BERACA 4 : L’HABITATION DE DIEU AU MILIEU DES HOMMES
Considérant la sagesse de Dieu, l’apôtre Paul a écrit aux Corinthiens, en s’appuyant sur le prophète Ésaïe : « Ce que l’œil n’a pas vu, que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » ; « tu viens à la rencontre de celui qui se réjouit à pratiquer la justice » (1 Cor. 2. 9 ; És. 64. 4 et 5).
Notre Dieu, si grand, est venu au milieu des hommes en prenant un corps semblable au nôtre. « Le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair » (1 Tim. 3. 16). « C’est pourquoi, en entrant dans le monde, Il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; alors j’ai dit : Voici, je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du livre pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Héb. 10. 5 à 8 ; Ps. 40. 6 à 8).
Huit jours après sa naissance, l’Enfant Jésus est apporté au temple, « et voici, il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon ; et cet homme était juste et pieux, et il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Et il avait été averti divinement, par l’Esprit Saint, qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Et il vint au temple, conduit par l’Esprit ; au moment où les parents apportaient le petit enfant Jésus pour faire à son égard selon l’usage de la Loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit : Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples : lumière pour la révélation des nations, et gloire de ton peuple Israël. Et son père et sa mère s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Et Siméon les bénit et dit à Marie sa mère : Vois, celui-ci est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et pour un signe que l’on contredira (et une épée transpercera même ta propre âme), en sorte que les pensées de beaucoup de cœurs soient révélées » (Luc 2. 25 à 35). Si la prophétie de Siméon va au-delà de la parenthèse de la grâce en anticipant « la gloire de ton peuple Israël » dans le millénium, elle fait premièrement mention que ce salut sera « une lumière pour la révélation des nations ». Précisons que le petit Enfant est l’auteur de ce salut.
La présence de Jésus dans ce monde, que ce soit en Judée, en Samarie, en Galilée et au-delà, était un signe vu dans les miracles qu’Il opérait et dans les paroles qui sortaient de sa bouche. Et pourtant, comme Il a été contredit ! Si plusieurs, en Israël, furent relevés, nombreux sont ceux qui ont chuté en Le rejetant ; mais les pensées des cœurs étaient révélées. Cette prophétie anticipe aussi la mort de Jésus dans une phrase adressée à Marie : « une épée transpercera ta propre âme ». Avant que le Seigneur se rende à Jérusalem, où Il fut mis à mort, Il a averti Ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il soit ressuscité le troisième jour » (Luc 9. 22).
La croix de Christ est la base sur laquelle repose la bénédiction que Dieu a en réserve pour l’homme. Il est frappant de constater comment le disciple que Jésus aimait a été employé pour parler de cette relation merveilleuse que Dieu a établie entre Lui et ceux qu’Il a rachetés par le sang précieux de Christ. C’est à Jean qu’il est réservé de mettre en évidence les paroles du Seigneur en ce qui concerne la relation de Dieu avec l’homme à partir de la rédemption accomplie à Golgotha.
« Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif, à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4. 14). On peut bien penser que l’eau, dans ce passage, est la Parole qui vient nous dire avec force que le racheté appartient au Seigneur, et qui conduit à la connaissance de Dieu comme il est aussi écrit : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17. 3). Généralement une fontaine est alimentée par une source, elle coule sans s’arrêter. Les sources sur cette terre peuvent tarir, mais ce qui vient de Dieu est éternel, donc ne tarit jamais ! Et elle est en nous !
Un autre aspect nous est présenté dans les paroles que Jésus proclame lors de la dernière journée de la fête des tabernacles : « Celui qui croit en moi, comme l’a dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre. (Or il disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore venu, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.) » (Jean 7. 38 et 39). Dès la descente du Saint-Esprit, Dieu habite, par Son Esprit, dans le croyant. C’est une vérité si peu comprise que, si nous en avions davantage conscience, nos bouches et nos actions manifesteraient pleinement ces « fleuves d’eau vive » à la gloire de Celui qui a donné Sa vie pour nous. Il y a ce qui est en nous, une pleine conviction (Jean 4. 14) et ce qui sort de nous en témoignage envers d’autres (Jean 7. 39). Rappelons quelques-unes des paroles du Seigneur concernant Sa présence en nous :
« Quiconque reconnaitra que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu » (1 Jean 4. 15).
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14. 23).
« Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous : c’est par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3. 24).
« Par ceci nous savons que nous demeurons en lui et en nous : c’est qu’il nous a donné de son Esprit » (1 Jean 4. 13).
« Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jean 4. 16).

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