TRADUCTION DE FEUILLETS (56)

Des bergers… demeuraient aux champs et gardaient leur troupeau pendant les veilles de la nuit. Alors un ange du Seigneur se trouva avec eux ; la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. Luc 2. 8 et 9.

LUMIÈRE DANS L’OBSCURITÉ

Le soir du 13 mai 1861, à Windsor, en Australie, le fermier et astronome amateur John Tebbutt, avec un petit télescope, scannait le ciel occidental à la recherche de comètes. Il repéra un objet brumeux faible. Ses catalogues d’étoiles n’avaient enregistré aucune nébuleuse à ce stade. Il soupçonne donc une comète et continue à observer le ciel les nuits suivantes.

Huit jours plus tard, Tebbutt envoya un message à William Scott de l’Observatoire de Sydney. Scott a aperçu la comète à l’œil nu pour la première fois le 27 mai. Vers la fin juin, la comète pouvait également être vue dans l’hémisphère nord. Fin juin, elle avait atteint sa proximité maximum de la Terre et pouvait encore être observée avant le coucher du soleil. La nuit, sa queue projetait même une ombre sur un mur blanc. Après ce magnifique spectacle, sa luminosité a visiblement diminué à nouveau. Cependant, le missionnaire David Livingstone a pu observer la comète début juillet lors d’un voyage sur la rivière Shire au Malawi.

Une lumière encore plus intense a brillé la nuit de la naissance de Jésus : la gloire de Dieu a brillé autour des bergers dans un champ près de Bethléem. Dans la lumière brillante, les bergers anxieux ont entendu des anges la bonne nouvelle que le Sauveur était né : Christ, le Seigneur.

La lumière de cette nuit mémorable est un signe divin que, par Jésus-Christ, une grande lumière est venue dans nos ténèbres, notre froideur et notre oubli de Dieu. Jésus-Christ est « la vraie lumière qui, venant dans le monde, illumine tout homme » (Jean 1. 9).

D’après die gute Saat novembre 2023

Quiconque pratique le péché est esclave du péché… Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Jean 8. 34 et 36.

LIBÉRÉ DE LA DÉPENDANCE

« Même si je dois mourir, je ne toucherai plus jamais à l’opium – alors aide-moi, ô Dieu ! ». Lungh Singh, 45 ans, raconte aux habitants de son village comment il a été libéré de sa dépendance grâce à la foi en Jésus-Christ. Tout le monde savait qu’il était accro à l’opium lorsqu’il était enfant. Au fil des années, les choses avaient empiré, au point qu’il s’était détérioré jusqu’à n’être plus qu’une épave physique.

– Oui, ce fut une bataille difficile, poursuit-il. Mon corps tout entier réclamait littéralement la drogue. Les symptômes de sevrage sont devenus insupportables, mais mes amis chrétiens ont prié pour moi. Et Dieu m’a aidé ! Petit à petit, je me suis libéré de ma dépendance.

Mais une nuit, de terribles crampes m’ont encore envahi. Il n’y avait personne là-bas qui pouvait m’aider. Une voix intérieure m’a dit : Prends de l’opium, sinon tu vas mourir ! Mais ma conscience m’a dit : Non, Singh, ne le fais pas. Aie confiance en Dieu ! J’étais déchiré. Mais la douleur est devenue insupportable et j’ai succombé à la tentation – Juste un peu d’opium, ça ne fera pas de mal !

En vacillant, je me suis glissé dans la nuit, vers le marchand d’opium. Soudain, un soldat s’est précipité vers moi, parce qu’il y avait le couvre-feu. Il m’a crié avec colère : Hé, tu es ivre ! Rentre chez toi immédiatement, ou je t’enferme ! Alors que je rentrais rapidement dans la maison, j’ai compris : c’est Dieu qui l’a envoyé ! Il a voulu me protéger d’une rechute ! Je suis tombé sur mon lit et j’ai remercié le Seigneur. Les crampes étaient toujours aussi fortes qu’avant, mais je suis devenu complètement calme. Il a fallu plusieurs jours pour que la douleur s’atténue, mais à partir de ce moment-là, j’ai su que Dieu ne m’abandonnerait pas.

