TRADUCTION DE FEUILLETS (54)

« Car tout ce qui a été écrit auparavant l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance ». Romains 15. 4.

LA BIBLE EST LA PAROLE DE DIEU

Des passages de l’Ancien Testament, cités intégralement dans toutes les parties du Nouveau Testament, avec de très nombreuses allusions ou références tacites sinon exprimées, lient toutes les parties de la Bible et lui donnent ce caractère d’être unique et complète. Le contenu de tous les livres fait de même. Ils lui donnent une unité et une complémentarité – car ce sont une série d’événements qui s’étendent du début à la fin, de la création au royaume. Et des prophéties de l’Ancien Testament, concernant des événements du Nouveau Testament, sont comme des citations, dans le Nouveau, de passages de l’Ancien. Et ainsi, dans la bouche de plusieurs témoins de la plus haute dignité, nous avons l’unicité et la consistance du volume divin, du début à la fin, pleinement montrées et établies.

Cela veut nous dire que tout cela est le souffle d’un seul et même Esprit. L’Écriture elle-même le dit aussi. Et de plus, les contenus aussi parlent dans ce sens. Leur lumière et leur puissance évidentes, les gloires morales dans lesquelles ils brillent de manière si claire, si abondante et si variée, témoignent que Dieu est leur source. Et ainsi, l’origine divine du livre, de même que son unité et son esprit de suite, sont établis. Et nous nous attachons à ces vérités en face de toutes les insultes qui leur sont adressées par des hommes déraisonnables et méchants ; des oppositions de critique, faussement ainsi nommée, se répandent en vain comme des vagues coléreuses sur le rivage. Dieu Lui-même a fixé les limites, et ces choses ne font que se retourner sur eux avec l’écume de leur honte.

D’après the Lord is near décembre 1983 (J.G.B.)

« J’estime, en effet, que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée ». Romains 8. 18.

UN COMPTE

Débit

Les souffrances du temps présent

« Dans les travaux bien davantage, sous les coups excessivement, dans les prisons bien plus souvent, en danger de mort souvent (cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans les profondeurs de la mer), en voyage souvent, dans les dangers sur les fleuves, dans les dangers de la part des brigands, dans les dangers de la part de mes compatriotes, dans les dangers de la part des nations, dans les dangers à la ville, dans les dangers au désert, dans les dangers en mer, dans les dangers parmi de faux frères, en peine et en labeur, en veilles souvent, dans la faim et la soif, dans les jeûnes souvent, dans le froid et le dénuement. En plus de ces circonstances exceptionnelles, il y a ce qui me tient assiégé tous les jours, la sollicitude pour toutes les assemblées ». (2 Corinthiens 11. 23 à 28).

Total : légère affliction, seulement pour un temps.

Crédit

La gloire qui doit nous être révélée

« Mais, même si notre homme extérieur dépérit, toutefois notre homme intérieur est renouvelé de jour en jour » (2 Cor. 4. 16).

« Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ… nous a régénérés… pour un héritage incorruptible »(1 Pier. 1. 3 et 4).

« Ce que l’œil n’a pas vu, que l’oreille n’a pas entendu,… ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Cor 2. 9).

« Dieu… a voulu faire connaître les richesses de sa gloire dans des vases de miséricorde » (Rom. 9. 23).

« Désormais, m’est réservée la couronne de justice que le Seigneur, le juste juge, me donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui aiment son apparition » (2 Tim. 4. 8).

« Quand le Christ, qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui en gloire » (Col. 3. 4).

« Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thess. 4. 17).

Total : Un poids éternel de gloire

D’après the Lord is near décembre 1983 (J.G.B.)

Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne jusqu’aux cieux ; et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Genèse 11. 4.

RENDRE TÉMOIGNAGE COMME CHRÉTIEN

Un cours d’une université traitait de grandeur dans l’architecture. Quinze étudiants parlaient de structures de villes et d’immeubles immenses qui sont des villes en eux-mêmes.

– La Tour de Babel, intervint soudain le professeur, est le premier exemple de telles choses énormes. Connaissez-vous son histoire, ou quelqu’un peut-il la raconter ?

