TRADUCTION DE FEUILLETS (52)

Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue attente, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Romains 2. 4.

LA BONTÉ ET LA PATIENCE DE DIEU

Beaucoup de gens ont une fausse idée de Dieu. Ils tirent de fausses conclusions des choses difficiles et tristes qu’ils vivent personnellement ou qu’ils voient dans le monde. Ils blâment Dieu pour cela et demandent : Est-ce cela, un Dieu d’amour ?

Il y a en réalité beaucoup de besoins et de misère sur terre et dans la vie des individus. Mais Dieu n’est pas responsable de cela. La raison en est que nous, les humains, avons tourné le dos à notre Créateur. Par la désobéissance du premier homme, le péché est entré dans le monde avec toutes ses tristes conséquences. De plus, nous avons tous nous-mêmes péché contre Dieu. Néanmoins, Il veut le meilleur pour nous.

Dieu est bon. Nous vivons cela tous les jours. Il nous donne du travail et des revenus. Il nous donne suffisamment à manger. Il nous protège lorsque nous voyageons à pied, à vélo ou en voiture. Il assure un gouvernement stable qui maintient l’ordre dans notre pays.

Dieu est patient. Il use de patience pour accomplir le jugement qu’Il a annoncé depuis longtemps. Il continue à nous inviter à revenir à Lui et à croire au Sauveur Jésus-Christ. Si nous ne l’écoutons pas, Il nous parlera même une deuxième et une troisième fois.

Comment réagissons-nous à la bonté et à la patience de Dieu ? Acceptons-nous qu’Il nous pousse à la repentance ? Lui avons-nous confessé nos péchés afin de recevoir son pardon ?

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 4. 7).

D’après Näher zu Dir septembre 2023

L’Écriture dit : « Quiconque croit en lui ne sera pas confus » Romains 10. 11.

CE NAVIRE NE PEUT PAS SOMBRER !

En 1911, le Titanic était le plus grand navire du monde, le guide disait qu’il était insubmersible.

Un magazine technique concluait : Le capitaine peut immédiatement fermer hermétiquement toutes les cloisons du navire et rendre le navire insubmersible.

Un passager, qui demandait si le navire était vraiment insubmersible, s’est fait dire par les porteurs qui chargeaient le navire : même le bon Dieu ne pourrait pas faire couler le navire.

Peu de temps après que le Titanic ait été heurté par un iceberg, un passager a été surpris de constater que le navire tanguait. Son voisin, le président d’un chemin de fer américain, a déclaré : « Eh bien, je ne sais qu’une chose, c’est que ce navire ne peut pas couler. »

Encore le lendemain matin de la catastrophe, le vice-président de la compagnie maritime assurait aux journalistes enthousiastes : « Nous avons une confiance illimitée dans le Titanic. Nous savons que ce navire est insubmersible ».

Mais le Titanic a coulé et a entraîné la mort de plus de 1 500 personnes.

Beaucoup sont convaincus : Dieu n’existe pas ! D’autres croient cela avec plus ou moins d’assurance : Il n’y a pas de vie après la mort ! Mais… si Dieu existait ? Et s’il y avait une vie après la mort ?

Il n’y en a qu’Un sur lequel vous pouvez compter, Celui qui a dit : « Je leur donne la vie éternelle ; ils ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main » (Jean 10. 28). Jésus-Christ ne déçoit jamais, Il donne au croyant le salut pour la vie et une sécurité éternelle.

D’après Die gute Saat septembre 2023

Un peuple ne s’enquiert-il pas de son Dieu ? Ésaïe 8. 19.

L’œuvre de la justice sera la paix, et le travail de la justice, repos et sécurité à toujours. Ésaïe 32. 17.

LE CHANGEMENT DE VIE : JOUER AVEC LE FEU ET LA LIBÉRATION

Rose Warmer est née en Slovaquie de parents juifs. En 1939, à l’âge de trente ans, elle a cru en Jésus-Christ et Lui a consacré sa vie. Elle a parlé aux Juifs de Hongrie et de Slovaquie de ce que Jésus de Nazareth signifiait pour elle et des prophéties trouvées dans l’Ancien Testament et accomplies en Lui.

