TRADUCTION DE FEUILLETS (50)

Éternel, ta parole est établie à toujours dans les cieux. Psaume 119. 89.

Inclinez votre oreille et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra. Ésaïe 55. 3.

UN LIVRE MERVEILLEUX

La Bible est un livre sans égal. C’est le livre le plus aimé mais aussi le plus méprisé. C’est le livre le plus largement distribué au monde, mais il est toujours l’objet de l’opposition dans un certain nombre de pays à travers le monde. C’est un livre qui contient des choses si simples que même les enfants peuvent les comprendre. Mais il est aussi tellement profond qu’il captive les esprits les plus forts.

La Bible parle avec autorité sur des questions d’une importance vitale pour chaque être humain, sans distinction de race, de culture ou d’origine. Elle apporte des réponses à des questions qui resteraient sans réponse sans elle.

La Bible a été écrite au cours d’une période de 15 siècles, par une quarantaine d’auteurs, issus de classes sociales très différentes et vivant dans des lieux différents.

Malgré cette grande diversité, la Bible présente une merveilleuse unité de doctrine et de pensée. Cela ne peut s’expliquer que par le fait que tous les écrivains ont été inspirés par l’Esprit de Dieu – de la première à la dernière page (2 Pier. 1. 21 ; 1 Cor. 2. 10 à 16 ; 2 Tim. 3. 16).

Quiconque refuse de recevoir la Bible de cette manière doit croire à un miracle littéraire. Cela reviendrait à faire se rencontrer 40 personnes des quatre coins du monde sans consultation préalable. Chacun d’eux apporterait un morceau de marbre, qu’ils assembleraient sans rien y changer, et le résultat serait une statue aux proportions parfaites.

La Bible est la Parole de Dieu. Si nous la lisons avec humilité, nous sommes conscients que Dieu Lui-même nous parle. D’innombrables personnes peuvent témoigner de cela.

Lisez la Bible !

D’après die gute Saat août 2023

Qui enverrai-je, et qui ira pour nous ? Et je dis : Me voici, envoie-moi. Ésaïe 6. 8.

Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Romains 10. 14.

Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez en prison avec eux. Hébreux 13. 3.

POUR DIEU EN PRISON

Un croyant d’Afrique rapporte :

Les souffrances que mes compatriotes ont dû endurer aux mains du gouvernement totalitaire m’ont également beaucoup préoccupé : des prédicateurs ont été exécutés, des chrétiens ont été jetés en prison et des Bibles ont été brûlées.

J’ai donc pris la décision de rendre visite aux chrétiens des régions reculées pour les encourager et leur apporter des Bibles. Parce qu’il était trop dangereux de voyager seul, j’ai rejoint un convoi de véhicules avec ma voiture. À un poste de contrôle, tout le convoi a été arrêté. Des soldats armés m’ont arrêté. Ils ont tout confisqué : ma voiture, mes effets personnels, mon argent et toutes les Bibles. Ensuite, ils m’ont forcé à monter dans un véhicule militaire et m’ont emmené à la prison.

La première question que j’ai posée à Dieu était : « Seigneur, pourquoi moi ? Je veux te servir, mais comment suis-je censé faire cela ici, en prison ?

Puis je me suis souvenu d’une réunion que j’avais eue avec des prédicateurs de cette région. Ils étaient très inquiets du nombre de personnes emprisonnées. Nous avons convenu de prier pour que Dieu remplisse quelqu’un d’amour pour ces prisonniers et leur envoie l’Évangile du salut. Je ne savais pas que je serais celui qui apporterait l’Évangile aux prisonniers.

En fait, nous pouvons devenir la réponse à nos propres prières.

– Après avoir été jeté en prison, j’ai vécu des heures d’interrogatoires sévères. Finalement, j’ai été conduit dans une cellule délabrée où se trouvaient déjà d’autres prisonniers. C’était une bande misérable de gens sales et affamés. Ils étaient désormais mes compagnons pour une durée indéterminée.

