
Introduction : Que veut dire « être chrétien » ou « être sauvé » ?
Réponse des enfants :
- Avoir une expérience avec le Seigneur.
- Avoir ses péchés pardonnés.
- Avoir la foi.
- Être sauvé de l’enfer.
Quel est le contraire ? Être perdu.
Il n’y a que deux catégories : sauvé ou perdu.
Jean 1. 48 : « Jésus vit Nathanaël venir vers lui, et il dit de lui : Voici un vrai Israélite, en qui il n’y a pas de fraude ».
« Vrai Israélite ». Un Israélite est un Juif attaché au Dieu de son peuple, au peuple de Dieu et à la Loi de Dieu ; un homme droit et honnête. Jésus appelle Nathanaël un vrai Israélite, car Il a vu chez Nathanaël, dans son cœur (Jésus seul peut voir dans ton cœur) quelque chose qui lui a fait dire cela. Cela montre aussi qu’il y a des faux Israélites. Pour les chrétiens, c’est pareil ! Il y a des hindous, des musulmans, des chrétiens mais qu’est-ce qu’un vrai chrétien ? Est-ce que Jésus peut dire de toi que tu es un vrai chrétien ?
Est-ce que tu dis que tu es chrétien parce que ton papa est chrétien, ou parce que tu vas aux réunions ?
« Nathanaël lui répondit : Rabbi, tu es le Fils de Dieu ; tu es le roi d’Israël » (Jean 1. 50). Ce qui était dans le cœur de Nathanaël, c’était la foi. C’est le principal. Avoir la foi pour dire du Seigneur Jésus : « Tu es le Fils de Dieu ».
Jean 3. 1 à 10. « Or il y avait, parmi les pharisiens, un homme nommé Nicodème, un chef des Juifs. Celui-ci vint à Jésus de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est pas avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est pas né d’eau et de l’Esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit. Nicodème lui répondit : Comment ces choses cela peut-il se faire ? Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas cela ? »
Nicodème, en tant qu’Israélite, avait entendu le Seigneur enseigner et se posait des questions, certaines choses l’étonnaient. Il était très droit et faisait tout comme la loi l’enseignait, il se croyait un vrai Israélite mais n’avait pas encore tout compris. Il vient avec ces questions à Jésus qui lui répond : « Il faut être né de nouveau ». Qu’est-ce que cela veut dire ?
C’est une image de la conversion, de la nouvelle naissance, obtenue par la foi au Seigneur Jésus. C’est vraiment le début de quelque chose de nouveau. Nicodème ne comprenait pas, car ce n’est pas quelque chose d’intellectuel, mais une relation avec le Seigneur Jésus dans son cœur.
« Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3. 17).
Le monde est perdu, on est tous perdus comme on se perd dans une forêt. Si on ne peut plus manger, on peut mourir, il faut que quelqu’un vienne nous montrer le chemin.
Les religions proposent beaucoup de chemins qui n’amènent pas au ciel. Seul Jésus peut nous prendre par la main pour nous sortir de la forêt.
« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16).
Verset capital à apprendre par cœur. C’est Dieu qui donne Son Fils pour te sauver et ne pas te laisser périr !
La vie éternelle, c’est la vie de Dieu. Quand on n’est pas sauvé, on n’a pas cette vie-là.
V. 17. Le but de Dieu est que tous soient sauvés, chacun de vous.
Est-ce que Nicodème a été sauvé ?
– Oui : Au ch. 7. 46 et 50 et 51, il prend la défense de Jésus alors que les autres se moquent.
Au ch. 19. 39, à la fin de la vie de Jésus, il est là pour apporter les aromates, images de la louange.
Le Seigneur Jésus avait douze disciples dont Judas, qui ont été ensemble avec Lui pendant trois ans et demi – comme si nous étions ensemble trois ans et demi à lire la Bible. À la fin, Judas n’était toujours pas converti. C’est très grave d’entendre la bonne nouvelle pendant si longtemps et de ne pas l’accepter pour soi.
« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité ; car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, [l’]homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous, témoignage rendu au temps propre » (1 Tim. 2. 4 à 6)
Dieu … veut que tous les hommes soient sauvés, mais Il n’oblige pas. Il met devant toi la vie et la mort et Il dit : « Choisis la vie ». C’est une offre de Dieu. Nous sommes Ses créatures et Il ne veut pas nous perdre. C’est comme un potier qui tient à chacun de ses vases. Mais Dieu ne peut accepter de laisser entrer dans le ciel un homme « sale ». Il faut accepter d’être lavé par le sang du Seigneur Jésus.
