
Vous qui ne savez pas ce qui arrivera le jour de demain. Jacques 4. 14.
Ainsi dit celui qui est haut élevé et exalté, … le Saint : J’habite le lieu haut élevé et saint, et avec celui qui est abattu et d’un esprit contrit, pour revivifier l’esprit de ceux qui sont contrits, et pour revivifier le cœur de ceux qui sont abattus. Ésaïe 57. 15.
Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement. Hébreux 13. 8.
M. ETERNITY – UNE PANCARTE ET LA LÉGENDE DE SYDNEY. L’ÉTERNITÉ VA BIENTÔT COMMENCER
Sydney, Australie, le soir du 31 décembre 1999, veille du troisième millénaire. On estime qu’un million de personnes, résidents et touristes, se pressent dans le port. D’innombrables lumières scintillent. Des milliards de personnes regardent les événements à la télévision parce que le 1er janvier 2000 se lèvera plus tôt à Sydney que dans toute autre ville de cette importance sur la terre.
Dix secondes avant minuit, commence le compte à rebours du feu d’artifice qui dure 24 minutes. Au centre : le Harbour Bridge et l’Opéra. A la fin, une cascade enflammée jaillit du tablier du pont et les cloches d’une douzaine d’églises retentissent.
Lorsque la fumée s’est dissipée, une inscription est apparue directement sous le point le plus élevé de l’arche du pont : Eternity.
Nous aussi, à quelques jours du seuil d’une nouvelle année, nous revenons sur l’année 2023, presque révolue.
Par rapport à l’éternité, notre vie n’est qu’une vapeur, visible un court instant, puis disparaissant. Notre vie sur terre n’est pas infinie. Nous devrions toujours en être conscients. Où serons-nous quand cela se terminera ici sur la Terre ? Ce qui compte, c’est qu’après notre mort, nous atteignions le bon but : la gloire de Dieu. Quiconque a cet objet en tête, parce qu’il est lié au Dieu éternel par la foi en Jésus-Christ, regarde en arrière avec gratitude et avec une espérance justifiée pour l’avenir.
Quel rapport le mot Éternité a-t-il avec la ville de Sydney, en Australie ? La réponse se trouve dans le récit de la vie d’Arthur Stace (1885-1967). Stace grandit dans des conditions difficiles. Il est devenu alcoolique à l’adolescence et a été envoyé en prison à l’âge de 15 ans. Pendant la Première Guerre mondiale, il rejoint l’armée australienne pendant trois ans.
Au début des années 1930, Arthur Stace accepte Jésus-Christ comme son Sauveur. En novembre 1932, il entend un sermon de l’évangéliste John G. Ridley, qui faisait référence au verset ci-dessus du prophète Ésaïe. Ridley dit : « Éternité, éternité – si seulement je pouvais crier ce mot à tout le monde dans les rues de Sydney ! » C’est ce qui compte : Où passerez-vous l’éternité ?
Ce sermon laisse une profonde impression sur Arthur Stace, qu’il décrit ainsi : « L’éternité m’a traversé l’esprit, et tout à coup j’ai commencé à pleurer et j’ai ressenti un fort appel de Dieu à écrire l’éternité » Malgré la scolarité déficiente d’Arthur, il parvient à écrire le mot Éternité dans une belle écriture cursive.
Au cours des 35 années suivantes, Stace s’est levé dès 4 heures du matin plusieurs fois par semaine pour arpenter les rues de Sydney et écrire « Eternity » à la craie sur les trottoirs, les seuils des portes, les entrées des gares et partout où il pouvait penser. Les professionnels qui se rendent au travail le matin voient le mot fraîchement écrit sans en découvrir l’auteur. Le mystérieux écrivain d’Eternity devient une légende à Sydney.
Ce n’est qu’en 1956 que le secret de l’identité de M. Éternité est révélée dans un article de journal. Bien qu’Arthur Stace n’écrive qu’à la craie, il entre à plusieurs reprises en conflit avec les autorités locales. Chaque fois qu’il est interpellé, il dit : Mon autorisation vient de plus haut.
On estime que Stace a écrit le mot « Eternity » plus d’un demi-million de fois. Cependant, seuls deux manuscrits originaux ont été conservés. L’un se trouve sur un morceau de carton que Stace a donné à un paroissien. Il est conservé par le Musée national d’Australie à Canberra. L’autre inscription se trouve à l’intérieur de la cloche de la tour de l’horloge de la poste centrale de Sydney, un bâtiment historique classé.
