant été trompée, est tombée dans la transgression ».
Ces versets s’appliquent à une sphère plus étendue que celle des réunions de l’assemblée. Ils parlent de la conduite à avoir lorsque hommes et femmes sont présents, et s’appliquent à tout témoignage public. Ils visent l’enseignement donné en public à un auditoire mixte, car il est question d’user d’autorité sur l’homme. La femme ne doit jamais prendre une place de docteur, ou enseigner dans des réunions composées d’hommes et de femmes, car à ce moment-là l’homme est dans la position de celui qui apprend, ce qui renverse l’ordre divin.
L’homme a été formé le premier, il est le représentant de Dieu et le chef ; il devrait donc maintenir la position légitime qui est la sienne : conduire et enseigner. Ève a pris les devants pour transgresser le commandement de Dieu et a été trompée par Satan, montrant qu’elle était un piètre conducteur ; c’est pourquoi, dans le gouvernement de Dieu, les femmes ne doivent pas prendre la place où s’exerce l’autorité et où se donne l’enseignement. Elles doivent apprendre dans le silence et la soumission. Par conséquent, une femme ne doit jamais occuper, en public, une place de « docteur » reconnu pour enseigner la Parole de Dieu, ni donner l’enseignement dans l’assemblée ou devant un auditoire mixte, où elle se met dans une position d’égalité avec l’homme, ou de supériorité par rapport à lui, car elle usurpe alors l’autorité de l’homme.
Cependant, nous voyons que Tite 2. 3 à 5 exhorte les femmes âgées à enseigner « de bonnes choses » et à instruire les jeunes femmes. Ici, les femmes âgées reçoivent le droit d’enseigner, mais le cercle est bien défini, c’est celui des jeunes femmes ; de plus, l’enseignement a un caractère informel et touche à des sujets pratiques plus ou moins liés à la maison et la famille (v. 4 et 5). Il est tout à fait convenable d’aider des femmes à comprendre les Écritures, et de parler avec elles librement sur la Parole. On ne peut qu’encourager les sœurs à œuvrer diligemment pour le Seigneur dans ces sphères-là. Même le fait de communiquer le message de l’Évangile calmement, dans une conversation privée avec des hommes convient à une femme, si cela est fait avec discrétion et mesure.
Mais on peut facilement glisser et se mettre à donner un enseignement formel, et alors une femme n’est plus à sa place. Si elle entreprend une étude de la Parole en public, même si l’auditoire est composé uniquement de femmes, c’est prendre la place d’un « docteur ».
Expliquer la Bible aux enfants, prier et chanter avec eux, est aussi un service qui convient à des femmes. Cette activité est fondamentale dans le foyer, se continue à l’école du dimanche qui peut être un complément. Il est donc tout à fait convenable que des sœurs donnent l’enseignement dans des classes d’enfants de l’école du dimanche, ou des groupes de jeunes femmes, particulièrement lorsqu’elles dépendent de frères sous la responsabilité desquels elles accomplissent leur service. Prions pour qu’un plus grand nombre de femmes fidèles soient actives pour le Seigneur et encouragées à agir dans ces sphères qui sont leur domaine particulier. Ce besoin se fait vivement sentir et l’œuvre du Seigneur dépérit par manque de sœurs énergiques et dévouées pour accomplir leur service. Que le Seigneur bénisse toutes les sœurs qui sont engagées pour lui dans un service approprié.
Dans l’assemblée
1 Corinthiens 14. 34 à 38 nous donne des enseignements clairs sur la place de la femme dans les réunions d’assemblée. « Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu’elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles interrogent leurs propres maris chez elles, car il est honteux pour une femme de parler dans l’assemblée. La Parole de Dieu est-elle procédée de vous, ou est-elle parvenue à vous seuls ? Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel, qu’il reconnaisse que les choses que je vous écris sont le commandement du Seigneur. Et si quelqu’un est ignorant, qu’il soit ignorant ».
Ici, il est clairement dit qu’une femme ne doit pas parler dans l’assemblée. L’expression « dans l’assemblée », ou « dans les assemblées », est utilisée cinq fois dans ce chapitre, et signifie toujours : les réunions de chrétiens en assemblée, le rassemblement de toute l’église. Dans une telle réunion d’assemblée, les femmes ne doivent pas du tout parler, mais se taire dans la soumission.
