TRADUCTION DE FEUILLETS (58)

« Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». Hébreux 10. 17.

TROP PAUVRES POUR PAYER

À l’époque où il n’existait pas de caisse d’assurance maladie et où une visite chez le médecin était difficilement abordable pour de nombreuses personnes, l’incident suivant se déroula en Écosse :

Après le décès d’un médecin généreux, on trouva dans ses livres de comptes de nombreux passages sur lesquels était écrit à l’encre rouge : « Remis ! Trop pauvre pour payer ».

La veuve de ce médecin était moins charitable, et elle souhaita récupérer les paiements. Elle prit contact avec un avocat, qui examina les livres comptables. Il vit les inscriptions rouges et demanda : « Est-ce l’écriture de votre mari ? »

Lorsque la femme l’eut confirmé, l’avocat expliqua : « Il n’existe aucune autorité dans tout le pays, qui puisse récupérer cet argent pour vous. Si votre mari a écrit « Remis ! », les dettes sont remises pour toujours ».

Dieu a écrit quelque chose de semblable à propos des dettes de tous ceux qui Lui ont confessé leurs péchés et ont cru en Jésus-Christ comme en leur Sauveur : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». Aucune autorité, ni au ciel ni sur la terre, ne peut invalider ce décret divin.

Et nous tous, en fait, étions incapables de payer nos dettes, d’effacer nos péchés devant Dieu. Mais nous savons que le Seigneur Jésus a payé pour nous de Sa vie, par Sa mort sur la croix, de sorte que nous avons maintenant le pardon de nos péchés par Son sang. Nous pouvons L’en bénir chaque jour.

D’après Näher zu Dir novembre 2023

« Peux-tu serrer les liens des Pléiades, ou détacher les cordes d’Orion ? » Job 38. 31.

LE MONDE DES ÉTOILES

Job était un contemporain d’Abraham, et craignait Dieu. Il vivait donc il y a 4000 ans. Mais son histoire est d’une grande actualité, car elle touche à des questions profondes qui nous préoccupent encore aujourd’hui en tant qu’humains.

Dans le verset ci-dessus, le Dieu vivant parle à Job de Sa propre création. Il décrit deux faits astronomiques que nous pouvons confirmer aujourd’hui grâce à nos télescopes modernes. Les sept étoiles, les Pléiades, sont un amas d’étoiles maintenues ensemble par la gravité. En revanche, les trois étoiles de la ceinture d’Orion sont très éloignées l’une de l’autre, et s’éloignent l’une de l’autre à un rythme de plus en plus rapide.

Le prophète Amos souligne également, au chapitre 5. 6 à 8, les mêmes formations frappantes d’étoiles qui dominent notre ciel nocturne lors des nuits claires d’hiver – lorsqu’il nous appelle au nom de Dieu : « Cherchez l’Éternel et vous vivrez…, cherchez-le, lui qui a fait les Pléiades et Orion ».

Lorsque le Créateur se révèle aussi clairement, nous Lui devons une réponse. Il nous commande de nous repentir de la vie que nous avons vécue jusqu’à présent sans Lui et de croire en Son Fils Jésus-Christ comme notre Sauveur. Ce n’est qu’ainsi que nous serons sauvés du jugement qui s’abattra bientôt sur la terre. Dieu a désigné le Seigneur Jésus pour exécuter ce jugement. Pour le confirmer à tous, Il a ressuscité Christ trois jours après Sa mort sur la croix.

D’après Näher zu Dir décembre 2023

« L’homme Christ Jésus… qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ». 1 Timothée 2. 6.

« Christ nous a placés dans la liberté en nous affranchissant ; demeurez donc fermes, et ne soyez pas retenus de nouveau sous un joug de servitude ». Galates 5. 1.

LIBERTÉ MÉPRISÉE

Naviguer en Méditerranée au Moyen Âge était une entreprise hasardeuse. Il n’était pas rare que des pirates montent à bord de navires français ou espagnols, kidnappent les passagers, les emmènent sur les côtes africaines et exigent une forte rançon pour leur libération.

Un jour, l’Espagne décida de racheter tous ses prisonniers et réunit la somme nécessaire. Un navire lourdement armé et chargé de la somme partit pour l’Afrique.