En 2001, la ville de Sydney a obtenu une marque pour le lettrage « Eternity » afin de le protéger d’une utilisation commerciale aveugle.
Combien de personnes ont été touchées et se sont tournées vers Dieu parce qu’elles ont lu « Eternity » dans les rues de Sydney ? L’éternité le révélera !
Quelles traces est-ce que je laisse pour l’éternité ? Comment ai-je rempli mon temps, mon énergie, ma vie ? Cela avait-il une valeur durable parce que c’était lié à Jésus-Christ, qui est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement ?
La foi chrétienne connaît son but, dans le temps, lorsque le Seigneur Jésus prendra tous les croyants avec Lui dans la gloire. Il a promis : « Oui, je viens bientôt » (Apoc. 22. 20). Pour quiconque appartient à Jésus commence une éternité avec Dieu. Que c’est beau ! Mais pour tous ceux qui auront rejeté Jésus, une éternité sans Dieu les attend. Que c’est terrible !
D’après die gute Saat décembre 2023
Bienheureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s’assied pas au siège des moqueurs. Psaume 1. 1.
LE CHEMIN VERS LA FOI EN JÉSUS
A l’occasion d’une visite à Jérusalem, le prédicateur juif-chrétien Joseph Flacks (1871-1940) eut l’occasion de prêcher devant une foule de Juifs et d’Arabes. Il lut le verset ci-dessus et demanda à ses auditeurs :
– Quel est donc cet homme heureux dont parle le psalmiste ? Remarquez, je vous prie : cet homme ne marcha jamais dans le conseil des méchants, ne se tint jamais dans le chemin des pécheurs, et ne s’assit jamais au siège des moqueurs. C’était un homme absolument sans péché. Qui est cet homme bienheureux ?
Personne ne répondit. Flacks demanda alors si ce pouvait être Abraham, ou Moïse, ou David. Mais chaque fois, ses auditeurs répondirent très vite que ce n’était aucun de ceux-là. Ils pouvaient, pour chacun de ces hommes de foi, nommer des péchés réels.
Finalement un Juif se leva et dit : Mes frères, j’ai ici un petit livre, qui s’appelle le Nouveau Testament. Je l’ai lu. Si je peux croire ce livre, si je peux être certain qu’il est véridique, je dirais que cet homme du psaume premier était Jésus de Nazareth.
Un autre, un Juif âgé, ajouta : Mes frères, l’Homme du psaume premier est Jésus de Nazareth. Il est le seul qui a traversé ce monde sans avoir jamais marché dans le chemin des méchants et ne se soit jamais tenu dans le chemin des pécheurs.
Le vieillard raconta ensuite comment il était venu à la foi en Jésus Christ ; et il profita de l’occasion pour rendre publiquement témoignage. Il avait été longtemps en recherche, et il lui était devenu clair, à un moment donné, que Jésus était Celui-là. Et maintenant il trouvait aussi le courage de témoigner pour Christ devant les autres.
D’après Der Herr ist nahe janvier 2024
Alors ils lui dirent : Toi, qui es-tu ? Et Jésus leur répondit : Absolument ce qu’aussi je vous dis ! Jean 8. 25.
JÉSUS-CHRIST, LE FILS DE DIEU
Quand les gens ont demandé un jour au Seigneur Jésus : « Qui es-tu ? », Il s’est référé à Ses propres paroles. Ce qu’Il leur a dit leur a montré combien Sa personne est grande et glorieuse. Dans l’Évangile de Jean, en particulier, le Fils de Dieu parle de Lui-même et déclare :
« Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6. 35).
« Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8. 12).
« Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et il trouvera de la pâture (Jean 10. 9).
« Je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis. Je suis le bon berger : je connais les miens, et je suis connu des miens » (Jean 10. 11 et 14).
« Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas, à jamais » (Jean 11. 25 et 26).
« Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6).
« Je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jean 15. 5).
D’après Näher zu dir décembre 2023
Je t’ai invoqué des lieux profonds, ô Éternel ! Seigneur, écoute ma voix. Psaume 130. 1 et 2.
SEIGNEUR, SAUVE-MOI !
