
« Jésus dit : … Elle a fait une bonne œuvre envers moi ; … Ce qui était en son pouvoir, elle l’a fait ; elle a anticipé le moment d’oindre mon corps pour la mise au tombeau » Marc 14. 6 à 8.
« Tes parfums sont d’agréable odeur ; ton nom est un parfum répandu » Cant. 1. 3.
JOIE ET SOUFFRANCE
Le Seigneur Jésus a dû éprouver ces deux sentiments en même temps, lorsqu’Il a prononcé ces paroles. Il était à Béthanie. Quelques jours plus tard seulement, Il irait à la croix, pour y mourir. Cette pensée le troublait profondément.
Alors, pendant qu’Il était à table, une femme s’est approchée de Lui. C’était Marie de Béthanie, qui avait l’habitude de se tenir aux pieds de Jésus pour écouter Sa parole et qui la serrait dans son cœur. Elle avait apporté un flacon d’un parfum extrêmement précieux, qu’elle a versé sur la tête de son bien-aimé Seigneur. Et l’odeur de ce « parfum de nard pur » a rempli toute la maison.
Qu’est-ce que ce geste simple nous enseigne ? Rien d’autre que ce qu’est l’adoration : l’odeur du parfum répandu correspondait à l’hommage profond de son cœur pour le Seigneur.
La réaction des disciples à cette preuve d’amour a dû certainement peiner profondément le Seigneur. Ils dirent que ce parfum aurait pu être vendu pour plus de trois cents deniers et être donné aux pauvres. C’était vrai. Il aurait pu être refusé au Seigneur afin de faire du bien aux pauvres.
Cependant, la réponse du Seigneur montre la joie qu’Il a ressentie de ce que cette femme Lui ait donné la préférence. À trois reprises Il souligne ce qu’elle a fait : « une bonne œuvre envers moi » ; « ce qui était en son pouvoir » ; « elle a anticipé le moment d’oindre mon corps pour la mise au tombeau ». Cela montre la valeur que le Seigneur attribue aux sentiments que l’Esprit de Dieu peut produire dans nos cœurs pour Lui.
D’après « The Good Seed » juillet 2023