
La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 1. 18.
LA CROIX
Il y a environ 2000 ans, Jésus-Christ est mort, ayant été cloué sur une croix à l’extérieur de Jérusalem. Aujourd’hui, nous désirons méditer sur cet événement, le plus important de tous les temps :
- La mort sur la croix : Jésus-Christ a dû souffrir et mourir sur la croix. C’était le plan divin. Ce n’est que par Sa mort qu’Il a pu établir un fondement juste pour le salut des hommes perdus. Personne n’aurait pu acheter une vie sans péché comme celle que Jésus menait. Il était nécessaire qu’Il donne sa vie pure en sacrifice, car sans effusion de sang, il n’y a ni pardon, ni rédemption.
- La Parole de la croix : Depuis la mort et la résurrection du Seigneur Jésus, Dieu a fait proclamer l’évangile de Sa grâce. Il déclare aux gens qu’ils ont péché contre Lui et qu’ils méritent Son jugement. Cependant, ceux qui cherchent refuge auprès du Sauveur mort sur la croix pour les pécheurs sont pardonnés par Dieu. Quand l’homme reconnaît sa culpabilité, il est pardonné. Désormais, il est sauvé, prêt pour aller au ciel.
- Le scandale de la croix : Le message de la croix rencontre la résistance des hommes religieux et bien-pensants. Ils craignent que leurs propres efforts ne comptent pour rien devant Dieu. Ils ne veulent pas voir leur état de perdition. Le fait que Jésus-Christ ait dû mourir sur la croix pour eux, comme pour le criminel repenti, est une épine dans leurs pieds. Ne suivez pas leurs enseignements, qui n’auront pour effet que de vous éloigner de Dieu, dans la perdition et le malheur éternels.
D’après Näher zu Dir août 2023
Et on lui donna son sépulcre avec les méchants ; mais il a été avec le riche dans sa mort, parce qu’il n’avait fait aucune violence, et qu’il n’y avait pas de fraude dans sa bouche. Ésaïe 53.9.
UN ENTERREMENT DIGNE
Les gens n’ont pas pu faire ce qu’ils voulaient avec Jésus-Christ. Quand ils L’ont crucifié, ils L’ont mis entre deux criminels ; Dieu a permis cela. Mais ensuite, bien qu’ils L’aient destiné à être mis en tombe parmi les impies, Dieu est intervenu et a empêché cela. Il a fait en sorte que le Seigneur Jésus soit avec un homme riche dans Sa mort.
Joseph d’Arimathée, un conseiller riche et respecté, descendit de la croix le corps de Jésus et l’enveloppa de fin lin. Puis il le déposa dans un tombeau neuf taillé dans le roc. Avec cet enterrement approprié, Dieu a honoré Son Serviteur fidèle et obéissant.
Le prophète Ésaïe donne deux raisons pour lesquelles Christ a été avec un homme riche dans Sa mort :
– Il n’avait rien fait de mal. Cela signifie que le Seigneur Jésus n’avait pas commis un seul péché. Dieu prend soin de nous montrer que Christ était sans péché. Il n’y a pas de péché en Lui (1 Jean 3. 5). Il n’a pas connu le péché (2 Corinthiens 5. 21) et Il n’a commis aucun péché (1 Pierre 2. 22). C’est pourquoi il a été enterré de manière digne.
Il n’y avait aucune tromperie dans sa bouche. Dans tout ce que le Seigneur Jésus a dit, Il a toujours été véridique. C’est plus que de ne pas mentir. Ses paroles étaient toujours transparentes et sans ambiguïté. Il n’a jamais utilisé le langage pour tromper qui que ce soit ou pour dire quoi que ce soit qu’Il ne voulait pas dire. Pour cela aussi, il a été enterré d’un enterrement digne.
D’après Näher zu Dir août 2023
Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. Romains 5. 1.
LA PAIX AVEC DIEU
Notre relation avec le Créateur a été mise à rude épreuve par nos péchés. Comment remettre de l’ordre dans notre relation avec Dieu ? Comment obtenir la paix avec Lui ? Par la repentance, par une conversion consciente à Dieu et par la foi personnelle en Son fils Jésus-Christ !
Nous affirmons avec confiance que l’œuvre rédemptrice du Seigneur Jésus est suffisante pour racheter notre culpabilité devant Dieu. Nous pensons non seulement à la mort de notre Sauveur, mais aussi à Sa résurrection. Nous croyons qu’Il est mort pour nos péchés et qu’Il a été ressuscité pour notre justification.
