TRADUCTION DE FEUILLETS (55)

Nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. (1 Timothée 6. 7).

RIEN !

Un jour, un homme d’affaires riche et prospère reçut un Nouveau Testament du concierge d’un hôtel. En entrant dans sa voiture il le mit dans la boîte à gants, parce qu’il ne savait pas quoi en faire.

Peu de temps après – c’était au printemps 2020 – il fut infecté par le coronavirus. Il ne savait pas ce qu’il avait, il se sentait seulement très malade. Il s’est donc rendu aux urgences de l’hôpital le plus proche. En sortant de la voiture, il a fouillé dans la boîte à gants pour récupérer son portefeuille et sa carte d’identité. Le Nouveau Testament s’y est joint.

En attendant l’examen, il l’a ouvert pour la première fois. Son regard tomba sur le verset biblique d’aujourd’hui : « Nous n’avons rien apporté au monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ». Il fut comme frappé par la foudre. S’il mourait maintenant, il ne pourrait emporter aucune de ses richesses avec lui. Ce qui lui restait, c’était ses péchés, dont il ne pouvait se débarrasser par la mort. Sa culpabilité devant Dieu demeurerait.

L’homme d’affaires resta gravement malade pendant plusieurs semaines, dans le service des soins intensifs. Par la grâce de Dieu, il se rétablit. Rentré chez lui, il commença à lire régulièrement la Bible. Il prit conscience qu’il avait besoin du Seigneur Jésus comme Sauveur pour recevoir le pardon de ses péchés. Il crut en Lui et il a été sauvé pour l’éternité.

D’après Näher zu Dir novembre 2023

Il y a tel ami plus attaché qu’un frère. Proverbes 18. 24.

AIDE AUX PERSONNES ISOLÉES

Il y a quelques années, une commission de lutte contre la solitude a été créée en Grande-Bretagne. Elle devait enquêter sur ce problème et proposer des solutions pour aider les personnes seules. Leur étude a montré qu’environ 200 000 personnes n’avaient pas parlé à des amis ou à leurs proches depuis plus d’un mois. Les médecins préviennent depuis longtemps que l’isolement social peut entraîner des dommages physiques et psychologiques.

Selon le plan de Dieu, les humains sont des créatures sociables. Lorsque Dieu créa Adam, Il dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui corresponde » (Gen. 2. 18). Et Il lui donna Ève pour épouse. De plus, Dieu a visité Adam parce qu’Il savait que l’homme avait besoin non seulement de relations horizontales avec les autres, mais aussi d’une relation verticale avec son Créateur.

La principale cause de la solitude, pour les humains, c’est l’éloignement de Dieu. Par leur vie de péché, ils se sont éloignés de Lui. Mais c’est précisément pour cela que le Fils de Dieu, Jésus-Christ, est venu sur la terre dans un corps d’être humain. Il a vécu sur la terre, faisant du bien, guérissant les malades, réconfortant les affligés, ressuscitant des morts. Puis Il est mort sur la croix, en supportant le jugement de nos péchés sur Sa Personne sainte pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu.

Le Seigneur Jésus est l’ami des pécheurs. Il les invite à venir à Lui et à croire en Lui. Lorsque nous nous tournons vers Lui avec notre culpabilité et que nous croyons en Lui comme notre Sauveur personnel, Il nous promet : « Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas » (Héb. 13. 5).

D’après Näher zu Dir novembre 2023

A tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome, saints appelés : Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ ! Romains 1. 7.

SAINTS PARCE QUE DIEU LES A APPELÉS

Peut-être pensez-vous que les saints n’existent qu’au ciel. Il y en a beaucoup là, sans aucun doute, mais beaucoup de saints vivent aussi sur la terre. Peut-être avez-vous peur de vous appeler vous-même un saint. Or, si vous reconnaissez que vous êtes un pécheur, et que vous vous tournez vers Jésus-Christ, le Sauveur, alors Dieu vous sauve, puis Il vous purifie par le sang de Jésus et vous scelle du Saint-Esprit. Alors vous êtes un chrétien, vous appartenez à Jésus-Christ, vous êtes réservé, sanctifié pour Lui – vous êtes un saint.

