BERACA 12 :
Les confidents de Dieu
Les Saintes Écritures mentionnent plusieurs hommes qui ont connu une relation intime avec Dieu. Une chose particulière les caractérisa, en ce que Dieu leur révéla « les choses à venir » (Héb. 11. 20). Ce fut le cas de Noé et des patriarches, Abraham, Isaac et Jacob. À leur suite, nous trouvons Moïse, Josué, Samuel, David, Ésaïe, Jérémie, Daniel. En fait, nous pourrions citer chacun des prophètes de l’Éternel qui ont parlé et écrit de Sa part.
Noé : « Dieu… a préservé Noé, lui huitième, prédicateur de justice, quand il fit venir le déluge sur un monde d’impies » (2 Pier. 2. 5).
« Et l’Éternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que méchanceté en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il s’en affligea dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Gen. 6. 5 à 8).
« Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi, car la terre est pleine de violence à cause d’eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher. Tu feras l’arche avec des loges, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors. Et c’est ainsi que tu la feras : la longueur de l’arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées, et sa hauteur de trente coudées. Tu feras un jour à l’arche, et tu l’achèveras en lui donnant une coudée d’en haut ; et tu placeras la porte de l’arche sur son côté ; tu y feras un étage inférieur, un second, et un troisième. Et moi, voici, je fais venir le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire de dessous les cieux toute chair en laquelle il y a esprit de vie ; tout ce qui est sur la terre expirera. Et j’établis mon alliance avec toi, et tu entreras dans l’arche, toi, et tes fils et ta femme et les femmes de tes fils avec toi. Et de tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l’arche deux de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi ; ce seront le mâle et la femelle » (v. 13 à 19). « Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et tu en feras provision près de toi ; et cela vous sera pour nourriture, à toi et à eux. Et Noé le fit ; selon tout ce que Dieu lui avait commandé, ainsi il fit » (v. 21 et 22).
Environ mille cinq cent cinquante ans s’étaient écoulés depuis la chute en Éden. L’état moral des hommes était devenu tel que Dieu doit les exterminer, ainsi que les bêtes, de dessus la surface de la terre. Dans ce contexte, si Noé est appelé un homme « juste », « parfait » par rapport à ceux de son temps (Gen. 6. 9), ce ne sont pas ses mérites, mais la grâce de Dieu qui va l’épargner : « Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (v. 8). Dieu lui fait connaître Ses pensées et lui donne Ses instructions. « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent » (Ps. 25. 14). Aux instructions de son Dieu, Noé répond par l’obéissance de la foi.
« Par la foi Noé, divinement averti… craignit et construisit une arche pour la sauvegarde de sa famille » (Héb. 11. 7). La parole de Dieu lui suffisait, elle lui montrait que le jugement allait venir et il obéit. Il construisit l’arche, et par elle condamne le monde. Chaque poutre façonnée et transportée, chaque planche ajoutée, devait dire à ses contemporains que le jugement approchait. Et tant que dura la construction, la patience de Dieu attendait (1 Pier. 3. 20). Mais combien ont profité de ce message visible et probablement audible ? En dehors de la famille de l’homme de foi, apparemment personne ! Les fidèles avertissements du « prédicateur de justice », qu’ont-ils rencontré – sinon de l’indifférence ou des moqueries ? Aujourd’hui, ils sont nombreux, les moqueurs qui ne croient ni au retour du Seigneur ni au jugement (2 Pier. 2. 5 ; 3. 3 à 6). Ils considèrent l’histoire du déluge comme étant une légende. Noé était un homme juste et agissait selon la pensée de Dieu ; il pratiquait la justice. Pour cela, il faut avoir la vie de Dieu. Dans le Nouveau Testament, un juste est celui que Dieu a justifié. Dieu ne voit plus aucun péché sur lui, en vertu de l’œuvre de Christ – « étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le christ Jésus » (Rom. 3. 24). Si Dieu agit d’une telle façon envers le pécheur repentant, alors en retour, le croyant doit pratiquer la justice. Marcherons-nous « dans les sentiers de justice, à cause de son nom » (Ps. 23. 3) ? Sans le secours de Dieu, cela est impossible ! David a écrit : « Il me fait marcher ». La force vient de Dieu ! En gardant une communion constante avec le Seigneur, en n’attristant pas le Saint Esprit, les enfants de Dieu sont gardés dans le sentier de la justice pratique. Dans cette sphère intime avec Dieu, nos pensées et nos actions seront en accord avec Sa volonté.
Jour après jour, en s’approchant du chantier, Noé a dû dire à ses fils et probablement à ceux qui ont travaillé pour lui : Dieu a dit : trois cents coudées de long, cinquante de large et trente de haut. Et pour nous, à qui Dieu n’a rien caché des choses à venir, sommes-nous enracinés et fondés dans l’amour ? « afin que nous soyons capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur et la profondeur et la hauteur – et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance ; afin que nous soyons remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Éph. 3. 18). Dieu n’a rien caché à Noé de ce qu’Il allait faire envers une humanité corrompue. Mais Il lui a donné le moyen de salut : l’arche, précieux type de Christ. Dieu a sauvé du jugement la famille de Noé, la protégeant dans l’arche ; Dieu met à l’abri du jugement tous ceux qui croient en Son Fils mort et ressuscité. Par Sa grâce, le croyant est sauvé, merveilleux don de Dieu !
« Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier gît dans le méchant ». Nous savons aussi « que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, c’est-à-dire dans son Fils Jésus Christ » (1 Jean 5. 19 et 20). Si Dieu a révélé à Noé Ses pensées à l’égard du monde, Il nous les a aussi révélées, à nous, présents sur la scène, à la veille du retour de Jésus-Christ. C’est pourquoi nous sommes invités à garder « les paroles de la prophétie ». (Apoc. 22. 7).

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