En 1 Corinthiens 11. 5, l’apôtre parle d’une femme qui prie ou prophétise. Ce passage autorise cette activité pour une femme, mais n’indique pas où elle devait s’exercer. Le chapitre 14 montre clairement qu’un tel ministère pour les femmes n’est pas permis dans l’assemblée, où elles doivent se taire. Il est donc tout à fait évident que c’est en dehors de l’assemblée qu’une femme peut prier et prophétiser.
En Actes 21. 8 et 9, les compagnons de Paul viennent à la maison de Philippe l’évangéliste ; il avait quatre filles qui prophétisaient. D’après le contexte, il semble bien qu’elles prophétisaient chez elles, et non dans l’assemblée ; c’était tout à fait convenable.
Il est important de remarquer que cette interdiction pour les femmes de parler dans l’assemblée n’est pas simplement la parole de Paul — un célibataire, comme diraient certains — mais que ces choses sont « le commandement du Seigneur » (1 Cor. 14. 37). Et si quelqu’un veut être spirituel et plaire au Seigneur, qu’il (ou elle) reconnaisse que c’est le commandement divin. C’est simplement une question d’obéissance à la volonté de Dieu clairement exprimée. Si l’on essaie de raisonner sur ces versets si simples, si l’on s’obstine dans la propre volonté et la désobéissance, cela montre que le cœur ne désire pas faire la volonté de Dieu et que sa Parole n’est pas respectée.
Les Corinthiens, comme beaucoup aujourd’hui, pensaient peut-être qu’ils étaient libres d’agir à leur guise à ce sujet. L’apôtre leur dit donc : « La Parole de Dieu est-elle procédée de vous, ou est-elle parvenue à vous seuls ? » (14. 36) ; c’est-à-dire : Avez-vous autorité de la part du Seigneur sur ce que vous avez à faire à ce sujet ? Ce n’est pas de vous que vient la Parole du Seigneur, mais à vous. Ils devaient donc se soumettre au commandement du Seigneur donné par l’apôtre.
On dit quelquefois que le mot « parler » dans ce verset signifie : causer, bavarder ou chuchoter pendant le service, et que c’est cela que l’apôtre interdisait. Mais c’est là une affirmation absolument fausse et qui ne peut qu’égarer. Le mot grec utilisé ici et dans tout ce chapitre est « laleo ». Il est traduit par le verbe parler dans tout ce chapitre, et 241 fois dans le Nouveau Testament. Il signifie parler, prendre la parole. Ainsi, de même qu’il est dit : « Que les prophètes parlent, deux ou trois » (v. 29), de même il est enjoint aux femmes de ne pas parler : « Il ne leur est pas permis de parler ». C’est le même mot dans les deux cas.
On dit aussi que cette interdiction pour les femmes de parler dans l’assemblée, n’était valable que pour Corinthe, où les femmes étaient ignorantes, bruyantes, effrontées, et incapables de prendre la parole en public. La première déclaration est tout à fait fausse, et la seconde n’est qu’une supposition. Le début de cette épître aux Corinthiens nous montre que Paul l’adressait « à l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe… avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ » (ch. 1. 2).
Cela est catégorique. Les exhortations données dans cette épître n’ont pas une portée simplement locale, mais sont aussi adressées à tous ceux qui se disent chrétiens, où qu’ils soient. Et dans le verset qui nous occupe, l’apôtre dit que les femmes doivent se taire dans « les assemblées ». Il ne dit pas : « dans votre assemblée », mais « dans les assemblées ».
Dans l’assemblée, la femme a une place de soumission et de discrétion, non de direction. Ceux qui participent publiquement, dans l’assemblée, conduisent l’assemblée, que ce soit par la prière, la louange ou l’édification, et cette place de conducteur n’est pas donnée aux femmes.
Beaucoup n’ont pas conscience que, même si un frère prie devant tous, il conduit l’assemblée réunie dans la prière. Ce n’est pas simplement une prière individuelle. Il est le porte-parole de l’assemblée dans la prière ou la louange. Par conséquent, si une femme priait dans une réunion de prière de l’assemblée, ou dans une réunion mixte, elle prendrait une place de conducteur en opposition avec la Parole. En 1 Timothée 2. 8, l’apôtre déclare : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu ». Cette pleine liberté pour prier n’est pas donnée aux femmes.