Puis, dans les horreurs des camps de concentration d’Auschwitz, Gelsenkirchen-Horst et Bergen-Belsen, la foi de ces croyants juifs en Christ et aux promesses de Dieu dans la Bible est devenue un soutien pour beaucoup.

Plus tard, elle a pu témoigner du Fils de Dieu comme son Sauveur et Seigneur pendant de nombreuses années en Israël.

Les choses avaient été autrefois très différentes dans la vie de Rose Warmer. Elle s’était engagée dans le spiritisme, étant en relation avec des artistes et intellectuels de son entourage. Depuis longtemps, elle croyait que les esprits allaient et venaient selon ses ordres. Mais soudain, elle découvrit que c’était l’inverse : les démons exerçaient sur elle une contrainte terrible, jusqu’à des pensées suicidaires.

Puis le groupe est devenu plus « prudent » : ils lisaient désormais la Bible avant leurs séances, afin que seuls les « bons esprits » puissent les contacter. Mais cela s’est aussi vite révélé être une terrible tromperie.

À l’époque, aucun membre de ce groupe ne croyait que la Bible fût réellement la Parole de Dieu. Et pourtant, ils se sont tournés vers la Bible pour obtenir de l’aide. Ils sont tombés « par hasard » sur le verset : « Et s’ils vous disent : Enquérez-vous des évocateurs d’esprits et des diseurs de bonne aventure, qui murmurent et qui chuchotent… un peuple ne s’enquiert-il pas de son Dieu ? Ira-t-il aux morts pour les vivants ? » (És. 8. 19). Cela leur a posé un choix crucial !

Rose Warmer avait ressenti le pouvoir des démons. Et elle voulait être libre. Elle a commencé à lire la Bible, mais elle n’avait aucune instruction et tant de choses lui restaient étrangères. Même si elle avait une idée de la grandeur et de la bonté de Dieu, elle ne parvenait pas à accéder à Lui. Mais ce qui lui est devenu de plus en plus clair, c’était ses péchés, à quel point elle s’était éloignée de Dieu C’est pourquoi elle cherchait quelqu’un qui lui explique le chemin vers Dieu à partir de la Bible.

En septembre 1939, une amie emmena Rose avec elle lorsqu’un missionnaire américain prêchait à Budapest. Cette soirée et d’autres conversations avec le missionnaire lui ont donné des réponses à de nombreuses questions. Plus tard, Rose a lu chez elle dans l’Évangile de Jean comment Jésus dit à Nicodème qu’il devait « naître de nouveau ».

Naître de nouveau ! Si seulement cela était possible ! Elle avait envie de recommencer sa vie. Ce soir-là, Rose s’agenouilla et confessa à Dieu tous ses problèmes, sa culpabilité, son désespoir. Elle rapporte : de toutes les fibres de mon être, j’ai donné mon cœur au Messie, au Sauveur, au Seigneur Jésus-Christ. À ce moment-là, je lui ai aussi donné ma vie.

Ce soir-là, elle est née de nouveau. Elle a reçu le pardon et la libération de tous les fardeaux occultes. Elle a lu avec joie le verset 17 d’Ésaïe 32.

Rose connaissait le pouvoir déchaîné des démons, mais elle a ensuite appris que Dieu est plus fort que n’importe quelle force au monde. Cette expérience lui a donné un nouveau courage encore plus tard, dans les camps de concentration.

D’après Die gute Saat septembre 2023

Jésus s’approcha et leur parla ainsi… et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle. Matthieu 28. 20.