Le Nouveau Testament mentionne le mot saint pour la première fois lors de la conversion de Saul, qui deviendra plus tard l’apôtre Paul. Après avoir été aveuglé par une lumière venant du ciel, Saul tomba par terre. Ananias, un disciple de Damas, est envoyé vers lui pour lui ouvrir les yeux. Mais Ananias objecte : « Seigneur, j’ai entendu beaucoup de personnes dire, à propose de cet homme, tout le mal qu’il a fait à tes saints dans Jérusalem » (Act. 9. 13). Ici, Ananias appelle les premiers chrétiens des saints.

Il salue ensuite Saul par ces mots : « Saul, frère ». Maintenant, lui, le persécuteur, était un frère, comme un des saints qu’il avait persécutés auparavant. Plus tard, lorsque Paul, dans ses lettres, encourage ou réprimande les chrétiens, il les appelle souvent des saints – parce que, comme lui, ils sont mis à part pour Dieu.

Peut-être avez-vous toujours pensé que les saints étaient un groupe de personnes qui vivaient une vie irréprochable. Mais la Bible dit que ce n’est pas notre comportement qui nous rend saints, mais que nous devons vivre une vie sainte parce que nous sommes saints ! Seul l’appel de Dieu rend les gens saints !

C’est pourquoi Paul appelle les croyants de Rome « bien-aimés de Dieu » et « saints appelés » : « saints », parce que Dieu les a appelés.

D’après die gute Saat novembre 2023

En Dieu je me confie : je ne craindrai pas. Psaume 56. 4.

CONFIANCE

La petite Anne-Lise se réveille au milieu de la nuit. Elle est seule dans l’appartement, car elle est orpheline et son père est de service la nuit. Elle halète. Une épaisse fumée remplit sa chambre et la fait tousser. Paniquée, elle court vers la porte, mais la cage d’escalier est en feu. Alors elle retourne vite à la fenêtre ! Elle l’ouvre et agite les bras. Les voisins sont en bas. Est-ce que personne ne la voit ? Finalement, quelqu’un crie : Regardez, là-haut ! Il y a encore un enfant dans la maison ! Tous lèvent les yeux, fascinés. Avec présence d’esprit, quelqu’un court sous la fenêtre et crie : Saute, petite, je te reçois ! Anne-Lise regarde craintivement les profondeurs : Non, c’est trop haut pour une fillette de quatre ans ! Mais le feu se rapproche de plus en plus et le toit risque de s’effondrer. Elle peut à peine respirer et la fumée lui pique les yeux.

Alors elle entend une voix familière : « Anne-Lise, ma chérie, saute dans mes bras ! Je vais t’attraper ! Saute vite avant qu’il ne soit trop tard ! » C’est ton papa ! Là elle peut avoir confiance ! Il est fort et ne me laissera pas tomber. Elle grimpe aussitôt sur le rebord de la fenêtre et plonge dans la profondeur. Une seconde plus tard, Anne Lise est en sécurité dans les bras de son père.

Cela, c’est la foi. De même, tout humain peut se laisser tomber en toute confiance dans les bras du Sauveur Jésus-Christ. Il a dit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos » (Mat. 11. 28) et : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jean 11. 25). Et de ceux qui ont eu confiance en Lui, Il dit : « Mes brebis… ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main » (Jean 10. 28). Faites-Lui confiance avant qu’il ne soit trop tard.

D’après die gute Saat novembre 2023

Jésus leur parla encore : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8. 12.

LUMIÈRE POUR VIGANELLA

Viganella est un petit village de montagne du nord de l’Italie situé au sud du col du Simplon, à 582 mètres d’altitude. L’Italie, on pense que c’est plein de soleil. Mais Viganella est l’endroit le plus sombre d’Italie. Le soleil ne passe pas au-dessus des sommets des montagnes pendant 83 jours entre le 12 novembre et le 1er février.

Aussi, en 2006, un miroir commandé par ordinateur doté d’un mécanisme complexe de rotation et d’inclinaison a été installé sur une colline près du village. Il se compose de quatorze miroirs en acier inoxydable d’une superficie totale de 40 mètres carrés et mesure 5 mètres sur 8. Contrôlé électroniquement, le miroir suit la trajectoire du soleil. Cela fait de Viganella le premier village au monde à refléter la lumière du soleil en hiver.