Mais un bon nombre des prisonniers qui avaient été enlevés refusèrent d’être libérés. Ils préféraient continuer à vivre en esclavage. Le navire a dû rentrer en Espagne, presque vide. Finalement, il n’y eut qu’un petit nombre de prisonniers à bord et l’argent non utilisé était toujours dans les cales !

Cet épisode illustre un fait que Dieu montre dans la Bible : toute personne qui a choisi de vivre sans Dieu est comme un prisonnier au pouvoir de Satan, l’ennemi de Dieu (Actes 26. 18).

Parce que personne ne peut se libérer seul de cette violence, Dieu a envoyé Son Fils sur terre. Jésus-Christ a dû, sur la croix, payer de Sa vie pour que nous puissions être rachetés. Bien que cette rançon soit suffisante pour sauver tous les hommes, seuls ceux qui se reconnaissent captifs et perdus et croient en Jésus comme en leur Sauveur seront libérés de l’emprise du diable.

D’après die gute Saat décembre 2023

« Éternel ! tu m’as sondé et tu m’as connu. Tu connais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée ». Psaume 139. 1 et 2.

NOTRE DIEU OMNISCIENT

L’humain ne peut sonder la nature de Dieu. Mais Dieu s’est révélé dans Sa Parole, de sorte que nous pouvons discerner quelque chose de Sa grandeur et de Sa majesté. Il se présente Lui-même comme Celui qui connaît absolument tout. Ce que cela représente devient clair seulement quand nous sommes conscients du contraste entre Son omniscience et notre connaissance limitée.

Nous connaissons ce que nous voyons, Dieu voit ce qui, pour l’homme, est imperceptible. Ses yeux « parcourent toute la terre » (2 Chron. 16. 9). Il ne dépend pas de la lumière afin de voir.

Nous savons ce que nous avons appris. Dieu n’a jamais eu à apprendre quoi que ce soit : Il est « parfait en connaissances » (Job 36. 4).

Nous savons ce que nous avons entendu. Dieu connaît les paroles que nous n’avons pas exprimées, y compris les motifs, les considérations et les pensées de nos cœurs (cf. 1 Cor. 4. 5).

Nous connaissons des choses du passé. Dieu peut voir dans l’avenir. Il sait ce qui arrivera demain, et comment les choses évolueront. Sa connaissance n’est pas en relation avec le temps. Avant la création du monde, Il connaissait tous les détails de votre vie et de la mienne.

Nous oublions beaucoup de choses. Dieu n’oublie rien.

L’omniscience de Dieu peut nous effrayer quand il y a des choses douteuses dans notre vie, que nous préférons garder secrètes. Mais Sa connaissance peut aussi nous réconforter, puisqu’il en est Un au-dessus de nous qui nous aime et qui désire se servir de Sa connaissance illimitée pour notre profit.

Notre Dieu, qui connaît toutes choses, est « pour nous » (Rom. 8. 31).

D’après the good Seed décembre 2023

« L’Éternel, le Dieu d’Israël, devant qui je me tiens, est vivant ». 1 Rois 17. 1.

« O Dieu ! tu es mon Dieu ; je te cherche au point du jour ; mon âme a soif de toi… dans une terre aride et altérée, sans eau ». Psaume 63. 1.

DIEU SEUL LE VOIT

La lune tourne autour de la terre en 28 jours, et pendant cette même période elle tourne aussi lentement sur elle-même, comme une toupie. En conséquence, elle présente toujours à la terre la même face. Pour nous donc, il y a une face visible et une face cachée. Ce n’est que depuis l’envoi de satellites et par les photos qui ont été prises depuis eux, que l’homme a pu voir la face invisible de la lune.

N’y a-t-il pas aussi, dans mon cœur, une face cachée, invisible pour les autres, mais bien visible pour Dieu ? C’est comme un secret entre Dieu et moi : personne, même mes proches ou ma parenté ne connaissent rien de la réalité de ma relation avec Dieu. Je ne peux même pas la décrire aux autres, mais Dieu la voit parfaitement et en tient compte.

Si la face cachée de la lune n’est pas visible depuis la terre, toute cette face, au contraire, est éclairée par le soleil pendant 14 jours, pour rester dans l’ombre ensuite pendant le même temps.