À cet égard, nous pouvons tirer une leçon de l’histoire d’Anne, en 1 Samuel 1. 9 à 18. Cette femme pieuse priait dans la maison de l’Éternel, alors que les adorateurs étaient assemblés. Remarquons ce qu’il est dit à son sujet : « Anne parlait dans son cœur ; ses lèvres seulement remuaient, mais on n’entendait pas sa voix » (v. 13). Prier à haute voix, dans cette compagnie composée d’hommes et de femmes, n’aurait pas été convenable. Cependant elle pouvait prier dans son cœur ; Dieu l’a entendue et lui a répondu. De même aujourd’hui les femmes peuvent prier et faire monter la louange dans leur cœur au sein de l’assemblée réunie, et joindre leur « amen » aux prières et aux louanges exprimées devant tous ainsi que chanter.
D’après R.K.C.
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Activité des sœurs/filles pendant les rencontres de jeunes :
Quel comportement en public doivent avoir les sœurs/filles pendant les rencontres de jeunes ? En 1 Timothée 2. 12, il est écrit : « Or, je ne permets pas à une femme d’enseigner, ni d’user d’autorité sur l’homme, mais elle doit demeurer dans le silence ». En ce qui concerne le comportement des sœurs dans l’assemblée, nous avons en effet des instructions claires (1 Corinthiens 14. 34).
Qu’en est-il d’une réunion de jeunes, qui est bien une réunion publique, mais pas une réunion en tant qu’assemblée ? A partir de quand commence « l’enseignement » ?
Je suppose qu’il y a au moins un frère responsable dans une réunion de jeunes. Afin de permettre à tous les jeunes de participer aux thèmes, on pourrait de temps en temps attribuer quelques thèmes partiels à certains jeunes. Ceux-ci seraient alors traités par eux et présentés à la réunion de jeunes suivante, accompagnés par le frère responsable.
Enseigner, c’est par exemple :
– La présentation de faits préparés à la maison (travail de recherche) pour le thème de la réunion de jeunes (par exemple, le chrétien et le travail, les caractéristiques de Dieu).
– La présentation d’un personnage de la Bible et son application pratique pour nous aujourd’hui.
Autres réflexions :
Le comportement non biblique des sœurs/filles n’est-il pas aussi de notre faute à nous, frères/garçons, parce que nous « évitons » de traiter certains thèmes ? N’agissons-nous pas à l’encontre de notre responsabilité en tant qu’hommes, ce à quoi nous sommes invités dans 1 Timothée 2. 8 ? (D’ailleurs, ce verset se trouve avant le silence des sœurs).
Frères et sœurs – dans la même relation avec le Seigneur
Il convient tout d’abord de noter que les frères et les sœurs sont tout à fait égaux dans leur relation avec le Seigneur Jésus et avec Dieu le Père : « Il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni mâle, ni femelle ; car vous tous, vous êtes un dans le christ Jésus » (Gal. 3. 28).
Chaque femme croyante peut et doit donc lire la Parole de Dieu, découvrir les bénédictions spirituelles et en profiter avec autant d’intérêt que, nous l’espérons, tous les hommes croyants. Et toute femme croyante aura besoin de cette préparation spirituelle au même titre qu’un homme croyant, car la foi est extrêmement importante pour la vie personnelle et peut-être aussi pour des tâches particulières dans le mariage et/ou la famille. Priscilla, avec son mari Aquilas, était capable d’expliquer plus précisément la voie de Dieu au grand prédicateur Apollos. « Et il se mit à parler avec hardiesse dans la synagogue. Et Aquilas et Priscilla, l’ayant entendu, le prirent et lui expliquèrent plus exactement la voie de Dieu » (Act. 18.26), et les filles de Philippe pouvaient prophétiser : « Or il avait quatre filles vierges qui prophétisaient » (Act. 21. 9).
Pour cela, ils avaient certainement tous eu besoin d’une préparation spirituelle par la prière et l’acceptation volontaire de la doctrine chrétienne.