Une étudiante croyante avait sa bible avec elle et demanda si elle devait lire ce récit. Très étonné, le professeur lui demanda : Comment, vous avez une bible avec vous ? Voulez-vous la vendre ? L’étudiante eut alors l’occasion d’expliquer que, pour un chrétien, il est tout à fait normal de lire la bible chaque jour, et d’avoir une relation personnelle avec Jésus Christ. Elle lut alors le récit de la Genèse, et le cours se poursuivit.

Plus tard le professeur vint vers l’étudiante et exprima à nouveau son étonnement, qu’il y eut encore des personnes qui pratiquaient effectivement leur christianisme.

Trois semaines plus tard, une étudiante chinoise demanda doucement à la chrétienne si elle avait de nouveau sa bible avec elle. La jeune chinoise la feuilleta, puis dit qu’elle souhaiterait en avoir une en allemand. L’étudiante croyante lui en procura une et l’invita plusieurs fois chez elle dans sa famille.

Babel est le lieu de l’opposition contre Dieu, l’occasion de la dispersion des langues. Mais le récit qu’en fait la bible fut une occasion pour que des personnes de différents pays puissent à nouveau réfléchir aux droits de Dieu et au salut par Jésus Christ.

D’après der Herr ist nahe octobre 2023

Voilà, Dieu opère toutes ces choses deux fois, trois fois, avec l’homme, pour détourner son âme de la fosse, pour qu’il soit illuminé de la lumière des vivants. Job 33. 29 et 30.

DIEU PARLE

Des gens inquiets se penchaient sur un ouvrier qui venait de tomber d’un toit. Il ouvrit alors les yeux. Il était donc toujours en vie ! Il fut immédiatement transféré à l’hôpital. Le médecin qui l’examina n’en revenait pas : Philippe n’avait que quelques contusions.

Son père, un chrétien fervent, s’adressa sincèrement à la conscience de son fils : Il n’y avait qu’un pas entre toi et la mort. Dieu t’a protégé. Où serais-tu maintenant s’Il ne l’avait pas fait ? Mais le jeune homme oublia l’accident et continua à vivre sans Dieu.

Les années passèrent. Un jour, Philippe aidait un ami à remplacer le papier peint dans la salle à manger. Ils enlevèrent d’abord le vieux papier peint. Une couche de papier faite de vieux journaux apparut en dessous. Philippe les parcourut brièvement. Puis ses yeux s’arrêtèrent sur un article. Que lisait-il ! « Hier, Philippe B. travaillait sur un toit et est tombé de dix mètres de haut. À l’hôpital où il a été transporté, seules des blessures légères ont été constatées ».

Ces mots frappèrent Philippe en plein cœur. Dieu lui rappelait comment Il l’avait préservé si longtemps auparavant. Après quelques jours de lutte intérieure, il capitula : Seigneur Jésus, libère-moi de ma volonté obstinée. Je veux te faire confiance. Je crois que ton sang peut aussi effacer mes péchés. Il trouva la paix avec Dieu et commença une vie nouvelle, en communion avec son Sauveur.

D’après die gute Saat octobre 2023

Nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la méchanceté et la jalousie, détestables, nous haïssant l’un l’autre. Mais, quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva. Tite 3. 3 à 5.

LE JUGE ET LE CONDAMNÉ

Charles Colson (1931-2012), un ancien conseiller du président Nixon, était impliqué dans l’affaire de Watergate, et fut emprisonné pendant plusieurs mois. Quand il devint chrétien, il employa son temps à évangéliser dans les prisons américaines.

Des visiteurs dévoués se joignaient souvent à ce groupe, amis des prisonniers, pour leur apporter l’évangile. Après l’une de ces visites, Colson, lorsqu’il passait le contrôle de sortie, s’aperçut que l’un des visiteurs, le juge Clement, n’avait pas suivi le groupe. Ennuyé, il retourna en arrière et le trouva dans la cellule du prisonnier James Brewer.

– Un instant, dit le visiteur à Colson. Cela est important. Vous savez que j’étais le juge qui a condamné James à la peine maximum. Mais il est maintenant mon frère, et nous avons besoin d’un moment pour prier ensemble.

Colson raconta ensuite : J’étais terrassé sur le seuil de cette cellule. Devant moi se tenaient deux hommes, l’un qui avait le pouvoir, l’autre sans aucun pouvoir, l’un, blanc, l’autre, noir, le premier avait condamné le second.

