TRADUCTION DE FEUILLETS (46)

Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Psaume 139. 1.

EN FUITE

Le 18 juillet 1983, un capitaine de l’Air Force des États-Unis a disparu du Nouveau-Mexique sans laisser de traces. Trente-cinq ans plus tard, les autorités le retrouvèrent en Californie. Les médias ont rapporté qu’il s’était enfui parce qu’il était complètement frustré par son travail.

Trente-cinq ans de fuite ! C’est la moitié d’une vie ! Qu’est-ce que cela a dû être pour cet homme, de vivre constamment dans la peur d’être découvert. Il est impensable qu’il ait pu vraiment être calme et heureux !

Il y a des gens qui ont fui Dieu pendant plus de la moitié de leur vie, même toute leur vie. Ils ne veulent rien avoir à faire avec Lui parce qu’ils ont peur de devoir Lui rendre des comptes.

David, l’auteur du Psaume 139, s’adresse à Dieu en lui disant :  « Où irai-je loin de ton Esprit ? et où fuirai-je loin de ta face ? » (v. 7) Il se rendait bien compte que Dieu est présent partout. Personne ne peut échapper à Son regard omniscient.

Si vous aussi vous fuyez Dieu, nous vous supplions de renoncer à cet effort futile et de vous tourner vers Lui. Alors vous découvrirez que Dieu ne veut que ce qu’il y a de meilleur pour vous. Il vous aime et a donné Son Fils Jésus-Christ afin que, par la mort de Jésus sur la croix, votre relation avec Lui puisse être rétablie.

Dieu attend votre retour vers Lui. Si vous Lui confessez vos péchés, Il vous pardonnera et vous donnera la vie éternelle. Il fera de vous Son enfant bien-aimé et, pour l’avenir, Jésus Christ vous promet de vous prendre avec Lui au ciel, dans la maison de Son Père, pour toujours.

D’après Näher zu Dir juillet 2023

Je suis Jésus… je t’envoie… pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu ; pour qu’ils reçoivent le pardon des péchés. Actes 26. 16 à 18

MOI, LE MEURTRIER DE VOTRE MARI

Il a 16 ans et veut disparaître d’un camp de jeunes en Autriche. Pour ce faire, il « emprunte » la voiture de son chef de groupe. Lors de sa fuite, il percute une voiture de police, tuant le policier qui est au volant. Il est condamné, mis en prison, en sort à nouveau et ne peut pas gérer la vie « à l’extérieur ». Il commet des crimes, se cache, est arrêté, emprisonné à nouveau, cette fois en Allemagne. Il y trouve Jésus-Christ.

Au bout de 14 ans, il est libéré. Parce qu’il veut blanchir sa culpabilité, il va en Autriche, pour retrouver la femme dont il a tué le mari. Il se place devant elle et ses enfants, et en balbutiant, il leur dit : « Vous avez perdu votre mari et votre père dans un accident de voiture il y a des années… Au volant était un garçon … ce garçon, c’était moi… J’en suis tellement accablé ! Je vous en demande pardon à tous » Il leur raconte comment il s’est converti en prison, et qu’il est venu maintenant parce que Jésus veut qu’il mette de l’ordre dans sa vie.

La femme et ses enfants sont très émus, les larmes coulent. Puis la veuve se lève et le serre contre elle, lui, le meurtrier de son mari. Elle lui explique que, lorsque son mari est mort, elle savait qu’il était chrétien et qu’il était donc auprès de Jésus. Depuis lors, elle avait prié chaque jour pour ce jeune homme, afin que Dieu l’arrête et le sauve des ténèbres dans lesquelles il était tombé. Sa confession était une réponse à ses prières.

Peut-être que l’un de nos lecteurs a aussi sur la conscience un péché grave, qui le tourmente sans cesse. L’apôtre Paul écrit : « Mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé » (Rom. 5. 20). Cette grâce de Dieu, cette offre de pardon, est encore offerte aujourd’hui à chacun de ceux qui confessent leurs péchés à Dieu et acceptent le salut par la foi en la mort de Jésus Christ sur la croix.

D’après die gute Saat juin 2023

Ho ! Quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. Ésaïe 55. 1.

POURQUOI NE L’ACCEPTEZ-VOUS PAS ?