Frères et sœurs – même en tant que chrétiens, nous restons dans l’ordre de la création de Dieu
Ce qui peut surprendre l’un ou l’autre, c’est l’enseignement clair du Nouveau Testament selon lequel la relation spirituelle avec les personnes divines, mais aussi avec les chrétiens du sexe opposé, n’abolit pas l’ordre hiérarchique terrestre dans la création. Le chapitre central à ce sujet, 1 Corinthiens 11, décrit clairement l’ordre parmi les hommes qui continue à être en vigueur parmi les chrétiens de Corinthe (et partout dans la chrétienté, cf. 1 Corinthiens 1. 2). « Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ, et que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef du Christ, c’est Dieu » (1 Cor. 11. 3).
Ce principe est étayé par de nombreux autres passages bibliques et présupposé sans autre discussion. Cela inclut aussi bien le comportement entre mari et femme (Éph. 5. 22 à 33 ; Col. 3. 18 à 20 ; 1 Pier. 3. 1 à 7) que le comportement et le centre de gravité des tâches des femmes et des hommes en général (1 Cor. 11 ; 1 Tim. 2). A cela s’ajoute la déclaration sans équivoque sur le silence des femmes dans les réunions (1 Cor. 14.34). En 1 Timothée 2. 12, il s’agit ici de femmes en général. Les versets 8 et 9 montrent clairement qu’il est question ici des hommes et des femmes en général, car personne ne veut prétendre que seules les femmes mariées se parent de bonnes œuvres ou que seuls les hommes mariés doivent prier en public – voir Paul !
Communication de la foi – pour les sœurs
Si la question se pose de savoir dans quelle mesure et dans quel environnement les sœurs peuvent « communiquer » leur foi, la transmettre et l’échanger, la Parole de Dieu donne ici aussi quelques indications. Les sœurs doivent apprendre « dans le silence et en toute soumission » (1 Tim. 2. 12) ; une femme croyante recevra volontiers un enseignement biblique. Quand ces soirées bibliques sont publiques les sœurs doivent rester dans le silence. L’atmosphère privée à la maison ou dans le petit cercle de visite offre souvent à une sœur une bonne occasion d’apprendre en discutant ou d’échanger des expériences de foi – et là, elle offrira certainement un soutien précieux à son mari/père en lui donnant un passage biblique recherché ou en leur transmettant une pensée (voir Priscilla).
En outre, les sœurs ont toujours la possibilité de prier ensemble et/ou de lire la Parole de Dieu en tant que sœurs. De même, les sœurs plus âgées peuvent et doivent par exemple être des « enseignantes du bien » et donner à leurs jeunes consœurs des instructions pratiques pour la vie conjugale et familiale (Tite 2. 4). Se pourrait-il que dans ce domaine, de nombreuses tâches et opportunités bénéfiques ne sont pas bien exercées/remplies dans nos vies pratiques) ?
Prendre la parole en public ?
Si une réunion de chrétiens rassemble un grand nombre de participants ou si l’événement lui-même a un caractère public, une sœur spirituelle sentira en fait d’elle-même qu’elle doit se tenir à l’écart et, le moment venu, se taire complètement. Même s’il ne s’agit pas d’une réunion en tant qu’assemblée, pour laquelle nous disposons d’une parole claire de Dieu, la Bible montre de manière constante que l’apparition publique est l’affaire de l’homme – et c’est là qu’il est vraiment (appelé) à prier, par exemple, mais aussi à faire des déclarations vraiment spirituelles ! Et si l’homme assume sa tâche, il sera (plus) facile pour la femme d’assumer son attitude de femme. Certains silences ou « se cacher » des hommes/frères ont déjà souvent mis les femmes/sœurs dans des situations difficiles ou les ont peut-être amenées à agir activement de manière inappropriée. Néanmoins, les bons principes de notre Dieu ne sont pas annulés par l’incapacité ou l’inaction de l’homme ou par la supériorité spirituelle (supposée ou réelle) de la femme. C’est précisément dans de tels cas qu’il faut demander au Seigneur la force de remplir sa propre place d’homme ou de femme, malgré les dysfonctionnements existants ou les déficits personnels.