Toutefois, seule une petite partie du village est éclairée. La taille du miroir suffit juste à éclairer la place du village, le reste du village reste dans l’ombre. Le miroir reflète non seulement la lumière du soleil, mais également 80 % du spectre invisible, ce qui rend l’endroit sensiblement plus chaud. Depuis lors, Viganella a non seulement gagné en attraction touristique, mais a également bénéficié d’une meilleure qualité de vie.

Nous avons besoin de lumière ! Et non seulement pour notre corps, mais aussi pour notre esprit, parce que l’envie, la haine et l’égoïsme assombrissent nos vies. Nous ne reconnaissons pas la nature et la volonté de Dieu et tâtonnons dans le noir. Mais la vie devient lumineuse lorsque nous croyons en Jésus-Christ et que nous Le suivons. Et Il ne veut pas seulement éclairer une partie de notre vie, mais bien plutôt la remplir de Sa bonté et de Sa miséricorde.

D’après Die gute Saat novembre 2023

Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue attente, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Romains 2. 4.

Estimez que la patience de notre Seigneur est salut. 2 Pierre 3. 15.

Moi je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8. 12.

UN DIEU DE BONTÉ – L’ACCIDENT DE VOITURE ET UNE VIE CHANGÉE

Samedi soir sur une petite route dans les montagnes libanaises. Youssef est dans la voiture avec deux amis, vers une discothèque où ils veulent passer la soirée. Mais Youssef ne se sent pas bien dans sa peau. Il entend encore les échanges avec ses parents, devenus récemment chrétiens. Jésus est désormais leur Sauveur et aussi leur Seigneur. Même s’ils n’ont pas interdit à Youssef de voyager, ils sont très inquiets pour lui car il n’envisage pas encore sérieusement de donner sa vie à Jésus.

Soudain, la voiture quitte la route… un fracas assourdissant… un tonneau… puis la voiture s’arrête. Hébétés, mais indemnes, les trois jeunes hommes ont pu se dégager du véhicule accidenté.

D’un seul regard, Youssef comprend le miracle : dix mètres devant eux, un énorme rocher, dix mètres derrière eux un pylône électrique, et juste en dessous, là où repose la voiture accidentée, un gouffre profond qui aurait signifié leur mort certaine…

Avec le sentiment qu’il venait tout juste d’être sauvé, Youssef a récupéré la Bible chez lui. Il lit : « Le Seigneur est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3. 9). Ces mots lui sont évidemment destinés.

Dieu peut-il lire dans son cœur ? – Oui, il le peut ! Et Dieu attend patiemment chacun de nous !

Après l’accident de voiture où il a failli perdre la vie, Youssef se rend compte que la vie est trop courte pour être vécue superficiellement. Il commence à lire la Bible pour mieux connaître Dieu et Son Fils Jésus-Christ.

Dans son village, les gens constatent que Youssef a changé. Son comportement a changé. Après un certain temps, Youssef dit qu’il s’est converti à Christ de tout son cœur lorsqu’il a appris à Le connaître à travers les Évangiles : Jésus Lui-même, Ses actes et Ses paroles, Sa mort et Sa résurrection.

La vie changée de Youssef et ses paroles incitent l’un des villageois à s’y intéresser. Il décide d’aller à l’église avec Youssef le dimanche. Il veut voir de ses propres yeux ce qui se passe là-bas. Un peu plus tard, il dit à Youssef : « Maintenant, ce n’est plus à cause de toi que je crois ; je l’ai entendu moi-même et j’ai compris que Jésus-Christ est le Sauveur du monde.

L’Évangile se répand parmi les villageois, la bonne nouvelle du salut et du pardon que Jésus a apportés dans ce monde. Beaucoup l’acceptent et reconnaissent que Dieu a révélé son amour par Jésus-Christ. Youssef sait que rien de tout cela n’est une coïncidence : ni l’accident, ni le verset biblique sur la patience de Dieu qu’il a lu chez lui peu de temps après.

Aujourd’hui encore, Dieu parle à nos cœurs, à nos esprits et à notre conscience, à travers Sa Parole.

D’après die gute Saat novembre 2023

Il n’y a qu’un pas entre moi et la mort. 1 Samuel 20. 3.

