TRADUCTION DE FEUILLETS (48)

Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Psaume 124. 8

NOMS DE DIEU QUI NOUS AIDENT

Dieu se manifeste sous différents noms dans la Bible. Certains d’entre eux montrent ce qu’Il est pour les croyants :

« Il est le rocher, son œuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice. C’est un Dieu fidèle et il n’y a pas d’iniquité en lui ; il est juste et droit » (Deut. 32. 4). Dieu tient toujours Sa parole. Tout ce qu’Il a promis dans la Bible, Il l’accomplira. Dieu garde toujours Sa fidélité envers les Siens. Il ne nous abandonne jamais, même si nous lui sommes parfois infidèles.

« Que le Dieu d’espérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit Saint » (Rom. 15. 13). Comme rachetés, nous avons une merveilleuse espérance : le Seigneur Jésus reviendra et nous prendra au ciel avec Lui. Dieu lui-même est le garant de cette espérance. Lorsque nous plaçons notre confiance en Lui, Il remplit nos cœurs de joie et de paix.

« Mais le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus, lorsque vous aurez souffert un peu de temps, lui-même vous rendra accomplis, vous affermira, vous fortifiera » (1 Pierre 5. 10). Dieu a de la grâce pour chaque situation, de la grâce pour les jeunes et les moins jeunes, Il donne la grâce pour nos vies personnelles, et aussi pour notre marche ensemble en tant qu’enfants de Dieu. Il nous montre Sa grâce au travail, à la maison, dans nos allées et venues, et pour le service du Seigneur.

D’après Näher zu Dir août 2023

Et Satan répondit à l’Éternel et dit : Est-ce pour rien que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas, toi, entouré de toutes parts d’une haie de protection, lui et sa maison, et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni le travail de ses mains, et tu as fait abonder son avoir sur la terre. Job 1. 9 et 10.

LA RÉPONSE DE DIEU AU DÉFI DE SATAN

L’histoire de Job est un fait réel, non pas une allégorie. Il vint un temps où, pendant la vie de Job, Satan, l’accusateur des frères, mit Dieu au défi quant à ce qu’Il avait déclaré, que Job était « parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal » (Job 1. 8). Satan insinua que c’était le matérialisme qui motivait Job à craindre Dieu. Comment Dieu pouvait-il rester silencieux devant un tel mensonge ? Quand nous lisons tout le récit pour en connaître la fin, nous voyons comment la grâce de Dieu triomphe sur la malice de l’ennemi. Dans un sens, l’histoire de Job se rapproche de la révélation et de la doctrine de la grâce, plus que la plupart des livres de l’Ancien Testament. Elle justifie Dieu et montre que Sa grâce absolue est le seul espoir pour la bénédiction de l’homme. C’est le sens le plus profond de la rédemption sur la croix par Christ.

Ni l’apôtre Paul ni aucun autre après lui, qui sont venus à Dieu par Christ, n’aime et ne craint Dieu en raison de bénédictions et de bénéfices terrestres. Par la foi, ils ont vu la gloire de Dieu déployée dans la face de Jésus Christ, et par cette foi ils ont vaincu le monde et Satan. Chacun d’eux est l’objet de cette grâce par laquelle le défi mensonger de Satan envers Dieu a été réduit au silence pour toujours.

D’après the Lord is near janvier 1982

Alors ils crièrent à l’Éternel dans leur détresse, et il les délivra de leurs angoisses, et les conduisit dans un chemin droit, pour aller dans une ville habitable. Psaume 107. 7 et 8.

LE DROIT CHEMIN

Ce n’était pas le chemin le plus uni, ou le plus court, ou le plus fréquenté, mais c’était le meilleur chemin : c’était le seul bon chemin. Dieu désirait les éprouver et montrer Ses merveilles, et ce chemin était l’occasion pour ces deux actions. Il en est ainsi pour tous les Siens. Il a préparé la voie dans Sa sagesse sans faille. Il les guide dans cette voie, Il les y éprouve, Il les accompagne, et Il se glorifie en faisant cela.

Le chemin de Dieu est toujours à l’opposé de ce que la chair et le sang auraient choisi. Nous désirons de l’aise, de l’abondance, du plaisir et de l’honneur. Mais le Seigneur désire que nous ayons de la foi, de l’humilité, de la patience, du courage, et de la confiance en Lui seul. Son dessein, c’est de nous vider, de nous dépouiller, de nous humilier, et de nous abattre devant Son trône – de nous rendre le Sauveur plus cher, de nous rendre les promesses plus attirantes et le bon pays plus désirable. Et Il fait cela en sanctifiant les épreuves, les pertes, les déceptions, et les problèmes que nous rencontrons dans le chemin.