Dieu répond à cette foi personnelle dans le Seigneur Jésus en nous déclarant justes. Il ne nous blâme pas mais nous absout de toutes les accusations. Il n’a pas à renoncer à Sa juste exigence de châtiment, parce que Jésus-Christ a porté le châtiment pour nous. Comme étant justifiés, nous nous tenons devant Dieu comme si nous n’avions jamais péché. Le résultat de la justification est la paix avec Dieu.
Cette paix n’est pas basée sur notre expérience ou nos sentiments. Ce serait un terrain fragile sur lequel nous ne pourrions jamais être vraiment heureux. Non, la paix avec Dieu est basée sur le fait qu’Il nous a justifiés. Comme il est grand et glorieux d’avoir la paix avec Dieu par la foi au Seigneur Jésus !
D’après Näher zu Dir août 2023
Il n’y a pas de différence, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Tous ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus. Romains 3. 23 et 24.
TROP PAUVRE POUR PAYER
Ce récit se passe en Écosse, au temps où il n’y avait pas encore de caisses de maladie, et où le coût d’une visite de médecin dépassait les moyens de beaucoup de pauvres gens.
Après la mort d’un médecin renommé, on trouva dans ses livres de comptes un grand nombre d’inscriptions, qui portaient, à l’encre rouge : Supprimé – trop pauvre pour payer.
La veuve était moins généreuse, et voulut faire régler les factures après coup. Elle s’adressa à un homme de loi, qui examina les livres de comptes. Il vit les inscriptions à l’encre rouge, et demanda à cette femme : Est-ce l’écriture de votre mari ?
Quand la femme acquiesça, l’homme de loi lui expliqua : Il n’y a pas d’instance, dans tout le pays, qui puisse vous faire encaisser cet argent. Quand votre mari a écrit : Supprimé – la dette est acquittée pour toujours.
Dieu a écrit la même chose sur le compte de tout homme qui a reconnu ses péchés devant Lui et a cru en Jésus Christ comme son Sauveur : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Héb. 10. 17). Personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ne peut annuler cet ordre divin.
Nous étions bien incapables d’effacer notre culpabilité devant Dieu. Mais nous savons que le Seigneur Jésus a payé de Sa vie pour nous, afin que, maintenant, nous ayons, par son sang, le pardon de nos péchés. Nous voulons L’en bénir jour après jour.
D’après Näher zu Dir novembre 2023
Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et il trouvera de la pâture. Jean 10. 9.
LA PORTE
Comme ces paroles du Seigneur Jésus-Christ sont simples mais profondes !
« Je suis la porte ». Aucun effort n’est nécessaire, non, juste un pas pour entrer, car la porte du salut est grande ouverte.
« si quelqu’un ». Quelqu’un ? – c’est vous ! La porte est accessible et ouverte à tous. Tout le monde sans exception est invité à entrer.
« entre ». C’est la seule condition que pose l’évangile. Une croyance théorique ne suffit pas. Tout ce que vous avez à faire est de vous décider et d’entrer au lieu de rester dehors.
« par moi ». Tout comme on entre dans la maison par la porte, on n’est sauvé que par la foi au Seigneur Jésus-Christ, et seulement en croyant en Lui.
« il sera sauvé ». Celui qui a franchi le seuil est en sécurité. Il sait qu’il est l’objet de l’amour de Dieu, que ses péchés sont pardonnés, et il se réjouit de la certitude que l’évangile lui donne.
« il entrera et sortira ». Quelle liberté ! L’évangile donne libre accès à Dieu La servitude du péché a pris fin : « Si donc le Fils (de Dieu) vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8. 36).
« et il trouvera de la pâture ». Le Bon Pasteur prend soin de tous ceux qui lui appartiennent et leur donne une part de toute Sa richesse de grâce.
La porte du salut est ouverte ! Ne voulez-vous pas faire aujourd’hui le pas décisif de votre vie et entrer ?
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 4. 7).
D’après die gute Saat août 2023
Des pommes d’or incrustées d’argent, c’est la parole dite à propos. Proverbes 25. 11.