Partout, sauf dans le royaume de Dieu, ce prisonnier aurait été près d’attaquer celui qui l’avait envoyé dans cette cellule. Mais maintenant ils étaient en communion et leurs visages reflétaient une expression extraordinaire de bonheur, alors qu’ils priaient ensemble.

En quittant la prison, le juge Clement, très ému, expliqua qu’il avait prié pour Brewer chaque jour depuis qu’il l’avait condamné, quatre ans auparavant.

D’après The good Seed octobre 2023

Et il (Samson) retourna quelque temps après… et se détourna pour voir le cadavre du lion ; et voici il y avait dans le corps du lion un essaim d’abeilles, et du miel. Juges 14. 8.

LES LEÇONS DONNÉES PAR LA RUCHE

Qu’un essaim d’abeilles est intéressant ! Les abeilles peuvent vivre dans un arbre creux, dans une boîte en bois, ou même dans la carcasse d’un lion. Leur cité n’a ni maire ni responsable supérieur, ni conseil de ville, ni directeur politique. Même s’il y a une reine, elle ne dirige ni son organisation ni ses destinées.

Cependant, dans tout le règne de la nature, il n’y a pas de communauté plus efficiente. Les habitants sont tous pour un et un pour tous. Il y a parfaite coopération et unité d’action. Il n’y a pas de jalousie ni de dispute, et les abeilles ne se battent pas entre elles. Elles combattront leurs ennemis, cependant, et l’homme lui-même doit se méfier de leur colère.

Leur système de répartition des travaux est le meilleur au monde. Chaque ouvrière connaît sa tâche précise, et l’accomplit sans que cela lui soit dit ou montré par un supérieur – car il n’y a pas de supérieur. Dans la cité des abeilles, il n’y a pas de problème de chômage.

Peut-être que Dieu désire que nous apprenions, de ces petites créatures fascinantes, comment nous devrions fonctionner dans les assemblées des saints. Que le témoignage du Seigneur sera brillant et vivant là où il y a coopération et unité proches parmi les croyants, ou nous identifions que l’ennemi, c’est le diable, et non pas nos frères croyants ; et où chaque membre du corps agit selon les capacités que Dieu lui a données.

A la différence des abeilles, qui agissent par leur instinct, nous avons un Supérieur très réel et très précieux, qui est en nous et au milieu de nous pour glorifier Christ et pour nous guider dans toute la vérité. Quelle quantité de miel est produite parmi les saints, pour la gloire de Dieu et l’édification de nous-mêmes en amour, quand nous sommes fidèlement soumis à notre Conducteur divin !

D’après The Lord is near janvier 1984

Vous aussi, prenez patience ; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche. Jacques 5. 8.

UNE PROMESSE POUR LES CROYANTS

Des jugements terribles vont être déversés sur ce monde – tellement terribles qu’ils font trembler le cœur, même quand on les lit seulement. Qu’il est encourageant d’avoir devant nous la perspective d’être bientôt pris pour être toujours avec le Seigneur. L’Église ne passera pas par la grande tribulation. Cela est prouvé, de la manière la plus convaincante, par un verset de la Parole. Le Seigneur dit aux Siens : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière » (Apoc. 3. 10).

Le Seigneur nous a donné la parole de Sa patience, c’est-à-dire la vérité relative à Sa venue pour les Siens, et des directives pour attendre patiemment Sa venue. De plus Il promet aux Siens qu’ils seront gardés hors de l’heure de la tribulation, qui approche rapidement, sur toute la terre – qui atteindra tous ceux qui habitent sur la terre.

Notez l’exactitude du langage. Ce n’est pas simplement qu’ils seront gardés de la tentation, mais de l’heure de la tentation. Et, vu que la tribulation sera sur le monde entier, et qu’aucune partie de la population du monde n’y échappera, il n’y a qu’une manière pour que l’Écriture soit logiquement accomplie : c’est que les rachetés du Seigneur soient retirés par l’appel du Seigneur (cf. 1 Thes. 4. 16-17). Il n’y a pas de moyen d’être gardés de l’heure, sauf en étant retirés de sa sphère d’action, c’est-à-dire du monde lui-même.

Que c’est réconfortant ! Quelle lumière dorée illumine notre sombre nuage !

D’après The Lord is near janvier 1984 (A.J.P.)