Bien-aimés, votre sentier est-il rocailleux, votre chemin, éprouvant, votre route, incertaine ? C’est le droit chemin. Le Seigneur vous conduit, et Il ne se trompe jamais. Il fait traverser le désert avant d’entrer en Canaan.

D’après the Lord is near janvier 1982

Pour vous, n’ayez pas peur : je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié ; il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez où le Seigneur gisait. Mat. 28. 5 et 6.

LA RÉSURRECTION DU SEIGNEUR JÉSUS

Le tombeau vide de Jésus est le témoin silencieux et toutefois efficient du fait de Sa résurrection. S’il avait été possible de retrouver Son corps, Ses disciples l’auraient repris et lui auraient donné avec soin un nouvel ensevelissement. Et si Ses ennemis avaient pu l’exposer, ils l’auraient fait avec un plaisir satanique comme une preuve absolue que Sa résurrection, le troisième jour, qu’Il avait prédite, était complètement fausse.

Mais ni ami ni ennemi ne pouvait trouver Son corps, car Dieu avait ressuscité des morts Son Fils, en témoignage de Sa parfaite satisfaction de l’œuvre de la croix. Le tombeau était vide au matin du premier jour de la semaine, non pas parce que Ses disciples étaient venus de nuit et avaient dérobé le corps pendant que les soldats dormaient (un fait inouï), ni parce que les principaux sacrificateurs et leurs adeptes avaient osé briser le sceau romain sur la pierre qui barrait l’entrée de ce sépulcre taillé dans le roc, mais parce que Jésus avait accompli Ses paroles quand Il déclarait que, s’ils détruisaient le temple de Son corps, Il le ressusciterait trois jours plus tard.

La résurrection est attribuée au Père (Héb. 13. 20), au Fils (Jean 2. 19 et 20 ; 10. 17 et 18) et au Saint Esprit (Rom. 8. 11). Toute la Trinité eut part à évènement glorieux, le miracle suprême de tous les temps. Joseph d’Arimathée était peu conscient de l’honneur qui serait le sien, en préparant ce tombeau neuf, qu’il serait la demeure, pendant quelques heures, du corps mort de Celui qui est maintenant vivant pour toujours.

D’après the Lord is near janvier 1982

Si donc l’assemblée tout entière se réunit en un même lieu et que tous parlent en langues, s’il entre des hommes simples ou des incrédules, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? 1 Corinthiens 14. 23.

Et si quelqu’un parle en langues, que ce soit deux, ou tout au plus trois, qui parlent, chacun à son tour, et que quelqu’un traduise. Mais s’il n’y a pas d’interprète, qu’il se taise dans l’assemblée, et qu’il parle à lui-même et à Dieu. 1 Corinthiens 14. 27 et 28.

Que les femmes se taisent dans les assemblées, cas il ne leur est pas permis de parler ; mais qu’elles soient soumises, comme aussi le dit la Loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles interrogent leur propre mari à la maison, car il est honteux pour une femme de parler dans l’assemblée. 1 Corinthiens 14. 34 et 35.

D’après the Lord is near janvier 1982

LE PARLER EN LANGUES ET L’ORDRE DANS L’ASSEMBLÉE

L’homme naturel, chez un croyant ou un incrédule, aime ce qui est spectaculaire. Il est évident que plusieurs, dans l’assemblée de Corinthe, avaient le don des langues, ou connaissaient une langue étrangère, et qu’ils employaient ces langues dans l’assemblée – peut-être pour se dépasser l’un l’autre. Paul dut les mettre en garde, par le verset ci-dessus, des conséquences de leur manière d’agir : les gens pourraient penser qu’ils étaient fous, déséquilibrés mentalement.

Au verset 24, Paul met en contraste le mauvais usage des langues avec le bon usage de prophétiser, où l’incrédule ou le croyant simple, au lieu d’être détourné par cet étalage charnel de langues, prendra conscience que Dieu est là et sera convaincu.

Beaucoup, aujourd’hui, de ceux qui sont impliqués dans ce mouvement des langues, sont accusés parce qu’ils font, à tort, ce que le verset 23 condamne. N’y a-t-il pas là un déséquilibre spirituel ?