LA BONNE MANIÈRE D’ANNONCER L’ÉVANGILE
Un homme âgé parlait avec un serviteur du Seigneur : Monsieur, je vais vous dire comment moi, un pécheur à cheveux blancs, ai été amené à devenir un enfant de Dieu. Un jour, comme je me promenais, j’ai rencontré un petit garçon qui s’est arrêté devant moi et, en se courbant poliment, m’a dit, d’une voix agréable : S’il vous plaît, Monsieur, voulez-vous accepter ce traité, et le lire, s’il vous plaît ?
Jusque-là, j’avais toujours détesté les traités chrétiens, et quand quelqu’un osait m’en offrir un, je me mettais en colère et je jurais horriblement. Mais ce : s’il vous plaît, Monsieur m’alla droit au cœur. Je n’aurais pas pu jurer devant ce petit garçon, tellement bien élevé, et avec son « s’il vous plaît, Monsieur ». Je n’oublierai jamais cela. Contrairement à mon habitude, je pris le traité et, en le remerciant, je promis de le lire. Aussi, je le lus, et je fus amené à voir que j’étais un pécheur et que Jésus Christ est mon Sauveur. Ce traité fut le moyen de m’amener à Christ et le « s’il vous plaît, Monsieur » fut la clé qui ouvrit mon cœur endurci.
Ce récit n’est-il pas encourageant pour des jeunes qui désirent répandre la Parole de Dieu et être des instruments dans la main de Dieu pour conduire une âme à Jésus ? « Marchez dans la sagesse envers ceux de dehors, rachetant les occasions. Que votre parole soit toujours dans un esprit de grâce, assaisonnée de sel » (Col. 4. 5 et 6).
D’après the Lord is near juillet 1982
Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes. Tite 2. 11.
LA GRÂCE DE DIEU EST UNIVERSELLE
Cette déclaration de la Parole de Dieu est suffisamment claire et définitive. La première chose que fait la grâce pour le pécheur perdu, c’est de le sauver – de le sauver sans conditions, parfaitement et éternellement. Elle ne lui demande pas d’être autre chose que ce qu’il est. Elle ne lui demande pas de donner quoi que ce soit. Elle lui apporte le salut pour la raison qu’il est perdu. C’est seulement parce que je suis perdu que j’ai besoin du salut ; et plus je me sens perdu, plus je vois clairement mon droit à ce salut plein et gratuit que la grâce de Dieu apporte. Le salut est destiné à celui qui est perdu. Donc, si je suis perdu, le salut s’applique à moi aussi clairement que si j’étais le seul pécheur perdu dans le monde entier.
Et remarquez l’immense étendue de ce mot perdu. Cela rassemble tous les hommes, haut placés et bas, riches et pauvres, savants et incultes, sauvages et civilisés, moraux et immoraux, religieux et irréligieux – tous sont compris dans ce seul terme : perdus.
Il est bon de voir cela clairement. Les hommes font des distinctions, qui sont nécessaires. La vie sociale a ses distinctions. La loi et la justice maintiennent leurs distinctions. La société respecte ceux qui sont sobres, purs et moraux – un respect qu’elle refuse à ceux qui gaspillent leur argent, aux ivrognes, aux gens sans principes. Mais dès que nous entrons dans la présence de la grâce de Dieu, toutes ces distinctions sont balayées. Le membre le plus respectable de la société et le hors-la-loi le plus vil sont tous deux perdus ; tous deux ont besoin du salut, et la grâce de Dieu apporte le salut à l’un et à l’autre. Qu’on se souvienne bien que le pauvre hors-la-loi au cœur brisé est beaucoup plus près du salut que la grâce apporte, que le moraliste propre juste au cœur froid.
D’après the Lord is near juillet 1982
A celui qui, sans faire des œuvres, croit en Celui qui justifie l’impie, sa foi est comptée à justice. Romains 4. 5.
COMMENT CROIRE ?
Est-ce que j’ai la bonne sorte de foi ? C’est, pour beaucoup, une difficulté qui les rend perplexes, mais en réalité ce n’est qu’une manière de s’occuper de soi-même. Nous aimerions vous demander : A quoi cela servirait-il d’avoir la bonne sorte de foi, s’il n’y avait pas la bonne sorte de Personne en qui avoir foi ? Et qui, si vous avez conscience de vos besoins, peut être cette Personne sinon Celui qui est à la fois capable et désireux d’y répondre ?
