COMPRENDRE LA BIBLE

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COMPRENDRE LA BIBLE

 

« La parole de Dieu est vivante et opérante, plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants : elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur » Héb. 4. 12.

1. Gestes et comportements symboliques

(Jésus a dit : ) « Si donc moi, le Seigneur et le maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ; c’est un exemple que je vous ai donné : comme je vous ai fait, moi, vous aussi faites de même. » Jean 13. 14 et 15.

La Bible contient un grand nombre de symboles qu’il est utile de connaître. Dans la vie de tous les jours, nos gestes physiques peuvent avoir un but concret ou un caractère symbolique. Par exemple, tendre la main à une personne pour l’aider à monter dans le bus est un geste concret, alors que lui serrer la main pour la saluer est un geste symbolique.
Voici la signification de quelques gestes symboliques que l’on trouve dans la Parole de Dieu :
– Déchirer ses vêtements (Gen. 37. 29 ; Mat. 26. 65) : être indigné ou profondément ému.
– S’asseoir « sous le sac et la cendre » (Luc 10. 13) : être dans la honte, le remords ou le deuil.
– Battre des mains (Ps. 47. 1 ; 98. 8) : être content.
– Se laver les mains en public ((Mat. 27. 24) : affirmer sa propre innocence.
– Avoir les clés d’une maison (Apoc. 3. 7 ; És. 22. 22) : en avoir la conduite et la responsabilité.
– Élever les mains vers le ciel (Ex. 9. 29 ; Ps. 88. 9 ; 1 Tim. 2. 8) : prier, implorer.
– Ôter ses sandales de ses pieds (Ex. 3. 5 ; Jos. 5. 15) : montrer du respect pour le lieu où l’on se trouve.
– Prier à genoux (Luc 22. 41 ; Act. 13. 51) : montrer de la soumission et de la confiance en Dieu.
– Secouer la poussière de ses pieds (Mat. 10. 14 ; Act. 13. 51) : témoigner du fait que le message de Dieu a été refusé et que les destinataires de ce message sont responsables de ce refus.
– Laver les pieds de quelqu’un (Jean 13. 5) : s’abaisser pour ôter ce qui salit, mais aussi pour éliminer ce qui souille sur le plan moral.

2. Quelques chiffres

« Saint, saint, saint, Seigneur, Dieu, Tout-puissant, Celui qui était et qui est et qui vient » Apoc. 4. 8.
« Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or » Apoc. 2. 1 et 2.

Dans la Bible, les nombres ont souvent un sens symbolique :
– Le chiffre 2 peut se rapporter à un témoignage rendu : il y avait deux tables de la Loi. Deux témoins, au moins, étaient nécessaires pour rendre une sentence ou porter un jugement, etc. Le fait que le nom d’une personne soit prononcé deux fois montre tout le sérieux d’un tel appel personnel (par exemple : 1 Sam. 3. 10 ; Luc 10. 41 ; 22. 31 ; Act. 9. 4…).
– Le chiffre 3 se réfère à la plénitude divine : Père, Fils et Saint Esprit. Dans l’Apocalypse, certaines expressions qui se rapportent à Dieu, sont répétées trois fois (1. 8 ; 4. 8 ; 22. 13). Jonas a passé 3 jours et 3 nuits dans le poisson (Jonas 2. 1) ; Jésus a passé 3 jours dans la mort et Il est ressuscité le 3ème jour (Marc 8. 31 ; Mat. 12. 40 ; Luc 24. 7). D’autres fois, cela exprime l’emphase (Jér. 22. 29).
– Le chiffre 4 a le sens de l’universalité. Ésaïe évoque les quatre points cardinaux, et Daniel voit en songe les quatre vents des cieux qui soufflent sur la grande mer, la Méditerranée (És. 11. 12 ; Dan. 7. 2). Notons en outre que Jésus, le Sauveur du monde, est présenté dans quatre évangiles.
– Les chiffres 5 et 6 parlent de l’homme, créature de Dieu. Jésus s’est servi des cinq pains d’un petit garçon pour nourrir toute une foule (Mat. 14. 17) ; c’est le symbole de la faiblesse humaine qui, dans les mains du Seigneur, devient victorieuse. La semaine de travail est de six jours, et le septième est le jour de repos ; l’homme a été créé par Dieu au sixième jour (Ex. 20. 9 à 11). En outre, il est dit clairement que le nombre 666 (trois fois « 6 ») est « un nombre d’homme » – mais de l’homme qui cherche orgueilleusement à s’élever à la hauteur de Dieu (Apoc. 13. 18).
– Le chiffre 7 indique la perfection et la complétude ; il parle de Dieu et de ce qu’Il fait : les sept jours de la création (Gen. 1 à 2. 3), les sept fêtes à l’Éternel (Lév. 23), les sept paraboles de Matthieu 13, les sept yeux de la perception divine (Zach. 3. 9), les sept églises dans la main du Seigneur (Apoc. 1. 20), les sept Esprits de Dieu (Apoc. 4. 5), etc.

3. Quelques nombres

« (Jésus) passa toute la nuit à prier Dieu. Quand il fit jour, il appela à lui ses disciples. Il en choisit douze, qu’il nomma aussi apôtres » Luc 6. 12 et 13.
« Après avoir souffert, il se présenta lui-même, vivant, avec beaucoup de preuves certaines : pendant quarante jours, il se montra à eux » Act. 1. 3.

Voici encore quelques nombres qui ont une portée symbolique :
– Le nombre 12 est caractéristique du peuple de Dieu. Il y avait 12 tribus en Israël, il y a eu 12 apôtres choisis par le Seigneur Jésus pour qu’ils soient avec Lui et qu’Il les envoie ; il y aura 12 fondements à la cité céleste, et elle aura 12 portes (Apoc. 21. 12 à 14). Ce nombre exprime ce que Dieu prépare sur la terre pour le salut et le bien des hommes.
– Le nombre 40 se réfère à une période d’épreuve complète. Ainsi, le peuple d’Israël est resté 40 ans dans le désert (Nomb. 14. 33) ; Moïse a passé 40 ans comme berger dans le désert à garder les moutons, jusqu’à ce que Dieu l’appelle à libérer le peuple d’Israël de l’esclavage en Égypte ; Ninive eut 40 jours pour se repentir (Jonas 3. 4). Le Seigneur Jésus jeûna pendant 40 jours dans le désert avant d’être tenté par le diable (Mat. 4. 2) ; Il est aussi resté 40 jours avec Ses disciples sur la terre après Sa résurrection, avant d’être élevé au ciel.
– Le nombre 70 – 10 fois 7 – occupe une place spéciale. Il est associé à une intervention particulière de Dieu. Par exemple, l’exil à Babylone dura 70 ans (Jér. 25. 11). Le Seigneur envoya 70 disciples prêcher le royaume de Dieu (Luc 10. 1). Au début du voyage d’Israël dans le désert, ils arrivèrent à l’oasis d’Élim où il y avait 12 fontaines d’eau et 70 palmiers (Ex. 15. 27).
Si les nombres ont souvent une valeur spirituelle, nous ne devons pas exagérer quant à leur symbolisme. Comme toujours, il y a deux dangers opposés : lire la Bible comme un livre scientifique, ou la lire comme un livre plein de mystères. Lisons-là avec prière et foi, en demandant à Dieu qu’Il nous aide à la comprendre.

D’après « Il buon seme » février 2023

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