L’ANCRE DE MON ESPÉRANCE

Deux amis avaient organisé régulièrement un stand biblique dans le but de faire connaître l’Évangile. Un jour, ils reçurent le message suivant :

Je vous encourage à continuer à faire connaître votre position aux personnes sans espoir et à diffuser la bonne nouvelle. Beaucoup de gens se portent bien matériellement, mais n’ont pas d’objectif clair dans la vie. J’en faisais partie aussi.

Je viens d’une famille chrétienne et j’avais de bons amis. Matériellement, je ne manquais de rien, mais pendant des années j’ai été malheureux. Finalement, j’ai décidé de tourner le dos à la communauté chrétienne fréquentée par mes parents. Je n’étais tout simplement plus convaincu que la vie dans une telle communauté avait un sens.

Au lieu de cela, je pensais que croire en Dieu suffirait. Je me suis intéressé à différentes religions et philosophies, mais je n’en ai rien retiré ; cela ne m’a apporté aucun soutien intérieur.

Cependant, il y a environ deux ans, j’ai vécu une crise qui m’a laissé sans forces. J’ai alors étudié l’Évangile et j’ai découvert que seul le Dieu de la Bible est capable de nous libérer du péché. Et tout ce qui me séparait de Lui, Jésus-Christ l’a pris sur Lui.

Cette ferme conviction est l’ancre de mon espérance. J’en ai maintenant la certitude : Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est mort sur la croix pour endurer le châtiment de mes péchés. Puis Il est ressuscité des morts et vit à toujours. Savoir cela me rend infiniment heureux.

Aujourd’hui, le stress et les soucis quotidiens ne me privent pas de la certitude que Jésus me conduira en toute sécurité pendant toute la vie qu’Il m’accordera, avant de me prendre auprès de Lui. Votre service pour le Seigneur m’a beaucoup aidé.

D’après Die gute Saat septembre 2023

Cette parole est certaine et digne d’être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. 1 Timothée 1. 15.

L’HOMME QUI A SAUVÉ LE MONDE

Durant la guerre froide (1947-1989), hormis la crise des missiles de Cuba, il n’y a pas eu de moment plus dangereux que la nuit du 26 au 27 septembre 1983. Peu auparavant, l’armée de l’air soviétique avait abattu un avion sud-coréen, tuant 269 personnes. Et ensuite, peu après minuit, un satellite de reconnaissance russe a signalé cinq lancements de roquettes américaines : cinq roquettes dotées d’ogives plus destructrices que les bombes d’Hiroshima et de Nagasaki étaient en route vers la Russie. Il restait encore 25 minutes avant la contre-attaque.

Cette nuit-là, le colonel Petrov était de service. Il a décidé de ne pas transmettre cette observation aux dirigeants russes. Et il avait raison, car un peu plus tard, il s’est avéré que le satellite avait confondu les reflets de la lumière solaire au-dessus des États-Unis avec des lancements de fusées. Le colonel Petrov était « l’homme qui a sauvé le monde ».

De Petrov, mes pensées se tournent vers Jésus-Christ. La Bible dit de Lui qu’Il « est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ». Et Il dit de lui-même qu’Il est venu « pour sauver le monde » (Jean 12. 47).

Le colonel Petrov a empêché des choses terribles, cela ne fait aucun doute, mais Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs de la mort éternelle. Quelle immense différence ! Petrov a ensuite été honoré pour avoir « sauvé le monde ». Mais Jésus-Christ, L’avez-vous déjà remercié d’être venu mourir pour vous, pour vous sauver ? Vous a-t-Il déjà sauvé ?

D’après Die gute Saat septembre 2023

Qui es-tu, Seigneur, demanda-t-il (Saul). Je suis Jésus que tu persécutes. Actes 9. 5.

Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors. Jean 6. 37.

LE SERMON PRÈS DE LA MINE

Quelques mineurs étaient ensemble, attendant leur paie de la semaine. L’un d’eux dit : Fred, j’ai entendu dire que tu es devenu religieux la semaine dernière. Nous avons encore à attendre pendant cinq minutes. Fais-nous un sermon. Les autres opinèrent : Oui, un vrai sermon à partir de la Bible. Ce sera quelque chose !