Quel homme, après s’être rendu compte de son énorme dette et de sa totale incapacité à la rembourser, parlerait de cette façon après avoir appris qu’un ami avait eu la générosité de la payer ?
Imaginez que vous disiez : Je crois que mon ami a tout payé pour moi, mais je me demande si j’ai bien compris. Est-ce que, éventuellement, vous ne demanderiez pas plutôt : Est-ce que le paiement a été exécuté correctement ? Et est-ce que mon créditeur est satisfait et que mon compte est réglé ?
Mais on peut poser la question : Est-ce qu’il n’est pas possible de croire avec la tête et non pas avec le cœur ? Hélas ! il est à craindre que ce soit trop souvent le cas.
Croire en Jésus Christ de votre cœur, c’est croire avec l’assurance de la foi que Lui seul peut répondre à votre état, et que sans Lui vous périrez pour toujours – et alors vous confier en Lui. C‘est plus que la conviction du fait historique que Christ est mort et ressuscité. C’est de voir que vous seriez sans espoir et condamnés au jugement sans Son sacrifice précieux. Croyez alors en Lui !
D’après the Lord is near août 1982
Lui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute création ; car c’est par lui que tout a été créé : ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre, le visible et l’invisible, soit trônes, ou seigneuries, ou pouvoirs, ou autorités ; tout a été créé par lui et pour lui. Colossiens 1. 15 et 16
LA PLACE UNIQUE DE JÉSUS CHRIST
Aujourd’hui, comme on pourrait s’y attendre quand la chrétienté remplit à pleins bords la coupe de l’apostasie, la doctrine de la pleine déité du Fils est assaillie avec autant, si ce n’est plus de véhémence que jamais. Mais, non seulement la pensée que le Fils soit subordonné dans la Déité est contraire à Colossiens 1 – il en de même de l’affirmation blasphématoire qu’Il est une créature – la première et la plus haute des créatures – mais cependant une créature. Ce chapitre, Colossiens 1, déclare qu’Il est le Créateur de toutes choses, employant cette expression de globalité quatre fois dans les versets 16 et 17. Le Créateur n’est pas une créature ; Il crée, mais Il n’est pas créé. Le Fils a tout créé, mais Il ne s’est pas créé Lui-même.
Cependant, certains qui ne voudraient pas appliquer ce terme inconvenant de créature au Fils dans son essence éternelle, n’hésitent pas à le Lui appliquer dans Son incarnation. Ils affirment que la sainte humanité de notre bienheureux Seigneur était une création spéciale, et sur cette assertion sans fondement, ils déclarent qu’il est permis de parler de Lui comme d’une créature.
Mais il n’y a pas un mot dans l’Écriture pour justifier l’emploi de cette expression de mauvais goût. Le Saint Esprit n’écrit pas, au sujet du Seigneur, comme étant une créature, ni comme quelqu’un créé avant que les mondes aient été faits, à Son incarnation. Nous lisons quelque chose au sujet de Sa naissance, mais non pas de Sa création. Pourquoi ne pas gérer notre langage avec une sainte sobriété et la prudence de la piété dans des choses telles que celles-ci ? Nous devrions avoir la prudence de n’ajouter aucun mot de notre choix au vocabulaire scripturaire concernant le Fils de Dieu.
D’après the Lord is near août 1982
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Marc 13. 31.
LA BIBLE, MIROIR SANS INDULGENCE
Si la Bible n’était pas la Parole de Dieu, inspirée et infaillible, on ne pourrait absolument pas expliquer qu’elle puisse montrer même le dixième de la puissance qu’elle a. D’un point de vue purement humain, c’est le livre le plus dépourvu de tact qui puisse exister. Elle ne flatte personne. Elle affiche l’image telle qu’elle est réellement. Elle fait ressortir les profondeurs de la dépravation de l’homme.
Y eut-il jamais un récit aussi clair et sans flatterie de la faillite et de la méchanceté de l’homme, tel qu’il est contenu dans la Parole de Dieu ? C’est la plus grande condamnation de la race humaine, et en particulier de la nation juive. D’un point de vue ordinaire, nous nous attendrions à ce que cette nation serait heureuse d’ensevelir, sans espoir de résurrection, un récit qui leur annonce une telle condamnation.