Un monsieur de bonne tenue est allé voir un pasteur. Il l’a supplié : « Sauvez-moi de la dépendance de l’alcool ! » Son père était buveur, et il avait une aversion pour l’alcool. Mais, deux ou trois fois par an il lui arrivait de se saouler. Comme il en avait honte ensuite !
Le pasteur lui a demandé : « Comment puis-je vous sauver si vous ne pouvez pas le faire vous-même ? Les chaînes du diable sont bien trop fortes pour que je puisse les briser ! » Le visiteur s’est effondré dans son fauteuil : « Vous n’avez rien d’autre à me dire ? Mais si ! Cherchons Celui qui est plus fort que le diable. Où peut-on trouver cela ? demanda-le visiteur avec résignation. Le croyant ne donna alors qu’un seul nom : Jésus, le Fils de Dieu ! Le visiteur releva la tête avec une lueur d’espoir dans les yeux : Jésus ! le pensez-vous vraiment ?
Le pasteur approuva d’un geste de la tête. Alors ils s’agenouillèrent tous deux et invoquèrent le Seigneur Jésus, qui est plus fort que le diable – Lui qui a détruit les œuvres de Satan et a donné Son sang pour la rédemption des pécheurs.
À partir de ce jour, l’homme fut libéré du pouvoir du diable. Il y eut encore des combats et des défaites. Mais la chaîne était rompue. L’homme le savait : J’étais en danger. Sans le Seigneur Jésus, je suis une cause perdue. C’est pourquoi je dois me remettre entièrement à Lui.
D’après Näher zu dir décembre 2023
Ils ont reconnu qu’ils étaient des étrangers et de passage sur terre. Car ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie. Hébreux 11. 13 et 14.
EN ROUTE VERS LA PATRIE CÉLESTE
Ce verset parle d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, qui, par la foi, vivaient tous avec Dieu. Leur vision de la foi allait au-delà de la mort. Que voyaient -ils ? Une patrie céleste ! Ils savaient que ce n’est qu’au ciel que nous serons vraiment chez nous. A cause de cela, ils vivaient comme des étrangers qui n’avaient aucun droit de citoyenneté sur la terre.
Ce que témoignaient ces hommes de foi dans l’Ancien Testament s’applique également à nous, chrétiens. Le Seigneur Jésus a dit de ses rachetés : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde » (Jean 17. 16). Nous sommes des étrangers ici. « Notre citoyenneté est dans les cieux, d’où nous attendons aussi le Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur » (Phil. 3. 20). Nous attendons avec patience la demeure céleste. Cela nous aide à garder le cap sur le chemin de la foi.
Satan nous présente le monde de la manière la plus attractive possible, afin d’attirer notre attention sur ce qui est visible. S’il y parvient, nos pieds suivront cette ligne de mire. Et ensuite nous repartons sur un chemin qui nous ramène au monde. Pensons à Lot ! Il leva d’abord les yeux et vit toute la plaine du Jourdain. Puis il s’y installa et finit par vivre dans la ville impie de Sodome.
Quant à nous qui, par la grâce de Dieu, avons mis notre confiance dans la Personne et l’œuvre de Jésus Christ, l’assurance qu’une merveilleuse demeure céleste nous attend nous empêchera de sombrer dans le monde religieux ou politique.
D’après Näher zu dir décembre 2023
Je te bénirai chaque jour et je bénirai ton nom à toujours et à perpétuité. Psaume 145. 2.
TOUS LES JOURS
Après notre conversion, il est important que nous maintenions une relation de foi avec le Seigneur Jésus au ciel. Nous devons vivre en communion avec Lui chaque jour. Nous trouvons quelques exemples et suggestions dans la Bible :
- Rendons grâce quotidiennement : « Je te bénirai chaque jour et je bénirai ton nom à toujours et à perpétuité » Nous remercions le Seigneur pour la nourriture, pour la santé, pour la paix extérieure dans le pays. Nous Le louons pour Sa bonté envers nous et Lui sommes profondément reconnaissants pour notre salut.
- Demandons quotidiennement : « J’ai crié à toi tous les jours ; j’ai étendu mes mains vers toi » (Psaume 88. 9). Nous demandons à notre Seigneur les bons résultats au travail, la protection sur la route, l’aide en cas d’urgence. Nous pouvons toujours rejeter tous nos soucis sur Lui.
