BERACA 14 : LES CONFIDENTS DE DIEU

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BERACA 14 : LES CONFIDENTS DE DIEU

 

 

Comme mentionné précédemment, plusieurs hommes, au cours des âges, ont connu une relation intime avec Dieu. Une chose particulière les caractérisa, en ce que Dieu leur révéla « l’avenir » (Héb. 11. 20). Nous avons considéré Noé et Abram ; dans cette suite, nous abordons ce qui concerne Abraham, Isaac et Jacob.
Nous avons vu que l’Éternel révèle à Abram ce qui arrivera à sa descendance. « Sache certainement que ta semence séjournera dans un pays qui n’est pas le sien, et ils l’asserviront, et l’opprimeront pendant quatre cents ans. Mais aussi je jugerai, moi, la nation qui les aura asservis ; et après cela ils sortiront avec de grands biens. Et toi, tu t’en iras vers tes pères en paix ; tu seras enterré en bonne vieillesse. Et en la quatrième génération ils reviendront ici (en la terre promise), car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore venue à son comble » (Gen. 15. 13 à 16). L’histoire des fils d’Israël a confirmé cette prédiction faite à Abram.
« Et Abram était âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans ; et l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-puissant ; marche devant ma face, et sois parfait ; et je mettrai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai extrêmement. Et Abram tomba sur sa face, et Dieu parla avec lui, disant : Quant à moi, voici, mon alliance est avec toi, et tu seras père d’une multitude de nations ; et ton nom ne sera plus appelé Abram, mais ton nom sera Abraham, car je t’ai établi père d’une multitude de nations. Et je te ferai fructifier extrêmement, et je te ferai devenir des nations ; et des rois sortiront de toi. Et j’établirai mon alliance entre moi et toi et ta semence après toi, en leurs générations, pour être une alliance perpétuelle, afin que je sois ton Dieu, à toi et à ta semence après toi. Et je te donne,… tout le pays de Canaan » (Gen. 17. 1 à 8).
Leurs noms sont changés : Abram sera Abraham (père d’une multitude) et sa femme, Saraï (celle qui lutte), prend le nom de Sara qui veut dire princesse. Remarquons l’étendue des promesses faites à Abraham et réitérées à la suite de son obéissance dans le don d’Isaac à Morija :
1) « En toi seront bénies toutes les familles de la terre » ; « Et toutes les nations de la terre se béniront en ta descendance, parce que tu as écouté ma voix » (Gen. 12. 3 ; 22. 18). – « Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa descendance. Il ne dit pas : « et aux descendances », comme s’il parlait de plusieurs, mais comme parlant d’un seul : — « et à ta descendance qui est Christ » (Gal. 3. 16).
2) « Je ferai que ta semence sera comme la poussière de la terre ; en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta semence aussi sera comptée » (Gen. 13. 16) ; c’est l’anticipation d’un peuple terrestre.
3) « Regarde vers les cieux, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta semence » (15. 5) ; c’est l’anticipation d’un peuple céleste.
Le fidèle disciple Étienne, à l’heure de son martyre, rappelle que « le Dieu de gloire » est apparu à Abraham et qu’Il lui donna des visions merveilleuses concernant le Seigneur Jésus, comme nous lisons : « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu et s’est réjoui » (Act. 7. 2 ; Jean 8. 56). Il a aussi, par la foi, vu et attendu la cité céleste « qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Héb. 11. 10).
Abraham avait cru et l’Éternel « lui compta cela à justice » (Gen. 15. 6). Nous lisons aussi : « Que dit l’écriture ? Et Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice » (Rom. 4. 3) ; « Ainsi a été accomplie l’Écriture qui dit : Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice » ; et « il a été appelé ami de Dieu » (Jac. 2. 23).
Croire, c’est l’expression d’une foi personnelle et « sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu » (Héb. 11. 6). Dieu nous reçoit en vertu de ses promesses, sur le fondement de la mort et de la résurrection de son Fils, Jésus-Christ, et par le moyen de la foi, selon qu’il est écrit : « À celui qui, sans faire des œuvres, mais qui croit en Celui qui justifie l’impie, sa foi lui est comptée à justice » (Rom. 4. 5). « C’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éph. 2. 8). Abraham avait reçu les promesses, il vivait dans une terre étrangère, recherchant une meilleure patrie, une patrie céleste. Sa vision dépassait son court passage sur terre et malgré cela, il était confronté à ce qui s’y passait. On le voit lorsque trois hommes, tout à coup, « se tenaient près de lui » (Gen. 18) ; apparition angélique, reçue avec honneur et dignité, dont l’un des trois était l’expression « du Dieu de gloire ».
Après s’être restaurés, les visiteurs annoncent à Abraham que Sara, sa femme, aura un fils. Ensuite, « l’Éternel dit : Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? ». En présence des anges saints, ces serviteurs qui servent « en faveur de ceux qui vont hériter du salut » (Héb. 1. 14), l’Éternel fait connaître à Abraham, Son ami, ce qui va arriver « aux villes de la plaine ». Deux des trois hommes se dirigent vers Sodome alors qu’Abraham « se tenait encore devant l’Éternel ». Là, il intercéda à six reprises, en faveur de Sodome, pendant que les anges allaient pour délivrer Lot. Le lendemain, Abraham « regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe, et du côté de tout le pays de la plaine, et il vit, et voici, la fumée de la terre montait comme la fumée d’une fournaise.
Et… Dieu se souvint d’Abraham et renvoya Lot hors de la destruction » (Gen. 19. 29). Aujourd’hui, comme Abraham, nous intercédons pour un monde qui va être jugé, tout en témoignant de l’amour de Dieu en salut à quiconque croit. Le jour vient en lequel notre Seigneur nous introduira autour de Son trône. Là, nous intercéderons pour les saints traversant la grande tribulation. Notre service sera d’élever « des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints » (Apoc. 5. 8). En ce qui concerne les choses à venir, annoncées par le Seigneur Jésus à Ses disciples et à nous par Ses apôtres, Dieu ne nous a rien caché.

 

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