Le Fils de Dieu peut nous libérer de toute dépendance. Nous devons simplement le Lui demander et Lui faire confiance.

D’après die gute Saat novembre 2023

Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains… Il n’y a point de langage, il n’y a point de paroles ; toutefois leur voix est entendue. Psaume 19. 1 et 3

TÉMOINS SILENCIEUX

L’univers est silencieux – et pourtant il « parle » de la gloire de Dieu :

Il « parle » par le nombre des étoiles : aujourd’hui, on l’estime à 10 puissance 25, soit un 1 avec un nombre inimaginable de 25 zéros.

Il « parle » par son vide : « Mettez trois grains de sable à l’intérieur d’une immense cathédrale – alors cet espace sera encore plus rempli de sable que l’univers ne l’est d’étoiles ». C’est ce qu’a dit un jour Sir James Jeans (1877-1946) physicien et astronome.

Il « parle » par ses distances : notre cosmos aurait une étendue vertigineuse de 90 milliards d’années-lumière.

Il « parle » par la taille des étoiles : à elle seule, notre planète Terre possède un espace de 1 000 000 de fois moins grand que celui du soleil. Tout simplement gigantesque !

Il « parle » par l’exiguïté de notre Terre : vue à 6 milliards de kilomètres de distance, notre maison n’est qu’un « désordre de moustiques de la taille d’un pixel », comme l’a décrit un jour l’astronome Norbert Pailer.

Il « parle » par la beauté : les galaxies ressemblent à des amas d’étoiles ou à des spirales ; il existe des nébuleuses colorées et des étoiles globulaires ou d’autres structures artistiques. Il n’y a pas deux étoiles identiques !

Il « parle » par la vie : si la terre était plus petite ou plus grande, plus éloignée ou plus proche du soleil, la vie sur notre terre ne serait pas possible.

Il « parle » par le confort : nous vivons sur la croûte terrestre. Quelques kilomètres plus haut, nous mourrions de froid, mais quelques kilomètres plus bas, nous mourrions brûlés. Pourquoi notre terre est-elle si propice à la vie ?

Les étoiles sont silencieuses, et pourtant elles sont des témoins éloquents de la puissance du Créateur en qui nous devons croire.

D’après die gute Saat décembre 2023

Levez vos yeux en haut, et voyez ! Qui a créé ces choses ? Ésaïe 40. 26.

Après avoir autrefois, à bien des reprises et en bien des manières, parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là, Dieu nous a parlé dans le Fils. Hébreux 1. 1 et 2.

SOUCIEUX

Fabien examinait la photo, sur la couverture d’un livre d’école, de la fameuse sculpture de Rodin, « Le penseur » : un homme musclé assis sur une pierre, appuie sa tête sur sa main, les yeux fixés à terre.

Je demandai à Fabien : Que penses-tu de cette sculpture ? – C’est très impressionnant, répondit-il. Il a l’air d’avoir du souci.

– Exactement ! On aurait envie de lui dire : Lève-toi. Ne cherche pas la solution en toi-même ou par terre. Lève la tête et regarde en haut !

De grands penseurs, se servant de leurs connaissances et de leur expérience comme fondement, ont exprimé leurs conceptions sur Dieu et sur le monde, et maintenant Dieu est de plus en plus ignoré. Ils ont essayé d’arriver à une conclusion satisfaisante, mais n’y sont pas arrivé.

Pourquoi cela ? « L’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et ce n’est pas nous » (Ps. 100. 3). Pour atteindre à la vérité que nous recherchons, nous devons voir les choses du point de vue de Dieu. Si nous Le laissons de côté, nous ne ferons que tâtonner sans espoir dans toutes les questions concernant l’origine de la vie, et notre expérience.

Or Dieu est venu vers nous dans la Personne de Son propre Fils. Jésus Christ nous a montré qui est Dieu, et ce qu’est l’homme. Par Christ, Dieu nous offre la vie en abondance, la vie éternelle. C’est pourquoi Il nous appelle à lever les yeux, à regarder à Jésus, le Sauveur et le Seigneur (cf. Jean 3. 16 ; Héb. 12. 2).