L’un des hommes m’a regardé et m’a demandé : « Pourquoi es-tu ici ? » Je me suis posé la même question – parce qu’il n’y avait aucune autre raison pour mon arrestation que l’Évangile de Jésus-Christ.

C’est alors que j’ai compris que le Seigneur m’avait mis parmi ces captifs parce qu’ils étaient ici sans aucun espoir. Ils souffraient non seulement de faim physique mais aussi de faim spirituelle. J’ai commencé à leur parler de ma foi en Dieu et leur réponse a été incroyable !

Deux des prisonniers étaient des chrétiens découragés. Dès que j’ai commencé à parler d’amour et de pardon, ils se sont mis à pleurer. Ils sont tombés à genoux, confessant leurs péchés et versant des larmes amères de repentance. Au cours des trois mois suivants, plusieurs prisonniers ont accepté le Sauveur.

La cellule de prison sombre, sale et malodorante a été transformée en un lieu où brillait la lumière de Dieu. Le changement parmi nous a été si grand que deux de nos geôliers ont également accepté Jésus-Christ. Ce lieu où l’on entendait des malédictions s’est transformé en un lieu d’espoir où l’on chantait désormais des chants de louange.

Tous les croyants devraient être témoins de Jésus-Christ là où Dieu les a placés – pour Sa gloire et pour le salut de leurs semblables

D’après die gute Saat septembre 2023

Ce fut aussi à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent nommés chrétiens. Actes 11. 26.

QU’EST-CE QU’UN CHRÉTIEN ?

Le terme de « chrétien » ne figure que trois fois dans le Nouveau Testament.

Ce terme fut d’abord employé à Antioche, une ville de la Syrie actuelle. La foi chrétienne s’était répandue au-delà des frontières d’Israël. Des non-juifs aussi acceptèrent Christ, comme ici à Antioche. On reconnut, dans leur entourage, qu’ils étaient des disciples de Jésus Christ, et on les appela donc chrétiens.

Nous trouvons le mot chrétien une deuxième fois quand l’apôtre Paul se tenait devant le roi Agrippa. Hérode Agrippa 2 était roi sur les régions nord et nord-est de la Palestine. L’apôtre Paul, avant sa conversion, avait persécuté les chrétiens. Maintenant lui-même se tenait devant le roi comme un disciple de Christ capturé, rendant témoignage de sa conversion. Agrippa lui dit : « Bientôt, tu vas me persuader de devenir chrétien ! »

Quelques années plus tard, les croyants étaient persécutés et tués par l’empereur romain Néron. L’apôtre Pierre leur écrivit : « souffrir… comme chrétien, qu’il n’en ait pas honte, mais qu’il glorifie Dieu en ce nom » (1 Pier. 4. 16).

Dans ces trois occasions, les croyants ne s’étaient pas donnés eux-mêmes ce nom ; d’autres s’étaient rendu compte qu’ils suivaient Jésus Christ, et les avaient donc appelés chrétiens.

Aujourd’hui beaucoup de gens disent qu’ils sont chrétiens. Cependant, peu d’entre eux suivent réellement Christ, qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14. 6). Quelle est votre position ? Avez-vous accepté Jésus Christ comme votre Sauveur et Seigneur, et Le suivez-vous maintenant ? Si c’est le cas, vous êtes un véritable chrétien !

D’après the good Seed juillet 2023

Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent. Matthieu 7. 13.

Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal. Ésaïe 5. 20.

MORALITÉ ET MAJORITÉ

Un philosophe du début du 20ème siècle a défini la morale comme ce qui plaît à la majorité. Soljenitsyne, le fameux champion russe de la liberté, s’indigne d’une telle conception.

Dans de telles conditions, écrit-il, le mal peut devenir bien, s’il atteint la majorité, et le bien peut devenir mal s’il est dans la minorité.