Et vous, vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés (vous y avez marché autrefois, selon la façon de vivre de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance). Éphésiens 2. 1 à 2.

NOUS AVONS TOUS BESOIN D’ÊTRE DÉLIVRÉS DE L’ESCLAVAGE DU DIABLE

L’homme, par nature, est l’esclave de Satan ; le monde présent, méchant, est la scène de son esclavage, et ses péchés sont les chaînes qui le lient. Il est l’outil de Satan, mené par lui captif selon sa volonté. Et c’est une captivité volontaire, car Satan a aveuglé la pensée de sa victime et assombri sa compréhension, de sorte qu’il prend son esclavage pour de la liberté, et aime les péchés eux-mêmes, qui sont ses chaînes maintenant, et qui seront le ver rongeur qui le fera souffrir en enfer à toujours. Oh, quelles méthodes rusées que celles du diable !

Satan sait habilement forger des chaînes ; sa longue expérience lui a donné de nombreuses occasions d’examiner les goûts de ses victimes, et de forger une chaîne convenant à chacun. Certains sont retenus par la chaîne de fer de la convoitise et de la passion, et avancent, tête baissée, vers leur jugement. D’autres, avec les chaînes plus respectables de la mondanité, de l’amour de l’argent, et de l’admiration des hommes. Ils sont conduits ainsi, en silence, mais de façon sûre, vers le gouffre. Le verre de l’ivrogne, le porte-monnaie de l’avare, et le manteau de fausse religion de l’hypocrite, de même, servent à son but. Une forme de piété, sans la conversion à Dieu, peut être l’outil le plus efficace à l’usage de Satan pour tromper et détruire l’âme de sa victime pour l’éternité.

Avez-vous été délivré du joug de fiel de Satan, ou êtes-vous encore son esclave ? Si vous n’avez pas été rendu libre par le Fils de Dieu, vous êtes encore sous la puissance de Satan, et il vous conduit vers « l’étang de feu ».

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 4. 7).

D’après The Lord is near janvier 1984

Celui-ci (Jésus), parce qu’il demeure éternellement, a le sacerdoce qui ne se transmet pas. De là vient aussi qu’il peut sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par lui : il est toujours vivant afin d’intercéder pour eux. Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, exempt de tout mal, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux. Hébreux 7. 24 à 26.

LE BONHEUR DE CONNAÎTRE JÉSUS COMME NOTRE SEULE ET PARFAITE RESSOURCE

Nous ne connaissons jamais la force de l’amour de Jésus – notre grand souverain sacrificateur – jusqu’à ce que nous nous appuyions sur Lui avec le lourd fardeau de tentation, de peine et de craintes. Alors nous prenons conscience et nous expérimentons qu’Il est l’Homme qui est l’égal de Dieu, l’Homme de la droite de Dieu, que Dieu a fait fort et puissant pour sauver parfaitement tous ceux qui viennent à Dieu par Lui. Nous reconnaissons alors qu’Il connaît la peine qui est trop profonde pour une consolation humaine ; Lui est capable de nous comprendre. Puis nous faisons l’expérience de Sa merveilleuse tendresse, de Son amour et de Sa compassion, de la parfaite sympathie de Celui qui a été affligé dans toute notre affliction et qui intercède constamment pour nous là-haut.

Un tel souverain sacrificateur est à nous dans les cieux – tout-puissant, connaissant toutes choses, plein d’amour ; glorieux dans Sa sainteté, Sa puissance et Sa vérité ; plein, au delà de toute expression, de miséricorde et de compassion. Il est réellement homme, ayant souffert et triomphé comme homme, et maintenant plein de sympathie pour Ses rachetés comme Homme sur le trône, nous apportant en Lui-même – JÉSUS – l’océan de l’amour divin ; car, bien que véritablement Homme, connaissant les limitations de l’humanité, ses épreuves et ses fardeaux, ses faiblesses et ses peines, – la plénitude de la Déité demeure en Lui. Il est notre Sauveur, notre Ami, et notre Guide ; Celui qui nous aime à toujours, l’Époux de notre âme ; toujours le même dans l’ombre et dans la lumière du soleil, au milieu de nos défaites et de nos triomphes, de nos peines et de nos joies – « le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Héb. 13. 8).

D’après The Lord is near janvier 1984

Et Isaac aimait Ésaü, car le gibier était sa viande ; mais Rebecca aimait Jacob. Genèse 25. 28.