D’après the good Seed novembre 2023

Et Satan répondit à l’Éternel et dit : Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour sa vie, mais étends ta main et touche à ses os et à sa chair : tu verras s’il ne te maudit pas en face. Job 2. 4 et 5.

L’histoire de Job montre que Satan est un menteur, un faussaire, un méchant accusateur des frères, un instigateur de guerre et de violence, et un meurtrier. Grâces soient rendues à Dieu, cette histoire montre aussi que la grâce et la miséricorde de Dieu sont infiniment plus grandes que tout le mal que Satan peut accomplir. Mais cela n’est visible que dans le résultat final, celui de la lutte entre le bien et le mal. Job, tel que nous le voyons au chapitre 42, était beaucoup plus riche dans la connaissance de Dieu qu’il ne l’était au chapitre 1 ; il connaissait maintenant, non seulement la justice de Dieu, mais aussi Sa pitié et Sa grâce pleines de tendresse. Tout s’était terminé à la gloire de Dieu. Satan était réduit au silence.

Mais nous, aujourd’hui, nous pouvons lire un autre récit et nous émerveiller de sa fin. Un autre conflit, même plus grand, a été mené entre les ténèbres et la lumière. Cela apparaît dans le jardin de Gethsémané, quand Satan attaqua le Fils de Dieu de toutes ses forces, l’homme pécheur étant entièrement sous son influence sinistre. Le diable voulait empêcher le saint Agneau de Dieu d’aller, dans l’obéissance, jusqu’à la croix, où Lui, le Juste, devait souffrir sous la main de Dieu pour nous, les injustes. Quand il fut démontré que ce conflit était passé, au matin de la résurrection, Christ étant ressuscité hors du tombeau, Satan ne fut pas seulement réduit au silence, mais vaincu pour toujours. Le moment est proche où il sera lié, de sorte qu’il ne puisse plus tromper les nations, les poussant à la rébellion contre Dieu et à la guerre entre eux. Christ, le Fils de l’Homme, a mis au jour les mensonges de l’accusateur, infiniment plus que ne le fit Job – de même que Ses souffrances avaient été infiniment plus profondes.

D’après the Lord is near mars 1984

Ceux-ci avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique : ils reçurent la Parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Écritures pour voir s’il en était bien ainsi. Beaucoup d’entre eux crurent. Actes 17. 11 et 12.

UNE RECHERCHE SÉRIEUSE ET FRUCTUEUSE

Nous avons sondé sérieusement les Écritures pour y trouver de la lumière et de l’aide. J’ai poussé de côté tous les livres des hommes, étant déterminé à ne rien laisser troubler l’étude soigneuse, avec prière, de la Parole de Dieu. Peu à peu la lumière commença à poindre. Nous avons vu que nous avions regardé en nous-mêmes pour la sainteté, au lieu de la chercher en dehors. Nous avons pris conscience que la même grâce qui, au début, nous avait sauvés, pouvait seule nous porter ensuite. Nous avons découvert que tout, pour nous, doit être en Christ, sinon nous n’aurions pas un rayon d’espoir.

De nombreuses questions nous rendaient perplexes et nous confondaient. Bien des choses que nous avions crues nous apparurent bientôt comme opposées à la Parole de Dieu. Beaucoup d’autres nous étaient incompréhensibles, tellement nos esprits avaient été voilés au cours des années. Je recherchai un enseignant de la Parole et l’entendit avec profit à deux reprises, mais j’étais encore un peu perdu, même si je commençais à sentir à nouveau le sol solide sous mes pieds. La grande vérité prenait racine en moi, à savoir que la sainteté, l’amour parfait, la sanctification et toutes les autres bénédictions étaient à moi en Christ dès le moment où j’avais cru – et à moi pour toujours, étant toutes pure grâce. J’avais regardé par erreur à des hommes – tout était dans un autre Homme, et pour moi dans cet Homme ! Cela m’avait occupé pendant des semaines.

Nous avons trouvé très utile le traité « Sûreté, certitude et jouissance » qui nous a encouragés. Nous avons reçu et lu soigneusement d’autres traités, en priant Dieu de nous éclairer sur la vérité.