C’EST MAINTENANT LE JOUR DU SALUT

Ce n’était que deux minutes ! Deux minutes qui l’empêchèrent de monter dans l’avion. Deux minutes qui séparèrent sa vie de la mort.

Le Boeing devait partir de l’Éthiopie au Kenya. Il y avait cent sept passagers à bord. On ne le laissa pas entrer, bien qu’il ait retenu la place 2 L dans la classe des hommes d’affaires. Il était trop tard, et le personnel était incorruptible.

Antonis Mavropoulos, un Grec, était furieux. Il fut encore plus en colère quand, trois heures plus tard, alors qu’il était assis dans le vol suivant vers Nairobi, des gardes de la sécurité vinrent le chercher et le conduisirent à la police. Le responsable lui dit d’arrêter de protester, et plutôt de remercier Dieu. C’est seulement alors que Mavropoulos apprit que l’appareil dont il avait manqué le vol s’était écrasé six minutes après avoir pris son vol. Il n’y avait aucun survivant. Il était le seul, sur la liste des passagers, qui soit encore en vie.

Peut-être que cela n’a jamais été aussi impressionnant, mais n’avons-nous pas, vous et moi, fait souvent l’expérience d’avoir été protégés, comme si la vie nous avait été rendue ? Nous nous en sommes peut-être rendus compte seulement après coup. Dans le cas ci-dessus, c’était une question de deux minutes, dans notre cas cela aurait pu être de l’épaisseur d’un cheveu, d’un seul pas.

Dieu nous a fait la grâce, à vous et à moi, d’avoir le temps de Le chercher, de Le trouver et de nous tourner vers Lui – le temps, aussi, de Le remercier pour Sa miséricordieuse protection, pour Sa bonté, Sa fidélité et Son aide, sans lesquels nous serions morts. Même aussi pour dire aux autres ce que nous avons expérimenté.

D’après the good Seed novembre 2023

Jésus lui dit : Aujourd’hui le salut est venu pour cette maison, vu que lui aussi est fils d’Abraham. Luc 19. 9.

LA VALEUR DU SALUT

Il y a des gens qui regardent le salut comme quelque chose qu’ils ont reçu de la même manière qu’ils auraient pu recevoir un cadeau par la poste. C’était bon de le leur envoyer et une preuve de la part du Seigneur de Son amour pour eux. Ils n’avaient qu’à le recevoir et n’avaient rien à payer pour cela, parce qu’Il en avait payé tout le prix sur la croix, et maintenant c’était à eux. Mais bien qu’ils aient ce présent, ils se représentent le Sauveur comme un ami qui leur envoie un cadeau, mais qui reste très loin d’eux. C’est une idée complètement fausse de la grâce et des voies de Dieu et cela explique l’absence de joie et de l’inertie de nombreuses personnes converties.

Quand Zachée commença à avoir à cœur quelque chose de meilleur que l’argent, il grimpa sur un arbre pour voir Jésus. Il est bien probable qu’il n’aurait pas su exprimer son profond désir, mais Jésus le connaissait, et y répondit par ces paroles qui ont dû remplir d’étonnement le collecteur d’impôt : « Zachée, descends vite, car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison » (Luc 19. 5). Et quand le Seigneur arriva au seuil de cette maison, jusque-là sans piété et sans joie, Il dit : « Aujourd’hui le salut est venu pour cette maison » (v. 9).

Mais pourquoi et comment le salut était-il venu là ? – C’est parce que Lui, le Sauveur, était venu. Le salut est en Lui, Il est le salut ; et si nous L’avons, Lui, nous avons le salut, ainsi que toutes les autres bénédictions sans prix que Dieu peut donner. Dieu n’envoie pas le salut, Il l’apporte ; et où Il est reçu, là Il habite. En disant : « Je ne te laisserai pas, et je ne t’abandonnerai pas » (Héb. 13. 5). C’est comme s’Il disait : Je t’ai cherché si longtemps, et je t’aime tellement, que je ne permettrai jamais plus que tu ne sois pas dans ma compagnie et avec mes soins ! Cela, c’est le salut – béni, présent, pour chaque jour, et jusqu’au bout.

D’après the Lord is near mars 1984

Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu : je serai exalté parmi les nations, je serai exalté sur la terre. Psaume 46. 10.