Un relâchement de la morale est la conséquence d’un tel point de vue ; il ouvre la porte aux pires excès; finalement il réussit à abolir toute distinction entre le mal et le bien, et il réduit la conscience au silence.

La Parole de Dieu ne laisse aucun doute quant à ce qui attend l’humanité si elle rejette toute référence à Dieu. Elle proclame que, dans les derniers jours, « les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, blasphémateurs… ingrats, sans piété… sans affection naturelle » (2 Tim. 3. 2), « moqueurs » (Jude 18). Elle mentionne le feu du ciel qui frappa Sodome, afin d’annoncer le jugement sur ceux qui deviennent coupables de mépriser les commandements divins (Jude 7).

Cet argument, que le grand nombre doit dicter la morale, nous rappelle que le chemin qui conduit au jugement est large et spacieux, et que beaucoup l’empruntent. Avez-vous l’intention de suivre cette foule ? Recherchez plutôt le chemin étroit qui conduit à la vie. Il y en a peu qui y marchent, mais c’est le seul bon chemin ; c’est Jésus Christ, qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6)

D’après the good Seed août 2023

Nous concluons que l’homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi. Romains 3. 28.

C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles. Éphésiens 2. 8 à 10.

JE FAIS DE MON MIEUX

– Êtes-vous sauvé ? demanda une fois un chrétien à la personne en face de lui.

– Je fais de mon mieux, fut la réponse.

– Moi de même, répondit le chrétien, mais non pas pour être sauvé, mais parce que je suis sauvé.

Beaucoup de personnes religieuses pensent qu’elles peuvent être sauvées comme résultat de leurs bonnes œuvres, de leurs propres efforts. Elles sont conscientes que, telles qu’elles sont, elles ne peuvent pas obtenir l’approbation de Dieu. Elles ne font pas partie de la masse des personnes indifférentes qui ne tiennent pas compte de Dieu ni de la question de l’éternité. Cependant nous, comme êtres humains, sentons qu’il est impératif de satisfaire Dieu dans notre propre vie. Cela a toujours été le cas, Dans certaines religions païennes, on croyait que sacrifier ses propres enfants pouvait nous réconcilier la divinité.

L’erreur, là, c’est que Dieu n’a pas besoin d’être réconcilié. Il n’est pas l’ennemi de l’homme, mais nous, les humains, vivons en rébellion contre Lui. Si Dieu, à l’occasion, intervient dans la vie des individus ou de nations entières, Il le fait alors afin de nous réveiller et de nous rappeler Ses droits sur nous. Étant un juste Juge, Il doit condamner le mal, mais Il n’est jamais contre nous.

C’est nous qui devons être réconciliés avec Dieu. Cela ne peut se produire que si un profond changement intervient dans notre cœur. Ce changement commence par la confession de nos péchés devant Dieu et la réception du pardon et de la paix par la foi dans le Seigneur Jésus Christ, le Fils de Dieu.

Le salut, que possède toute personne qui a confessé devant Dieu la culpabilité de sa vie, est un don qui ne peut pas être acquis par des bonnes œuvres, mais qui est reçu par la foi dans le Seigneur Jésus Christ. Tout ce qui vient de nous-mêmes est sans valeur : c’est Dieu qui doit être le Donateur.

Avec le salut, Dieu donne un tout nouveau commencement : « Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Cor. 5. 17). Ainsi, chaque croyant, vu du point de vue spirituel, est une nouvelle création – l’œuvre de Dieu, créée dans le Christ Jésus.