D’après the Lord is near mars 1984

Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Et où est le lieu de l’intelligence ? Aucun mortel n’en connaît le prix, et elle ne se trouve pas sur la terre des vivants. Job 28. 12 et 13.

LA SAGESSE

Les hommes sages de ce monde, ses philosophes les plus profonds, n’ont jamais découvert la réponse à cette question. Cependant, des milliers de personnes qui manquent de sagesse l’ont trouvée !

La philosophie prétend que l’intellect de l’homme est capable de trouver une explication rationnelle pour tout. Aussi le philosophe emploie son intellect jusqu’à ses limites, puisant dans toutes les matières qui attirent son attention, appliquant la raison à tous les détails d’une chose en vue de la rendre compréhensible.

Cependant, ce qu’il affirme être compréhensible pour lui peut n’être que confusion pour d’autres philosophes, qui raisonnent selon différents points de vue et arrivent à des conclusions opposées. En essayant de résoudre les mystères de l’existence, ils frappent tous contre un mur solide derrière lequel ils ne peuvent rien voir. La sagesse leur échappe. Elle ne peut pas être trouvée dans la terre des vivants. Ses sources sont infiniment plus élevées ; et sa valeur est plus élevée que ce que l’homme dans sa nature peut comprendre.

Mais Jacques 3. 17 nous montre que la vraie sagesse vient d’en-haut : c’est là sa place. Si nous ne l’obtenons pas depuis là, nous ne l’aurons pas du tout. Sa grande valeur est vue dans ce verset également. Si quelqu’un la désire, qu’il la demande à Dieu, et elle lui sera donnée (Jac. 1. 5).

Le Seigneur Jésus Christ est la personnification de la sagesse. Lui seul est descendu d’en-haut pour révéler les mystères de Dieu et les mystères de l’existence. Et de tous ceux qui Le reçoivent comme Sauveur, il est dit : « Vous êtes de lui dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption » (1 Cor. 1. 30). Réponse précieuse à toutes les questions !

D’après the Lord is near avril 1984

Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Jean 1. 1.

Et la Parole devint chair. Jean 1. 14.

LA PLACE DE L’ÉVANGILE DE JEAN

L’évangile de Jean est l’un des derniers livres du canon des Écritures. Pourquoi a-t-il dû être écrit ?

Avec trois autres récits de la vie de Christ, pourquoi le Saint Esprit a-t-il dicté à Jean ce quatrième récit inspiré ? Qu’était-il arrivé après, et même pendant le ministère de Paul, qui pousse à faire ce récit ?

Des troubles étaient intervenus de cette manière : l’Église professante était née. Certaines personnes qui portaient le nom de chrétiens, en réalité ne connaissaient pas Christ. Ils ne L’avaient jamais reçu personnellement comme leur Sauveur. En conséquence, il fallait peu de chose pour leur faire douter que Christ était Dieu. On pouvait facilement les persuader – et ils pouvaient en persuader d’autres – que Christ était un Être fini, seulement un homme et, au mieux, seulement un bon exemple à suivre.

L’apôtre Jean présente Celui-là, le Seigneur Jésus Christ, comme Celui qui est avant toutes choses. Sa naissance n’est pas mentionnée, parce qu’il est insisté sur son Être éternel. Avant toutes autres choses, Il était, et cela non comme étant créé par Dieu. Il était, et Il est Dieu. Il est Celui qui pouvait se présenter comme étant l’éternel « Je suis ».

Ensuite Jean présente Jésus comme étant Dieu manifesté en chair : « Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous ». La divinité de Jésus brille au-travers de toutes les pages de l’Évangile de Jean.

Il est de la plus haute importance que nous aussi, nous insistions sur la divinité de notre Seigneur. C’est la vérité qui nous gardera de Le rabaisser au niveau simplement d’un homme, et d’exalter des hommes, les créatures que Lui a créées.

D’après the Lord is near avril 1984

N’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes comme quelques-uns ont l’habitude de faire, mais nous exhortant l’un l’autre, et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher. Hébreux 10. 25.