Paul en vient alors à des règles plus précises. Il donne d’abord, au verset 26, un principe général pour toutes les réunions d’assemblée : « Que tout se fasse pour l’édification ». Quoi que ce soit qui est fait pour s’élever soi-même ou simplement pour le plaisir des autres n’est pas de Dieu. Toute action qui honore Dieu dans l’assemblée doit être dirigée pour édifier spirituellement et fortifier cette assemblée ! Cela ne peut pas se faire par une action qui ne peut pas être comprise de tous.

Ces deux versets donnent les règles simples qui régissent l’emploi de toutes langues étrangères dans l’assemblée. (On ne s’attendrait pas à ce que le don des langues soit employé dans l’assemblée par quelqu’un qui connaît la langue locale, bien que quelques-uns à Corinthe en aient abusé).

Pas plus de trois personnes ne peuvent parler dans une langue étrangère pendant une réunion, même s’ils sont des frères hautement doués dans leur assemblée locale. S’ils parlent, ils doivent le faire chacun à son tour et pas tous en même temps. De plus, ils ne peuvent parler que si quelqu’un est disponible pour interpréter – pour traduire – ce qui est dit. Autrement, ils ne peuvent parler qu’en privé à Dieu ou à eux-mêmes, mais pas dans l’assemblée.

Beaucoup de ces règles sont violées dans le mouvement des langues aujourd’hui. Pourtant le verset 33 nous dit que « Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix, comme dans toutes les assemblées des saints ». Il est insisté sur Dieu. S’il y a du désordre ou de la confusion dans l’assemblée, c’est que quelqu’un d’autre que Dieu est derrière cela ! Quand il est question de surnaturel, la seule alternative, c’est Satan !

Quand il y a de la confusion, il n’y a pas d’édification des croyants ni d’évangile pour les incroyants. Les croyants n’iront pas plus loin que des sentiments et des émotions de l’âme. Leur croissance spirituelle en souffrira parce qu’il n’y aura pas de nourriture spirituelle. Satan se réjouira de tout cela parce que cela alimentera sa cause.

Ce qui caractérise de nombreux groupes qui insistent sur les langues aujourd’hui, c’est une femme prédicateur. Cependant, les versets ci-dessus, (de même que 1 Timothée 2. 11 et 12) montrent que, dans l’ordre divin, il a été donné à l’homme la place visible dans l’Église de Dieu comme la représentation publique de Dieu. La femme, de son côté, représente l’Église dans sa relation avec Christ, son Chef. Il lui est donné ainsi la place de soumission, d’une manière générale, et de silence dans les réunions de l’assemblée, car ce n’est pas l’église qui enseigne Christ, mais bien le contraire.

Dieu savait que les gens essaieraient de contredire beaucoup de l’enseignement de ce chapitre, c’est pourquoi, par inspiration, en cet endroit, Dieu affirme que toutes ces instructions sont selon la Loi – les commandements du Seigneur. Toute désobéissance aux termes de ce chapitre – comme à toute la Parole – est une désobéissance au Seigneur. Au verset 38, Paul dit ensuite que si quelqu’un choisit d’ignorer ces commandements, Dieu permettra que cette ignorance volontaire se poursuive, pour la perte spirituelle de la personne.

Une réaction exagérée contre le mauvais usage d’un don donné par Dieu ne serait pourtant pas la réponse au problème à Corinthe. C’est pourquoi Paul leur dit de ne pas interdire de parler en langues, mais que tout soit fait de manière ordonnée.

D’après the Lord is near février 1982

Six jours on travaillera ; et le septième jour est un sabbat de repos, une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre : c’est un sabbat consacré à l’Éternel dans toutes vos habitations. Lévitique 23. 3.

LE SABBAT ET LE DIMANCHE

Le sabbat autrefois, et le dimanche maintenant, parlent de repos ; le premier, de repos après le travail – le second, de repos avant le service. Les gens demandent souvent : Qui a changé le sabbat ? A proprement parler, le sabbat n’a jamais été changé. Le sabbat fait partie de l’ancienne alliance et c’est le jour du mémorial pour Israël. Mais l’Écriture nous enseigne que, après la mort et la résurrection de Christ, « le sacerdoce étant changé, il y a aussi par nécessité un changement de loi » (Héb. 7. 12). Sous la nouvelle dispensation, nous voyons que le premier jour de la semaine prend la place du sabbat du septième jour, et l’Église a identifié ce changement depuis le début de l’ère chrétienne. Nous pouvons dire avec assurance que la direction du Saint Esprit a conduit les croyants à donner une importance particulière au jour rappelant la résurrection de Christ : « C’est ici le jour que l’Éternel a fait ; égayons-nous et réjouissons-nous en lui » (Ps. 118. 24). C’est le jour des versets 22 et 23 de ce psaume, quand « la pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la tête de l’angle » – quand Dieu a ressuscité Christ d’entre les morts.