Une femme, un jour, se lamentait longuement auprès d’un prédicateur de ce qu’elle avait prié tant de fois pour le pardon de ses péchés et le salut de son âme, mais qu’elle n’avait pas obtenu de réponse. Le prédicateur s’est rendu compte qu’elle désirait vraiment le pardon de ses péchés. Il lui a alors demandé : C’est peut-être parce que vous le demandez, mais que, ensuite, vous ne l’acceptez pas ? – Non, non, ce n’est pas cela, fut la réponse de la femme. Puis elle a invité le prédicateur à prendre un café.

La table était richement dressée et la prière avait été dite depuis longtemps. Mais bien que la femme ait demandé à plusieurs reprises au prédicateur de se servir, il ne l’avait pas encore fait. Au lieu de cela, il finit par soupirer : J’ai tellement faim ! Alors, servez-vous ! l’encouragea la femme. Mais il a juste regardé autour de lui dans la pièce, a continué à attendre, puis a répété : J’ai tellement faim !

La femme a dit un peu durement : Si vous avez faim, c’est seulement votre faute – pourquoi ne vous servez-vous pas ? Le prédicateur est resté assis là calmement, pour finalement se lamenter pour la troisième fois : J’ai tellement faim !

La femme était maintenant à bout de patience, et elle lui demanda s’il avait l’intention de l’insulter. Le prédicateur répondit poliment : Et vous ? Voulez-vous offenser Dieu ? Vous agissez de la même manière ! Vous demandez, encore et encore, à Dieu, le pardon et la paix, mais vous n’acceptez pas Son don !

Alors la femme a enfin été éclairée, et elle a appris à croire en la mort expiatoire de Jésus et en la promesse de salut de Dieu, et à L’en remercier. Elle avait maintenant reçu l’assurance du salut par la foi en Jésus Christ.

D’après die gute Saat juillet 2023

Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, tu entasseras des charbons de feu sur sa tête. Romains 12. 20.

CHARBONS ARDENTS

Le pasteur Ernst Modersohn (1870-1948) avait un élève de l’école du dimanche qui lui causait beaucoup de souci. Ferdinand avait grandi sans avoir une famille et n’avait que de la méchanceté en tête. Lors d’une bagarre avec d’autres jeunes, il avait perdu la vue d‘un œil après avoir reçu une pierre dans le visage.

Ferdinand détestait toutes les personnes pieuses. Une fois, lui et ses amis occupèrent le parvis de l’église pour intimider les fidèles. Le pasteur Modersohn lui parla et l’invita à dîner avec ses amis, Ferdinand a d’abord refusé puis, après avoir hésité un moment, il a accepté.

Modersohn avait demandé à sa femme de faire des gaufres. Lorsque Ferdinand a vu la montagne de gaufres, il a demandé : « Les avez-vous faites à cause de nous ? » La femme de Modersohn a répondu : « Pensez-vous que nous mangeons des gaufres tous les jours ? Nous ne le faisons que lorsque nous avons des visiteurs ! »

Alors Ferdinand a arrêté de manger et a demandé de nouveau : Avez-vous vraiment fait des gaufres à cause de nous ?

Oui.

Le lendemain, il était de nouveau là, seul. Il avoua au pasteur Modersohn qu’il lui avait souvent menti et l’avait souvent trompé. Et il confessa sa culpabilité devant Dieu.

Oui, même les gaufres peuvent être des « charbons ardents » qui signifient : je fais cela par amour pour toi ! parce que tu as du prix pour moi !

Aujourd’hui encore, l’amour peut vaincre un cœur. Car « l’amour supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout » (1 Cor. 13. 7). « L’amour couvre une multitude de péchés » (1 Pier. 4. 8). N’avons-nous pas tous déjà vécu cela ?

D’après die gute Saat juillet 2023

LA PLUS GRANDE CATASTROPHE

« Au jour de la détresse, je crierai vers toi, car tu me répondras » Psaume 86. 7.

En classe de religion dans une école secondaire d’une ville du centre de l’Angleterre, les élèves ont été invités à écrire sur une feuille de papier ce qu’ils pensaient être la pire catastrophe qu’ils puissent imaginer. Certains pensaient à une guerre nucléaire, d’autres à une maladie incurable. Mais sur une feuille de papier se trouvait une réponse plutôt inhabituelle : « Si toutes les prières n’étaient que des soliloques ».