NE PAS NÉGLIGER LES RÉUNIONS ET LA PRÉSENCE DU SEIGNEUR

Il est bien certain que ceux qui sont pour Christ de tout leur cœur désirent être en Sa compagnie. Ils trouvent instinctivement le chemin vers l’endroit où l’on sait qu’Il se trouve. Y a-t-il un tel endroit sur la terre ? Oui : « Là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mat. 18. 20).

Aucun de ceux qui sont véritablement conscients de la grandeur et de l’excellence de Sa Personne, de la bénédiction de la communion avec Lui, ne voudrait être volontairement absent de cet endroit béni. Négliger la Table du Seigneur et négliger la réunion de prières sont la preuve d’un état de cœur laodicéen envers Lui. Nous lisons que, autrefois, « Ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières » (Act. 2. 42). Qu’il est triste que cela ne se poursuive pas de nos jours !

Le Seigneur a dit à Son Père : « Au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges » (Héb. 2. 12). Pouvons-nous supposer que, ensuite, Il manquera de remarquer si nous sommes là ou non, pour nous joindre au cantique qu’Il entonne ?

Dans un jour à venir, où nous paraîtrons devant le tribunal de Christ (2 Cor. 5. 10), comment reconnaîtrons-nous que, un peu d’indifférence, le mauvais temps, ou un différent avec un frère ou une sœur en Christ, ont pesé plus que le puissant motif de répondre avec amour à Son injonction : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22. 20) ?

Ce n’est que de la comédie de répéter : Viens, Seigneur Jésus, et d’user de paroles exprimant notre désir d’être avec Lui dans la gloire si, par notre absence des réunions, nous laissons voir notre indifférence à Sa présence avec nous ici-bas.

D’après the Lord is near mai 1984

Et l’Éternel assigna un temps. Exode 9. 5.

SUIVRE LES DIRECTIVES DU SEIGNEUR

« Les rendez-vous m’assombrissent la vie ! Ainsi se lamentait un homme apparemment prospère, qui essayait de faire entrer 36 heures d’activité dans chaque jour de 24 heures ».

Nous nous sommes peut-être tous sentis comme cela par moments. Cependant, certains rendez-vous, dans la vie, ne peuvent être évités, et d’autant plus ceux que Dieu a fixés. La manière dont nous réagissons à Ses rendez-vous déterminera le cours de notre vie pour le temps et l’éternité.

Étant un être humain, je ne peux pas éviter le rendez-vous avec la mort et le jugement cité en Hébreux 9. 27 : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement ». Mais je peux m’y préparer en me tournant vers le Seigneur pour obtenir le salut. Alors, comme chrétien, je peux me réjouir de ce que l’un des rendez-vous de Dieu peut même annuler mon rendez-vous avec la mort physique et avec le jugement qui suit. Si le Seigneur Jésus revient pendant que je suis en vie, je serai compté avec bonheur parmi ces foules de rachetés qui seront emportés en l’air pour rencontrer le Seigneur en un clin d’œil. Comme ayant un rendez-vous avec le salut plutôt que la colère, je serai emporté hors de ce monde avant que Dieu verse Sa colère sur lui.

Mais dans l’intervalle, je vis encore dans ce monde rempli de troubles. En conséquence, sans qu’il y ait de prévisions ou d’efforts de ma part, j’apprends que j’aurai des afflictions (1 Thess. 3. 3). Toutefois, en même temps que la Parole de Dieu me prépare ainsi à souffrir comme chrétien, elle m’enseigne aussi que ces souffrances coopèrent pour le bien de ceux qui aiment Dieu. Par la grâce de Dieu, je peux réagir à mon rendez-vous avec les afflictions, avec joie plutôt qu’avec tristesse.

Un passage de Luc 10 illustre un troisième rendez-vous pour le chrétien. « Le Seigneur en désigna aussi soixante-dix autres, et les envoya » (v 1). De même que le Seigneur pourvut à tout ce qui était nécessaire pour ces soixante-dix disciples, de même il pourvoit à tout pour notre rendez-vous pour le service. Et ensuite Il nous envoie.