Vos parents ne peuvent pas vous obliger à vous convertir. C’est à vous de croire, d’accepter Jésus comme votre Sauveur.
Comment être sûr d’être sauvé ? Par les versets de la Bible et l’assurance donnée par le Saint Esprit.
« En vérité, en vérité, je vous dis : celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24)
Quand Jésus parle, c’est important mais quand Il dit « en vérité, en vérité » c’est encore plus important.
« Celui qui entend », comme vous aujourd’hui, ou à la maison, et qui croit (ce que Judas n’a pas fait) a la vie éternelle.
Est-ce que Jésus peut mentir ? Est-ce qu’Il vous donne la vie pour vous la reprendre ? Non, quand on l’a, c’est pour toujours.
Jean 10. 27 et 28. « Mes brebis (celles qui appartiennent au Seigneur Jésus)… ne périront jamais ». Quand on a mis sa confiance dans le Seigneur Jésus, c’est pour toujours.
Exemples de conversion.
« Et l’un des malfaiteurs qui étaient crucifiés l’injuriait en disant : N’es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, lui répondit et le reprit : Tu ne crains pas Dieu, toi ? Car tu es sous le même jugement. Pour nous, nous y sommes justement, car nous recevons ce que méritent les actes que nous avons commis : mais celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire. Et il disait à Jésus : Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. Et Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23. 39 à 43).
Le brigand sur la croix. On connaît bien ces trois croix et le Seigneur Jésus au milieu. C’est la place du pire des brigands. Voilà la place que les hommes ont donnée au Seigneur Jésus !
Les deux brigands se moquent de Lui avec des paroles méchantes mais, au bout d’un moment, l’un des deux réfléchit un peu plus : cet Homme au milieu avec sa couronne d’épines, ne dit rien alors qu’Il souffre beaucoup, et Lui n’avait rien fait de mal alors que moi, oui. C’est normal que je sois là, Lui, non. Alors il se tourne vers Jésus : « Seigneur (Lui, l’homme cloué) souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume ». Il le reconnaît comme Roi.
Jésus lui dit : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ». Il ne dit pas : « Tu seras puni quelques jours dans le purgatoire ou en enfer, puis tu iras au paradis » mais « Tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis ». Il s’est converti juste quelques heures avant de mourir.
Actes 16. 25 à 27, 30 et 31. « Vers minuit, Paul et Silas, en priant, chantaient les louanges de Dieu ; et les prisonniers les écoutaient. Soudain il y eut un tremblement de terre si violent que, de sorte que les fondements de la prison furent ébranlés ; et au même instant toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous furent détachés. Et le geôlier, s’étant éveillé et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient enfuis. Et les ayant menés dehors, il dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Et ils dirent : – Crois au seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison ».
Il s’agit du gardien de la prison où Paul était. Voilà ce geôlier qui voulait se tuer et qui crie : « Que dois-je faire pour être sauvé ? » – « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ». Non pas : tu seras peut-être sauvé. C’est simple et sûr.
Ruth a voulu suivre Naomi dans son pays. Elle a fait le bon choix. Elle n’était pas « chrétienne » car dans l’Ancien Testament, le Seigneur Jésus n’était pas encore mort sur la croix. C’est une image de la conversion, car elle était étrangère et ne connaissait pas le vrai Dieu.
Elle a choisi de suivre Naomi dans son pays en disant : « Ton Dieu sera mon Dieu ».
1 Thess. 1. 9 et 10. « Car eux-mêmes racontent de nous quelle entrée nous avons eue auprès de vous, et comment vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient ».
Les Thessaloniciens se sont tournés des idoles vers Dieu, comme Ruth. Quand Paul leur a enseigné le chemin du salut, ils ont abandonné les idoles, leurs anciennes habitudes, les choses du monde. Quand on se tourne vers Dieu, on ne sert plus le monde, mais Dieu, on aime ce qui plaît à Dieu et on attend Jésus qui va revenir du ciel.
Actes 9. 20. « et aussitôt il prêcha Jésus dans les synagogues, [disant] que lui est le Fils de Dieu ».
Saul (Paul) a vu une grande lumière qui l’a arrêté sur le chemin. Il est aveugle trois jours, puis il a les yeux ouverts. C’est un nouveau commencement. Avant, il était un persécuteur, maintenant il est un serviteur de Dieu. « Il prêchait Jésus et tous l’entendaient ».
Rom. 10. 9 et 10. « [savoir] que, si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car du cœur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à salut ».
Confesser de sa bouche, c’est dire que l’on est chrétien, c’est important de rendre un témoignage oral.