D’après the Lord is near avril 1982

Car pour moi, vivre, c’est Christ. Philippiens 1. 21.

QU’EST-CE QUE LE CHRISTIANISME ?

Le christianisme est une réalité vivante et divine. Ce n’est pas un groupe de doctrines, aussi vrai que ce soit, un système d’ordonnances, même imposantes, un nombre de règles et de règlements, même importants. Le christianisme est beaucoup plus que l’une de ces choses ou elles toutes.

C’est une réalité vivante, qui respire, qui parle, qui est active et puissante – qu’on peut voir dans la vie quotidienne, qu’on peut ressentir dans des moments de vie personnelle et domestique, quelque chose qui est formatif et a de l’influence, une puissance divine et céleste introduite dans les scènes et les circonstances dans lesquelles nous devons nous mouvoir, du dimanche matin au samedi soir. Il ne consiste pas à retenir certaines vues et opinions, certains principes, ou à aller à l’un ou l’autre endroit pour l’adoration.

Le christianisme est la vie de Christ communiquée au croyant – demeurant en lui – et découlant de lui dans les milliers de petits détails qui constituent notre vie pratique quotidienne. Elle n’a rien d’ascétique, de monastique, d’artificiel. Elle est spontanée, cordiale, lumineuse, pure, élevée, sainte, céleste, divine.

Tel est le christianisme du Nouveau Testament. C’est Christ demeurant dans le croyant, et reproduit par la puissance du Saint Esprit dans le cours pratique quotidien du croyant. C’est cela, le christianisme, rien autre, rien de moins, rien de différent.

D’après the Lord is near mai 1982

Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, qui est Jésus Christ. 1 Corinthiens 3. 11.

LA FOI REPOSE SUR UN FONDEMENT IMMUABLE

Le ferme fondement du christianisme, posé une fois pour toutes, c’est Jésus Christ, le Fils de Dieu. Personne n’est réellement un chrétien sauf celui qui croit en Lui et Le reconnaît comme étant le Fils de Dieu. C’est absolument le contraire de ce qui est affirmé aujourd’hui dans la chrétienté apostate. La plupart de ceux qui se disent chrétiens ne le sont pas, ayant abandonné la foi authentique dans le Seigneur Jésus.

Un médecin renommé rencontra un chrétien connu et lui dit : Je ne peux pas comprendre qu’un homme aussi instruit que vous puisse encore adhérer aux vieilles fables du christianisme.

Docteur, lui fut-il répondu, imaginez que vous-même ayez été guéri d’une maladie mortelle par un certain médicament, et que vous ayez observé le même résultat positif chez des centaines de vos malades – même dans les cas les plus graves. Refuseriez-vous encore de croire en ce médicament ?

– Bien sûr que non, répondit le médecin.

– Eh bien, poursuivit le chrétien, ma foi repose sur l’expérience. D’autres peuvent nommer cela des fables : mais je sais ce que j’ai vu chez moi et chez d’autres. Depuis que la foi a rempli mon cœur, je suis devenu un homme différent. J’ai la paix, la joie, le réconfort, tout ce dont j’ai besoin. Et des milliers d’autres personnes ont fait la même expérience.

Aucune opinion ou doctrines humaines ne peuvent remplacer la puissance vivifiante, stimulante, guérissante que possède le christianisme. La foi n’est pas une illusion ni une croyance. Elle repose sur le fait de la mort et de la résurrection de Christ.

D’après the Lord is near juin 1982

Il n’y a pas… sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés. Actes 4. 12.

PAS DE SALUT HORS DE LA FOI EN JÉSUS CHRIST

– Cela n’a pas d’importance, ce que vous croyez, pourvu que vous soyez sincère. Les religions de ce monde ne sont que des routes différentes menant au même but.

– C’est une pensée assez encourageante, et elle vous a sans doute donné une fausse impression de sécurité.

– Pour autant que cela vous concerne, tout tournera bien à la fin malgré tout l’embarras que font certains chrétiens à l’esprit étroit au sujet de Jésus Christ.

– Pour votre propre profit, je vais crever cette bulle. Ce que vous croyez a de l’importance. Croire sincèrement à un mensonge n’en fait pas une vérité, et inversement, ne pas croire, même avec sincérité, à la vérité, ne fait pas de celle-ci un mensonge. Les religions de ce monde peuvent, effectivement, être des routes différentes conduisant à la même destination, mais cette destination n’est certainement pas le ciel.