D’après the Lord is near juin 1984

Ma parole et ma prédication n’ont pas été en paroles persuasives de sagesse, mais en démonstration de l’Esprit et de puissance, afin que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 2. 4 et 5.

LA PREUVE DE L’ACTION DE DIEU

Qu’est-ce que la puissance ? Est-ce l’éloquence qui attire et retient des multitudes sous son charme ? Le Seigneur répond pour nous. Ici, comme en d’autres choses, « ce qui est haut estimé parmi les hommes est une abomination devant Dieu » (Luc 16. 15). Nous estimons la puissance par le travail accompli, non pas par l’étalage produit. L’un peut être un prédicateur éloquent ; il peut attirer des milliers de gens pour l’entendre ; même, un grand nombre peuvent déclarer avoir été sauvés par son ministère ; mais la seule preuve de sa puissance, c’est de savoir si des âmes ont véritablement été sauvées. Par cela nous savons que le Saint Esprit a été à l’œuvre ; car la nouvelle naissance est Son œuvre, par la Parole de la vérité, quel que soit l’instrument qui a été employé.

De même pour le docteur. Ce peut être un homme instruit, un savant, comme l’était Moïse dans toute la sagesse des Égyptiens, et il peut cependant ne pas avoir de puissance pour transmettre de manière vivante les richesses insondables de Christ. « Personne ne connaît les choses de Dieu… si ce n’est l’Esprit de Dieu » (1 Cor. 2. 11). Il peut y avoir la plus grande précision de la doctrine de l’Écriture sans la moindre particule de puissance.

On peut dire la même chose du pasteur. L’un peut être qualifié naturellement pour sympathiser, guider, encourager, et reprendre ses frères, et cependant manquer à accomplir l’œuvre de Dieu. La puissance, chez un évangéliste, est vue dans la conversion des âmes ; chez un docteur, dans l’enseignement et l’édification divins des croyants ; et chez un pasteur, dans leur soin fidèle et réel des âmes. Encore une fois : il n’y a pas de puissance en dehors de l’opération du Saint Esprit.

D’après the Lord is near juin 1984

Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur… et conduis-moi dans la voie éternelle. Psaume 139. 23 et 24.

Que chacun s’éprouve soi-même… Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. 1 Corinthiens 11. 28 et 31.

S’EXAMINER SELON LA PENSÉE DE DIEU

Il est généralement reconnu maintenant que chacun doit faire des contrôles réguliers, même s’il n’est pas conscient d’avoir des problèmes de santé. Certains craignent ces examens parce qu’ils ont peur de ce qu’on pourrait découvrir.

Quand on lit le psaume 139, on a l’impression que cette puissance d’examen de Dieu faisait que David ne se sentait pas à l’aise. « Où irai-je loin de ton Esprit ? Et où fuirai-je loin de ta face ? » (v. 7). Il est conscient que même les ténèbres ne peuvent le cacher de devant le regard de l’Éternel qui le sonde. Mais quand il a pris conscience de la bonté de Dieu, la crainte s’en est allée, et il s’est exclamé : « Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu ! combien en est grande la somme ! » (v. 17). Alors, avec cette assurance, il demande à Dieu de le sonder et de l’éprouver, même dans son cœur et ses pensées. « Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (v. 24)

Nous avons tous besoin de venir dans la présence de ce grand Médecin et de lui demander de nous examiner afin que nous soyons délivrés de voies regrettables. L’apôtre Paul nous a donné de précieux conseils : « Que chacun s’éprouve soi-même » (1 Cor. 11. 28). Cet examen de soi-même doit être fait dans la présence de Celui qui connaît nos cœurs et nos pensées. Ce n’est pas – comme quelques-uns l’imaginent à tort, limité à quelques minutes avant la cène ; c’est une action quotidienne. C’est le résultat de la marche avec le Seigneur.

Nous devons cependant faire la différence entre s’examiner et s’occuper de soi. Cette dernière action ne nous occupe que de nos manquements, mais ne fait rien à leur égard. Nous examiner, au contraire, nous conduit à confesser nos erreurs et à les abandonner. Alors nous nous écrierons : « Le sang de Jésus Christ… nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7).