Fred hésita d’abord ; puis il commença :

Mon texte, c’est la parole que Jésus a dite à Saul de Tarse : « Je suis Jésus que tu persécutes ». A présent, écoutez, les gars !

Il y a deux semaines, je maudissais et jurais qu’il n’y avait pas de Dieu. Maintenant, je sais qu’Il existe, et Il est mon Père. Et je sais aussi qu’il y a un Sauveur, et qu’Il m’a sauvé. Je vais vous dire comment cela est arrivé.

Mercredi dernier, j’étais sur la dernière équipe, et j’ai manqué le dernier bus pour rentrer chez moi. J’ai donc dû faire à pied les dix kilomètres. Il faisait froid, et le ciel était d’un noir d’encre. Il était difficile de reconnaître le chemin. Tout en avançant péniblement dans les ténèbres, je me suis souvenu tout à coup d’une parole de ma mère : elle parlait de deux voies dans la vie : l’une conduisant à Dieu, l’autre à la destruction (Mat. 7. 13 et 14).

Je me suis tout à coup rendu compte que j’étais sur le chemin de la destruction. Je me suis écrié, dans mon cœur : c’est tout à fait vrai. Ô Dieu, sauve-moi !

Alors je me suis souvenu d’un autre texte biblique que ma mère m’avait enseigné. C’était ce que Saul de Tarse avait entendu : « Je suis Jésus que tu persécutes » (Act. 9. 6). Et cela m’a bien frappé. J’ai compris que Dieu me parlait à moi personnellement.

Et puis deux autres textes, que j’avais entendus de ma mère, me sont revenus à l’esprit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Mat. 11. 28), et aussi cette phrase : « Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors » (Jean 6. 37).

La lumière a éclairé mon âme, car j’avais persécuté Jésus, me moquant de son Nom. Mais sur le chemin de retour chez moi, je suis venu à Lui et je lui ai confessé mes péchés. Maintenant je sais qu’Il m’a reçu et que je suis sauvé.

Camarades ! Je ne suis pas un prédicateur, mais je souhaiterais toucher votre cœur afin que vous connaissiez ce merveilleux Sauveur. Il m’a aidé à vous parler, et Il vous dit : « Je suis Jésus que tu persécutes ». Jésus veut dire Sauveur. Et tout comme Il a sauvé Saul, le persécuteur, Il m’a sauvé. Et il fera la même chose pour vous.

Le sermon de Fred était terminé. Dans le silence qui suivit, l’un des mineurs dit : Fred, tu as mentionné que Jésus a dit : « Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors ». Je veux maintenant vous dire à tous que moi aussi, je veux aller à Lui.

D’après The good Seed septembre 2023

Vous savez discerner l’apparence du ciel ; et les signes des temps, vous ne le pouvez pas ? Matthieu 16. 3.

Cherchez l’Éternel tandis qu’on le trouve ; invoquez-le pendant qu’il est proche. Ésaïe 55. 6.

LES ANIMAUX BAROMÈTRES

Isaac Newton passait une journée dans la campagne quand un jeune berger lui dit : Abritez-vous, Monsieur, sinon vous serez mouillé. Surpris, le scientifique qui, depuis longtemps, étudiait les prévisions du temps, regarda le ciel sans voir le moindre nuage, et continua sa promenade sans tenir compte du conseil reçu. Mais peu de temps après il tomba une pluie abondante et inattendue. Le scientifique se tourna alors vers le jeune berger et lui demanda comment il avait su qu’il allait pleuvoir.

C’est facile, répondit le garçon, quand mon mouton noir tourne les épaules vers le vent, je sais qu’une heure après, il pleuvra.

Ceux qui observent la nature reconnaissent des signes qui annoncent un changement de temps. Mais la Bible nous annonce un autre changement de temps : la fin du temps de la grâce de Dieu. Savons-nous le reconnaître ?