LA PAIX DANS LE CŒUR POUR LE CHRÉTIEN

Reste tranquille ! Assieds-toi tranquille ! Sois tranquille ! Une trilogie, une corde triple qui ne se rompt pas vite. Dieu nous assure du salut, de la force, et d’une réponse certaine à notre confiance, nous équipant pour la traversée de ce monde qui est un désert.

Nous pouvons nous tenir tranquilles, et nous asseoir tranquillement, et cependant ne pas être tranquilles. Nous pouvons, extérieurement, paraître avoir la paix, et cependant, intérieurement, nos cœurs sont pleins d’agitation et d’anxiété. Le Psaume 46 est destiné à nous ôter tous nos soucis et à nous donner « la paix qui surpasse toute connaissance » avec la confiance en Dieu, ce qui nous rend capables d’être tranquilles.

Remarquez la confiance de l’auteur du verset 1, malgré les expériences douloureuses des versets 2 et 3 : « quand la terre serait transportée de sa place… quand ses eaux mugiraient… et écumeraient ». Quelles que soient les expériences que nous pouvons traverser – que ce soit la perte d’un être cher, un cancer, du chômage, ou un enfant adonné à la drogue – Dieu est notre refuge.

Que nous ayons des problèmes dans notre couple, que nous perdions nos possessions dans un incendie, ou que nous soyons handicapés à la suite d’un accident, Dieu est notre refuge.

Le psalmiste nous assure qu’il y a de la joie dans la ville de Dieu (v. 4), faisant certainement allusion à Jérusalem, où Dieu habitait au milieu de Son peuple Israël. L’assemblée, aujourd’hui, où Christ est au milieu d’elle, est un lieu de bonheur et de rafraîchissement lorsque nous goûtons la communion ensemble et avec le Seigneur Jésus Christ.

Dans ce psaume Dieu est reconnu comme le Très-haut, l’Éternel des armées. Il est Celui qui gouverne et gère toutes choses. Il sera bientôt exalté parmi les nations et dans toute la création. Il est aussi reconnu comme Celui qui est avec nous et qui est notre refuge – ce qui est répété, pour nous donner apparemment une double assurance. C’est dans la connaissance et la confiance concernant ces choses que nous pouvons être « tranquilles » et savoir qu’Il est Dieu.

D’après the Lord is near mars 1984

Vous couriez bien ; qui vous a arrêtés ? Galates 5. 7.

LA COURSE CHRÉTIENNE

Ces dernières années nous avons souvent entendu le slogan : Courez pour vivre. Cela implique que, si vous voulez rester en forme et en bonne santé, vous devez courir : vous ne devez pas être paresseux.

Cela est également vrai dans le domaine spirituel. La vie chrétienne n’est pas une vie de paresse.

Il est vrai que nous sommes sauvés par la grâce et par la foi, et non par les œuvres ; mais il est également vrai que nous avons été « créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles » (Éph. 2. 10). Il est vrai que le croyant devrait toujours être « attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nous » – mais il est également vrai qu’Il a fait cela afin « de purifier pour lui-même un peuple… zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2. 14 et 15).

L’oisiveté, au milieu des enfants de Dieu, est dangereuse. Elle peut faire d’eux une proie facile pour de telles mauvaises habitudes comme les commérages et la médisance. Le sage conseil du Maître à ses serviteurs était : « Faites cela jusqu’à ce que je revienne ».

La vie chrétienne est décrite comme le fait de courir une course. Hébreux 12. 1 dit : « rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course qui est devant nous, les yeux fixés sur Jésus ». Nous voyons là quatre choses nécessaires pour gagner la course :

– Rejeter les charges inutiles, en définissant nos priorités.

– Prendre garde au péché qui nous touche aisément, car le péché endort, et on ne peut pas gagner une course si on est somnolent.

– Courir avec patience et endurance – c’est une course d’obstacles.

– Regarder à Jésus qui, à cause de la joie qui était devant Lui, a enduré la croix. C’est là la véritable source de puissance : « Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force… ils courront et ne se fatigueront pas »

D’après the Lord is near mars 1984. A.M.B.