Autres exemples : l’aveugle-né, le paralytique (où l’on voit que l’on peut aider pour une conversion). On voit aussi Jésus dire : « Tes péchés sont pardonnés ». Si vous voulez que vos péchés soient pardonnés, Jésus seul peut le faire, et personne d’autre.
« car il dit : … Voici, c’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6. 2)
– Pourquoi est-il important de parler de la conversion ? Faire de bonnes actions, vivre le mieux possible, ne suffit pas ?
– Non, car on est pécheur, perdu. On a tous besoin d’être sauvés.
Il est important de le faire aujourd’hui, car on ne sait pas quand finira notre vie, peut-être dans peu de temps.
Donc, pour être sauvé, il faut confesser ses péchés comme un sac que l’on dépose à la croix. Et ensuite, qu’est-ce qui se passe dans la suite de ma vie, après ce nouveau commencement ?
« Une fontaine fait-elle jaillir par la même ouverture le doux et l’amer ? Mes frères, un figuier peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? De l’eau salée ne peut pas non plus donner de l’eau douce. » (Jac. 3. 11 et 12)
Images bien connues. Tout le monde sait ce qu’est un figuier, une fontaine, une vigne. Avez-vous vu des olives sur un figuier ? – Non. Dieu nous donne Sa vie, qui ne peut pas produire de mauvaises choses mais seulement de bonnes choses, comme cette eau fraîche (non pas salée) qui désaltère. Par cette vie, le chrétien fait du bien autour de lui.
Chrétien veut dire : « petit Christ ». On trouve ce mot en Actes 11. 26 car les croyants ressemblaient à Christ.
« Et l’Éternel avait dit à Abram : Va-t’en de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai ; et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction ; et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et en toi seront bénies toutes les familles de la terre. Et Abram s’en alla, comme l’Éternel lui avait dit ; et Lot s’en alla avec lui. Et Abram était âgé de soixante-quinze ans lorsqu’il sortit de Charan. Et Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, et tout leur bien qu’ils avaient amassé, et les âmes qu’ils avaient acquises à Charan, et ils sortirent pour aller au pays de Canaan ; et ils entrèrent au pays de Canaan » (Gen 13. 1 à 4)
Nous avons deux hommes de l’Ancien Testament. On pourrait dire aujourd’hui qu’Abraham (père des croyants) a vécu en chrétien et Lot (son neveu), non.
Abram et Lot habitaient ensemble. Dieu appelle Abram, comme Il vous appelle aussi à venir à Lui. Abram obéit et part, car Dieu lui a fait une promesse, Il va lui donner un grand pays.
Dieu vous fait aussi beaucoup de promesses dans le Nouveau Testament.
Lot le suit.
« Et Lot aussi, qui allait avec Abram, avait du menu et du gros bétail, et des tentes. Et le pays ne pouvait les porter pour qu’ils habitent ensemble ; car leur bien était grand, et ils ne pouvaient habiter ensemble. Et il y eut querelle entre les bergers des troupeaux d’Abram et les bergers des troupeaux de Lot. Et le Cananéen et le Phérézien habitaient alors dans le pays. Et Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait pas, je te prie, de contestation entre moi et toi, et entre mes bergers et tes bergers, car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi, je te prie, d’avec moi. Si [tu prends] la gauche, j’irai à droite ; et si [tu prends] la droite, j’irai à gauche. Et Lot leva ses yeux et vit toute la plaine du Jourdain, qui était arrosée partout, avant que l’Éternel détruise Sodome et Gomorrhe, comme le jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte, quand tu viens à Tsoar. Et Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain ; et Lot partit vers l’orient. Et ils se séparèrent l’un de l’autre : Abram habita dans le pays de Canaan, et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Or les hommes de Sodome étaient méchants, et grands pécheurs devant l’Éternel. » (Gen. 13. 5 à 13)
Il y a un moment, dans la vie chrétienne, où il y a des choix à faire. Ici, les bergers d’Abram et ceux de Lot se disputent car il n’y a pas assez de place pour leurs troupeaux. Donc, ils se séparent et Abram laisse Lot choisir.
Lot choisit les plaines du Jourdain, ce qui semble plaisant : « comme le jardin d’Éden », beau en apparence. Mais des gens méchants y habitaient. Lot n’y a pas pris garde. Le monde peut sembler beau mais Dieu dit qu’il est mauvais.
Lot va habiter au milieu de ces hommes mauvais, à Sodome d’où Dieu a dû le tirer de force pour le sauver du feu.