Créés dans quel but ? – Pour des bonnes œuvres. Même alors, elles ne sont pas les nôtres, faites indépendamment de Dieu C’est Lui qui les prépare à l’avance, et le croyant peut les accomplir dans la puissance de la vie nouvelle qu’il a reçue. Il le fait, parce que cette nouvelle vie l’engage. Ce n’est pas un effort et de la peine dans l’espoir incertain de gagner la faveur de Dieu. C’est marcher avec joie, comme disciple, dans les empreintes des pas du Seigneur Jésus, que Dieu a glorifié sur la terre et qu’Il souhaite que Ses rachetés prennent Sa place ici-bas. Les « bonnes œuvres », telles que Dieu les voit, sont donc celles faites par un enfant de Dieu, parce qu’il a été sauvé.

D’après the good Seed septembre 2023

Voici des jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai une famine dans le pays ; non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de l’Éternel… Ils courront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas. Amos 8. 11 et 12.

OÙ SONT LES BIBLES ?

Dans de nombreux pays où il n’y a pas la liberté de religion, la Bible est un livre rare. Nous connaissons une communauté de quelques centaines de de chrétiens où seul le pasteur en possède une. Inversement, chez certains de nos voisins, il y a probablement plus de deux ou trois bibles. Mais où sont ces bibles ? Une, peut-être, dans une malle au grenier ; une autre dans le fond d’une armoire, ou sur un rayon au milieu de tant d’autres livres… on ne sait même plus où la trouver.

– Mais le dimanche, pour aller au culte, n’en avez-vous pas besoin ?

– Nous n’allons pas au culte : le dimanche est le seul jour où nous pouvons rester au lit plus longtemps.

– Mais quand vous avez un peu de temps libre, ou le soir quand vous êtes tous à la maison, vous ne lisez jamais la Parole de Dieu ?

– Non. Chacun consulte les messages qu’il a reçus, ou regarde la télévision, ou surfe sur Internet.

La Bible est dans la maison, mais personne ne l’ouvre ; on consulte en permanence sa tablette, mais jamais la Bible.

Chers lecteurs, un jour nous quitterons notre argent, notre smartphone, notre ordinateur, nos valises…nous n’oublierons pas la Parole de Dieu, la seule qui demeure dans l’éternité.

Il est évident que ce n’est pas le fait de posséder une Bible qui sauve, mais la foi sincère dans son message.

Quant à vous-même, où se trouve votre Bible ? La lisez-vous ?

D’après il buon Seme septembre 2023

Et Hénoc, après qu’il eut engendré Methushéla, marcha avec Dieu trois cents ans.

Et Hénoc marcha avec Dieu ; et il ne fut plus, car Dieu le prit. Genèse 5. 22 et 24.

LES LEÇONS D’HÉNOC

Mais Hénoc marcha avec Dieu. Par la foi il vécut une vie exemplaire. Comme lui, nous nous trouvons dans des circonstances éprouvantes de diverses manières. Certains d’entre nous travaillent dans des postes où on entend constamment des jurons et des plaisanteries de mauvais goût, ou bien où l’on s’attend à ce que vous agissiez de manière malhonnête, au profit de l’entreprise.

Certains, également, sont peut-être dans des écoles où l’on a mis Dieu dehors et où les livres et les professeurs, et aussi les camarades, nous abreuvent de choses impures. Nous souffrons tous de tromperie et de corruption par les médias.

Est-il vraiment possible de vivre pour Christ dans un tel environnement ? Encourageons-nous par la Parole de Dieu. « Hénoc marcha avec Dieu ». Et il marcha avec Dieu sur une terre de violence. Comment cela ? Par la foi.

Il marcha avec Dieu parce qu’il avait les yeux fixés sur les promesses de Dieu. Ayant été enseigné à venir à Dieu par la foi, il commença à marcher par la foi. Ses journées étaient remplies de ce qui plaît à Dieu. Il reçut ce témoignage, d’avoir plu à Dieu.

Énoch a aussi prophétisé au sujet du jugement qui allait arriver (Jude 14). Voyant les gens se détacher du Dieu qui les avait créés, il les avertit que le jugement allait venir.