Vraiment ! Un ciel vide serait la plus grande catastrophe ! Nous serions alors laissés seuls avec toutes nos questions, tous nos problèmes. Et à la fin, ce serait le désespoir.

Mais un chrétien sait que Dieu est réel ; il sait que Dieu répond aux prières. Cela ne lui épargne pas toutes les épreuves. Certes non ! Mais il ne sera pas abandonné par Dieu dans les moments d’épreuves, aussi grandes soient-elles. Dieu entend le cri de Ses enfants ; Il les encourage, les aide, les porte à travers l’épreuve et leur rappelle qu’ils ont un avenir glorieux avec Lui pour l’éternité.

Ce n’est pas un beau rêve. C’est tout à fait réel. Des milliers de personnes ont fait l’expérience dans le passé, et la font encore chaque jour.

Le roi David, qui a écrit le psaume cité ci-dessus, poursuit en disant : « Seigneur, nul… n’est comme toi… Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses… Enseigne-moi ton chemin ; je marcherai dans ta vérité ; unis mon cœur à la crainte de ton nom. Toi, Seigneur ! tu es un Dieu miséricordieux et faisant grâce » (Ps. 86. 8, 10, 11 et 15)

D’après die gute Saat juillet 2023

VISITE À UN COUREUR DE 100 ANS

« Je fais une [seule] chose : oubliant ce qui est derrière et tendant avec effort vers ce qui est devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » Phil. 3. 14

Nous vivions au Maroc, a-t-il dit, et je me passionnais pour les compétitions de course à pied. Comme j’étais fier quand j’étais le premier à franchir la ligne d’arrivée et à gagner un trophée après l’autre !

Mais un jour, sur une longue distance, je ne parvenais pas à rattraper le coureur de tête, mais, dans la dernière ligne droite, j’ai rassemblé toutes mes forces une fois de plus, et j’ai finalement franchi la ligne d’arrivée en premier. Puis je me suis effondré.

Un long séjour à l’hôpital s’en est suivi. Une fois, ma mère m’a lu un verset de la Bible qui parle de deux couronnes de victoire très différentes. Quand j’ai été de nouveau seul, j’ai pensé à ces deux expressions : « couronne corruptible » et « couronne incorruptible ».

Lors de la visite suivante de ma mère, je lui ai dit : Je voulais gagner des couronnes qui disparaissent ; maintenant je vais courir pour une couronne éternelle et suivre Jésus ». Après ma sortie de l’hôpital, on me demandait parfois : « Est-ce vrai que tu ne veux plus courir ? » Et je donnais la même réponse : Je me battais pour des couronnes périssables, maintenant je veux courir pour une couronne impérissable !

Quand cet homme s’est rétabli, il est devenu un « coureur » avec la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Pendant des décennies, il a parcouru les rues des villes du Maroc, d’Algérie et de France, offrant aux gens des Bibles et de la littérature chrétienne. Maintenant, il continue cette tâche dans une maison de retraite, en offrant des calendriers chrétiens. Quel coureur infatigable !

D’après die gute Saat juillet 2023

Éternel ! Use de grâce envers moi, guéris mon âme, car j’ai péché contre toi. Psaume 41. 4.

Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, dont le péché est couvert ! Psaume 32. 1.

LE PÉCHÉ RECONNU

Le physicien Robert Oppenheimer, qui a activement participé au développement de la bombe atomique aux États-Unis, a déclaré peu avant sa mort :

« Personne ne ressent plus le fardeau écrasant de la responsabilité que ceux qui ont travaillé sur l’utilisation militaire de l’énergie nucléaire. N’oublions jamais que ces armes nous offraient le scénario inhumain de ce que la guerre signifie aujourd’hui : une cruauté épouvantable ! Les inventeurs de la bombe atomique ont pu apprendre ce qu’est le péché. Ni l’insensibilité, ni l’humour de potence, ni les grands discours ne peuvent cacher cette découverte. C’est une expérience qui ne peut plus être effacée.

Vous n’avez pas besoin d’être impliqué dans le développement de la bombe atomique pour ressentir le poids de votre propre culpabilité. Nous nous sommes tous rebellés contre l’autorité de Dieu et, dans un certain sens, nous avons ignoré les droits des autres. Tout le monde a, à un moment ou l’autre, fait quelque chose qu’il savait être mal. Je peux nier ma culpabilité ; mais elle est toujours là. Si je suis honnête et que j’ai le sens du bien et du mal, cela pèse sur moi comme un lourd fardeau.

