LE CRI

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LE CRI

 

UN CRI DE DÉTRESSE ET UN CRI DE JOIE

« Le Christ, durant les jours de sa chair, ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver [hors] de la mort, [a été] exaucé à cause de sa piété » Héb. 5. 7.
« Vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! » Rom. 8. 15.

On a tellement de raisons de crier à Dieu ! Jésus, cloué sur la croix, crie à Dieu. Son cri n’est pas un cri de protestation. C’est un cri qui exprime Sa douleur dans l’abandon dont Il est l’objet de la part de Son Dieu : « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m‘as-tu abandonné ? ». Ce sont les même paroles qui ouvrent le Psaume 22, de David qui, bien longtemps auparavant, prophétisait au sujet des souffrances de Jésus. Le psalmiste ajoute : « … [te tenant] loin de mon salut… Mon Dieu ! je crie de jour, mais tu ne réponds pas ».
L’évangéliste Luc raconte que Jésus, alors tout près de la mort, « … ayant crié d’une voix forte… dit : Père ! entre tes mains je remets mon esprit. Ayant dit cela, il expira » (Luc 23. 46). Cette fois, ce n’est plus l’invocation douloureuse du Fils abandonné, c’est le cri de la fin : l’œuvre est accomplie. C’est un cri d’autorité et en même temps le cri de Celui qui s’abandonne totalement à Dieu.
Nous, chrétiens, grâce au cri déchirant de Jésus sur la croix, nous pouvons crier au même Dieu, mais dans un état d’âme bien différent. Ayant reçu l’Esprit d’adoption, nous crions : « Abba, Père ! ». Ces deux termes que nous pouvons employer pour crier à voix haute à notre Dieu, ne sont pas tout à fait les mêmes. « Abba » signifie « papa » et c’est le terme le plus intime, celui que les enfants emploient en toute simplicité et confiance. « Père », c’est plutôt le terme que nous employons à l’âge mûr, quand nous prenons notre place dans la famille et que nous exprimons ainsi que nous prenons conscience d’une relation familiale avec des rôles différents.
Le cri du croyant, c’est celui de la joie de celui qui connaît Dieu comme « Abba » et comme « Père ».

UN CRI D’APPEL ET UN CRI D’AVERTISSEMENT

« Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel » 1 Thess. 4. 16.
« Une voix dit : Crie… [crie] que toute chair est de l’herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs. L’herbe est desséchée, la fleur est fanée ; car le souffle de l’Éternel a soufflé dessus… L’herbe est desséchée, la fleur est fanée, mais la parole de notre Dieu demeure à toujours » És. 40. 6 à 8.

La Bible nous parle des cris de Jésus sur la croix, et aussi des cris de joie du croyant qui, sauvé par le sacrifice de Jésus, peut maintenant s’exclamer à haute voix : « Abba ! Père ! ».
Mais il y a un autre cri que tout croyant attend, veillant comme une sentinelle à l’approche du matin, afin d’être prêt pour ce moment. Ce cri sera le signe de quelque chose d’extraordinaire qui est près d’arriver.
L’apôtre Paul, dans sa lettre aux croyants de Thessalonique, décrit d’une manière impressionnante ce que sera le retour du Seigneur Jésus : « Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ».
Le cri de commandement réveillera du sommeil de la mort tous les croyants endormis, de tous les temps, les « morts en Christ », qui ressusciteront. La « voix de l’archange » appellera les croyants vivant sur la terre à ce moment-là. La « trompette de Dieu » les rassemblera tous ensemble pour aller à la rencontre du Seigneur. C’est l’appel qui nous ouvrira les portes de la maison du Père !
Dans le verset tiré du prophète Ésaïe, une voix invite le prophète à crier que « toute chair est de l’herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs ». Là, c’est le cri d’un homme, adressé à d’autres humains. Chaque croyant doit rappeler à son prochain une vérité irréfutable, même s’il doit élever la voix pour se faire entendre : l’homme est fragile et sans force, comme l’herbe ou la fleur des champs, alors que la Parole de Dieu est invincible et demeure à toujours. Il est de toute importance que nous soyons rendus sensibles à la dimension spirituelle et éternelle de la vérité, en nous préparant à rencontrer Dieu.

D’après « Il buon seme » février 2023

 

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