CORONA 100

CORONA 100

Les consolations de Dieu

Le mot consolation se retrouve un grand nombre de fois dans les Saintes Écritures.
Dans le dictionnaire il est traduit par : « Soulagement donné à l’affliction, à la douleur, au déplaisir de quelqu’un » ou, « véritable sujet de satisfaction et de joie ». Dans la Parole de Dieu, la première mention est à l’occasion de la naissance de Noé : « Et Lémec… engendra un fils ; et il appela son nom Noé, disant : Celui-ci nous consolera à l’égard de notre ouvrage et du travail de nos mains, à cause du sol que l’Éternel a maudit » (Gen. 5. 28). Le nom de Noé se traduit aussi par consolation ou repos. La prophétie de Lémec dirige nos regards vers le jour en lequel la terre, délivrée de la servitude de la corruption (Rom. 8. 21), connaîtra cette consolation car : « les jours viennent, dit l’Éternel, où celui qui laboure atteindra celui qui moissonne, et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence ; et les montagnes ruisselleront de moût » (Amos 9. 13). « Les aires seront pleines de blé, et les cuves regorgeront de moût et d’huile » … « Les montagnes ruisselleront de moût, et les collines découleront de lait, et tous les torrents de Juda découleront d’eau » (Joël 2. 24 ; 3. 18).
Le jugement du monde par le déluge n’a pas changé le cœur de l’homme, la terre n’est pas encore affranchie d’un joug de vanité mais, à l’instar de Noé sortant de l’arche après le jugement par les eaux, Christ se tiendra sur la montagne de Sion après les terribles jugements qui doivent tomber sur le monde et apportera la paix en ouvrant une ère nouvelle. « Le temps du foulage atteindra pour vous la vendange, et la vendange atteindra les semailles ; et vous mangerez votre pain à rassasiement, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Et je donnerai la paix dans le pays ; et vous dormirez sans que personne vous épouvante » (Lév. 26. 5 et 6). « Je les guérirai, et leur révélerai une abondance de paix et de vérité » (Jér. 33. 6) ; « on entendra encore la voix de l’allégresse et la voix de la joie, la voix de l’époux et la voix de l’épouse, la voix de ceux qui disent : Célébrez l’Éternel des armées, car l’Éternel est bon, car sa bonté demeure à toujours, — des gens qui apportent des actions de grâces à la maison de l’Éternel » (v. 11).
« Réjouissez-vous avec Jérusalem, et égayez-vous à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous tous qui menez deuil sur elle ; parce que vous téterez et serez rassasiés du sein de ses consolations, parce que vous sucerez et que vous vous délecterez de l’abondance de sa gloire. Car ainsi dit l’Éternel : Voici, j’étends sur elle la paix comme une rivière, et la gloire des nations comme un torrent qui se déborde ; et vous téterez, vous serez portés sur les bras et caressés sur les genoux. Comme quelqu’un que sa mère console, ainsi moi, je vous consolerai ; et vous serez consolés dans Jérusalem » (És. 66. 10 à 13).
Quelles consolations pour Jérusalem quand, après tant d’épreuves, « l’Éternel sera sa lumière à toujours, et son Dieu, sa gloire » (És. 60. 19) – Elle-même éclairée par la sainte cité dans le ciel dont l’Agneau est la lampe (Apoc. 21. 23).
Quelles consolations ! Quand « les nations marcheront à sa lumière, et les rois, à la splendeur de son lever ». « Car l’Éternel sera ta lumière à toujours, et les jours de ton deuil seront finis ».
C’est cette consolation que Siméon, homme juste et pieux, attendait à Jérusalem. Quelle joie pour lui, quand il prit entre ses bras « le petit enfant Jésus » et qu’il bénit Dieu et dit : « Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples : lumière pour la révélation des nations, et gloire de ton peuple Israël » (Luc 2. 25 à 31). Pour cet homme certainement âgé, la prophétie se réalisait. Le Rédempteur était présent.
Nous connaissons l’accueil dans la joie des quelques-uns qui l’attendaient, et de ceux que le Seigneur appelle le « petit troupeau », mais nous savons aussi quel rejet Jésus a connu de la part de son peuple : « Il vint chez lui ; et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1. 11).
Pour nous, présentement, quand la guerre sévit dans de nombreux pays et que des peuples se révoltent faute de nourriture, que tant d’hommes, de femmes et d’enfants souffrent, Dieu reste Celui vers qui nous tourner. Ce Dieu si grand « est esprit » (Jean 4. 24). Il s’est révélé en trois Personnes : comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit – déjà lors de la création (Gen. 1. 1, 2 et 26) ; puis dans la vie, la mort et la résurrection de notre Seigneur (lire : Rom. 6. 4 ; Jean 10. 17 et 18 ; 1 Pier. 3. 18). Le seul vrai Dieu que nous ne pouvions voir, ni toucher, est venu à notre rencontre dans un corps d’homme : « la Parole devint chair (s’est faite homme) et habita au milieu de nous » (Jean 1. 14 ; 1 Tim. 3. 16). Jésus prit dans ses bras les petits enfants, beaucoup ont été transformés par son regard d’amour et guéris par ses mains et ses paroles.

Le Père console : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console… » (2 Cor. 1. 3).
Le Fils console : « Car comme les souffrances du Christ abondent à notre égard, ainsi, par le Christ, notre consolation aussi abonde » (v. 5).
Le Saint-Esprit console : « Les assemblées donc, par toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étaient en paix, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles croissaient par la consolation du Saint Esprit (Act. 9. 31).
La Parole de Dieu console : « Tout ce qui a été écrit auparavant l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance » (Rom. 15. 4). « C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole m’a fait vivre » (Ps. 119. 50).
« Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés et nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance par grâce, veuille consoler (nos) cœurs et (nous) affermir en toute bonne œuvre et en toute bonne parole » (2 Thess. 2. 16).

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