Pour être libéré de ce fardeau, je dois honnêtement reconnaître mes péchés et les confesser à Dieu par la prière. Dieu me montre alors que Jésus-Christ est mort sur la croix pour répondre de mes péchés. Quand j’accepte cela par la foi, Dieu me donne la paix, et je peux me réjouir d’avoir reçu le pardon de mes péchés.

D’après die gute Saat août 2023

Ne crains pas quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît ; car, lorsqu’il mourra, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Quoique pendant sa vie il bénît son âme. Psaume 49. 16 à 18

DES TRÉSORS POUR LE PARADIS

John D. Rockefeller était l’une des personnes les plus riches du monde. Après sa mort, on a demandé à son comptable : « Alors ? Combien a-t-il laissé derrière lui ? » Il a répondu : Tout ! Il a tout laissé derrière lui !

Cela est triste mais vrai : personne ne peut rien emporter avec soi : ni fortune, ni récompenses, ni le pouvoir, ni des amitiés. Tout est laissé derrière.

Un fourgon à meubles n’a jamais suivi un corbillard, même si certains l’ont essayé, notamment dans les cultures antérieures : les pharaons enterraient dans les pyramides d’innombrables objets du quotidien et des richesses qui – pensaient-ils – devaient leur être utiles dans l’au-delà. L’empereur chinois Qin Shi Huangdi (259-210 av. J.-C.) a fait reconstruire son monde de domination sous terre. Cela comprenait également 8 000 guerriers en terre cuite grandeur nature, qui devaient affirmer son pouvoir d’empereur dans l’au-delà.

Nous ne pouvons rien emporter avec nous – mais nous pouvons envoyer quelque chose à l’avance ! Rien de ce que nous avons accompli ou réalisé nous-mêmes, non, mais quelque chose que Dieu seul peut nous donner. Jésus-Christ dit : « Amassez-vous des trésors dans le ciel » (Mat. 6. 20), et Il parle de l’eau « jaillissant en vie éternelle » (Jean 4. 14). Ce n’est que par Lui que nous pouvons recevoir cette vie, qui change déjà la vie ici-bas, et qui a une valeur éternelle – non seulement une vie pour l’éternité, mais surtout une vie avec Jésus-Christ Lui-même, qui « est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jean 5. 20).

Si nous avons cette certitude, nous avons déjà un trésor dans le ciel, et nous pouvons poursuivre notre vie en paix.

D’après die gute Saat août 2023

Quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez… sans argent et sans prix du vin et du lait. Ésaïe 55. 1

LES RAISINS DU ROI

Dans une capitale du nord de l’Europe vivaient une femme avec sa fille gravement malade. L’enfant était très faible et aurait souhaité manger quelques raisins, mais il n’y en avait dans aucun magasin à cette époque de l’année. Puis la maman se souvint qu’en se promenant dans le parc royal, elle avait vu de beaux raisins dans les serres chaudes. Elle alla courageusement chez le jardinier de la cour et lui demanda s’il pouvait lui en vendre une ou deux grappes. Mais la réponse abrupte fut : Madame, le roi n’est pas un marchand !

La pauvre mère se détournait, bien déçue, pour repartir, quand un monsieur qui avait tout entendu s’approcha d’elle et lui dit : « Le jardinier a raison, mon père n’est pas un commerçant. Mais même s’il ne vend pas ses raisins, il peut en donner ». Le prince choisit alors quelques-unes des plus belles grappes et, avec un sourire de sympathie, les plaça dans le panier de la femme toute surprise et reconnaissante.

Ce récit illustre le fait que Dieu est le grand Donateur. Beaucoup de gens pensent qu’ils doivent acheter la bénédiction de Dieu. Ils essaient de Lui plaire par de bonnes œuvres, un style de vie convenable ou même de l’argent. Mais Dieu nous offre gratuitement le pardon de nos péchés. Pour cela, Il a dû donner Son propre Fils, Jésus-Christ, pour qu’Il expie nos péchés par Sa mort sur la croix. Tout ce que Dieu demande maintenant, c’est que nous Lui confessions notre culpabilité et que nous croyions en Son Fils. Certaines personnes estiment cela trop « bon marché ». Mais cela a coûté cher à Dieu ! Il savait qu’aucun être humain ne serait en mesure de payer pour cela, car « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu », mais « tous ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus » (Rom. 3. 23 et 24).