- Lisons la Bible quotidiennement : « On lut dans le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jour jusqu’au dernier jour » (Néh. 8. 18). De la Parole de Dieu nous recevons la nourriture spirituelle dont nous avons besoin pour la vie nouvelle. Nous apprenons à connaître le Seigneur Jésus toujours mieux.
- Suivons quotidiennement le Seigneur Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et me suive » (Luc 9. 23). En tant que disciples du Seigneur Jésus, nous renonçons à nos désirs de propre volonté, nous partageons avec Lui le mépris du monde et nous nous laissons guider par Lui.
D’après Näher zu dir janvier 2024
Et il (Jésus-Christ) est venu et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin, et la bonne nouvelle de paix à ceux qui étaient près. Éphésiens 2. 17.
L’ÉTOILE DE LA PAIX
Fritz Vincken, originaire d’Aix-la-Chapelle, se souvient : dans une chaumière des Ardennes, la famille Vincken aspirait à la fin de la guerre. Mais la veille de Noël 1944, la fin des combats n’était pas en vue. Il neigeait et la chaumière était couverte de neige. La mère préparait de la soupe au poulet quand on frappa à la porte. Deux soldats américains se tenaient dehors, portant un camarade blessé. La femme les fit entrer. La communication était difficile, mais il apparut que les Américains erraient dans la forêt depuis plusieurs jours.
Soudain, on frappa à nouveau. Fritz, 12 ans, ouvrit la porte et fut effrayé : quatre soldats allemands se tenaient devant la porte. Fritz savait bien que quiconque protège l’ennemi serait puni de mort !
La mère a résolument sauvé la situation en disant : c’est la veille de Noël et il n’y a pas de tir ici ! Entrez vite, sinon les autres vont tout manger !
Lorsque les soldats ennemis prièrent peu après à table, des larmes brillèrent dans les yeux. Après le repas, nous nous sommes tous émerveillés devant le ciel étoilé. La mère montra la brillante étoile Sirius et dit : « C’est notre étoile de Bethléem ; elle annonce la paix ! » Elle ne pouvait pas savoir qu’il faudrait attendre le 8 mai 1945 pour que cette paix soit vécue.
Pourtant, il y en a Un, Celui qui nous offre une paix immédiate et durable, la paix avec Dieu. C’est Jésus, le Fils de Dieu, qui s’est fait homme pour expier nos péchés sur la croix. Acceptez-Le comme Sauveur aujourd’hui, pour connaître la paix de Dieu.
D’après die gute Saat décembre 2023
Il y avait des bergers qui demeuraient aux champs… Un ange du Seigneur se trouva avec eux… L’ange leur dit : N’ayez pas peur, car voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie… Aujourd’hui… vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Luc 2. 10 et 11.
LE POUVOIR DE L’AMOUR
L’ancien ministre fédéral Dr. Hans Apel a expliqué un jour ce qui le fascinait particulièrement chez Jésus-Christ. Il s’est concentré sur le début et la fin de la vie de Jésus sur la terre : la crèche et la croix. Voici un résumé de son discours : « Selon les normes humaines, j’avais un grand pouvoir en tant que ministre. Mais que signifie cette puissance, comparée à celle qui brille dans l’étable de Bethléem ? A première vue, cela montre plus de faiblesse que de puissance : Celui que les chrétiens reconnaissent comme le Créateur de l’univers repose dans la crèche : un petit enfant sans défense ! Trente-trois ans plus tard, apparemment tout aussi impuissant, Jésus est cloué sur une croix ! Mais le Fils de Dieu, qui s’est fait volontairement un nouveau-né sans défense, et se laisse ensuite crucifier pour moi, démontre un autre type de puissance : Il révèle le pouvoir de l’amour ! Ce qu’Il a fait dépasse l’entendement humain.
Que Jésus, Dieu le Fils, soit dans la crèche ou sur la croix, nos idées de force et de puissance sont bouleversées. En Jésus-Christ, l’amour de Dieu vient aux pauvres et aux malheureux. Le Fils de Dieu se fait néant et devient homme. Il devient pauvre « afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis » (2 Cor. 8. 9). Il meurt sur la croix pour expier notre culpabilité. Dieu peut-il démontrer plus clairement la puissance de Son amour ?