Et cependant, la nation juive a révéré l’Ancien Testament avec une vigilance jalouse et un soin extraordinaire tout au long des siècles. Cela est indiscutable. Jusqu’à aujourd’hui, la nation juive est le gardien jaloux des Écritures, qui sont leur plus grande condamnation.
Il ne peut y avoir d’autre explication à cela, sinon qu’il s’agit réellement de la révélation de Dieu à l’homme, et que la main protectrice de Dieu est étendue au-dessus de Sa propre Parole : le Saint Esprit maîtrise la conservation miraculeuse des Saintes Écritures.
Y eut-il jamais livre écrit qui ait une telle position, impopulaire et inexplicable pour l’humanité ? Et pourtant le Livre vit – vit dans les vies de multitudes d’hommes et de femmes – et ainsi la Parole de Dieu se multiplie. C’est la Parole de Dieu inspirée. Et certainement que son honnêteté, donnant un récit vrai et sans fioritures – sa mise au jour des ténèbres et de la culpabilité humaines, est son caractère unique.
D’après the Lord is near septembre 1982
Car, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensée de lui-même, au-dessus de celle qu’il convient d’avoir, mais de penser de manière à avoir de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun…. Ne soyez pas sages à vos propres yeux. Romains 12. 3 et 16.
HUMILITÉ
Quelqu’un ne vous a peut-être pas montré les égards qui convenaient – du moins c’est ce que vous pensez. Et pendant plusieurs jours vous vous sentez offensé et vous ne pouvez pas le rencontrer en lui montrant cette attitude aimable qui convient si bien à un chrétien.
Vous aimez-vous vous-même tellement que votre cœur et votre visage sont comme un thermomètre qui enregistre immédiatement si quelqu’un s’approche de vous un peu plus chaleureusement ou froidement ? Vous aimez-vous tellement que vous n’avez de relations qu’avec ceux qui sont avenants avec vous et qui vous honorent ? Préférez-vous garder vos distances avec ceux qui risquent d’être un peu rudes et moins admiratifs ? Êtes-vous si grand à vos propres yeux que vous affichez un caractère coléreux quand on vous contredit ? Êtes-vous tellement sûr d’avoir raison que vous ne pouvez pas garder votre calme jusqu’à ce qu’on ait accepté votre pensée ? Vous dites que vous êtes un croyant, un enfant de Dieu, un chrétien, et cependant vous vous aimez tellement que cela se voit dans vos vêtements et dans votre comportement, si bien que les autres pourraient facilement vous prendre pour un mondain, un incroyant égoïste ? Quand serez-vous assez petit et humble à vos propres yeux, qu’il vous soit indifférent qu’on vous tire ou non un coup de chapeau ?
Celui dont le cœur brûle du désir d’apprendre, par la Parole, à mieux connaître, chaque jour, Jésus, Son amour et Son humilité, et s’incline avec admiration devant Lui, perdra l’amour pour soi-même. Le langage du cœur, c’est : « Il faut que Lui croisse et que moi, je diminue » (Jean 3. 30).
D’après the Lord is near septembre 1982
Rendant toujours grâces pour tout à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ. Éphésiens 5. 20.
LE REMÈDE AU DÉCOURAGEMENT
Si vous êtes triste et déprimé, essayez de rendre grâces ; si vous êtes découragé et avez envie de vous plaindre, essayez de louer. Rendre grâces et louer pour quoi ? direz-vous. Eh bien, regardons cela en face : Dieu vous a-t-Il laissé tellement misérable qu’il n’y a plus de bénédiction de Sa part, aucune ressource en Lui dont vous puissiez être reconnaissant ?
Lisez le chapitre 3 des Lamentations de Jérémie. Celui qui parle est profondément déprimé à mesure qu’il énumère tous ses chagrins, toutes les choses qui l’écrasent : « Il m’a conduit et amené dans les ténèbres… Il m’a fait habiter dans des lieux ténébreux… il a fait une clôture autour de moi, afin que je ne sorte pas ; il a appesanti mes chaînes » et ainsi de suite, énumérant une trentaine de plaintes au sujet de ses circonstances désespérées, pour finir tristement ainsi : « et j’ai dit : ma confiance est périe, et mon espérance en l’Éternel » (v. 18), lorsqu’il se sent sombrer sans espoir.