D’après the Lord is near juin 1984

Si quelqu’un vient vers vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez pas, car celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. 2 Jean 10 et 11.

REFUSER LES FAUX ENSEIGNEMENTS

Tenez compte de l’avertissement quant aux faux docteurs et à leurs doctrines. D’ici peu, vous rencontrerez des hommes ou des femmes qui vous apporteront des doctrines étrangères, présentées de manière très plausible, et recouvertes d’une mince couche de vérité.

S’ils ne reconnaissent pas Jésus comme leur Seigneur, ou le fait qu’Il est venu en chair, bref, s’ils ne confessent pas Sa déité et Son humanité, ils ne sont pas de Dieu. S’ils minimisent la mort et la résurrection de Jésus, refusez-les et évitez-les. Ce sont de faux docteurs.

Si Christ n’est pas au centre de leur enseignement, mais plutôt quelque marotte religieuse, ou s’ils exigent de se soumettre à l’enseignement de quelque homme ou femme qui se donne la place de prophète, ou à quelque nouvelle révélation que quelqu’un prétend avoir reçue, vous pouvez vous détourner d’eux sans hésiter.

Si l’enseignant lui-même n’est pas converti, ne l’écoutez pas. Il dit peut-être ce qui est exact, juste comme un perroquet fait quelquefois des remarques bien appropriées. L’Écriture, cependant, est très précise : « L’homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car pour lui elles sont folie ; et il ne peut pas les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Cor. 2. 14).

Une fois de plus, si une personne quelconque vient à vous avec des doctrines, pour étayer ce qu’il a tordu de l’Écriture, soit en modifiant des significations de mots de notre version, ou en se référant continuellement au grec ou à l’hébreu originaux, les traduisant pour qu’elles conviennent à ses idées – ou bien s’il sort des textes de leur contexte ou de leur place, qui précisent toujours leur sens, vous avez toutes raisons de considérer ses doctrines avec les soupçons les plus graves.

D’après the Lord is near juin 1984 – F.B. Hole

Le figuier ne fleurira pas, et il n’y aura point de produit dans les vignes… Mais moi, je me réjouirai en l’Éternel, je m’égayerai dans le Dieu de mon salut. Habakuk 3. 17 et 18.

GARDER SA CONFIANCE EN DIEU

Ne sous-estimons pas les perspectives sombres qui étaient devant Israël aux jours d’Habakuk. Des moissons sans grain, des champs sans fruits, et des greniers vides annonçaient le spectre de la famine, la dénutrition, et la mort pour un grand nombre. Que la réponse d’Habakuk à tout cela est étonnante : « Mais moi, je me réjouirai en l’Éternel ».

Certains pourraient l’accuser de rester insensible devant la détresse venant sur le pays bien-aimé. Mais pas du tout ! Bien que s’indignant de la violence, de l’iniquité et de l’injustice de son peuple, il est cependant touché à l’idée du jugement qui en résulte.

De nos jours, les chrétiens réfléchis se trouvent devant le même dilemme. Comme Habakuk nous déplorons l’immoralité et l’humanisme sans Dieu qui ont repoussé les anciennes bornes dans nos nations très favorisées ; et comme lui, nous sommes effrayés de la juste récompense qui viendra sûrement – en fait, qui a déjà commencé son action.

C’est précisément là que les paroles inspirées d’Habakuk deviennent une ancre pour l’âme. Il pouvait se réjouir devant le désastre imminent, parce qu’il trouvait son refuge en Dieu. Son cœur se reposait sur Celui dont la gloire couvrait les cieux. Ses lèvres tremblaient à la voix de Celui qui frappe les nations dans Sa colère, et que, cependant, on pouvait supplier de se souvenir de Sa miséricorde dans Sa colère ; Il se recommandait à l’Éternel comme en son salut, sa force et sa sécurité.

L’attitude d’Habakuk peut être la nôtre quand nous apprenons à regarder les évènements dans le monde à la lumière du sanctuaire de Dieu plutôt qu’à travers les déclarations obscures des médias.

D’après the Lord is near juin 1984