D’après die gute Saat décembre 2023
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. Éphésiens 1. 3.
LES BÉNÉDICTIONS DU CHRÉTIEN
Le cœur de l’apôtre éclate en se réjouissant avec ferveur à la mention de ce nom glorieux. Notre Dieu et Père s’est révélé dans la Personne du Seigneur Jésus Christ ; et en faisant cela Il a béni tous les croyants de la période dans laquelle nous vivons de « toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ». C’est une affirmation tellement étonnante que beaucoup supposent qu’elle ne peut pas signifier ce qu’elle dit. Mais c’est aussi clair que le langage le permet, et la vérité elle-même. Ce n’est pas une promesse, telle qu’elle avait été donnée à Abraham (Gen. 12. 2 et 3) et certainement pas une promesse conditionnelle sur la base de l’obéissance à la loi, comme il fut donné à Moïse (Ex. 19. 5) ; mais un fait présent, établi de manière absolue et éternelle.
Si quelqu’un demandait : quelles sont ces bénédictions ? Deux d’entre elles qui sont élémentaires et basiques, se trouvent au verset 7 : la rédemption, et le pardon des péchés. De plus il y en a un grand nombre d’autres, mentionnées ailleurs, telles la justification, la sanctification, la vivification, la nouvelle naissance, la régénération, la vie éternelle, la paix, la proximité, la réconciliation, le don de l’Esprit… Et aucune de ces choses ne manque à aucun enfant de Dieu de la période actuelle. Il se peut qu’il ne comprenne pas cela ou qu’il ne jouisse pas de ses propres bénédictions, mais cela ne modifie en rien le fait que Dieu l’a béni de tous ces bienfaits
À Israël il était promis des bénédictions temporelles sur des endroits terrestres, à condition qu’ils obéissent à la loi. Mais rien de cela n’a été réalisé pour eux : toutes leurs œuvres n’ont mérité que le jugement. Mais Dieu a donné, sur le seul terrain de la grâce, en vertu de la valeur infinie du sacrifice de Son Fils, toutes bénédictions dans les lieux célestes, à tous ceux qui reçoivent Son Fils pendant le jour de Sa grâce. Quelle pure grâce !
D’après the Lord is near juillet 1984 (L.M. Grant)
Bienheureux l’homme… qui a son plaisir en la loi de l’Éternel et médite dans sa loi jour et nuit ! Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eau, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point ; et tout ce qu’il fait prospère. Psaume 1. 1 à 3.
LA CROISSANCE NORMALE ET HEUREUSE DU CHRÉTIEN
Nous voyons l’homme bienheureux dont la joie est dans la Parole de Dieu ; nous contemplons celui qui médite sur les pensées de Dieu jour et nuit. Il nous est montré ici la source de ses forces et leurs résultats visibles, le souci qu’il se donne pour les autres, et le fait qu’il vit pour la volonté de Dieu.
Nul arbre ne poussera sans eau : en puisant l’eau par ses racines, en la communiquant aux feuilles, l’arbre prendra du sol ce qui est nécessaire pour sa nourriture et sa croissance. Le chrétien qui est profondément enraciné dans la Parole de Dieu croît de la même manière. Il est comme cet arbre « planté près des ruisseaux d’eau » : sa source ne tarira jamais.
Quand il y a abondance d’eau, le fruit mûrira en son temps. Méditer sur la Parole de Dieu aura inévitablement des effets. Du fruit sera vu et apprécié par les autres, mais spécialement par Dieu Lui-même.
Les feuilles vertes produisent de l’oxygène à partir de l’air chargé de dioxyde de carbone. Le chrétien qui connaît réellement son Père céleste ne se met-il pas en peine pour ceux qui ne Le connaissent pas ? Celui qui sait que le jugement va venir n’avertit-il pas les autres à ce sujet, en leur montrant la seule voie de salut ? N’avons-nous pas un grand désir que des pécheurs viennent à Christ, pour être semblables à « la feuille que ne se flétrit pas » ?
Celui qui agit ainsi ne sera peut-être pas admiré par le monde, mais il est certainement béni, et il prospère devant Dieu.
D’après the Lord is near juillet 1984
Faites tout sans murmures ni raisonnements. Philippiens 2. 14.