Mais tout à coup ses pensées se tournent vers Dieu, et il s’exclame de tout autre manière : « Je rappelle ceci à mon cœur, c’est pourquoi j’ai espérance : ce sont les bontés de l’Éternel que nous ne sommes pas consumés, car ses compassions ne cessent pas ; elles sont nouvelles chaque matin ; grande est ta fidélité ! L’Éternel est ma portion, dit mon âme ; c’est pourquoi j’espérerai en lui (v. 21 à 24). Il en est toujours ainsi quand nous nous tournons vers Dieu dans nos difficultés. Nous trouverons que nous avons beaucoup de raisons de Le remercier.
Portez vos peines au Seigneur. Dites-Lui tout ce qui vous déprime ou vous décourage. Parlez Lui-en en détail. Mais ne vous en allez pas sans Le remercier pour toutes les bénédictions que vous avez en Lui et pour Sa grâce envers vous, Lui qui s’intéresse à vous personnellement, et vers qui vous pouvez aller en tout temps. Essayez de Lui rendre grâces et de Le louer !
D’après the Lord is near septembre 1982
Rejette ton fardeau sur l’Eternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé. Psaume 55. 22.
Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous. 1 Pierre 5. 7.
LE REMÈDE À TOUS LES SOUCIS
Il y avait une fois un grand roi qui employait ses sujets à tisser pour lui. La soie, la trame, et les dessins, étaient tous donnés par le roi, et il s’attendait à ce que les ouvriers travaillent avec diligence. Il était très indulgent, et leur dit de s’adresser à lui si une difficulté se présentait, sans avoir peur de le déranger mais en lui demandant son aide et ses conseils – et qu’il les aiderait.
Parmi les hommes et les femmes occupés à leur métier, il y avait une petite fille que le roi n’estimait pas trop jeune pour travailler. Souvent seule à son métier, elle travaillait gaiement et patiemment. Un jour où les hommes et les femmes étaient découragés en voyant leurs erreurs – les soies s’étaient embrouillées, et le dessin n’était pas conforme au modèle – ils se rassemblèrent autour de la fillette en lui demandant :
– Dis-nous comment tu es si heureuse dans ton métier. Nous, nous avons toujours des difficultés.
– Mais alors, pourquoi n’appelez-vous pas le roi ? Il nous a dit que nous pouvions le faire.
– Mais nous le faisons, matin et soir.
– Ah ! dit l’enfant. Mais moi, je l’appelle tout de suite, quand je me suis trompée.
Nous avons tous des difficultés dans notre vie, et nous sommes découragés parce que nous ne pouvons pas les résoudre ; et alors, au lieu de chanter en travaillant, nous avons le cœur lourd et nous nous plaignons. Mais y a-t-il toujours un remède aussi simple à notre portée ? Pouvons-nous appeler tout de suite le Roi ? Les versets ci-dessus nous rapportent ce qu’Il dit à Son propre sujet. Si nous les reconnaissons comme étant la vérité, pourquoi devrions-nous continuer à porter tous nos fardeaux et à ressasser nos peines ?
D’après the Lord is near septembre 1982
Prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priez par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit… faites des supplications en faveur de tous les saints. Éphésiens 6. 17 et 18.
LES CONDITIONS POUR QU’UNE ÂME SOIT EN BONNE SANTÉ
Deux choses sont essentielles pour la nourriture et le maintien de la bonne santé de l’âme : la lecture de la Parole, et la prière. Et nous ne pouvons pas nous permettre de négliger l’une ou l’autre si nous désirons que notre cœur et notre vie répondent à la grâce qui nous a été faite.
Si la lecture de la Parole est négligée, il y a danger que nos prières deviennent l’expression de nos seuls désirs naturels au lieu d’une intercession selon la volonté de Dieu. Il est nécessaire que nos désirs, même pour des bénédictions spirituelles, soient formés dans l’atmosphère de la Parole, en communion avec le Seigneur Lui-même, et par la puissance de Son Esprit. Quand cela manque, plus l’âme est droite, plus il y aura danger d’un zèle qui n’est pas selon la connaissance.
Le danger inverse, c’est que la lecture de la Parole sans la prière tend à un esprit d’intellectualisme aboutissant à un état d’âme froid et aride où il n’y a ni puissance ni joie, mais beaucoup d’orgueil spirituel. Il n’y a rien de plus mortel pour la vitalité spirituelle que d’avoir l’esprit occupé de la vérité divine alors que le cœur et la conscience restent étrangers à sa puissance – et il est certain que ce sera le cas dans la mesure où la prière est négligée. Il n’y a pas de signe plus sûr et certain d’un état spirituel bas et malsain que l’absence de prière, et il ne peut pas y avoir de meilleure preuve qu’un homme est « rempli de l’Esprit » que de savoir qu’il s’adonne à la prière.