Il en est de même de notre relation avec Dieu. Quelquefois la face cachée de mon cœur se trouve dans la lumière de Dieu, qui l’illumine et la réchauffe. Cela advient quand je lis la Bible avec attention et que son message a tout son impact comme Parole de Dieu sur mon cœur et sur ma conscience. Si, en d’autres moments, je la lis superficiellement ou ne la lis pas du tout, sans prier non plus, cette face cachée reste dans l’ombre. Dieu seul le sait, parce que je peux garder une bonne apparence… Mais je peux revenir à Dieu, mon Père céleste, et lui confesser ce qui a produit une ombre entre Lui et moi – et même si je suis inquiet sans savoir pourquoi, je peux Lui ouvrir mon cœur par la prière.

D’après il buon Seme septembre 2023

« Vous savez discerner l’apparence du ciel ; et les signes des temps, vous ne le pouvez pas ? » Matthieu 16. 3.

« Cherchez l’Éternel tandis qu’on le trouve ; invoquez-le pendant qu’il est proche ». Ésaïe 55. 6.

LES ANIMAUX BAROMÈTRES

Isaac Newton se promenait un jour dans la campagne quand un jeune berger lui dit : Abritez-vous, Monsieur, sinon vous serez trempé. Surpris, le scientifique, qui étudiait depuis longtemps les prévisions du temps, regarda le ciel sans y voir le moindre nuage, et continua sa promenade sans tenir compte du conseil. Mais peu après, à l’improviste, il se mit à pleuvoir à verse. Le scientifique alla alors vers le berger et lui demanda comment il avait su qu’il allait pleuvoir.

– C’est facile, répondit le jeune berger, quand mon mouton noir tourne les épaules au vent, je sais qu’il pleuvra dans une heure.

Ceux qui observent la nature reconnaissent certains signes qui annoncent un changement de temps. Mais la Bible nous enseigne un autre changement de temps : la fin du temps de la grâce de Dieu. Savons-nous le reconnaître ? Dieu nous avertit que Sa patience aura un terme, et que « dans les derniers jours » Ses terribles jugements s’abattront sur ce monde plein de violence et d’immoralité. Les signes précurseurs en sont toujours plus visibles : la condition morale qui se dégrade, la confusion entre le bien et le mal qui n’ont plus de frontières, et les mauvais comportements qui sont banalisés. Pourtant, Dieu nous offre encore aujourd’hui le moyen de salut : croire en « Jésus qui nous délivre de la colère qui vient » (1 Thess. 1. 10).

Vous êtes-vous mis à l’abri ?

D’après il buon Seme septembre 2023

« Louez Jah, car c’est une chose bonne. Chantez les louanges de notre Dieu ! car c’est une chose agréable. La louange est bienséante ». Psaume 147. 1.

LA LOUANGE À DIEU

Il y a au moins trois raisons pour nous de louer Dieu – trois voies qui sont de bonnes choses.

1) Cela est bon pour Dieu. Lui, au-dessus de tous, est digne de notre louange et de notre adoration, tout d’abord à cause de Sa gloire majestueuse et de Sa toute-puissante grandeur. (Ps. 145. 3 ; 148. 13). Lorsque nous commençons à prendre conscience de l’immensité de Dieu, nous devons nous rendre compte de notre infinie petitesse et de notre faiblesse devant Lui. Et nous ne devons jamais oublier que toute la création, aussi vaste et impressionnante comme elle l’est, ne peut jamais être plus grande que le Créateur. Deuxièmement, Dieu est digne de notre louange à cause du grand salut dont Il nous a sauvés par le sacrifice expiatoire de Son Fils. Notre salut éternel n’est-il pas digne que nous nous en réjouissions et que nous en louions Dieu ? Souvenez-vous que le don (du salut) ne peut jamais être plus grand que le Donateur (Rom. 5. 11).

2) C’est bon pour les croyants « J’annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de la congrégation » (Ps. 22. 22). Nous, comme rachetés, quel plus grand objet pouvons-nous avoir, que Celui qui, dans la Personne du Fils nous a rachetés ? Qui peut mieux élever nos cœurs et pousser à la louange nos lèvres, au milieu d’un environnement qui empire toujours, que Celui qui est saint, céleste, immuable ?