D’après Die gute Saat août 2023

Il n’y a point d’homme qui ait pouvoir sur l’esprit pour emprisonner l’esprit, et il n’y a personne qui ait de la puissance sur le jour de la mort. Ecclésiaste 8. 8.

TOUTE ŒUVRE DE L’HOMME EST ÉPHÉMÈRE

Le 24 juillet 2000, les contrats préliminaires pour l’achat de l’Airbus A380 furent signés. Cet avion de très grande capacité est le plus grand avion non militaire qui ait jamais été construit à grande échelle. Il lui fut donné une mention honorable, le lendemain, dans un journal régional de Toulouse, le quartier général d’Airbus.

Le lendemain, le même quotidien fit paraître un article sur un super-avion plus ancien, le Concorde. L’article se terminait par ces mots : Le Concorde devrait encore voler en 2020. Le soir de ce 25 juillet, le départ du vol du Concorde quittant Paris se termina tragiquement, causant la mort de 113 victimes – et marqua le début de la fin du Concorde.

Entre-temps, les commandes pour l’Airbus 380 avaient diminué, de sorte qu’en 2021 la production cessa.

L’Airbus A380, le Concorde, et la navette spatiale américaine Columbia ont démontré, de manière impressionnante, les progrès de la technologie et la capacité des inventeurs de notre époque. Le monde est fier de telles grandes réalisations. Mais quand surviennent des catastrophes dues à des défauts humains ou techniques, une sensation d’insécurité nous envahit, et nous sentons avec crainte notre impuissance.

Le Prédicateur parle de pouvoirs que nous ne pouvons pas maîtriser, et de développements et d’évènements qui révèlent notre impuissance. C’était un observateur avisé. Il avait appris ce qui était important dans la vie. L’incapacité de l’homme lui donnait l’occasion de diriger les regards vers le Dieu d’éternité, à qui nous devons l’honneur. Nous pouvons nous confier dans sa toute-puissance (Éccl. 8. 12 ; 9. 1).

D’après the good Seed juillet 2023

Ce fut… à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent nommés chrétiens. Actes 11. 26.

CHRÉTIEN ?

Le terme de « chrétien » n’apparaît que trois fois dans le Nouveau Testament.

Ce nom fut d’abord employé à Antioche, une ville dans ce qui est la Syrie d’aujourd’hui. La foi chrétienne s’était étendue au-delà des frontières d’Israël. Des non-Juifs acceptèrent aussi Christ, comme ici à Antioche. Qu’ils aient été des disciples de Jésus Christ était reconnu autour d’eux. C’est pourquoi on les appela chrétiens.

Nous trouvons le mot chrétien une deuxième fois quand l’apôtre Paul se tenait devant le roi Agrippa. Hérode Agrippa II était roi sur les pays au nord et au nord-est de la Palestine. Paul, avant sa conversion, avait persécuté les chrétiens. Maintenant il se tenait lui-même devant le roi comme un disciple de Christ prisonnier, rendant témoignage de sa conversion. Agrippa lui dit : « Bientôt, tu vas me persuader de devenir chrétien » (Act. 26. 28).

Quelques années plus tard, les croyants étaient persécutés et mis à mort par l’empereur romain Néron. L’apôtre Pierre leur écrit : « Souffrir … si c’est comme chrétien, qu’il n’en ait pas honte, mais qu’il glorifie Dieu en ce nom » (1 Pier. 4. 16).

Dans ces trois cas, les croyants ne s’étaient pas donnés ce nom eux-mêmes ; d’autres avaient reconnu qu’ils suivaient Jésus Christ, et en conséquence, les avaient nommés chrétiens.

Aujourd’hui, beaucoup de gens prétendent être des chrétiens. Cependant, peu d’entre eux suivent véritablement Christ, Lui qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie » (Jean 14. 6). Quelle est votre position ? Avez-vous accepté Jésus Christ comme votre Sauveur et Seigneur, et Le suivez-vous maintenant ? Si c’est le cas, vous êtes un véritable chrétien !

D’après the good Seed juin 2023