D’après the Lord is near septembre 1982
Pour porter l’évangile au-delà de chez vous. 2 Corinthiens 10. 16.
LE RÔLE DE L’ÉVANGÉLISTE
Ces paroles, en même temps qu’elles manifestent la largeur de cœur de l’apôtre désintéressé et dévoué, donnent aussi un beau modèle pour l’évangéliste en tout temps. L’évangile est un voyageur, et l’évangéliste doit aussi être un voyageur. L’évangéliste qualifié par Dieu et envoyé par Dieu fixera les yeux sur le monde. Il embrassera toute la famille humaine pour faire du bien. D’une maison à l’autre, d’une rue à l’autre, d’une ville à l’autre, de province en province, d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, d’un pôle à l’autre pôle. Telle est l’ampleur de la bonne nouvelle et le champ de celui qui la publie. « Au-delà de chez vous » doit toujours être le mot d’ordre de l’évangile. Dès que la lampe de l’évangile a fait briller ses rayons dans un endroit, le porteur de la lampe doit penser aux régions « au-delà ». Et ainsi l’œuvre prospère. Ainsi la puissante marée de la grâce déroule son faisceau de lumière et de salut sur un monde sombre qui gît « dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort » (Ps. 107. 10).
Lecteur chrétien, pensez-vous à ces régions au-delà de vous ? Cette expression, dans votre cas, peut signifier la maison voisine, la rue voisine, le village voisin, la ville proche, le pays voisin – ou le continent au-delà de la mer. C’est votre cœur qui peut vous diriger – mais, y pensez-vous ? Je ne veux pas du tout vous faire abandonner votre occupation présente – ou du moins, pas avant que vous soyez certains qu’elle est réalisée. Mais souvenez-vous que la charrue de l’évangile ne doit jamais rester inactive. En avant ! C’est le mot d’ordre du véritable évangéliste. Que les bergers demeurent près des troupeaux ; mais que les évangélistes se déplacent en tous sens pour rassembler les brebis.
D’après the Lord is near octobre 1982. C.H.M.
Que tes œuvres sont nombreuses, ô Éternel ! Tu les a toutes faites avec sagesse. La terre est pleine de tes richesses. Psaume 104. 24.
LA CRÉATION, FAIT INDÉNIABLE
Il y a tellement de conditions impératives qui sont nécessaires pour la vie sur la terre, qu’il serait impossible qu’elles aient été rassemblées par le hasard. La terre tourne sur son axe à une vitesse d’environ 15 000 km à l’heure. Si elle tournait en dix fois plus de temps, le jour et la nuit, pour nous, seraient dix fois plus longs ; la chaleur du soleil brûlerait toute la végétation en un jour, et la nuit, le froid gèlerait tout brin qui pousserait.
D’autre part, le soleil, la source de notre vie, est à une distance de la terre telle que ce feu éternel nous réchauffe juste assez et pas trop. S’il ne donnait que la moitié de sa chaleur, nous gèlerions, et s’il en donnait la moitié de plus, nous rôtirions.
L’inclinaison de la terre d’un angle de 23.5 degrés, nous donne nos saisons. Si elle n’était pas inclinée, des vapeurs monteraient vers le nord et vers le sud, et les continents seraient de glace. Si la lune était cinq fois plus près de la terre, les marées seraient tellement gigantesques que, deux fois par jour, les continents seraient inondés. Si notre atmosphère avait été beaucoup plus mince, certains des météores qui ont brûlé dans l’espace, frapperaient de nombreux endroits de la terre, allumant des incendies.
En conclusion de cela, et de nombreux autres facteurs, il n’y aurait pas une chance sur des millions que la vie sur la terre ne soit qu’un accident. C’est pourquoi les scientifiques sérieux croient en Dieu – mais ce qui a encore plus de poids, ce sont les paroles de Hébreux 11. 3 : « Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu, de sorte que ce qui se voit n’a pas été fait à partir de choses qui paraissent ».
D’après the Lord is near octobre 1982