Dieu nous avertit que sa patience aura un terme, et que « dans les derniers jours » ses jugements terribles tomberont sur ce monde plein de violence et d’immoralité.

Les signes précurseurs sont de plus en plus visibles : la condition morale qui se dégrade, la différence entre le bien et le mal qui a presque disparu, et les pires comportements qui sont banalisés. Dieu, pourtant, nous offre encore aujourd’hui le moyen d’être sauvés : croire en Jésus, « qui nous délivre de la colère qui vient » (1 Thess. 1. 10).

D’après Il buon Seme septembre 2023

L’Éternel m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. Dès l’éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre. Proverbes 8. 22 et 23.

L’ÉTERNITÉ

Rien ne rebute autant l’esprit de l’homme que la conception de l’éternité avant la création du monde. L’homme ne peut rien en savoir sauf ce que Dieu en a révélé. La Bible est relativement silencieuse au sujet de l’éternel passé.

Même dans le Nouveau Testament, où brille la lumière de la révélation de Dieu la plus claire et la plus complète, très peu de passages remontent au-delà de la fondation du monde et du début des périodes de temps. Mais ces quelques allusions, de la plus grande valeur, nous dévoilent un peu des desseins de Dieu, formés par Lui avant qu’Il donne forme à l’univers par sa Parole toute-puissante et qu’Il le meuble par sa sagesse illimitée.

La « fondation du monde » est souvent mentionnée dans l’Écriture comme marquant l’extrême limite du passé, depuis laquelle l’histoire de l’humanité est comptée.

Les noms inscrits dans le livre de vie ont été écrits « depuis la fondation du monde », comme le déclare l’Apocalypse. Le relevé divin de ces personnes élues commença à ce moment-là.

Mais que se trouve-t-il au-delà de cette ligne-frontière, en-deçà du début de la création, quand Dieu était tout ? Qu’est-ce qu’il advenait quand la Déité était absolue, et sans relation avec l’univers qui n’existait pas ?

De ce que Dieu a bien voulu nous faire connaître dans sa Parole, nous apprenons quelque chose de son amour, de sa pré-connaissance, de son élection, et de sa promesse de la vie éternelle ; et nous savons, en conséquence, que ses desseins d’amour infini ont été formulés avant la fondation du monde.

Les conseils de grâce existaient dans la Déité depuis l’éternité, mais leur existence factuelle, alors, a été nécessairement révélée à l’homme dans le temps.

D’après The Lord is near avril 1983

Ce sont là les eaux de Meriba, où les fils d’Israël contestèrent avec l’Éternel ; et il se sanctifia en eux. Nombres 20. 13.

NE PAS NOUS EXPOSER AUX TENTATIONS

Trois évènements particuliers sont rappelés en Nombres 20. Il commence avec la mort de Marie, et se termine avec la mort d’Aaron.

L’autre évènement important, dans ce chapitre, est celui de Moïse frappant le rocher au lieu de lui parler comme Dieu le lui avait commandé. Parce que Dieu voyait d’avance le rocher comme un type de Christ, il ne pouvait être frappé qu’une fois, comme cela avait été fait en Exode 17, au début de la traversée du désert.

Que Moïse l’ait frappé une seconde fois était une faute tellement grave aux yeux de Dieu que Moïse ne put pas entrer dans le pays promis. Mais il lui fut permis de voir le pays dans toute son étendue, avant sa mort, depuis le sommet du Mont Nebo.

Cependant, Dieu n’est jamais injuste. Il ne néglige pas ce qui avait poussé Moïse à frapper le rocher : comment Israël avait murmuré maintes fois contre l’Éternel, et aussi contre Moïse.

Moïse, l’homme le plus doux sur la face de la terre, avait été irrité par cela. Dieu rappelle ces faits clairement dans son récit de cet évènement, au Psaume 106. 32 et 33 : « Et ils l’irritèrent aux eaux de Meriba, et il en arriva du mal à Moïse à cause d’eux ; car ils chagrinèrent son esprit, de sorte qu’il parla légèrement de ses lèvres ». Nous voyons que Dieu ne passe pas par-dessus le fait que le peuple avait provoqué Moïse à faire cette faute grave.