Nous ne serions pas fidèles, aujourd’hui, si nous n’avertissions pas du jugement qui vient. Il n’est pas nécessaire d’être un prophète ou un érudit de la Bible pour identifier les signes des temps. Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement perspicace quant aux évènements du monde pour savoir que l’ordre et la civilisation présents dans le monde ne tiennent qu’à un fil, que nos institutions financières et mondiales sont sur le point de s’effondrer. Le jugement vient sur la terre, parce que l’homme a péché.

D’après the Lord is near décembre 1982

Car si, à cause d’un aliment, ton frère est peiné, tu ne marches plus selon l’amour. Par ton aliment, ne cause pas la perte de celui pour lequel Christ est mort. Romains 14. 15 et 16.

LE SUPPORT ENTRE CHRÉTIENS

La véritable question de Romains 14, ce n’est pas celle des droits et des libertés du chrétien, mais plutôt de ses relations avec son frère alors qu’il cherche à marcher dans l’amour. Les principes de ce chapitre s’appliquent largement à notre vie aujourd’hui, mais il y a aussi le danger de les appliquer à tort.

L’assemblée à Rome à laquelle Paul écrivait comportait des croyants, aussi bien Juifs que des nations, maintenant unis en Christ. L’épître aux Hébreux, écrite plus tard, montre que les coutumes et traditions anciennes s’éteignaient souvent difficilement. Les croyants juifs s’attachaient encore à la Loi que Dieu avait donnée par Moïse, considérant certaines nourritures comme pures, et d’autres impures, et reconnaissant certains jours comme des fêtes à l’Éternel. Les Gentils, d’autre part, étaient reconnaissants d’être des chrétiens, sauvés par la pure grâce de Dieu, et n’ayant pas besoin de devenir juifs et de retenir aucune des distinctions que faisait la Loi au sujet de la nourriture ou des jours.

Pour le chrétien juif, les jours de fête prenaient une signification supplémentaire. Par exemple, la pâque amenait maintenant devant leurs yeux Christ, l’antitype de l’agneau de la pâque, et pas seulement la délivrance de Son peuple hors de l’Égypte. Le chrétien des nations pouvait vraiment apprécier Christ comme vu dans l’agneau de la pâque, sans que la fête elle-même ait un sens quelconque pour lui. Il remerciait Dieu pour toutes les sortes de nourritures et en mangeait librement, tandis que le chrétien juif n’avait souvent ni le désir ni la liberté de cœur de manger quoi que ce soit dont il avait appris qu’il était impur dans la Loi donnée par Dieu.

Cependant, il n’y a nulle part quelque indication que les fêtes ou quelque autre chose associée à l’idolâtrie puisse être christianisée, ou que de telles choses devaient être considérées neutres moralement, et que chacun puisse en faire ce qui lui plaît.

D’après the Lord is near décembre 1982

Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplisse toutes choses. Éphésiens 4. 10.

JÉSUS CHRIST DANS LA GLOIRE

Il n’y a pas de fait dans l’Écriture qui soit plus merveilleux que le fait qu’il y ait un homme auprès de Dieu dans la gloire. C’est la suite logique du fait merveilleux que Dieu ait été manifesté en chair, comme le déclare 2 Timothée 3. 16.

Il nous est aussi permis de dire qu’aucun fait, dans l’Écriture, n’est affirmé avec autant de preuves. En 1 Corinthiens 15. 3 et 4, l’apôtre Paul répète l’évangile qu’il avait prêché. La mort de Christ pour nos péchés, et son ensevelissement, sont juste mentionnés, car il n’était pas nécessaire de vérifier ces faits reconnus par tous. Il passe ensuite au troisième fait de l’évangile : « qu’il a été ressuscité le troisième jour, selon les Écritures », et à l’appui de cela, il mentionne une armée de témoins. La résurrection de Christ n’avait pas été publiée et racontée avec un effet aussi spectaculaire que Sa mort. C’est toutefois la clé de voûte de toute la vérité divine, comme le montrent les versets 3 à 19 de ce chapitre 15. Qu’il fût donc nécessaire, pour l’apôtre, de commencer par montrer que la résurrection de Christ est un fait indiscutable.