« et s’il a délivré le juste Lot, accablé par la conduite débauchée de ces hommes pervers, (car ce juste qui habitait parmi eux, les voyant et les entendant, tourmentait jour après jour son âme juste à cause de leurs actions iniques) » (2 Pier. 2. 7 et 8)…
Ici, on voit que Lot était quand même juste, mais son mauvais choix tourmentait son âme de jour en jour.
« Après ces choses, la parole de l’Éternel fut [adressée] à Abram dans une vision, disant : Abram, ne crains pas ; moi, je suis ton bouclier [et] ta très-grande récompense » (Gen. 15. 1).
Abram était sur la montagne, heureux, en communion avec Dieu. Là Dieu lui a parlé comme un Ami. Dieu peut aussi vous parler par la Bible et par Son Esprit.
Dieu lui dit : « Je suis ton bouclier », pas un petit mais un grand bouclier, pour le protéger.
« Ne crains pas ». Il veut aussi vous le dire quand vous avez peur.
« Je suis ta très grande récompense ». Pour vous, la très grande récompense que Jésus vous promet, c’est le ciel, Sa présence.
La vie chrétienne n’est pas facile. Par exemple, à l’école, si des camarades se moquent de toi, alors pense au ciel et à Jésus, ta très grande récompense.
Exemples de personnes qui ont changé après leur conversion.
Zachée.
« Jésus entra dans Jéricho, et il traversait [la ville]. Il y avait là un homme appelé Zachée : c’était un chef de publicains, et il était riche ; et il cherchait à voir Jésus, qui il était ; et mais il ne le pouvait pas, à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut en avant, monta sur un sycomore pour le voir Jésus ; car il allait passer là. Quand Jésus fut venu à cet endroit, il leva les yeux, le vit et lui dit : Zachée, descends vite, car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Vite, il descendit et le reçut avec joie. Voyant cela, tous murmuraient et disaient qu’il était entré chez un pécheur pour y loger. Zachée, debout, dit au Seigneur : Voici, Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres ; et si j’ai fait tort à quelqu’un par une fausse accusation, je lui rends le quadruple. Jésus lui dit : Aujourd’hui [le] salut est venu à pour cette maison, vu que lui aussi est fils d’Abraham ; car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19. 1 à 10).
Il habitait Jéricho, il était petit et voulait voir Jésus. Alors, il est monté sur un sycomore. Le Seigneur Jésus lui demande d’entrer dans sa maison.
Il veut aussi entrer dans ta maison, dans ton cœur. Ouvre-Lui, Il entrera comme pour Zachée.
Zachée était un collecteur d’impôts et était très mal vu. Il était malheureux, c’est pour cela qu’il voulait voir Jésus.
Quand son cœur s’est ouvert à Jésus, il veut rendre au quadruple (quatre fois) s’il a fait du tort. Quand on devient chrétien, on cherche à faire ce qui est juste et à réparer le tort qu’on a fait.
Quand on fait du tort, c’est à deux personnes : Dieu et la personne concernée. Donc, il faut demander pardon premièrement à Dieu et aussi à la personne à qui on a fait tort.
Il est écrit : « Car Il allait passer là ». Le Seigneur Jésus n’y est peut-être plus passé après. Il faut saisir l’occasion aujourd’hui, elle ne reviendra peut-être plus après. Ouvre-Lui ton cœur !
Les dix lépreux.
« Et il arriva qu’en allant à Jérusalem il traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre ; ils s’arrêtèrent à distance ; et ils élevèrent la voix en disant : Jésus, maître, aie pitié de nous ! En les voyant, il leur dit : Allez, vous montrer aux sacrificateurs. Or il arriva qu’en chemin ils furent rendus nets. L’un d’entre eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas en glorifiant Dieu à haute voix ; et puis il se jeta sur sa face aux pieds de Jésus, en lui rendant grâces. Et c’était un Samaritain. Jésus répondit : Les dix n’ont-ils pas été rendus nets ? Et les neuf, où sont-ils ? Il ne s’en est pas trouvé pour revenir donner gloire à Dieu, si ce n’est cet étranger. Et Alors il lui dit : Lève-toi et va ; ta foi t’a guéri » (Luc 17. 11 à 19).
La lèpre est une maladie où il n’y a pas de médicament pour guérir. Elle est très contagieuse.
Les lépreux disent à Jésus : « Aie pitié de nous ! » Les dix sont guéris. Jésus leur dit : « Allez voir les sacrificateurs » comme la loi le demandait. Mais un seul revient remercier Jésus.