Trop souvent nous ne blâmons que celui dont la faute est évidente, tout en tenant pour innocents ceux qui y ont contribué. La grâce nous enseigne à vivre sobrement, justement et pieusement dans le présent siècle. Un jugement juste fait partie de cela.

Apprenons de notre Seigneur bien-aimé à ne pas nous laisser provoquer par les nombreuses attaques quotidiennes. Il est dangereux, et déshonorant vis-à-vis de Dieu, de nous laisser aller à être provoqués.

D’après The Lord is near avril 1983

Quel profit y aura-t-il pour un homme s’il gagne le monde entier et fait la perte de son âme ; ou que donnera un homme en échange de son âme ? Marc 8. 36 et 37.

LES VRAIES VALEURS

La grande question du jour, c’est : Qu’est-ce que cela rapporte ? Lorsqu’on a fait tous les calculs, qu’est-ce que telle ou telle transaction rapporte ? Qu’est-ce que j’y ai réellement gagné ?

Un millionnaire américain disait, sur un lit de maladie : l’homme le plus pauvre que je connaisse est celui qui n’a rien d’autre que de l’argent.

Un autre a dit : Bien que celui qui n’a pas d’argent soit pauvre, l’homme qui n’a que de l’argent est encore plus pauvre ! Les possessions matérielles ne peuvent pas empêcher les esprits de défaillir et de se tourmenter quand les ennuis et les épreuves arrivent, pas plus qu’un mal de tête ne peut être soulagé par une couronne d’or, ou une rage de dents par une chaîne de perles.

Augustin a fait une fois la remarque : les richesses terrestres sont pleines de pauvreté. C’est certainement beaucoup plus près des faits que l’idée qu’un homme qui possède 100 000 dollars est deux fois plus heureux que celui qui en a 50 000. Il n’y a jamais eu de plus grande erreur que celle-là, et pourtant, c’est ce qu’on croit bien souvent.

Il est beaucoup plus correct de dire que l’argent permet de se procurer tout sauf le bonheur, et qu’il est un passeport universel pour aller partout, sauf au ciel.

Le mot employé habituellement, dans l’Ancien Testament, pour les richesses, est souvent traduit par le poids. C’est très significatif, car celui qui possède d’abondantes richesses est celui qui sait le mieux quelles charges elles représentent.

Quelqu’un a dit au sujet des richesses : c’est un poids de souci pour les obtenir, de crainte pour les conserver, de tentations pour les employer, de culpabilité si l’on en abuse, de peine en les quittant, et une charge pour en rendre compte à leur égard à la fin.

D’après The Lord is near mai 1983

Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. Et la terre était désolation et vide, et il y avait des ténèbres sur la face de l’abîme. Et l’Esprit de Dieu planait sur la face des eaux. Genèse 1. 1 et 2.

LA CRÉATION

Le premier chapitre de la Genèse nous donne le récit divin de l’origine de toutes les choses visibles créées. Ce chapitre touche, en conséquence, à des questions dont la prétendue science voudrait avoir le monopole. Ce chapitre, par suite, a depuis longtemps été assailli avec moquerie par l’incrédulité.

Les attaques formulées par l’incrédulité sont toutefois en réalité un compliment à la vérité qui est attaquée. Elles s’appuient toutes sur ce mélange étrange d’un très petit nombre de faits avec un grand nombre de suppositions, de déductions, de spéculations qui tiennent lieu de science quand la Bible est mise en question.

Si nous commençons à épurer jusqu’à ce que le petit nombre de faits réels et exacts, des faits qui sont hors de discussion – comme le fait qu’il y a un soleil dans le ciel – on ne trouve pas un seul fait qui ne coïncide pas absolument avec la vérité merveilleuse, communiquée divinement, de Genèse 1.