Et cet Homme ressuscité est dans la gloire ! Un fait vraiment inouï. Le point de vue de l’Ancien Testament, au Psaume 115. 16, est très concis : « Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux fils des hommes ». La terre – il est insisté sur cela – était la sphère de l’homme, quand il a été créé, et il y dominait. Le point de vue du Nouveau Testament, à la suite de l’exaltation de Christ, est très différent et beaucoup plus vaste. Le Seigneur Jésus est maintenant un Homme dans la gloire. Dieu « l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes », selon Éphésiens 1. 20 à 23, ce qui contraste avec le Psaume 115 cité ci-dessus.

D’après the Lord is near décembre 1982

Voici le témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. 1 Jean 5. 11 et 12.

UNE RELIGION OU UN SAUVEUR ET SEIGNEUR ?

La religion a un sens différent pour les différentes personnes. Pour certains, c’est une question de profession. Demandez à quelqu’un ce qu’il est, et il vous répondra : Je suis un catholique, ou je suis un Juif, ou un protestant, ou un méthodiste, un baptiste, un luthérien. Il professe être quelque chose, mais quelle profondeur a sa déclaration ? Va-t-elle jusqu’au fond du cœur ? Ou est-ce seulement quelque chose d’extérieur, un vêtement lâche ? Est-ce que cela se remarque dans son travail, dans son foyer ? Est-il, à cause de cela, un homme meilleur, un meilleur mari et père, un meilleur ami, un meilleur ouvrier ?

Pour d’autres, la religion est une question de démarches. C’est aller, à la réunion, à tel comité, et être tellement occupé pour Dieu qu’on n’a pas de temps avec Dieu. Celui-là, une, ou deux, ou trois fois par semaine, suit ce programme. Il y a les répétitions du chœur, qu’il ne doit pas manquer, une réunion d’administration toutes les deux semaines, et ainsi de suite : des allées et venues continuelles.

Mais le christianisme n’est ni une profession de foi ni une série d’allées et venues. Et s’il n’y a rien de plus que cela, on s’est complètement trompé. Même s’il comporte une part de cela, le vrai christianisme est une question de possession, dans les deux sens : le chrétien possède Christ, et Christ possède le chrétien. C’est appartenir, non pas à une organisation,  mais à une Personne : à Christ ! Il y a une relation personnelle entre le Seigneur Jésus et Son racheté. Pour le vrai chrétien, Jésus Christ est une réalité vivante – non pas juste une croyance à laquelle il faut adhérer, mais un Ami, qu’on aime, qu’on suit et qu’on sert. Il est le cœur et l’âme du christianisme. Ce n’est pas une religion, mais Christ.

D’après the Lord is near janvier 1983

Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi. Jean 14. 6.

JÉSUS CHRIST, DIEU AYANT PRIS UN CORPS D’HOMME

Il est de la plus grande importance que nous reconnaissions en Jésus, non seulement un grand prédicateur, ou un conducteur religieux qui, ayant trouvé Dieu pour lui-même, pourrait maintenant en indiquer le bon chemin aux autres. Il était infiniment plus qu’un conseiller. Il était Lui-même « le chemin, la vérité et la vie ». L’autorité avec laquelle Il parlait était la voix même de Dieu, qui s’était incarné en Jésus. Lui qui était Dieu de toute éternité, avait voilé sa gloire et avait pris la forme du Serviteur afin de pouvoir devenir la propitiation pour nos péchés, et afin que nous puissions vivre par Lui. Il parlait avec autorité, parce qu’Il était venu pour révéler la pensée de Dieu. Et quoique, dans l’humiliation, Il ait choisi d’être en toutes choses assujetti à la volonté du Père, toutes les paroles qu’Il prononçait étaient celles que le Père Lui donnait. Toutes ses œuvres, également, étaient faites dans la puissance du Saint Esprit, auquel Il s’en remettait pour le service, choisissant d’apprendre l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Lui, qui avait toujours commandé, devint le Serviteur obéissant, afin d’accomplir les conseils de la Déité en toute perfection.