Réunion de jeunes
Il faut tenir compte du fait que les conditions locales sont très différentes. Dans certains endroits, quelques jeunes chrétiens se réunissent à tour de rôle dans les familles pour chanter et lire la Bible. Dans ce cas, une jeune croyante écrira certainement des passages bibliques ou des mots-clés avant ou pendant la rencontre de jeunes et les partagera peut-être aussi, sans pour autant enseigner. L’ensemble de l’événement a un caractère familial, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Mais plus la rencontre de jeunes est importante, plus une chrétienne aura tendance à se tenir en retrait ou/et à renoncer à présenter elle-même des exposés. Si des travaux de groupe sont prévus, une jeune femme croyante partagera peut-être aussi ses notes ou ses pensées dans ces petits groupes. La structuration des pensées bibliques et l’échange en petit comité l’aideront (comme tous les jeunes hommes !) à apprendre pour des tâches ultérieures entre croyants (école de dimanche, mariage, famille, etc.) ou pour son témoignage devant le monde (1 Pier. 3. 5). De même, les sœurs participeront certainement volontiers à un échange sur un thème présenté par un frère. Cependant, tous les participants devraient accepter les éventuelles réticences naturelles des sœurs « silencieuses » et remettre à leur place les interventions bien intentionnées mais déplacées des autres. Mais selon les enseignements du Nouveau Testament, une présentation en public est clairement réservée aux hommes/frères – mais ceux-ci devraient aussi le faire, c’est certainement un bon exercice pour la participation aux réunions en tant qu’assemblée.
Pensées finales
Dans de nombreux domaines de la vie chrétienne, Dieu nous présente un cadre sans donner de « dispositions d’exécution » plus précises. Cela vaut également pour le comportement des sœurs et des frères sauf s’ils sont « clarifiés » par des instructions claires (par exemple, le silence des sœurs lors des réunions ou la prière ou la prophétie la tête couverte) pour notre bénédiction. C’est pourquoi les principes (le « cadre ») doivent être appliqués avec un réel désir de Lui plaire. Reconnaître les limites comme un frère. Et alors, le Seigneur fera en sorte qu’une réunion de jeunes locale se déroule de manière appropriée, de sorte que ces moments soient également une bénédiction pour les participants et l’assemblée locale !
D’après M. S.
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Avoir la tête couverte.
La femme doit se couvrir la tête lorsqu’elle prie ou prophétise, ou quand elle est dans l’assemblée.
L’apôtre donne des instructions en 1 Corinthiens 11. 3 à 16 : « Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ, et que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef du Christ, c’est Dieu. Tout homme qui prie ou qui prophétise en ayant quelque chose sur sa tête déshonore sa tête, et toute femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte, déshonore sa tête, car c’est la même chose qu’une femme qui serait rasée. Car si une femme n’est pas couverte, qu’on lui coupe aussi les cheveux. Mais s’il est déshonnête pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle soit couverte. Car l’homme, étant l’image et la gloire de Dieu, ne doit pas se couvrir la tête, mais la femme est la gloire de l’homme. Car l’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme ; car aussi l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité à laquelle elle est soumise… Jugez-en en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être couverte ? »
Ces versets nous montrent que Dieu a établi un ordre qu’il voudrait que nous reconnaissions et observions. Ce n’est pas simplement une coutume pour les hommes d’avoir la tête découverte, et pour les femmes d’avoir la tête couverte dans la présence du Seigneur. La Parole donne la raison et la signification de cet ordre.
Dieu est le chef du Christ, Christ est le chef de l’homme, et l’homme est le chef de la femme. Puisque l’homme est l’image et la gloire de Dieu, puisque Christ est son chef, ce serait un déshonneur et une honte pour Christ son chef, s’il avait la tête couverte lorsqu’il prie ou prophétise (c’est-à-dire : parle en public). La gloire de Christ doit être vue et ne doit pas être couverte, spécialement dans l’assemblée.
Mais la femme a été créée pour l’homme et à partir de l’homme ; elle est la gloire de l’homme. Elle doit donc avoir la tête couverte lorsqu’elle prie ou prophétise, car la gloire de l’homme ne doit pas être vue, spécialement dans l’assemblée réunie. C’est la gloire de Christ qui doit être mise en avant, et non pas celle de l’homme.