Délivre ceux qui sont menés à la mort, et ne te retire pas de ceux qui chancellent vers une mort violente. Si tu dis : Voici, nous n’en savions rien ; celui qui pèse les cœurs, lui, ne le considérera-t-il pas ? Et celui qui garde ton âme, lui le sait ; et il rend à l’homme selon ses œuvres. Proverbes 24. 11 et 12.

LE CHRÉTIEN EST RESPONSABLE D’ANNONCER AUX HOMMES LA VOIE DU SALUT

Dieu, ici, veut nous rappeler notre grave responsabilité de chercher à retenir les hommes pour qu’ils ne se précipitent pas vers l’enfer. Rien n’est plus clair que l’affirmation de Romains 3. 23 : « Il n’y a pas de différence, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Les hommes qui sont encore dans leurs péchés sont dans la condition décrite en Proverbes 24 : « menés à la mort, chancelant vers une mort violente ».

Qui est capable de sauver des millions d’hommes de ce destin funèbre ? Par quel moyen cela peut-il être accompli ? Dieu soit loué de ce qu’Il a envoyé Celui qui pouvait le faire, et qui l’a fait si parfaitement, ce qui surpasse toute compréhension humaine. Ceux qui ont mis leur confiance en Lui, le grand Rédempteur, n’ont plus à craindre la mort. Ils peuvent se réjouir de savoir que la mort ne fera que les amener dans la présence de Celui qui les aime. Plus que cela, ils s’attendent à être enlevés dans Sa présence sans avoir à passer par la mort, quand Lui, le Sauveur, viendra du ciel pour enlever Son épouse. Ils peuvent s’exclamer : « Où est, ô mort, ton aiguillon ? où est, ô mort, ta victoire ? » (1 Cor. 15. 55).

Lorsque cette expression de triomphe chrétien est observée par des hommes chancelant aveuglément sur la route descendante qui conduit en enfer, quelques-uns seront avertis et attirés à la même foi vivante, et ainsi sauvés.

D’après the Lord is near mars 1984

Deux valent mieux qu’un. Ecclésiaste 4. 9.

LA CORDE TRIPLE

Nous ne nous tournons pas fréquemment vers le livre de l’Ecclésiaste pour y trouver les principes de la communion chrétienne. Cependant, ce livre court et étonnant, qui décrit d’abord « la vie sous le soleil » illustre bien, au chapitre 4, quelques caractères de cette communion.

1. Le support. « S’ils tombent, l’un relèvera son compagnon » (v. 10) Je me souviens clairement d’un incident d’enfance quand plusieurs d’entre nous avions du plaisir autour d’un feu de camp dans la forêt. Quand nous avons commencé imprudemment à sauter par-dessus le feu, qui est tombé ? La réaction immédiate de mon frère pour m’en retirer m’a probablement sauvé la vie – et m’a enseigné ma première leçon de fraternité. La communion chrétienne pratique implique plus que d’en parler seulement. Elle signifie de s’aider les uns les autres pendant nos temps d’abattement.

2. La chaleur. « Celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? » (v. 11). Que la chaleur de la communion chrétienne est belle, au milieu d’un monde froid et indifférent ! L’apôtre Paul, âgé, écrivant depuis une cellule de prison, se souvenait de la chaleur de son frère, Onésiphore, par ces mots : « Il m’a souvent réconforté et n’a pas eu honte de mes chaînes ; mais… il m’a cherché très soigneusement et il m’a trouvé » (2 Tim. 1. 16 et 17).

3. La défense. « Si quelqu’un a le dessus sur un seul, les deux lui tiendront tête » (v. 12). Comme chrétiens, nous avons un ennemi puissant qui aimerait nous surmonter. L’Écriture nous rappelle souvent toutes nos ressources contre cet ennemi ; et certainement que l’une de ces ressources, c’est la communion chrétienne.

Ce passage d’Ecclésiaste 4 se termine sur une note heureuse : « la corde triple ne se rompt pas vite » (v. 12). Cela nous rappelle peut-être que l’appui humain, la chaleur et la communion avec nos frères, n’ont pas d’effet sans un troisième brin : la communion avec les Personnes divines, décrites en 1 Jean 1. 3 et 4. Une telle communion apporte une plénitude de joie.

D’après the Lord is near mars 1984. G.W.S.