3) Cela est bon pour les incroyants. « Paul et Silas… chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient » (Act. 16. 25). Quel effet cela eut-il sur ces prisonniers : aucun d’eux n’essaya même pas de s’enfuir après avoir été libéré par un tremblement de terre ! Quel effet nous aurions sur les incrédules s’ils pouvaient voir en nous une attitude de louange à Dieu jaillissant de nos cœurs pleins de joie et de reconnaissance, et démontrée dans des vies d’actions de piété !

D’après The Lord is near septembre 1984

« Et si vous invoquez comme Père celui qui, sans partialité, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre ». 1 Pierre 1. 17.

LA CRAINTE DE DIEU

Ces dernières années, le mot « crainte » est tombé en disgrâce. Il apparaît comme étant négatif, un mot qu’on n’aime pas, un mot à éviter. Dites à un ami que vous êtes rempli de crainte, et vous recevrez – soit sa sympathie pour votre état malheureux – soit un conseil pour sortir de là.

C’est pourquoi la recommandation biblique de craindre Dieu reçoit rarement une réponse positive, même de la part de chrétiens. Cependant, cette réaction change quand nous commençons à comprendre que la crainte de Dieu n’a pas le sens de nous remplir de phobie ou de terreur. Le propos de Dieu est plutôt de produire en nous un acquiescement à Sa souveraineté, Sa puissance et Sa grandeur. Craindre Dieu, c’est se tenir devant Lui avec révérence, faire écho aux paroles du roi David en 1 Chroniques 29. 11 : « À toi, Éternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté ».

Quels résultats, alors, une crainte biblique de Dieu produira-t-elle dans la vie des chrétiens aujourd’hui ?

1) La connaissance : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la connaissance (Prov. 1. 7).

2) La pureté : « Par la crainte de l’Éternel on se détourne du mal » (Prov. 16. 6).

3) La communion avec Dieu « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, pour leur faire connaître son alliance » (Ps. 25. 14).

4) La bénédiction de Dieu : « Oh ! que ta bonté est grande, que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent… ! » (Ps. 31. 19).

5) Un service acceptable : « Servons Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec révérence et avec crainte » (Héb.12. 28).

D’après The Lord is near juillet 1984 G.W. Steidl

« Nous sommes collaborateurs de Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu ». 1 Corinthiens 3. 9.

LA PLACE DE CHACUN DANS L’ŒUVRE DE DIEU

Les outils du charpentier tinrent une conférence ; le frère Marteau avait juste été informé qu’il devait s’en aller, parce qu’il était trop bruyant. Mais il dit :

 – Si je dois quitter l‘atelier du charpentier, le Frère Vrille doit partir aussi. Il est tellement insignifiant qu’il impressionne peu.

Le petit Frère Vrille se leva et dit : D’accord, mais le Frère Tournevis doit partir aussi ; vous devez le tourner et le tourner sans arrêt pour le faire aller n’importe où.

Le Frère Tournevis dit alors : Je m’en irai si vous le désirez, mais le Frère Rabot doit partir aussi ; tout son travail est superficiel ; il n’y a pas de profondeur en cela ;

Le Frère Rabot répondit à cela : Bien, mais alors le frère Mètre devra aussi se retirer si je m’en vais, car il est toujours en train de mesurer les autres comme s’il était le seul qui soit juste.

Le Frère Mètre se plaignit alors du Frère Papier de verre : Cela m’est égal, il est plus rugueux qu’il devrait l’être, et il frotte toujours les gens dans le mauvais sens.

Au milieu de la discussion, le Charpentier de Nazareth entra. Il était venu accomplir son œuvre du jour. Il mit Son tablier, et alla à l’établi pour fabriquer une table. Il employa le tournevis, la vrille, le papier de verre, la scie, le marteau, le rabot et tous les autres outils. Quand la tâche du jour fut terminée et que la fabrication de la table fut finie, le Frère Scie se leva et dit : Mes frères, je comprends que nous tous nous sommes des « collaborateurs de Dieu ».

Il n’y avait pas une seule accusation contre l’un de ces outils qui ne soit pas absolument juste ; cependant le Charpentier employa chacun d’eux, et il n’y eut pas d’endroit où Il employa l’un d’eux, où aucun autre n’aurait agi aussi bien.

Soyons attentifs à ne critiquer aucun des outils de Dieu.