De plus, le verset 10 nous dit que la femme devrait avoir sur la tête une marque de l’autorité à laquelle elle est soumise à cause des anges. Il semble que les anges soient témoins de nos actes et auditeurs de nos paroles, mais n’entrent pas dans nos pensées. Donc le témoignage qu’ils peuvent percevoir est quelque chose d’extérieur, de public, et non ce qui se passe dans les cœurs.
C’est pourquoi elle devrait avoir quelque chose qui lui couvre la tête comme marque de l’autorité de l’homme à qui elle est soumise. Lorsqu’une femme a la tête couverte dans la présence du Seigneur, elle reconnaît que l’homme est le chef que Dieu lui a donné. Une femme qui vient dans la présence du Seigneur sans rien sur la tête montre par là qu’elle veut être comme l’homme et qu’elle ne veut pas prendre une place de soumission. Elle déshonore sa tête, bien qu’elle n’en ait peut-être pas conscience. Même si cela est fait dans l’ignorance, la signification ne change pas.
Les anges sont des spectateurs dans l’assemblée et ils devraient voir que l’ordre établi par Dieu y est respecté. Ils voient l’ordre qui règne au ciel et dans toute la création ; ils ne devraient pas voir de désordre parmi les chrétiens. Le propos de Dieu est que les principautés et les autorités dans les lieux célestes connaissent « la sagesse si diverse de Dieu », « par l’assemblée » (Éph. 3. 10 et 11). Cette « sagesse de Dieu » est le mystère de Christ et de l’Assemblée, dont le type est l’époux (qui est la tête) et l’épouse (qui lui est soumise) (Éph. 5. 22 à 32).
Le fait de se couvrir la tête s’applique aux femmes non mariées comme aux femmes mariées. Dans ces versets de 1 Corinthiens 11, il est parlé de l’homme en général et de la femme en général. Une femme doit donc reconnaître l’autorité de l’homme en général, père ou mari, lorsqu’elle est dans la présence du Seigneur. Elle se couvre la tête pour montrer qu’elle la reconnaît.
La honte d’une tête découverte
« Toute femme qui prie ou prophétise la tête découverte déshonore sa tête, car c’est la même chose qu’une femme qui serait rasée. Car si la femme n’est pas couverte, qu’on lui coupe aussi les cheveux. Mais s’il est déshonnête pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle soit couverte ».
Dans l’Ancien Testament, lorsqu’une femme avait la tête découverte ou rasée, c’était un signe de honte, comme nous le voyons en Nombres 5. 18, où une femme était l’objet de soupçons de son mari, et en Deutéronome 21. 10 à 13, où une femme belle de figure était emmenée captive par un Israélite. Ici, en 1 Corinthiens 11, l’apôtre dit que si une femme prie ou prophétise, la tête découverte, c’est comme si elle avait la tête rasée. Et puisque c’est un signe de honte d’avoir les cheveux coupés ou rasés, elle devrait avoir la tête couverte. Elle ne doit avoir sur elle aucune marque de honte dans la présence du Seigneur. Le fait qu’elle ait la tête couverte indique qu’elle reconnaît son mari comme son chef et jouit de toute sa confiance.
Notons au passage que, d’après ces versets de 1 Corinthiens 11, il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés, mais « si une femme a une longue chevelure, c’est une gloire pour elle » (v. 15). Ces paroles de l’Écriture devraient régler la question des cheveux coupés pour une femme pieuse.
Une longue chevelure n’est pas ce qui couvre la tête
« La chevelure lui est donnée en guise de voile » (1 Cor. 11.15), c’est-à-dire un ornement donné par la nature pour envelopper sa tête. Il ne s’agit pas ici de ce qui couvre la tête, et dont parle l’apôtre dans les versets précédents. Si la gloire de l’homme doit être couverte dans la présence de Dieu, alors assurément la longue chevelure de la femme, qui est sa gloire personnelle, doit être couverte dans la présence du Seigneur.