VIVRE DANS LA SOUMISSION À DIEU ET POUR SA GLOIRE

Personne ne peut réellement reprocher à Isaac d’avoir aimé le gibier. Le gibier, c’est très bon ! Mais nous pouvons bien nous demander si son goût pour le gibier avait affaibli sa vision spirituelle. Quelle grande part du conflit et du brisement de cœur qui eurent lieu dans son foyer peuvent remonter à son goût pour le gibier d’Ésaü ! Ce qui est plus important : sa connaissance du plan souverain de Dieu fut-elle obscurcie par son appétit aiguisé ? Pesons bien ses paroles au départ de son fils Ésaü : « Apprête-moi un mets savoureux comme j’aime… afin que mon âme te bénisse avant que je meure » (Gen. 27. 4) ; puis rappelez-vous que le plan souverain de Dieu était la bénédiction de Jacob.

En tant que chrétiens, nous pouvons apprendre des leçons valables de ce côté malheureux de la vie d’Isaac – une vie, par ailleurs, vécue en grande partie à la gloire de Dieu. Nous aussi pouvons permettre à nos appétits d’entraver notre témoignage chrétien :

1. En oubliant que nos habitudes de nourriture et de boisson peuvent peiner un frère plus faible (Rom. 14. 15).

2. En manquant d’autodiscipline, ce qui compromet notre témoignage et obscurcit la différence vitale entre ceux qui ont le Seigneur comme Dieu, et ceux dont le dieu est le ventre (Phil. 3. 19).

3. En imitant le monde dans son appétit insatiable pour plus de nourriture, de la meilleure nourriture, de la nourriture exotique, pendant que des millions sont misérables, ayant faim et manquant de nourriture.

Heureusement, Isaac finit par agir par la foi et à bénir Jacob et Ésaü selon le propos de Dieu (Héb. 11. 20). Et, Dieu en soit béni, nous pouvons marcher par la foi, et éviter ces deux extrêmes : indulgence pour soi-même et ascétisme légaliste. Le modèle biblique est l’équilibre, la bonne gestion, et la sensibilité, à la lumière de Romains 14. 17 : « Car le royaume de Dieu, ce n’est pas manger et boire, mais justice, paix et joie dans l’Esprit Saint ».

D’après The Lord is near février 1984 (G.W. S.)

Or il y a eu également de faux prophètes parmi le peuple, comme il y aura aussi parmi vous de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de perdition, allant jusqu’à renier le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction. 2 Pierre 2. 1.

LE DANGER DU POISON SPIRITUEL

L’empoisonnement par la nourriture est ce que l’on craint le plus des maladies de la nutrition. Il est non seulement dangereux, mais souvent fatal. Toute personne raisonnable évitera une nourriture s’il suspecte qu’elle est empoisonnée, aussi affamé qu’il soit et aussi appétissante que cette nourriture paraisse.

Pour une raison quelconque, de nombreux chrétiens ne prennent pas la chose aussi sérieusement quand il s’agit de nourriture spirituelle. Le corps est-il plus important que l’âme ?

L’apôtre Pierre nous donne l’un des dénominateurs communs de ces faux docteurs, quand il dit qu’ils « renient le Maître qui les a achetés » (2 Pierre 2. 1). Jude parle de ceux « qui renient notre seul Maître et Seigneur, Jésus Christ » (Jude 4), et Jean parle du « menteur… qui nie le Père et le Fils » (1 Jean 2. 22). Pierre aussi expose leurs méthodes comme étant une exploitation secrète par de fausses paroles. Ce qui est triste, c’est que « beaucoup suivront leurs excès » (2 Pier. 2. 2). Mais leur succès est de courte durée parce qu’ils feront « venir sur eux-mêmes une prompte destruction ».

La manière d’échapper au danger de l’empoisonnement par la nourriture, Pierre nous dit que c’est se souvenir « des paroles qui ont été dites à l’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur par vos apôtres » (2 Pier. 3. 2) – se souvenir de la Bible !

Les exhortations fréquentes de Paul à Timothée, son bien-aimé fils dans la foi, sont pleines de sens : « Attache-toi à la lecture… à l’enseignement » (2 Tim. 4. 13). « Étudie-toi à te présenter à Dieu : approuvé… exposant justement la parole de la vérité. Mais évite les discours vains et profanes… Ceux qui s’y livrent… se sont écartés de la vérité » (2 Tim. 2. 15 à 18).