UNE MISE EN GARDE
Il n’y a pas de place, dans une vie chrétienne, pour se crisper. Nous serons appelés à faire un bon nombre de choses désagréables pendant notre vie. Notre activité et nos moments de repos sont ordonnés par le Seigneur. Dans l’école de Christ il y a une discipline qui nous prépare pour les dures réalités de cette vie et les joies inexprimables de la vie prochaine. Dieu nous rend conformes à l’image de Son cher Fils. Il n’y a que les petits enfants qui crient quand ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent. Dans la formation d’un soldat vigoureux du Sauveur, il n’y a pas de place pour des pleurnicheries.
Si quelqu’un a eu le droit de se plaindre, c’était le Seigneur Jésus Christ. Notre Seigneur sans péché a été accusé faussement, assailli brutalement, torturé cruellement, et traité de manière honteuse ; et cependant Il ne s’est jamais plaint.
Certains d’entre nous devraient se cacher la face de honte quand nous pensons à cela. Nous crions après des enfants à cause du bruit qu’ils font, au lieu de remercier Dieu de ce qu’ils sont normaux. Nous nous plaignons de ce que notre maison est vieille, alors que d’autres doivent vivre dans de misérables bouges. Nous murmurons parce que nous devons travailler aussi dur, pendant que des milliers sont malades et incapables de travailler. Nous sommes mécontents de ne pas pouvoir nous acheter une nouvelle voiture, pendant que des millions de gens n’ont pas assez à manger. Nous nous lamentons de la froideur de nos réunions et ne faisons rien pour les réchauffer. Nous nous plaignons de ce qu’il n’y ait pas de personnes sauvées, mais n’amenons pas un incrédule aux réunions. Nous nous faisons du souci de ce que les jeunes sont mondains, mais ne cherchons jamais à les encourager dans les choses de Dieu.
Les murmures sont un dérivé d’un état charnel et de propre volonté, un refus de se soumettre à Dieu dans Ses actions providentielles. Sondons nos cœurs devant le Seigneur, en Lui demandant de mettre Son doigt sur quoi que ce soit, dans notre âme, qui se développe ainsi, afin que nous le confessions et l’abandonnions.
D’après the Lord is near juillet 1984
Corneille, centurion… pieux et craignant Dieu avec toute sa maison, faisait beaucoup d’aumônes au peuple et priait Dieu continuellement… il dit… : il y a quatre jours, j’étais en jeûne jusqu’à cette heure-ci. Actes 10. 1, 2 et 30.
AUMÔNES, PRIÈRE, ET JEÛNE
Cela nous rappelle les trois aspects de la justice pratique mentionnés dans le sermon sur la montagne, en Matthieu 6. Les avons-nous oubliés ?
Certains appellent un homme comme Corneille austère ou même ascétique. Des exhortations aux aumônes, à la prière, et au jeûne ne sont souvent pas écoutées. Certains pensent que ce sont des choses du passé. Les gens apprécient de lire quelque chose au sujet d’hommes de Dieu qui étaient véritablement des hommes de prière. Mais lire est une chose, accomplir en est une autre. Combattre par la prière (Col. 4. 12) a fait place maintenant à une manière plus confortable et de meilleur goût de devenir spirituel : se relaxer dans un fauteuil et lire le dernier livre paru au sujet de la vie spirituelle, en sirotant une tasse de thé. Le livre peut n’offrir qu’un bouillon maigre et des cubes de glace. Quel pauvre menu pour un enfant de Dieu ! Ce n’est pas ce dont un « bon soldat de Jésus-Christ » (2 Tim. 2. 3) a besoin pour gagner la bataille.
Peut-être avons-nous oublié que nous sommes des soldats, et qu’il y a un combat à engager, une bataille à gagner, et qu’elle ne peut être gagnée que sur nos genoux. De même que le soldat, sur le champ de bataille, a besoin de communiquer avec l’état-major, nous aussi. Nous devons toujours nous rappeler le sérieux de la situation. Nous vivons dans une ère désastreuse. Le monde est dans un état d’urgence. Et le Seigneur Jésus nous a déjà informés que, sans Lui nous ne pouvons rien faire (Jean15. 5). « Mais la fin de toutes choses s’est approchée ; soyez donc sobres et veillez pour prier » (1 Pier. 4. 7)
D’après the Lord is near juillet 1984