D’après the Lord is near janvier 1983

Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. 2 Corinthiens 12. 9.

UNE ÉPREUVE PERMISE POUR NOTRE BIEN

Ceci est une parole annoncée par le Seigneur Lui-même à Son serviteur tourmenté, l’apôtre Paul. Quelle parole que celle-ci ! « Ma grâce… ma puissance »

Quel réconfort et quelle paix cela apporta au cœur de Paul. Il n’était plus nécessaire qu’il supplie le Seigneur de lui retirer l’écharde. Cette chose était de par le Seigneur, et ces paroles de réconfort poussent Paul à éclater dans un chant de triomphe : « Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ demeure sur moi ». C’était un privilège et un honneur, aussi, pour lui, d’être un vase dans lequel la puissance de Christ se déploierait.

Remarquez la raison de cette épine dans la chair : à cause de la grandeur de ce que Paul avait vu dans le troisième ciel, il y avait grand danger qu’il s’élève avec orgueil. Si ce danger existait pour l’apôtre, combien plus pour nous ! Rien d’étonnant, alors, que cette épine dans la chair, car l’orgueil est l’un des pires – sinon le pire des péchés. Il est en abomination à Dieu. Ce fut le premier péché manifesté, et cela dans le plus élevé des anges, Lucifer.

Les révélations données à Paul devenaient une source potentielle de tentation pour son cœur naturel. N’en est-il pas de même pour nous ? Par moments, nos capacités naturelles, nos dons, nos talents, ou même notre position sociale nous mettent en vue, et c’est là que nous sommes le plus vulnérables aux attaques de Satan.

D’après the Lord is near janvier 1983

Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8. 28.

VIVRE DANS LA DÉPENDANCE DU SEIGNEUR JÉSUS ET POUR LUI PLAIRE

Les évènements de chaque jour nous affaiblissent ou nous fortifient suivant la manière dont nous regardons les choses. La foi doit être mise à l’épreuve pour se fortifier. Sans les épreuves et l’action de la pierre de touche, notre foi ne peut pas se développer et se fortifier.

Croyez-vous réellement que Dieu fait toutes choses bien, et pour votre bien ? Tout ce qui arrive est permis par Dieu, pour votre bien. Êtes-vous prêt à Lui demander de vous montrer ce qu’Il veut que vous appreniez par ce qu’Il permet ? L’une des choses les plus importantes qu’il veut que vous appreniez, c’est de dire, du cœur : Seigneur, non pas ma volonté, mais que la tienne soit faite, avec la foi simple qu’Il sait ce qui est le meilleur, et qu’Il agit pour votre bien éternel dans ce qu’Il permet. Vous êtes-vous réellement donné à Lui ? Lui avez-vous dit : Seigneur, je me donne pleinement à Toi, tel que je suis. Prends-moi et fais de moi ce que Tu veux que je sois. Alors, dans tout ce qui arrive, votre premier souci sera : Seigneur, que veux tu veux que j’apprenne par cela ? Cela changera complètement votre point de vue quant à tout ce qui arrive, grandes ou petites choses.

Les difficultés et les problèmes seront alors vus comme des occasions données par Dieu pour développer la nature divine qu’Il vous a donnée quand vous êtes né de nouveau. Votre vie aura alors plus de sens, et vous serez conscient de la présence de Dieu et gardés en communion avec Lui. Vous marcherez avec Lui dans votre chemin, et vous serez gardés de dire et de faire beaucoup de choses dont vous sentirez instinctivement qu’elles ne plairaient pas au Seigneur et ne seraient pas pour votre bien.