Puissions-nous tous dire avec le psalmiste : « Je t’ai cherché de tout mon cœur ; ne me laisse pas m’égarer de tes commandements » (Ps. 119. 10).

D’après The Lord is near février 1984 (A.M.B.)

Ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, aux choses de l’Esprit. Romains 8. 5.

LA CHAIR ET L’ESPRIT

Aucune personne ne devient meilleure ou pire. L’état d’une personne peut devenir meilleur ou pire, mais sa nature demeure exactement ce qu’elle est. Quand quelqu’un est sauvé, il ne devient pas meilleur : sa nature pécheresse reçue d’Adam demeure aussi pécheresse que jamais. Mais il reçoit de Dieu une nouvelle nature qui est elle-même perfection absolue : c’est la nature vue dans la Personne du Seigneur Jésus, une nature caractérisée par la puissance vivante de l’Esprit de Dieu, et en conséquence appelée « l’Esprit » en contraste avec « la chair ».

Un incroyant a seulement sa nature charnelle, et en conséquence est tourné vers les choses charnelles, les choses dont il est lui-même le centre. Le croyant, ayant les deux natures, peut se laisser aller à ce qui est charnel, et être malheureux. Mais son vrai caractère est d’avoir ses pensées aux choses de l’Esprit, dont Christ est le Centre. Il est « dans l’Esprit », et non « dans la chair » (Rom. 8. 9). Il se peut qu’il ait un combat pour décider de juger les tentations de la chair et de s’en détourner ; mais la puissance pour surmonter n’est pas en lui-même, mais dans l’Esprit de Dieu, qui demeure en lui.

Plus que cela, l’Esprit de Dieu n’attire pas notre attention sur Sa propre œuvre dans le cœur de la personne, pour qu’elle regarde en elle-même sa condition personnelle. En fait, l’Esprit, à l’œuvre dans l’âme, détourne nos yeux de nous-mêmes vers la Personne bénie du Seigneur Jésus Christ à la droite du Père, pour voir en Lui toute perfection, toute vertu divine, toute l’excellence qui réjouit le cœur du Père. Quelle puissance réelle il y a dans un Objet aussi absorbant !

D’après The Lord is near février 1984 (L.M.G.)

Et le soleil se lève, et le soleil se couche, et il se hâte vers son lieu où il se lève. Le vent va vers le midi et il tourne vers le nord ; il tourne et retourne ; et le vent revient sur ses circuits. Toutes les rivières vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu où les rivières allaient, là elles vont de nouveau. Ecclésiaste 1. 5 à 7.

LA SAGESSE DANS L’ECCLÉSIASTE

L’Ecclésiaste est le grand livre classique sur la philosophie, écrit par l’homme le plus sage qui ait jamais vécu. Et il confesse depuis le début de son livre que la philosophie ne fait que tourner en rond. Car elle est, bien sûr, basée sur ce qu’on peut observer, et tout ce qu’on peut observer de la création suit une voie circulaire. Le soleil, les vents, les eaux, tous les acteurs les plus puissants et les plus intéressants en rapport avec notre existence elle-même, doivent se mouvoir en circuits, sinon nous cesserions d’exister. Le sang, dans notre corps, exige la même chose. Et il nous est dit que cela est également vrai de tous les atomes, de même que du ciel étoilé avec ses « roues dans les roues ».

Tout ce système complexe de cercles est tellement extraordinaire et précis qu’une philosophie honnête doit confesser qu’il y a un Esprit au-dessus de l’univers et en-dehors de lui, qui a conçu et créé cet ordre magnifique.

La philosophie ne peut pas aller au-delà ; mais ce grand Dieu s’est révélé, à la fois dans les Écritures, la Parole écrite de Dieu, et dans Son Fils bien-aimé, qui est la vivante Parole de Dieu, l’expression parfaite des pensées de Dieu. Cette révélation est plus merveilleuse que les merveilles de la création, dépassant de loin tout ce que les sens humains peuvent observer. L’Écriture est digne de notre attention et de notre méditation les plus profondes ; et Christ est digne de notre confiance et de notre adoration absolues.

D’après The Lord is near mars 1984 (L.M.G.)