D’après The Lord is near juillet 1984

« Un homme nommé Corneille, centurion… pieux et craignant Dieu avec toute sa maison, faisait beaucoup d’aumônes au peuple et priait Dieu continuellement… répondit : Il y a quatre jours, j’étais en jeûne jusqu’à cette heure-ci ». Actes 10. 1, 2 et 30.

CHOSES NÉCESSAIRES ENCORE AUJOURD’HUI

Aumônes, prière, et jeûne ! Cela nous rappelle les trois aspects de la justice pratique mentionnés dans le discours sur la montagne en Matthieu 6. Avons-nous oublié ces choses ?

Certains appellent un homme comme Corneille austère ou même ascétique. Des exhortations aux aumônes, à la prière et au jeûne ne sont souvent pas écoutées. Certains pensent que ces choses n’appartiennent qu’au passé. Ils apprécient peut-être de lire des livres qui racontent la vie d’hommes de Dieu qui étaient réellement des hommes de prière. Mais lire est une chose, et faire en est une autre. Travailler avec ferveur (ou combattre sérieusement) dans la prière (Col. 4. 12) est remplacé maintenant par un autre moyen plus confortable de devenir spirituel : se relaxer dans un fauteuil en lisant le dernier livre d’un auteur, paru sur la vie spirituelle – tout en sirotant une tasse de thé. Le livre peut n’offrir rien de plus qu’un bouillon clair et des cubes de glace. Quel pauvre régime pour un enfant de Dieu ! Ce n’est pas ce dont un « bon soldat de Jésus Christ » (2 Tim. 2. 3) a besoin pour gagner la bataille.

Nous avons peut-être oublié que nous sommes des soldats, qu’il y a une bataille qui doit être livrée, et qu’elle ne peut être gagnée que si nous sommes sur nos genoux. De même que le soldat sur le champ de bataille a besoin de communiquer avec l’état-major, nous aussi. Le monde est dans un état d’urgence. Et le Seigneur Jésus nous a déjà informés que sans Lui nous ne pouvons rien faire (Jean 15. 5). « Mais la fin de toutes choses s’est approchée ; soyez donc sobres et veillez pour prier » (1 Pier. 4. 7).

D’après The Lord is near juillet 1984 A.M. Behnam

« Ne vous enivrez pas de vin : c’est une voie de débauche ; mais soyez remplis de l’Esprit, entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et apportant la louange, de votre cœur, au Seigneur ». Éphésiens 5. 18 et 19.

VIVRE SOUS LA CONDUITE DU SAINT ESPRIT

Quel contraste complet on voit ici, entre l’intoxication par des choses agréables physiquement, et la joie pure et précieuse d’être rempli de l’Esprit. Il y a beaucoup de choses dont on peut être intoxiqué, telles que l’amour de l’argent, la domination, sa propre importance (même dans le cadre religieux), les sports, l’excitation, et tellement d’autres ; de sorte que le jugement de soi, le calme contrôle de soi a disparu. Mais celui qui est rempli de l’Esprit a son propre esprit soumis (1 Cor. 13. 12). Tout vrai croyant a l’Esprit habitant toujours en lui, mais être rempli de l’Esprit, c’est Lui laisser toute la place dans tous les domaines de notre vie. Que personne n’ose affirmer que cela est vrai de lui à un moment quelconque ; mais plutôt, que cela puisse être vrai. C’est dans la mesure où Christ est réellement notre Objet que nous serons remplis de l’Esprit en tout temps.

On peut certainement être rempli de l’Esprit en parlant pour le Seigneur (cf. Act. 13. 9 à 11) ; mais cela peut aussi être vrai en chantant des psaumes, des hymnes et des cantiques. Le mot « psaume » indique un chant sacré accompagné par un instrument à cordes. Les hymnes sont des cantiques de louange adressés à Dieu ; et le mot est évidemment employé aussi pour de nombreux psaumes, bien que tous les psaumes soient des hymnes, et que les hymnes ne soient pas obligatoirement des psaumes. Les cantiques spirituels embrassent un champ plus large que la louange, car il peut s’y trouver des cantiques d’expérience spirituelle, et la célébration d’évènements scripturaires, et de méditation sur des vérités de l’Écriture. Mais dans tout ce que nous chantons, nous pouvons être remplis de l’Esprit.

D’après The Lord is near 24. 8.1984 L.M. Grant