D’après the Lord is near janvier 1983

Car moi, par la Loi, je suis mort à la Loi, afin que je vive pour Dieu. Galates 2. 19.

LA LOI ET LA GRÂCE

La loi, parce qu’elle a été enfreinte, demande invariablement la mort, bien que sa promesse ait été : Fais cela et tu vivras. Elle protégerait un homme parfaitement juste, mais condamne celui qui désobéit dans la moindre chose. En conséquence elle condamne tous les hommes, sauf Celui qui « n’a pas péché ». C’est la loi qui exigeait un sacrifice et qui disait : « C’est le sang qui fait propitiation pour l’âme » (Lév. 17. 11). La loi ferme toute bouche et amène tous sous le jugement de Dieu (Rom. 3. 21). Il n’y a pas de moyen d’y échapper : la mort doit intervenir, le sang doit être versé.

Mais le croyant se réjouit de ce qu’il est mort à la loi : sa sentence a été exécutée pour lui ; car un Autre est mort à sa place : Christ, le Seigneur et le Sauveur, a entièrement répondu aux exigences de mort. En conséquence, la loi estime que je suis mort, et elle ne poursuivra jamais un homme mort. C’est par la loi que je suis mort à la loi. La loi elle-même déclare qu’elle n’a plus rien à dire dans mon cas. Pour autant que cela la concerne, je suis mort.

Mais je suis mort « afin que je vive pour Dieu ». La chair, condamnée par la loi, et mise à mort à la mort de Christ, est maintenant mise de côté : je ne peux que la haïr quand je vois l’agonie que Christ a supportée pour moi à cause du péché. Je sais que la loi n’exige maintenant rien de moi, et que je suis délivré hors de sa sphère par Celui dont l’amour L’a conduit à mourir. Je ne vis certainement pas sous la loi, essayant en vain de remplir des obligations impossibles – que Christ a déjà accomplies dans sa mort. C’est plutôt le privilège et la joie de « vivre pour Dieu

D’après the Lord is near janvier 1983

Il est le Rocher, son œuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice. C’est un Dieu fidèle, et il n’y a pas d’iniquité en lui ; il est juste et droit. Deutéronome 32. 4.

CONFIANCE SANS FAILLE EN DIEU

C’est lorsque Satan, par ses mensonges, réussit à faire croire à Ève que Dieu retenait, sans le lui donner, quelque chose de bon, quelque chose qu’elle ressentait comme étant désirable, qu’elle commença à se méfier de Lui. Elle pensait qu’elle savait mieux que Dieu ce qui était désirable. Dieu avait dit au sujet du fruit défendu : « Au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement » (Gen. 2. 17). Mais Ève a regardé l’arbre défendu, et jugé qu’il était « bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent » (Gen. 3. 6). Elle s’est appuyée sur son propre jugement au lieu de celui de Dieu. Et dans quel malheur elle s’est enfoncée en agissant ainsi au lieu de faire confiance à Dieu !

Et cela est encore la cause profonde de tout le malheur dans le monde aujourd’hui. Gardez clairement ce fait en mémoire et regardez-le en face. Si vous voulez avoir le bonheur et la paix du cœur et de l’esprit, vous devez commencer par là. Agissez dans votre propre vie contre cette racine de tous les malheurs, ce manque de confiance dans la sagesse et la bonté de Dieu envers vous – en pensant que vous savez mieux que Lui ce dont vous avez besoin pour vous rendre heureux, vous confiant en votre propre jugement et vos propres pensées au lieu des Siens. Ne voulez-vous pas simplement céder devant Lui et Le laisser agir selon sa connaissance infinie ? Il sait ce qui est le meilleur pour vous – et en sa puissance infinie qui vous garantit qu’Il est à même de l’accomplir si vous voulez bien vous en remettre à Lui avec une confiance simple dans son amour, sa sagesse et sa puissance.

D’après the Lord is near février 1983