
« Il a commandé, et a fait venir un vent de tempête, qui souleva ses flots : ils montent aux cieux, ils descendent aux abîmes : leur âme se fond de détresse » Ps. 107. 25 et 26.
« Il se leva, reprit les vents et la mer, et il se fit un grand calme » Mat. 8. 26.
NOUS NE SOMMES PAS SEULS !
Lire Marc 6. 45 à 52
Dans ce passage de l’évangile de Marc, Jésus ordonne à Ses disciples de monter dans la barque et de Le précéder à l’autre rive du lac, vers Bethsaïda, pendant qu’Il renverrait la foule. Tout de suite après, Il monte sur une montagne pour prier.
Vers trois heures du matin, les douze disciples se fatiguent à ramer dans l’obscurité, luttant contre les hautes vagues et les rafales de vent, en cherchant à rejoindre la rive. Après une journée bien remplie, écrasés par la fatigue, ils doivent encore lutter pour maintenir le bateau dans la bonne direction et avancer à travers la tempête…
Pourquoi le Seigneur les a-t-Il obligés à monter dans la barque et à traverser le lac sans Lui ? Ne savait-Il pas que la tempête allait arriver ? N’aurait-Il pas pu commander au vent de ne pas souffler si violemment ? Les disciples étaient épuisés, pourquoi ne pas faire demi-tour ? En tout cas, le Maître absent ne faisait rien pour les aider.
Nous avons peut-être des pensées semblables quand « souffle la tempête ». Les combats, la maladie, les échecs scolaires ou professionnels… combien de difficultés qui nous paraissent insurmontables ! Jésus semble être absent, mais dans la suite du récit nous lisons que, les voyant se fatiguer à ramer à cause du vent contraire, vers la fin de la nuit, Il vint vers eux, marchant sur la mer. Les douze disciples, pensant voir un fantôme, se mirent à crier, parce que tous L’avaient vu et en avaient été bouleversés. Jésus se fait reconnaître par Ses paroles : « Courage ! c’est moi ; n’ayez pas peur ». Puis Il monte dans la barque avec eux et le vent se calme.
N’oublions pas que Dieu fournit au croyant les ressources pour accepter et surmonter l’épreuve, et qu’Il veut toujours le bien de Ses enfants. Ne devrions-nous pas nous appuyer avec confiance sur cette certitude, même si nous ne comprenons pas tout de suite le but que Dieu poursuit ?
D’après « Il buon seme » juin 2023