Dans la vie chrétienne, il est important de dire merci par la prière et par la louange. Chantez des cantiques ! « Quelqu’un est-il joyeux, qu’il chante des cantiques » (Jac. 5. 13)
L’apôtre Paul.
Actes 9. C’était un homme méchant qui menaçait et mettait les chrétiens en prison. Croyez-vous qu’il va pouvoir être sauvé ?
Oui, c’est extraordinaire ! N’importe qui peut se convertir et être sauvé.
« Il était en chemin et approchait de Damas ; quand soudain une lumière brilla du ciel autour de lui comme un éclair. Et, étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? Qui es-tu, Seigneur ? demanda-t-il. Je suis Jésus que tu persécutes » (Act. 9. 3 à 5).
Saul a appris qu’en persécutant les chrétiens, il persécutait Jésus. Jésus s’identifie toujours aux chrétiens. Ceux qui leur font du mal, font du mal à Jésus.
« Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que je me suis choisi pour porter mon nom devant les nations, les rois et les fils d’Israël ; car je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom » (Act. 9. 15 et 16).
Le Seigneur Jésus dit, dans l’ancienne version, que Saul est un vase. Qu’est-ce que cela veut dire ? Un vase autrefois était très utile pour mettre de l’huile, du vin, de l’eau ou des aromates.
Nous sommes, chacun, des vases qui doivent être utiles au Seigneur Jésus, qu’Il veut remplir de joie (vin), de Sa Parole (l’eau), de l’Esprit (l’huile). Chaque chrétien est un porteur de la Parole de Dieu, comme Paul, ce grand évangéliste qui a annoncé la bonne nouvelle à tous et même aux rois.
La Samaritaine.
« Il y avait là une fontaine de Jacob. Jésus fatigué du chemin, se tenait assis au bord de la fontaine ; c’était environ la sixième heure. Une femme de la Samarie vient pour puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire (car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres). La samaritaine lui dit alors : Comment ? Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une Samaritaine ? (Car les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains). Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui lui aurait demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où as-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné le puits ; et lui-même en a bu, ainsi que ses fils et son bétail ? Jésus répondit et lui dit : Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif, à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4. 6 à 14).
Elle se cachait car elle avait une mauvaise vie, mais le Seigneur Jésus s’est approché d’elle. Que c’est beau ! Le Seigneur Jésus est toujours proche des gens misérables. Il lui demande de l’eau, puis lui propose l’eau qui donne la vie éternelle, la Parole de Dieu. Il lui dit qu’Il est le Christ. Elle le croit et va immédiatement l’annoncer à son village. Elle est devenue une évangéliste.
Témoigner c’est parler de ce que l’on sait à ceux qui ne le savent pas (nos voisins, nos camarades de classe, nos amis) au sujet de Jésus.
– Quand on est chrétien, est-ce que l’on ne pèche plus ? – Si, cela peut arriver. – Alors on n’est plus sauvé ? – Si.
Lot était très loin de Dieu à Sodome, il était même avec les chefs de la ville méchante. On peut connaître des chrétiens qui sont ainsi loin de Dieu et ne vivent pas comme des chrétiens. Ils sont quand même sauvés.
– Que faire si tu es ainsi ?
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9).
– Il faut confesser à Dieu, Il te donne la promesse de te pardonner. Mais ce n’est pas une raison pour recommencer, car Jésus a beaucoup souffert à la croix pour chacun de tes péchés.
Confesser, c’est dire en détail ce que tu as fait de mal ; même si Dieu le sait déjà, Il veut que tu le reconnaisses. Quand Dieu efface tes péchés, grâce au sang de Jésus, alors il ne reste plus rien. Tu es complètement pardonné.
Tu peux prendre l’habitude de le faire chaque soir. « Seigneur Jésus, tu vois, là je n’ai pas bien agi, ici je n’ai pas bien fait, là je n’ai pas été droit ». Cela te remplira de paix avec le Seigneur.
Pierre avait commis un grave péché, il a renié trois fois le Seigneur en disant qu’il ne Le connaissait pas et en jurant – alors qu’il avait dit : « même si tous te renient, moi non ». Le Seigneur Jésus lui avait même prédit qu’il le ferait !
Quand il l’a fait, il a vu le regard du Seigneur Jésus qui lui a rappelé sa faute, il s’est souvenu et a pleuré abondamment.
Le Seigneur l’a-t-il écarté de Son service ? – Non.
Mais avant, Il lui a fait confesser trois fois qu’il L’aimait en réponse à sa question : « M’aimes-tu ? ».
Le Seigneur veut te bénir, Il t’aime et veut t’utiliser pour Son service.