Strictement parlant, la religion est très loin du christianisme, et elle n’est sûrement pas un chemin vers le ciel. La religion, ce sont les efforts futiles de l’homme pour se rendre acceptable à Dieu, tandis que le christianisme représente ce que Dieu a fait par Christ pour que l’homme puisse Lui être rendu acceptable. Le Seigneur Jésus a affirmé ce fait précis quand Il a prononcé cette affirmation : « Je suis le chemin » (Jean 14. 6). Le fait de dire le chemin rend cette affirmation absolue, ce qui exclut à l’avance l’idée de voies alternatives, et le Seigneur insiste encore en ajoutant : « Personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6).

« Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin » (Prov. 14. 12 et 16. 25). La Parole de Dieu insiste sur ce point.

D’après the Lord is near juin 1982

Je m’exerce moi-même à avoir toujours une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. Actes 24. 16.

L’IMPORTANCE D’UNE CONSCIENCE DÉLICATE

Nous craignons qu’il y ait de la légèreté, un manque de sérieux, en ce qui concerne le péché et les manquements, ce qui doit être très sensible à l’Esprit de Dieu. Nous nous contentons d’une simple confession des lèvres sans avoir, profondément et dans le cœur, la conscience de la gravité du péché aux yeux de Dieu. La chose elle-même n’est pas jugée dans ses racines morales ; et en conséquence de ce badinage avec le péché, le cœur s’endurcit, et la conscience perd sa sensibilité. Cela est très sérieux.

Nous ne connaissons pas beaucoup de choses plus précieuses qu’une conscience exercée. Nous ne voulons pas dire une conscience scrupuleuse, qui est gouvernée par ses propres caprices – ou une conscience morbide, influencée par ses propres craintes. Ces deux choses sont très nuisibles pour quiconque en est affecté. Mais nous voulons parler d’une conscience sensible, qui est dirigée en toutes choses par la Parole de Dieu, et qui se réfère en tout temps à son autorité.

Nous estimons une telle conscience comme étant un vrai trésor. Elle règle toutes choses, se tient au courant des moindres détails relatifs à notre marche et à nos habitudes quotidiennes, à notre manière de nous habiller, à nos maisons, nos meubles, notre table, à tout notre comportement, notre esprit et notre style, notre manière de gérer nos affaires ou, s’il nous est dévolu de servir les autres, à la manière dont nous accomplissons ce service, quel qu’il soit. En fait, tout dépend de la saine influence morale d’une conscience délicate.

C.H.M. D’après the Lord is near juin 1982

Que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Colossiens 3. 15.

ÊTRE RECONNAISSANTS

L’une des choses que les chrétiens sont appelés à être et à faire, c’est d’être reconnaissants et de rendre grâces. La plupart d’entre nous ne sommes pas aussi reconnaissants que nous le devrions. Être réellement reconnaissant ne vient pas naturellement. L’une des caractéristiques des gens d’un monde qui n’est pas sauvé, c’est qu’ils n’ont pas rendu grâces à Dieu (Rom. 1. 21).

Nous avons besoin de cultiver un esprit de reconnaissance. Peut-être que la première chose dont nous pouvons rendre grâces à Dieu, c’est « son don inexprimable » (2 Cor. 9. 15), le don de la grâce de Dieu pleinement révélée en Jésus Christ, notre Sauveur.

Nous pouvons aussi remercier Dieu pour la victoire que nous avons par notre Seigneur Jésus Christ (1 Cor. 15. 57 ; 2 Cor. 2. 14).

En Éphésiens 5. 20 et en 1 Thessaloniciens 5. 16, il nous est dit de rendre grâces pour toutes choses et en toutes choses, car telle est la volonté de Dieu.

Comme étant les rachetés du Seigneur, nous avons vraiment toutes raisons d’être reconnaissants. Bien que l’apôtre Paul ait beaucoup souffert pour l’amour de Christ, nous le trouvons toujours à nouveau reconnaissant et rendant grâces à Dieu. Suivons son exemple.

Si vous n’avez pas, jusqu’ici, reçu le don inexprimable de Dieu, le Seigneur Jésus, comme votre Sauveur, et si le Seigneur n’est pas venu enlever Ses rachetés lorsque vous lirez ceci, vous pouvez remercier Dieu de ce que c’est encore le temps de la grâce – de ce que vous pouvez, aujourd’hui, être sauvé en croyant au Seigneur Jésus Christ. « Le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6. 23).

D’après the Lord is near juillet 1982