Le premier verset nous donne le grand acte de Dieu en création. Le verset 2 reprend le récit beaucoup plus tard, quand la terre était dans une condition bien éloignée de la perfection de l’œuvre originale de Dieu, résultant apparemment de quelque catastrophe dont l’origine ne nous est pas révélée.

A partir de là, Dieu recommence à œuvrer, et nous ne lisons plus seulement que Dieu crée (v. 21 et 27), mais qu’Il fait (v. 7, 16 et 25), et finalement, qu’Il forme l’homme (ch. 2. 7). Ces deux derniers mots sont employés quand il est question, non pas de produire quelque chose à partir de rien, mais plutôt de façonner dans de nouvelles formes d’ordre et de beauté la matière déjà en existence.

D’après The Lord is near mai 1983 (F.B.Hole)

Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Jean 1. 1 et 2.

JÉSUS CHRIST EST LA PAROLE

Le terme Parole est la traduction du mot grec Logos. C’était un mot déjà bien connu des intellectuels quand notre Seigneur est apparu sur la terre. Partout où l’on parlait grec, dans le monde, les écrits de Platon circulaient.

Il avait parlé de nombreux mystères insolubles, mais en exprimant l’espoir qu’un jour viendrait où une Parole (logos) de la part de Dieu éclaircirait tout. Il est même possible que Jean ait eu cette pensée quand, dirigé par le Saint Esprit, il écrivit la phrase magnifique par laquelle débute cet évangile. C’est comme si Dieu disait : la Parole a maintenant été prononcée.

En Christ, la pensée de Dieu est pleinement révélée. Celui qui l’écoute, écoute Dieu, car en Lui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.

La Parole n’a jamais eu de commencement. Le Fils est absolument autant éternel que le Père. Enseigner autre chose, c’est renier la fondation même de notre foi. Il ne pouvait pas avoir de commencement, puisque Lui-même est le Commencement et la Fin.

D’après The Lord is near juin 1983

Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas ; car il est écrit : « Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, pour te garder ».

Ils se levèrent, le chassèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’au bord escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, de manière à l’en précipiter. Luc 4. 9 et 29.

LA GLOIRE VOILÉE DE JÉSUS

Le diable n’avait pas du tout l’idée que le Seigneur mourrait en bas du faîte du temple. Il Le tentait, comme il avait tenté la femme dans le jardin, pour se donner de l’importance, pour se faire égal à Dieu. Il essayait de corrompre les sources de motivation en Christ, comme il les avait corrompues en Adam, et pour faire entrer en Lui l’orgueil de la vie comme un ressort puissant.

Mais Jésus gardait la forme d’un serviteur. Il ne voulait pas se jeter en bas, mais rappelait, avec obéissance : « Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu » (Luc 4. 12).

De même à la colline de Nazareth. Cette colline n’était pas plus haute que le faîte du temple. Jésus n’était pas plus en danger à un endroit qu’à l’autre. Il serait arrivé sans aucune blessure au pied de la colline aussi bien qu’à la base du temple. Mais alors, comment l’Écriture aurait-elle été accomplie, qu’Il n’était pas venu pour chercher de l’honneur pour Lui-même ?

En conséquence, Il « s’en alla en passant au milieu d’eux ». Il s’en alla, sans être remarqué ni reconnu, remplissant son rôle de Serviteur. Nous n’osons pas parler de telles choses comme étant faites pour sauver sa vie. Cette pensée est contraire à la gloire de sa Personne, « Dieu manifesté en chair ».

Jésus fut, maintes fois, aux jours de sa chair, rafraîchi dans son esprit quand la foi découvrait sa gloire sous le voile. Et de même maintenant, quand la forme d’un Serviteur est à nouveau présentée à nos pensées, Jésus Christ se réjouit quand les saints découvrent sa gloire sous le voile.

D’après The Lord is near juillet 1983 (J.G.Belett)

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