Paul établit d’abord la différence entre l’homme et la femme : l’homme devrait avoir la tête découverte et la femme devrait l’avoir couverte. Ensuite il considère les choses du point de vue de la bienséance et de la beauté, en se basant sur la constitution de l’homme et de la femme, différente par nature, et donne cette raison supplémentaire pour qu’elle ait la tête couverte et paraisse devant Dieu comme différente de l’homme. « Jugez-en en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être couverte ? La nature même ne vous enseigne-t-elle pas ? » (v. 13-14). Même dans le domaine de la nature, Dieu a donné à la femme une longue chevelure comme voile qui la cache. Ce qui convient donc à une femme lorsqu’elle prie Dieu, c’est de se couvrir la tête.
« Pas une telle coutume »
« Si quelqu’un paraît vouloir contester, nous, nous n’avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu » (v. 16). L’apôtre venait d’exposer la pensée de Dieu à ce sujet, et au cas où quelqu’un contesterait et raisonnerait, il ajoute simplement : « Nous, nous n’avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu ».
C’est souvent dans de petites choses comme le fait de se couvrir la tête ou non, que l’état du cœur est manifesté ; c’est un test pour savoir si la volonté est soumise à Dieu et à sa Parole, ou si elle désire aller à l’encontre de la Parole et suivre la mode et le goût du jour. Les coutumes changent, mais les principes de la Parole de Dieu, dans ce domaine comme dans d’autres, demeurent.
Tenue vestimentaire
Avant de conclure notre étude sur le rôle de la femme d’après les Écritures, nous nous sentons obligés d’ajouter quelques remarques sur le sujet important de sa parure et de ses vêtements. Dieu nous a donné aussi des directives à ce sujet dans sa Parole. D’une façon générale, les femmes d’aujourd’hui se sont écartées honteusement, presque partout, de ces commandements de l’Écriture, et il faut attirer l’attention sur ce que Dieu a dit à cet égard. En 1 Timothée 2. 9 et 10, nous lisons : « Que les femmes se parent d’un costume décent, avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d’or, ou de perles, ou d’habillements somptueux, mais par de bonnes œuvres, ce qui sied à des femmes qui font profession de servir Dieu ».
Beaucoup de femmes, et même certaines sœurs, suivent les tendances du monde pour leurs vêtements et leur parure. Elles en viennent à porter des vêtements voyants, indécents, se maquillent, etc.
Bien-aimées sœurs, est-ce en accord avec les versets ci-dessus ? Est-ce une tenue décente ? Ces choses sont-elles caractérisées par la pudeur, la modestie, et par ce qui convient à des femmes pieuses ? Certainement pas. Dans les pays dits christianisés, la mode est dégradante pour les femmes. Par son indécence, elle contribue à réveiller les convoitises les plus basses et incite au péché.
Dieu a en horreur que l’on expose ainsi les parties du corps humain liées à la sexualité. Quand le prophète Ésaïe a averti Babylone du jugement à venir, il a prédit comment Dieu la dévêtirait et exposerait sa honte aux nations. « Relève ta robe, découvre ta jambe, traverse les fleuves : ta nudité sera découverte ; oui, ta honte sera vue. Je tirerai vengeance » (És. 47. 1 à 3). De la même manière, les femmes modernes se rendent méprisables en se découvrant, et exposent ainsi leur honte, même dans les assemblées de chrétiens.
L’assemblée à Laodicée reçoit le conseil d’acheter « des vêtements blancs », afin qu’elle soit vêtue et que la honte de sa nudité ne paraisse pas (Apoc. 3. 18). Bien que ceci soit dit dans un sens spirituel, il semblerait également nécessaire d’adresser ces paroles dans un sens littéral à beaucoup aujourd’hui. La première chose qu’Adam et Ève ont faite après avoir péché, fut de se faire des ceintures pour couvrir leur nudité. De nos jours, les hommes et les femmes semblent se complaire à découvrir leur nudité autant que possible. Qu’il est affligeant de voir que, si les femmes semblent être les premières responsables dans cette triste affaire, les hommes les y poussent en y prenant plaisir. Combien sont vraies les paroles de Sophonie (ch. 3. 5) : « L’inique ne connaît pas la honte ».
Bien-aimées sœurs, écoutons Romains 12. 2 : « Ne vous conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite ». Souvenons-nous aussi de 1 Corinthiens 6. 19 et 20 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes pas à vous-mêmes ; car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps ».
D’après R.K.C.